Mbour : un bijoutier escroqué de 7 millions FCFA dans une fausse vente d’or

Closeup of gold jewelery with precious stones

Un bijoutier établi à Mbour, M. T. Diouck, a été victime d’une escroquerie portant sur la somme de 7 millions de FCFA, à la suite d’une prétendue transaction d’or. L’affaire a été jugée ce mardi devant le Tribunal de grande instance de Mbour et met en cause trois individus, dont une femme toujours en fuite.

Selon les informations rapportées par L’Observateur, les faits remontent au mois d’août dernier. L. Sène, maçon et ancienne connaissance du bijoutier, contacte ce dernier pour lui proposer l’achat d’une barre d’or appartenant à une certaine N. Lott, résidant à Mbour.

Afin de convaincre sa cible, Sène envoie par WhatsApp une photo de la supposée barre d’or. Appâté par l’affaire, M. T. Diouck se rend sur la Petite-Côte pour rencontrer les trois complices présumés : L. Sène, B. Ngom et N. Lott.

Lors de ce premier rendez-vous, la transaction échoue, le bijoutier insistant pour tester le métal avec un liquide détecteur. Une seconde rencontre est alors organisée. Cette fois, un accord est trouvé et le bijoutier remet 7 millions de FCFA à L. Sène, qui les transfère à N. Lott, restée dans son véhicule.

Après avoir encaissé l’argent, la femme remet à la victime ce qui s’avérera être une simple barre de bronze, avant de prendre la fuite. Soupçonnant une tromperie, le bijoutier procède immédiatement à un test, qui confirme la supercherie : le métal n’est pas de l’or, mais du bronze.

Lors de l’audience, L. Sène a nié toute connivence avec ses deux comparses, affirmant n’avoir rencontré N. Lott que le jour de la transaction. Mais le juge l’a confondu grâce à des preuves matérielles, notamment une photo où il porte les mêmes vêtements que lors de la prise du cliché envoyé à la victime.

B. Ngom, récidiviste récemment libéré de prison pour vol, a d’abord nié toute implication avant de se contredire, admettant qu’il ignorait que le métal n’était pas de l’or. Il a par ailleurs affirmé que le bijoutier avait remis l’argent directement à N. Lott.