Les syndicats sont sourds à l’appel au sacrifice du premier ministre Ousmane Sonko. De passage à l’Assemblée nationale pour répondre à des questions écrites adressées à son gouvernement, le premier ministre Ousmane Sonko a demandé des sacrifice aux travailleurs. Autrement dit, aux travailleurs qui réclament de meilleures conditions, il leur a demandé de faire des sacrifices. Pour Sonko, la situation des finances publiques ne permet pas de satisfaire les revendications des syndicats
SONKO EST MAINTENANT CONTRE LA SUPPRESSION DES FONDS POLITIQUES
Cet appel au sacrifice du premier ministre Ousmane Sonko intervient dans un contexte où la polémique sur les fonds politiques enfle. A ceux qui réclament la suppression des fonds politiques, Ousmane rétorque que c’est pas nécessaire. À ceux qui lui rappellent ses propos d’opposant sur les fonds politiques, Ousmane Sonko fait savoir qu’il n’a jamais été pour leur suppression mais pour leur contrôle. En tout cas pour les syndicats qui réclament de
meilleures conditions, il ne peuvent pas répondre à l’appel au sacrifice du premier
ministre Sonko.
LE SAMES, LE SAEMS, LE CUSEMS, LE SAES, LE G7, LE SYTJUST, L’UNSAS
ETC DISENT NIET AU PREMIER MINISTRE
Pendant que le Saes, le Sytjust, les agents des ministères de l’agriculture, de la
pêche, de l’élevage sont sur le pied de guerre, les membres du Sames poursuivent
leur lutte à travers un autre plan d’action .En clair pour le Sames, les 26 et 27 février
courant sont déclarés jour de grève.
LES HÔPITAUX VONT ÊTRE PARALYSÉS LES 26 ET 27 FÉVRIER
COURANT
Le Sames réclame : – Le recrutement dans Ia fonction publique des médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes en chômage, communautaires, contractuels des hôpitaux et des collectivités territoriales ; la revalorisation de la pension de retraite des médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes ; La correction définitive des inégalités et injustices relatives aux régimes indemnitaires que subit le corps médical ; – La construction d’hôpitaux de niveau II dans tous les départements pour rapprocher les soins aux populations ; – L’accélération de la mise en œuvre de la couverture sanitaire universelle ; – Le règlement définitif de la lancinante question du statut des médecins en spécialisation et des internes des hôpitaux ; – La gestion démocratique des ressources humaines.
LES ENSEIGNANTS SONT INFLEXIBLES SUR LES ACCORDS SIGNÉS
Pour rappel dans son dernier communiqué en date, le SAEMSS et le CUSEMS mettent en garde les nouvelles autorités «contre toute tentative de remise en question
des accords obtenus de haute lutte. Ils appellent tous les syndicats du secteur de
l’éducation et de la formation cl au-delà toutes les forces syndicales à porter le
combat pour le progrès social et à s’opposer à la mise en œuvre de toute politique
publique d’austérité qui est aux antipodes des intérêts des masses laborieuses ».