100 vidéos d’ébats sexuels filmées : les aveux du gérant d’appartements meublés

Plus de 100 vidéos d’ébats sexuels ont été filmées par un gérant d’appartements meublés à Ngor. Le mis en cause est passé aux aveux, avec force détails.
Interrogé sur ses véritables motivations, S. Diallo a déclaré qu’il visionnait toutes ces vidéos pour « sa propre consommation personnelle ». En d’autres termes, il prenait plaisir à espionner ses clients tout en se livrant à des actes de mastu… jusqu’à l’éja….

Cependant, rapporte L’OBS, l’enquête, qui pourrait se poursuivre dans le cadre de l’ouverture d’une information judiciaire, pourrait permettre de lever plusieurs zones d’ombre.

Les autorités chercheront notamment à déterminer si, en plus de se satisfaire de ces vidéos à titre personnel, le gérant vicieux ne les commercialisait pas à des fins lucratives ou s’il faisait chanter certains clients fortunés apparaissant dans les enregistrements compromettants.

S. Diallo, qui a fermement réfuté ces dernières accusations, a été déféré vendredi dernier devant le procureur de la République près le tribunal de grande instance de Dakar.

Il devra répondre des chefs d’accusation de collecte illicite et stockage de données à caractère personnel, des actes qui violent gravement la vie privée de ses victimes.

Le Sénégal a frôlé un scénario similaire à la Balthazar

Homme d’affaires spécialisé dans la location d’appartements meublés, S. Diallo est placé en détention depuis mardi dernier. Ce gérant d’appartements meublés à Ngor filmait en secret les ébats sexuels de ses clients, Plus d’une centaine de vidéos compromettantes ont été saisies par la division de la cybersécurité.

Comme dans l’affaire Balthazar. S. Diallo, gérant d’appartements de luxe dans le quartier résidentiel de Ngor-Almadies filmait les ébats sexuels de ses clients à leur insu.

Il avait dissimulé dans chaque pièce des caméras

Quid de son modus operandi ? , S. Diallo, qui gérait environ cinq luxueux appartements meublés, dotés de toutes les commodités, avait dissimulé dans chaque pièce des caméras subtilement fixées à des emplacements secrets, offrant une vue dégagée de la chambre et, plus précisément, du lit.

Pour parachever sa supercherie, il avait connecté l’ensemble des caméras à l’un de ses téléphones portables, ce qui lui permettait de visionner à distance les moindres faits et gestes se déroulant dans l’intimité des lieux. Cette machination sophistiquée lui offrait ainsi un accès constant à des scènes intimes, exploitées à des fins personnelles, sans éveiller les soupçons de ses victimes.

Plus de 50 couples identifiés, dont une dizaine de fidèles clients

Depuis son téléphone portable, S. Diallo espionnait à sa guise différents couples qui s’ébattaient passionnément, atteignant leur nirvana sans se douter qu’ils étaient scrutés. Cette sale besogne s’est poursuivie pendant plusieurs mois, à l’insu et au grand dam des clients qui fréquentaient ses luxueux lupanars, confiants en leur intimité.

Arrêté et conduit à la division de la cybersécurité, S. Diallo n’a pas tardé à être confronté à l’évidence accablante. L’exploitation de son téléphone portable a révélé l’ampleur insoupçonnée du scandale : plus d’une centaine de vidéos montrant divers couples en plein ébat ont été découvertes et visionnées par les enquêteurs.

Dans ce lot, plus de cinquante couples ont pu être identifiés, et parmi eux, une dizaine de clients réguliers, filmés à plusieurs reprises avec différentes partenaires. “Le scandale aurait été retentissant, sans parler des conséquences dévastatrices sur des ménages, qui auraient volé en éclatsé”, confie à L’OBS une source proche de l’enquête.

 

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