Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar, statuant en référé, a rejoint la position de M. Papa Cheikh Amadou Amar, en déboutant l’Association qui l’accusait de spoliation foncière et de non-respect des engagements contractuels liés à l’Arrêté ministériel n°8673 du 7 octobre 2008.
L’Association, initiatrice du recours, avait saisi la justice le 13 février 2025 pour suspendre toute opération de morcellement, vente ou construction sur les espaces publics initialement prévus dans le plan d’aménagement de la Cité Touba Almadies notamment une école, un poste de santé, une mosquée, un Daara, des jardins et des places publiques. Elle dénonçait une tentative de spéculation foncière, pointant la vente présumée du terrain destiné au Daara à un tiers, Moustapha Diouf Lambaye, tout en invoquant un risque de trouble à l’ordre public.
Le dossier, soutenu par des contrats, plans urbanistiques et recours administratifs, comprenait également une demande d’astreinte fixée à 5 millions de FCFA par jour de retard en cas d’inexécution. Toutefois, le tribunal a estimé que les preuves présentées incluant le récépissé de l’ARTA, l’arrêté ministériel contesté et le plan initial de lotissement n’établissaient ni l’urgence ni les irrégularités invoquées de manière suffisante.
Cette décision, rapportée par Senweb, constitue une victoire judiciaire importante pour M. Amar, qui conserve ainsi la main sur les parcelles en litige dans un dossier foncier qui alimente les tensions depuis plusieurs années au sein de la Cité Touba Almadies.