Bilal Thiam président du Mouvement “Jёf Jariñu”  : ” Kaolack notre chère ville souffre dans sa chair…”

Leader du Mouvement “Jёf Jariñu”  Bilal Thiam revient sur l’actualité  non sans évoquer les objectifs ainsi que la vision de son entité qui repose sur le renforcement du leadership politique et intellectuel des jeunes.
Votre mouvement vient d’intégrer l’échiquier politique depuis un bon bout de temps . Pouvez vous nous faire une petite évaluation de vos activités?  
Le mouvement Jeuf Jeuriñu se définit comme un mouvement de contribution, d’actions citoyennes et d’éveil. Fort du constat de l’état de dégradation avancée des agrégats de nos socles sociopolitiques, des jeunes, conscients de la précarité qui consume leur peuple, se sont réunis avec la force de leurs convictions en bandoulière pour s’ériger en bouclier contre toutes ces velléités, facteurs de déséquilibre social, de déchéance et de misère.Ainsi, nous avons décidé de porter le combat à l’unisson avec tous ceux qui partagent avec nous la même ligne directrice mais imbus des mêmes valeurs fondamentales de la politique du social dans son sens intrinsèque. Notre vocation n’est pas à chercher dans les eaux troubles des privilèges socio-économiques mais plutôt dans le sursaut des masses laissées en rade et confinées à l’antichambre de la précarité et des aléas endémiques. Kaolack notre chère ville souffre dans sa chair et pourtant rien ne la prédestinait à cet état puisque, loin d’être pauvre, Kaolack n’est peut-être qu’en mal de gouvernance dynamique et créative. Il est en manque de leadership éclairé, inspiré et imbu des valeurs de transparence. Kaolack regorge de potentialités qui n’ont besoin que d’être valorisées et exploitées au bénéfice de ses valeureux et dignes enfants. nous avons entrepris quelques visites auprès de certaines personnalités religieuses, coutumières ainsi des concitoyens pour constater d’une part à quelle mesure est leur adhésion à l’esprit du mouvement dans ses principes et ses objectifs et d’autre part la dimension de leur implication pour le triomphe de notre ambition commune qui est presque un sacerdoce. Nous avons ainsi aller rendre visite presque tous les hommes religieux de kaolack qui ont magnifier notre démarche de vouloir changer la facette de kaolack Nous avons aussi organisé des journées de sensibilisation pour encourager le développement inclusif: Des journées de set s’étale, suivies de reboisement, visites courtoises dans les centres hospitaliers, suivies des dons de médicaments et des consultations gratuites.
Nous avons également visité la maison d’arrêt et de correction de Kaolack et de Koutal pour soutenir les détenus. Nous avons aussi fait des visites dans les villages les plus éloignés pour leur apporter notre soutien. Nous avons également participé à la réhabilitation du mur des cimetières de Keur Maloum. Nous soutenons également les personnes vulnérables Nous sommes en train de mettre en place des cellules dans chaque quartier de Kaolack. Enfin nos ambitions sont à l’image de l’essentiel de l’acte 3 de la décentralisation” Penser global, agir local”. Partant du postulat que notre entité est en balbutiement nous avons pensé circonscrire la primeur de nos activités à notre ville Kaolack et particulièrement à notre fief Sara Ndiougary. Enfin nos ambitions sont à l’image de l’essentiel de l’acte 3 de la décentralisation” Penser global, agir local”. Partant du postulat que notre entité est en balbutiement nous avons pensé circonscrire la primeur de nos activités à notre ville Kaolack et particulièrement à notre fief Sara Ndiougary
L’actualité politique est marquée par la publication du rapport de la Cour des comptes qui fait débat entre pouvoir et opposition. Quelle est l’appréciation de Jëf Diarignou?
Nous souhaitons la paix, rien d’autre que la paix. Nous sommes des légalistes et nous saluons l’engagement de l’État du Sénégal à vouloir éclairer cette affaire. Cependant, nous suggérons à l’État du Sénégal d’organiser des assises nationales pour essayer de le régler dans l’amiable avant d’impliquer la justice. Cela devrait être la solution ultime. Le cas du procès de Karim Wade est un exemple frappant. Le Sénégal avait dépensé des milliards pour ce procès sans succès. Nous ne voulons pas que cette même procédure se reproduise. Le rapport a pointé du doigt des Sénégalais qu’on les recouvrent sans l’intervention de la justice. L’idéal aujourd’hui c’est de négocier avec les présumés coupables pour récurer l’argent du contribuable . La prison ne règle rien . Je suis pas au nouveau régime de s’inscrire dans l’injuste comme le régime précédent car ça peut déclencher un déséquilibre . Nous souhaitons un Sénégal de paix . Alors nous invitons l’État à mettre en priorité des négociations avant de procéder à des sanctions pénales . C’est ma conviction car il faut protéger l’image du pays face aux investisseurs. Encore aujourd’hui il est nécessaire d’organiser des assises de la justice.
Votre entité est – t-elle partant lors des prochaines élections municipales, aussi où en êtes vous avec la révision du fichier électoral annoncée par le ministère de l’intérieur ?
Je sais que le gouvernement est en train de faire un travail pour y remédier car là quoiqu’on puisse dire la vie est chère . Maintenant il faut un rôle et la responsabilité de l’État pour voir comment travailler avec les commerçants voir tous les acteurs pour trouver un consensus relativement au respect des prix des denrées de premières nécessité . Et aujourd’hui j’invite certains commerçants à s’engager comme bons citoyens en vue du respect des prix homologués par le gouvernement parce que ceci entre dans le cadre d’une stabilisation économique et social du pays . C’est pourquoi nous disons que les responsabilités sont partagées et nous sommes de ceux qui pensent que la cherté de la vie doit être éradiquée pour le bonheur de toutes les familles .