Ukraine: les Européens ne veulent pas d’un plan américain aux allures de «capitulation»

L’Ukraine et l’Europe devront être impliqués dans une paix qui devra aussi comporter des garanties, martèlent la majorité des 27. « Pour qu’un plan fonctionne, il faut que les Ukrainiens et les Européens soient impliqués, c’est très clair », a déclaré Kaja Kallas, la cheffe de la diplomatie de l’Union européenne à Bruxelles. Et pour eux, ces garanties passent d’abord par un soutien à long terme de l’Union à l’Ukraine, indique notre correspondant à Bruxelles, Pierre Benazet.

« La paix ne peut pas être la capitulation », a renchéri le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, à son arrivée à Bruxelles pour une réunion de ses homologues de l’UE. « Nous poursuivons le travail pour soutenir l’Ukraine sur le plan financier, avec un prêt de réparations qui mettra l’Ukraine à l’abri de toute difficulté financière pour les trois années qui viennent, a-t-il précisé. Je souhaite que ce prêt de réparation puisse être adopté avant la fin de l’année. […] Nous voulons une paix durable qui soit entourée des garanties nécessaires pour prévenir toute nouvelle agression par la Russie de Vladimir Poutine. »

Maintenir la pression sur la Russie

« Toutes les négociations concernant un cessez-le-feu, ainsi que tout développement pacifique ultérieur de l’Ukraine, ne peuvent être discutées et négociées qu’avec l’Ukraine. Et l’Europe devra y être impliquée », a assuré de son côté son homologue allemand, Johann Wadephul.

L’Ukraine et l’Europe devront être impliqués dans une paix qui devra aussi comporter des garanties, martèlent la majorité des 27. « Pour qu’un plan fonctionne, il faut que les Ukrainiens et les Européens soient impliqués, c’est très clair », a déclaré Kaja Kallas, la cheffe de la diplomatie de l’Union européenne à Bruxelles. Et pour eux, ces garanties passent d’abord par un soutien à long terme de l’Union à l’Ukraine, indique notre correspondant à Bruxelles, Pierre Benazet.

« La paix ne peut pas être la capitulation », a renchéri le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, à son arrivée à Bruxelles pour une réunion de ses homologues de l’UE. « Nous poursuivons le travail pour soutenir l’Ukraine sur le plan financier, avec un prêt de réparations qui mettra l’Ukraine à l’abri de toute difficulté financière pour les trois années qui viennent, a-t-il précisé. Je souhaite que ce prêt de réparation puisse être adopté avant la fin de l’année. […] Nous voulons une paix durable qui soit entourée des garanties nécessaires pour prévenir toute nouvelle agression par la Russie de Vladimir Poutine. »

Maintenir la pression sur la Russie

« Toutes les négociations concernant un cessez-le-feu, ainsi que tout développement pacifique ultérieur de l’Ukraine, ne peuvent être discutées et négociées qu’avec l’Ukraine. Et l’Europe devra y être impliquée », a assuré de son côté son homologue allemand, Johann Wadephul.