Eyma, 17 ans et demi, nous confie comment une forme particulièrement grave de la maladie a paralysé son existence pendant plusieurs années. Aujourd’hui, elle croque de nouveau la vie avec le sourire.
J’ai connu cinq ans d’errance médicale. Cinq ans de douleurs pendant lesquels aucun médecin n’a fait le rapprochement avec la maladie de Lyme, jusqu’à ce que j’arrive, en 2015, exsangue et dans un état d’épuisement total, dans un service spécialisé. J’avais 10 ans lorsque ce cauchemar a commencé. J’ai d’abord eu les symptômes de la grippe avec une fièvre à 40° C, des crampes qui raidissaient mon corps et des maux de tête. Le week-end précédent, je m’étais baladée en forêt et j’avais été piquée au cuir chevelu par une tique mais, en rentrant chez moi, je n’ai pas pensé à le raconter à ma mère, ni même à mon père (mes parents sont divorcés). Au bout de quinze jours, l’état grippal s’est dissipé, mais j’ai peu à peu développé des douleurs articulaires, abdominales et musculaires, suivies de difficultés de concentration, de troubles visuels et de fortes céphalées qui n’ont plus cessé, tandis que la fièvre revenait par intermittence. J’étais si essoufflée que, certains jours, monter trois marches relevait du marathon.
Title
[…]always a massive fan of linking to bloggers that I adore but do not get a whole lot of link adore from[…]