Le Syndicat des travailleurs des aéroports du Sénégal (Sytas) a manifesté son désaccord sur la décision prise par le gouvernement de procéder à un licenciement massif à l’Aéroport international Blaise Diagne (Aibd). «A la suite du séminaire d’échange et de réflexion tenu à Saly Portudal du 26 au 28 février 2025 entre la direction générale de l’AIBD SA et les partenaires sociaux et au cours duquel un plan social avait été retenu pour un licenciement massif d’un nombre important de salariés, le Syndicat des travailleurs des aéroports du Sénégal (Sytas), réuni en congrès extraordinaire pour statuer sur cette situation, désapprouve cette décision de l’État du Sénégal et compte faire bloc pour défendre les intérêts moraux et matériels de tous les salariés de l’AIBD SA», informe le communiqué rendu public.
Le Syndicat des travailleurs des aéroports du Sénégal (Sytas) s’ouvre à toutes négociations porteuses de pistes de solutions avec la direction générale pour préserver l’outil de travail et sauver les emplois. «Le Sytas manifeste son désaccord par rapport au plan social décidé par les autorités étatiques et annoncé par la direction générale de l’AIBD SA, lors du point de presse tenu à Saly Portudal par le Directeur Général ; s’engage à accompagner la direction générale a travailler pour l’ouverture des aéroports de Saint Louis et de Ziguinchor afin d’y redéployer une partie du personnel ; préconise la reprise des travaux du Centre de Maintenance Aéronautique et le démarrage des travaux du projet Aéroville, deux projets phares de l’AIBD SA porteurs d’emplois ; prône la revalorisation du patrimoine foncier de l’AIBD SA à Dakar hérité de la fusion avec les ADS», lit-on.
Le Syndicat des travailleurs des aéroports du Sénégal (Sytas) rappelle que la «Déclaration Universelle des Droits de l’Homme de 1948 dispose en son Article 23 alinéa 1: ‘’Toute personne a droit au travail, au libre choix de son travail, à des conditions équitables et satisfaisantes de travail et à la protection contre le chômage’’». «Toutes les raisons invoquées par les autorités pour licencier d’honnêtes citoyens sont sans fondements et des solutions pérennes peuvent être trouvées pour éviter cette forfaiture. Le Sytas invite les autorités étatiques à la table de négociation afin de trouver une alternative à ce projet de licenciement pour sauver des familles entières soutenues par leur père, mère ou enfant concernés par cette hécatombe», conclut le communiqué.