Tracasseries : Les indignations d’un citoyen contre un corps

Aujourd’hui, j’ai vécu une expérience qui m’a profondément choqué. Ce matin, j’étais parti à Ourossogui avec ma femme et mon cousin pour acheter quelques appareils électroménagers pour ma mère : un micro-ondes, un climatiseur, une cuisinière, un congélateur et quelques petits bagages.

À mon retour, arrivé à Sèmè à 18h03, la douane a arrêté notre véhicule pour contrôle. On m’a demandé à qui appartenaient les bagages. J’ai répondu qu’ils étaient à moi et j’ai immédiatement présenté toutes les factures conformes, prouvant que mes achats avaient été effectués au Sénégal, de façon légale et transparente.

À ma grande surprise, les agents m’ont dit : « Il faut un papier de déclaration. »
Je leur ai expliqué calmement que les articles avaient été achetés à Ourossogui, dans la même région que Sèmè, et que j’avais toutes les factures. Mais ils n’ont rien voulu comprendre.

Après plus de 20 minutes d’insistance, les agents ont obligé le chauffeur à descendre tous mes bagages en plein milieu de la route, devant tout le monde, sans pitié ni compréhension. Ils m’ont lancé : « Si tu n’amènes pas ce document, tes bagages ne te seront pas rendus. »

Quand ils ont descendu mes bagages, ils ont refusé de me donner une justification valable. J’ai dû insister longuement avant qu’on m’indique finalement un soi-disant document de “déclaration”  un papier qu’ils n’avaient aucun droit de me demander.

Pour obtenir ce document, j’ai été contraint de retourner à Ourossogui, chez le vendeur, afin de chercher un justificatif qui ne concernait même pas mes achats.

Comme si mes factures ne suffisaient pas, la douane de Sèmè m’a même remis une convocation officielle le 26 août 2025, m’accusant de “non-déclaration” pour un micro-ondes, un climatiseur et un congélateur que j’ai pourtant achetés à Ourossogui avec factures locales conformes.

Cette convocation prouve qu’il ne s’agit pas d’un simple incident, mais bien d’un abus manifeste qui vise la population honnête

J’ai passé toute la journée à faire des allers-retours entre Ourossogui et la douane de Sèmè, bloqué, traité comme un fraudeur alors que je suis un simple citoyen en règle.

Et apparemment, je ne suis pas seul : ils agissent toujours de la même manière avec la population.

Mon message aux autorités

Aujourd’hui, je comprends la frustration des Foutankés face à la douane de Sèmè. Ce n’est plus un simple contrôle : c’est devenu un abus de pouvoir, une humiliation publique et une injustice.

Je dénonce haut et fort :
L’abus, l’injustice et le manque de respect pour des citoyens honnêtes.
Ces pratiques qui découragent la jeunesse, salissent l’image de nos services et font perdre confiance dans l’État.

J’appelle les autorités compétentes à agir rapidement :

Monsieur le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye

Monsieur le Premier ministre Ousmane Sonko

Le Ministère des Finances et du Budget

La Direction générale des Douanes

Les autorités locales de Matam et Sèmè

Pour ma part, je vais déposer une réclamation officielle auprès de la Direction générale des Douanes et de l’Inspection régionale de Matam, avec copies de mes factures et un récit chronologique des faits.

Pour un Sénégal de justice et de dignité

Nous ne demandons pas la fin des contrôles c’est leur droit.
Nous demandons la fin des abus.

La devise “Jub, Jubal, Jubanti” doit commencer par nos zones reculées, là où la corruption et les abus font le plus de mal aux citoyens.

À partir d’aujourd’hui, la lutte contre l’injustice de la douane de Sèmè sera mon combat.
Un combat pour la dignité des citoyens.
Un combat pour le respect de la loi.
Un combat pour un Sénégal juste et équitable.

Qu’Allah nous accorde un pays de justice, de dignité et de respect.

72 km : c’est la distance entre la douane de Sèmè et Ourossogui. J’ai dû faire l’aller-retour deux fois dans la même journée à cause de cette injustice.

Je joins les justificatifs dans cette publication
Factures convocation photos vides
, à vous de juger.
SeckDougou