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Nous entendons, par identité, le rapport avec lequel chaque individu arrive à faire coïncider son être avec lui-même, avec les gens qui l’entourent, dans un milieu qu’il définit. L’identité constitue la fondation de l’être, la base sur laquelle repose sa compréhension du monde. L’attachement identitaire crée une opposition à la conversion et à l’expression. Nous pensons que ce phénomène peut être attribuable aux mouvances de l’identité en relation avec l’altérité, mais aussi au développement des événements dans l’extériorité. Autrement dit, le processus par lequel le sens se construit, et qui est constitutif de l’identité, peut varier selon l’évaluation subjective, par l’acteur et/ou le guide, de l’évolution de son environnement et de ses relations avec les autres. L’altération des significations d’une personne est également relative à la prise en compte, par cette dernière, des stimuli en provenance de son guide, des choses ou des situations. Ces stimuli peuvent être indépendants d’une volonté connue. On pense ici aux créations de l’expression humaine ou encore à la nature. Dans tous les cas, leur prise en compte ou appartenance ne pourra être considérée que s’ils sont perçus et interprétés par un appartenant. Et pour que cela se produise, ils devront se trouver dans un cadre significatif pour lui. C’est cet effort de conceptualisation qui fait accorder les mots et les discours avec les faits que nous désignons par le terme représentation. Il ne suffit donc pas de voir ou de recevoir pour percevoir, il faut simultanément comprendre, saisir la signification du stimulus, ce à quoi il réfère socialement et religieusement. D’où la tendance de l’identité comme schème d’interprétation à sécuriser son adhésion à la confrérie, afin d’éluder toute tension émotionnelle désagréable découlant notamment d’un manque d’habitude. En effet, réitérer son emprise sur le monde pose beaucoup moins de questions que s’ouvrir à d’autres façons de faire. Cela permet d’éviter les pertes de repères inconfortables et l’investissement de soi dans l’apprentissage d’une nouvelle façon de concevoir le monde religieux. C’est pourquoi l’identité préfère, dans certaines situations, s’affirmer et se perpétuer dans l’identique en veillant au maintien de ses représentations. Conséquemment, cette pensée de l’être cherchera le plus souvent à expulser l’altérité en tant que pensée du dehors suspecte, en maintenant la stabilité du caractère et du comportement. Mais subsiste toujours la possibilité qu’elle puisse être influencée par les autres. Cette éventualité, qui peut aller jusqu’à se concevoir autrement par l’expérience de la conversion, n’est toutefois pas anodine. Aussi, la menace d’inconfort attribuable à une remise en question de soi risque d’être le plus souvent censurée. La conversion démontre, toutefois, cette faculté chez l’appartenant de pouvoir exercer sa liberté afin de s’arracher de ses ancrages identitaires. Si les disciples (talibés) adoptent des comportements selon la nature de leurs appartenances au Mouridisme et à leur environnement, ils peuvent, contrairement aux autres, se distancier de tels attributs en y réfléchissant et en s’y donnant à cœur. Ils sont capables de leur assigner d’autres significations. Aussi considérons-nous avec beaucoup d’attention les comportements dits mourides qui découlent d’une telle aptitude. Contrairement aux comportements téléologiques qui correspondent à cette faculté des systèmes vivants de s’inscrire inéluctablement dans le processus de devenir ce qu’ils doivent être, les comportements télésitiques ouvrent la voie à l’acquisition de relations nouvelles avec soi, les autres et l’environnement. Ces derniers rendent compte de la capacité de l’être humain à s’autoanalyser et à se concevoir différemment. La construction des réalités mourides n’est pas totalement déterminée par l’environnement social et naturel, mais constitue aussi un produit de création qui comporte des contraintes inhérentes aux choix assumés. L’action mouride ne peut donc être entièrement soumise aux forces sociales ou biologiques, parce qu’elle démontre aussi une force créatrice qui interagit constamment avec le monde extérieur et qui peut stimuler les êtres humains à s’interpréter et à s’exprimer autrement avec eux-mêmes et avec les autres. Par conséquent, le talibé ne peut saisir objectivement la «réalité» et a donc besoin d’ordonner son univers de façon à éviter l’angoisse de l’incompréhensible, les comportements du talibé sont construits par le guide ou marabout qui est investi dans une relation dialectique avec les disciples et qui se transforme à la suite de ses échanges communicationnels. Cette capacité d’interprétation, qui se note, entre autres, dans les différences d’habitudes acquises aux niveaux vestimentaire, intellectuel ou protocolaire, n’est pas innée, mais