Base de données sur les personnes vivant avec le VIH : Mise en place d’un système d’identification pour éviter les doublons

Le projet Sibed (Système d’Identification biométrique par Empreintes digitales) a été lancé ce lundi 10 novembre 2025, à Dakar. Il vise à éviter les doublons dans la base de données concernant les Personnes vivant avec le Vih (PvVih) rapporte le soleil . 

Digitaliser la base de données des Personnes vivant avec le Vih (PvVih) est une des solutions pour éviter les doublons. Selon plusieurs spécialistes, les patients atteints de cette maladie chronique bougent énormément et causent d’énormes difficultés dans le recensement. Initié par la Division de Lutte contre le Sida et les Infections sexuellement transmissibles (Dlsi), en collaboration avec le Centre africain de Contrôle et de Prévention des Maladies et des partenaires techniques et financiers, le projet Sibed (Système d’Identification biométrique par Empreintes digitales) vise à améliorer le système de suivi des personnes vivant avec le Vih.

Le directeur de cabinet du ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Dr Samba Cor Sarr, renseigne qu’à ce jour, le système « Dhs-2 Tracker » constitue la principale plateforme utilisée par les différents programmes du secteur. Cependant, dit-il, « il présente des limites, particulièrement dans la gestion des doublons. C’est dans ce contexte, fait-il savoir, que la mise en place d’un système d’identification unique, basé sur les empreintes digitales, s’impose comme une solution.

Ce dispositif permettra de « maîtriser les doublons tout au long de la chaîne de soins, d’améliorer la traçabilité des données, de rationaliser les intérêts des produits Vih, mais également de renforcer la prise de décisions stratégiques en vue de l’élimination du Vih d’ici à 2030 ».

Dans un document remis à la presse, les promoteurs ont informé que tout au long de la cascade cyclique des soins au Vih, le malade peut, entre autres, se désengager (abandon des soins). D’après le document, l’importance de ce projet est capitale, « car les doublons biaisent les données ; ce qui entraîne parfois des prises de décisions stratégiques inopportunes ».

Présente à la cérémonie de lancement, la secrétaire exécutive du Conseil national de Lutte contre le Sida (Cnls), Dr Safiatou Thiam, a insisté sur la confidentialité des données.