En réponse aux propos du Premier ministre Ousmane Sonko, qui minimisait l’impact d’un accord de 1,8 milliard de dollars avec le FMI sur les problèmes budgétaires du Sénégal, Pape Malick Ndour a livré une mise au point ferme sur la portée stratégique d’un tel partenariat. Selon lui, un programme du Fonds monétaire international dépasse la seule dimension financière : il constitue surtout un signe de crédibilité internationale et valide la solidité du cadre macroéconomique du pays.
Ndour a insisté sur le rôle de ce type d’accord dans la stabilité budgétaire, la confiance des marchés et la mobilisation des partenaires internationaux, affirmant que « ce que le FMI valide, le monde économique y croit ». Pour l’ancien ministre, la présence du Fonds rassure les investisseurs et contribue à maintenir la réputation financière du Sénégal sur le continent.
Il a par ailleurs rappelé que, sous la présidence de Macky Sall, le pays avait adhéré à des programmes « sans décaissement » des dispositifs n’apportant pas immédiatement de fonds mais jugés essentiels pour renforcer la transparence et restaurer la confiance des partenaires. En conclusion et sur un ton d’avertissement, Pape Malick Ndour a lancé : « Si vous pensez pouvoir vous passer de la communauté financière internationale, allons-y sans le FMI… et on verra les conséquences. »