La société Codima Sarl, sise a Yarakh, spécialisée dans la distribution de ferraille à Dakar, à fait l’objet d’un pillage qui porte l’empreinte d’un groupe d’employés. En effet, tout est parti d’irrégularités dans la gestion du matériel que la direction a constatées et qui ont affecté de manière répétée le système financier de la société. Le directeur qui visionnait les enregistrements vidéos des caméras de surveillance le 4 décembre 2024, s’est aperçu du trafic auquel s’adonnaient certains de ses salariés. Ryan Badoui a ainsi constaté que des agents dissimulaient du matériel (ferraille) dans des camions hors service. Discrètement, il a décidé de poursuivre ses investigations afin de comprendre leur mode opératoire.
Selon nos confrères d’Actusen , le 05 décembre 2024, il a constaté qu’au moment de la sortie d’un camion contenant de la ferraille détournée, le technicien avait volontairement coupé l’électricité et désactivé les caméras de surveillance. Avec la complicité du vigile, le camion a quitté l’enceinte de l’entreprise sans laisser de trace. Le système GPS préalablement installé sur tous les véhicules de l’entreprise, a permis au directeur Badoui de suivre la trajectoire du camion. Il a ainsi remarqué qu’il était conduit par le chauffeur Samba Ndiaye, qui s’est dirigé vers la cité Dalifort, supposé être le lieu de livraison de la marchandise volée au receleur.
Pour leur mettre face à leur forfait, le directeur a convoqué dans son bureau les individus impliqués à savoir, Pape Diangana Ngom, gardien, Modou Ciss, contremaître, El Hadji Ndiaye Bao, adjoint contremaître, Khalifa Ba Diédhiou, technicien de pont roulant, Mamadou Dian Diallo, conducteur de fourche, Papa Ndour, chauffeur, Cheikh Oumar Nourou Hann, chef électricien, Samba Ndiaye, chauffeur livreur, Djiby Dione, manœuvre journalier, Omar Sène, manœuvre journalier. Après les avoir confrontés aux preuves, ils ont tous reconnu les faits et ont supplié le directeur de ne pas porter plainte. En contrepartie, chacun d’eux a décidé de verser la somme de 200.000 Francs CFA à titre de compensation, avant de déposer leur lettre de démission le lendemain.