Zelensky à Washington lundi pour rencontrer Trump

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé qu’il rencontrera le président américain Donald Trump à Washington lundi, à la suite de l’échec du sommet russo-américain visant à mettre fin aux combats en Ukraine après trois ans et demi de guerre.

Après des entretiens téléphoniques samedi matin avec M. Zelensky et des dirigeants européens, le président Trump a déclaré sur les réseaux sociaux que «la meilleure façon de mettre fin à la terrible guerre entre la Russie et l’Ukraine est de conclure directement un accord de paix, qui mettrait fin à la guerre, et non un simple accord de cessez-le-feu, souvent inopérant».

Ces propos font écho aux précédentes déclarations du président Vladimir Poutine, selon lesquelles la Russie n’était pas intéressée par une trêve temporaire, mais recherchait plutôt un règlement à long terme tenant compte des intérêts de Moscou.

M. Zelensky, qui n’était pas invité en Alaska pour le sommet, a dit avoir eu une conversation «longue et approfondie» avec M. Trump. Il l’a remercié de son invitation à le rencontrer en personne à Washington lundi et a déclaré qu’ils «discuteraient de tous les détails concernant la fin des massacres et de la guerre».

Il s’agira de la première visite du président Zelensky aux États-Unis depuis que Donald Trump l’a publiquement réprimandé pour son «irrespect» lors d’une réunion extraordinaire dans le bureau Ovale le 28 février.

M. Trump a confirmé la rencontre à la Maison-Blanche et a affirmé que «si tout se passe bien, nous organiserons ensuite une réunion avec le président Poutine».

Vendredi, M. Trump a déroulé le tapis rouge à M. Poutine, qui se trouvait aux États-Unis pour la première fois depuis dix ans et le début de son invasion de grande envergure en Ukraine.

Il n’a toutefois donné que peu de détails concrets sur les discussions. Samedi, il a écrit sur les réseaux sociaux que tout s’était «très bien passé».

M. Trump avait mis en garde avant le sommet contre des «conséquences très graves» pour la Russie si Vladimir Poutine n’acceptait pas de mettre fin à la guerre.