Mali: à Bamako et en région, l’embargo jihadiste sur le carburant se fait toujours ressentir

Ça circule mieux », « il y a plus de mouvement » : les Bamakois joints par RFI confirment que la légère amélioration constatée depuis une dizaine de jours se poursuit.

Des camions citernes ont pu relier la capitale et sortent progressivement des services de douanes logés dans la zone aéroportuaire, afin de gérer les stocks sur la durée.

Les autorités de transition ont ainsi été en mesure d’organiser leur tout premier salon consacré à l’industrie de défense : le « Bamex » a fait les gros titres des médias officiels pendant plusieurs jours.

La nuit à attendre

« À la télé, on nous dit que les stations sont ouvertes, mais ce n’est pas ce que je vois », relativise avec colère un habitant de la capitale qui assure avoir toujours d’immenses difficultés pour faire le plein. « Il y a toujours beaucoup de stations fermées », renchérit un autre, tandis qu’un troisième raconte que « les gens continuent de passer la nuit à attendre dans les files ».

« On est résignés, dépités », confie un Bamakois avec amertume. Selon les témoignages recueillis, les activités tournent toujours au ralenti du fait des difficultés de déplacement et de l’absence de carburant pour alimenter les générateurs lors des coupures de courant.

Ça circule mieux », « il y a plus de mouvement » : les Bamakois joints par RFI confirment que la légère amélioration constatée depuis une dizaine de jours se poursuit.

Des camions citernes ont pu relier la capitale et sortent progressivement des services de douanes logés dans la zone aéroportuaire, afin de gérer les stocks sur la durée.

Les autorités de transition ont ainsi été en mesure d’organiser leur tout premier salon consacré à l’industrie de défense : le « Bamex » a fait les gros titres des médias officiels pendant plusieurs jours.En région, la pénurie persiste. À Ségou, « le rang dépasse des kilomètres » devant les quelques stations ouvertes, témoigne un habitant qui explique que, dans la quasi totalité des stations-service de la ville, « il n’y a même plus de file d’attente puisqu’il n’y a plus de carburant ». « La situation s’est encore aggravée », confirme un autre Ségovien au ton très alarmiste. A Koutiala, « toutes les stations sont à sec », rapporte un habitant, « nous nous approvisionnons au marché noir ».En région, la pénurie persiste. À Ségou, « le rang dépasse des kilomètres » devant les quelques stations ouvertes, témoigne un habitant qui explique que, dans la quasi totalité des stations-service de la ville, « il n’y a même plus de file d’attente puisqu’il n’y a plus de carburant ». « La situation s’est encore aggravée », confirme un autre Ségovien au ton très alarmiste. A Koutiala, « toutes les stations sont à sec », rapporte un habitant, « nous nous approvisionnons au marché noir ».

La nuit à attendre

« À la télé, on nous dit que les stations sont ouvertes, mais ce n’est pas ce que je vois », relativise avec colère un habitant de la capitale qui assure avoir toujours d’immenses difficultés pour faire le plein. « Il y a toujours beaucoup de stations fermées », renchérit un autre, tandis qu’un troisième raconte que « les gens continuent de passer la nuit à attendre dans les files ».

« On est résignés, dépités », confie un Bamakois avec amertume. Selon les témoignages recueillis, les activités tournent toujours au ralenti du fait des difficultés de déplacement et de l’absence de carburant pour alimenter les générateurs lors des coupures de courant.