Le ministre de l’Agriculture et de l’Équipement rural, Papa Abdoulaye Seck, a procédé au lancement de la 3e Revue conjointe du secteur agricole. D ’après les propos du ministre, l’agriculture au Sénégal est en pleine expansion.
La 3e Revue conjointe du secteur agricole (RCSA) a été présidée par le ministre de l’Agriculture et de l’équipement rural à travers la Direction de l’analyse, de la prévision et des statistiques Agricoles (DAPSA).
Durant cette cérémonie, le ministre a expliqué que «l’agriculture sénégalais est en train de progresser». A cet effet, le ministre a cité 10 axes pour en donner la preuve.
On peut noter, la production record de riz, d’oignons, de semences depuis les années de l’accession à l’indépendance, la sécurisation de revenus ruraux, la diversification dans le bassin arachidier, entre autres.
Papa Abdoulaye Seck conseille aux acteurs d’agir, de faire beaucoup plus d’efforts dans la réactivité, et de ne pas attendre l’Etat. Car “l’Etat n’atteint pas des objectifs mais c’est un acteur qui doit contribuer au développement du secteur”, a t’il dit. Ajoutant que le secteur de l’agriculture “ne doit pas être l’affaire d’un parti mais de tous”, Papa Abdoulaye Seck a affirmé : «Le secteur privé n’occupe pas encore la place attendue. Il faut faire la différence et ne pas tout attendre de l’Etat. Ce dernier a pour rôle d’accompagner. Il faut généraliser l’assurance agricole».
La directrice de l’USAID Sénégal et co-chef de file du groupe Thématique développement Rural et Sécurité Alimentaire, Mme Lisa Franchette emprunte les pas du ministre de l’Agriculture et souligne que l’agriculture sénégalaise est en bonne marche. Dans son allocution, elle soutient en ces termes : «le Sénégal a enregistré des progrès notables ces dernières années au niveau du secteur agricole, qui demeure une des priorités du Plan Sénégal Émergent».
Elle continue : «nous pouvons citer entre autres, la croissance dans les investissements des acteurs non étatiques, les efforts du gouvernement de renforcer la résilience, la croissance soutenue de la production de riz portée par les exploitations agricoles familiales et les petites et moyennes rizeries modernisées par des investissements locaux».