acquise. Le disciple apprend, dès son plus jeune âge, des façons de se comporter auprès des membres de sa communauté d’appartenance qui s’imposent à lui comme la famille, les institutions religieuses, les lieux de pèlerinage, d’éducation islamique (daara) et de sécurité publique. Les membres de ces groupes primaires, dans la socialisation des disciples, communiquent leurs attentes. Ils les incitent à les imiter, afin de les contraindre à adopter des habitudes conformes à l’environnement socioreligieux dans lequel ils baignent. Ces pressions religieuses s’exercent donc par un processus très enrichi. Cette sensibilisation des disciples contribue à la stabilisation des significations dans l’habitude de faire du bien, plutôt que le vagabondage insécurisant pouvant conduire à la non-conformité et à l’incompréhension. C’est pourquoi le disciple qui fait partie de la confrérie apprend constamment à comprendre la religion telle qu’exprimée par son marabout. Toutefois, si les disciples semblent déterminés par les discours auxquels les soumettent les membres de leurs communautés d’appartenance, ils peuvent dans leur développement vers l’autonomie, choisir de s’investir dans un processus de socialisation secondaire afin d’adhérer à la confrérie mouride. Ainsi, l’intégration à la confrérie va au-delà de l’association, elle suppose aussi le partage d’un paradigme, d’une vision du monde, d’un savoir, d’une manière d’être propre au Mouridisme. En d’autres termes, l’ensemble des connaissances partagées par les membres de la confrérie et que l’on désigne ici par le terme paradigme ou épistémè, constitue bien plus qu’un cadre théorique. Ces termes réfèrent plutôt à des associations d’idées, de généralisations symboliques, de croyances et de valeurs regroupées de façon ordonnée et détaillée, et auxquelles adhèrent les disciples. Cependant, si le concept de savoir renvoie, tout comme celui de paradigme, à une vision du Mouridisme, il réfère aussi plus spécifiquement à un mode de vie, un comportement, une participation plus intense de soi, un peu comme ce à quoi réfère la pratique religieuse. Le dogme religieux, en tant que paradigme, constitue une matrice de connaissances bien structurée. Plus précisément, il s’agit d’un ensemble complexe de relations logiques constituées, d’une part, de concepts abstraits désignés par des expressions reconnues par les membres de la confrérie et, d’autre part, de présupposés métaphysiques qui fournissent les règles et valeurs acceptables pour communiquer avec les disciples. Sa prise en compte signifie aussi que des disciples veuillent s’intégrer au Mouridisme et en deviennent membres parce qu’ils consentent à partager le sens d’un paradigme ou d’une épistémè particulière. Cela veut aussi dire qu’en plus de souscrire à des croyances théoriques précises qui vont orienter le choix et l’évaluation qu’ils perçoivent, de cette adhésion va aussi découler l’interprétation qu’ils en font. Toutefois, en ce qui a trait à la conversion religieuse à la confrérie mouride, il ne suffit pas de prendre connaissance de ces matrices de connaissances pour y souscrire, puisqu’il s’agit aussi de s’investir avec d’autres afin de concevoir des significations communes. Cette disposition sous-tend une sensibilité particulière de la part de ceux et celles qui y adhèrent, puisque le guide spirituel se retrouve dans une situation où il doit s’entendre avec les disciples à propos d’une vision du monde religieux. A la lueur de ces remarques, et considérant, jusqu’à présent, la conversion (le Diébalou) comme une transformation identitaire, nous ajoutons qu’elle se construit sur le plan communicationnel avec la participation du disciple. Ainsi, initialement, le guide apprend à rassurer, auprès des membres de la communauté particulière, son éclaircissement du monde. Cet apprentissage part des possibilités qui lui sont données de reconnaître l’ensemble des connaissances. Enfin, la communication et le pouvoir du guide spirituel peuvent à tout moment s’exercer de façon à stimuler l’engagement et l’adhésion du disciple, sa reconnaissance et ses attachements au Mouridisme. L’adoption de la philosophie mouride dépend, pour sa plus grande majorité, du chef qui incarne cette philosophie. Elle consiste plutôt à une disposition de l’esprit qui s’acquiert au cours de son adhésion. Elle se développe également lorsque des disciples font preuve d’allégeance en se donnant à cœur dans leur conception des choses. Ainsi, l’identification est orientée de façon à se reproduire au sein de la communauté mouride, de l’interprétation de la communication et du discours du guide envers les disciples. La relation entre le chef spirituel et les disciples est alors appréciée non pas uniquement dans la différence, mais aussi dans la prise de conscience et dans la soumission des disciples. Missig TINE Spécialiste en communication zigtine@gmail.com

