Une pirogue partie de Saint-Louis aurait pris feu au large de Nouadhibou, en Mauritanie, causant la mort de quatre pêcheurs sénégalais. Après plusieurs jours de recherches infructueuses, les familles, accablées de douleur, ont organisé les funérailles des disparus
La communauté de pêcheurs sénégalaise de saint-louis, est en deuil après la tragédie survenue au large de Nouadhibou, en Mauritanie. Une pirogue, partie de Saint-Louis, aurait pris feu, causant la mort de quatre pêcheurs selon des proches. Les victimes, dont deux ont des liens de parenté avec Adama Diaw, ont laissé derrière elles des familles inconsolables.
« Dans la pirogue, il y avait mes deux neveux. Leur mère et moi sommes du même père et de la même mère. Ils devaient faire un voyage de quatre à cinq jours, mais finalement, nous sommes restés dix à onze jours sans nouvelles », a témoigné Adama Diaw, au micro du correspondant de la radio RFM à saint-louis.
Les familles, qui étaient sans nouvelles des pêcheurs depuis plusieurs jours, ont tout tenté pour retrouver leurs proches. Cependant, face à l’absence de résultats et sous l’effet d’une douleur insupportable, elles ont dû se résoudre à organiser des funérailles en leur honneur.
Cette tragédie relance le débat sur les conditions périlleuses auxquelles sont confrontés les pêcheurs sénégalais, souvent contraints de s’aventurer loin des côtes à la recherche de poissons, au risque de leur vie. Le drame met également en lumière la nécessité d’un renforcement des dispositifs de sécurité maritime pour prévenir de telles pertes humaines.