« La bonne tenue de la demande et le dynamisme dans le secteur pétrolier, gazier et agricole laissent augurer pour l’année 2025 une croissance robuste projetée à 6,3 %, identique à celle de 2024 ». C’est ce qu’a annoncé le gouverneur de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (Bceao).
Jean-Claude Kassi Brou s’exprimait à l’occasion de la troisième session du comité de politique monétaire de la banque de l’année.
Il a indiqué que les perspectives de l’économie mondiale pour 2025 et 2026 devraient toutefois ressortir plus favorables en raison des accords conclus qui prévoient des droits de douane effectifs moins élevés qu’initialement prévus.
Au niveau de l’Union économique et monétaire ouest-africaine, a dit M. Kassi Brou, l’activité est restée dynamique au deuxième trimestre 2025 avec une progression du PIB réel de 6,5 % en rythme annuel après une hausse de 7 % au trimestre précédent.
« Le taux d’inflation a poursuivi sa dynamique baissière au deuxième trimestre 2025, ressorti à 0,6 %, porté par un meilleur approvisionnement en produits bruts sur les marchés locaux, la détente des coûts des produits alimentaires importés et la baisse du prix du carburant à la pompe dans certains pays de l’Union. La situation des comptes extérieurs s’est améliorée au premier semestre 2025 ».
Les perspectives restent cependant sujettes à des risques baissiers en partie liés aux incertitudes internationales qui pourraient dégrader les termes de l’échange.
Sur le marché monétaire, les conditions se sont assouplies au cours du deuxième trimestre 2025, portées par un niveau de liquidité adéquat dans le système bancaire et la récente baisse des taux directeurs.