L’évaluation joue un rôle central dans le processus des enseignements/apprentissages et peut être à l’origine de plusieurs problèmes qui peuvent affecter la qualité de l’éducation.
La réforme des curricula, avec ses corollaires en termes de centralité de l’apprenant, et l’approche par les compétences doivent être le fil conducteur qui oriente les acteurs du système éducatif pour une pédagogie de la réussite. L’une des reformes les plus urgentes en l’occurrence demeure donc «notre système d’évaluation». La question est de savoir donc comment concevoir des évaluations plus justes et plus objectives.

Si selon De Ketele, «évaluer consiste à recueillir un ensemble d’informations reconnues comme suffisamment pertinentes, valides et fiables, et à examiner le degré d’adéquation entre cet ensemble d’informations et un ensemble de critères jugés suffisamment adéquats aux objectifs fixés au départ ou ajustés en cours de route, en vue de fonder une prise de décision», alors nous devons parvenir à un consensus national à même d’assurer le succès de la refondation du modèle d’évaluation de nos apprenants.

L’évaluation dans notre système éducatif semble se «centrer sur la note plutôt que sur l’apprentissage». Cela favorise «le bachotage» au détriment de l’apprentissage profond. Pour preuve, les élèves se concentrent davantage sur l’obtention de bonnes notes que sur la compréhension des concepts et contenus des enseignements/apprentissages. Se pose aussi la question de savoir si les évaluations sont adaptées aux objectifs pédagogiques : voici quelques préoccupations liées à l’évaluation qui incitent à la réflexion :
-des épreuves parfois difficiles ou mal choisies par rapport au niveau réel des apprenants ;
-des énoncés et formulations parfois ambigus causant une mauvaise compréhension ;
-des incohérences entre ce qui est enseigné et ce qui est évalué.

Par ailleurs, doit-on chercher à comparer les élèves entre eux ou plutôt à les évaluer selon leur progression individuelle ? En tout état de cause, des biais ne doivent pas influer sur notre manière d’évaluer. «Cela crée des injustices, accentue les inégalités scolaires, affectant la performance et le bien-être chez l’apprenant pouvant conduire à une perte de motivation ou même à un décrochage scolaire.» L’évaluation doit être constructive. Elle doit plutôt repérer les acquis, cibler les difficultés en vue d’ajuster les apprentissages. Pour une meilleure évaluation sommative ou certificative, il faut penser à introduire plus d’évaluations formatives, à diversifier les outils, à former davantage les enseignants aux pratiques évaluatives, à mettre l’accent sur le processus d’apprentissage, pas seulement le résultat.

Chez l’élève ou l’étudiant, l’évaluation ne doit pas être seulement «un moment de jugement» qui provoque de l’anxiété. Ce stress peut inhiber leurs performances et les pousser durablement vers un échec. L’évaluation ne doit pas être une source d’échec, mais plutôt un accompagnement pédagogique. Une évaluation «bienveillante» peut renforcer la confiance, surtout si elle reconnaît les progrès, pas seulement les résultats finaux. Quand l’élève est impliqué dans l’évaluation (autoévaluation, coévolution), il devient acteur de son apprentissage et développe son esprit critique. Notre manière d’évaluer interpelle alors tous les acteurs de notre système éducatif et, au-delà, notre Administration dans son ensemble.
Pour «une école de la réussite, une école de la société», il faudra révolutionner  notre système éducatif à travers une refondation intégrale basée sur les réalités économiques et socio-culturelles de notre pays.
Khalifa SARR
Professeur-Médiateur pédagogique
sarrkhalifa6666@gmail.com

Bac 2024 à Kaolack : 64 candidats détenteurs de téléphones exclus crazytime Quelque 64 candidats au baccalauréat ont été expulsés aujourd’hui par le président glory casino online du jury 1506 du centre nouveau lycée de Kaolack pour détention