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Mame Mbaye Ndiaye vous donne rendez-vous sur Actunet.net

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Portrait du Capitaine d’Équipe au Onze national- Omar Blondin Diop

OMAR BLONDIN DIOP…

Aîné frère d’une Fratrie

Omar Blondin Diop est né le 18 septembre 1946 à Niamey au Niger. Fils aîné de la  fratrie des onze à douze garçons dont le père, Ibrahima Blondin Diop, médecin de son état, et la mère, Adama Ndiaye, sage –femme de son état et sœur jumelle à Awa Ndiaye, sage femme également résidente à Bamako, sont tous trois originaires de Saint Louis du Sénégal. Le père est natif de Toukoto (Kita, République du Mali, ex Soudan français) et les mères sont nées à Siguiri (Guinée actuelle).

Aux termes d’études primaires et secondaires (Lycée Van Vollenhoven, actuel Lamine Guèye, Lycée Montaigne et Louis Le Grand à Paris), Omar est le premier Sénégalais reçu au concours d’entrée à l’École Normale Supérieure de Saint Cloud en 1967.

Élève-professeur en philosophie et sociologie à l’Université de Nanterre, il participe activement sur la ligne de front aux évènements, soulèvement populaire de la jeunesse et de la classe ouvrière, françaises, en Mai 1968 à Paris. En tant que membre fondateur de plusieurs groupes de réflexion dont le Mouvement du 22 Mars, il sera fiché et filé par la police française, puis frappé d’une mesure d’expulsion du territoire français en même temps que son camarade Franco Allemand, eurodéputé écolo actuel, Daniel Cohn-Bendit. Rentré chez lui au Sénégal, il œuvrera tout autant activement dans l’espace universitaire contre les coopérants français du corps enseignant et assistera efficacement le professeur Cheikh Anta Diop dans la constitution du Laboratoire Carbone 14 de l’Ifan où il était reçu stagiaire auprès du Professeur.

De retour à Paris en 1970, il poursuit la préparation de son agrégation à Saint Cloud, suite à la levée de la mesure d’expulsion par le Président Georges Pompidou, sur la demande formulée par Serigne Abdoul Aziz Sy Dabakh, Khalife général des Tidianes et exprimée au Président Senghor, ami de Georges Pompidou, président français. Il obtînt gain de cause. Mais cette préparation est interrompue par l’arrestation de ses frères, membres du groupe des incendiaires, dont Lopy (Mahomet) et Pape (Dialo), encore mineurs à l’époque. Motif : ils avaient tenté de saboter le cortège du Président Georges Pompidou, en visite au Sénégal en janvier 1971 et avaient incendié le centre culturel français (Actuel institut Léopold Sédar Senghor). Deux sentiments anti français bien exprimés par ce groupe dont les animateurs seront condamnés à de lourdes peines notamment deux travaux forcés à perpétuité. Le Tribunal spécial, ancêtre de la Cour de Sûreté de l’État, avait décidé ensuite de déporter les condamnés au Centre plénipotentiaire spécial de Kédougou, au Sénégal oriental. Indigné et choqué par la sévérité et la disproportion de ce verdict, Omar réunit quelques amis dont Alioune Sall dit Paloma et Samba Bathily, et ensemble ils décident de suspendre leurs études supérieures et de rentrer au Pays afin d’œuvrer à la libération des peuples et de leurs camarades emprisonnés.

Arrivés à Bamako, après un long périple d’entraînement et de conditionnement, à travers plusieurs pays traversés dont la Turquie, l’Érythrée, la Palestine, la Syrie, la Libye, l’Algérie, la Guinée Conakry, ils ne réussiront pas à regagner Dakar. Ils seront en effet arrêtés et placés en garde à vue par les autorités militaires maliennes du Cmln, sous la direction de Tiécoro Bagayogo, directeur de la Sûreté nationale. Sur la demande du Président sénégalais, Senghor, à l’occasion de sa visite officielle en novembre 1971 à Bamako, le Président Moussa Traoré affréter un avion par vol spécial pour les extrader pieds et poings liés sur Dakar, le mois suivant (décembre 1971).

Arrêtés et réceptionnés, Omar et Paloma seront jugés et condamnés à trois ans de prison ferme par le même Tribunal spécial, le 22 Mars 1972, les autres inculpés bénéficiant de sursis.

Plus tard, en cellule, victime de sévices et du comportement négrier de ses gardes pénitentiaires, Omar Blondin Diop trouvera la mort dans des circonstances mystérieuses jusque là jamais élucidées, dans la nuit du 10 au 11 mai 1973. Sur l’île de Gorée, dans la sinistre prison disciplinaire devenue aujourd’hui Musée préhistorique et où trône son portrait parmi les grandes figures de l’histoire contemporaine de l’Afrique noire.

Suite à son décès dont le certificat de genre de mort reste problématique pour l’État sénégalais, 44 ans après, le Ministre de l’Intérieur de l’époque, en la personne de Jean Collin, avait dans un premier temps refusé de rendre le corps à sa famille. Puis dans la précipitation, en présence d’un de ses frères et de voisins de la Médina, il sera inhumé au cimetière Abattoir de Soumbèdioune. L’autopsie qui avait été réclamée par son père docteur, et réalisée en sa présence n’a pas été concluante pour justifier de la version officielle du suicide donnée par le Gouvernement sénégalais.

Jusqu’à présent la controverse publique qui a d’emblée opposé sa famille au gouvernement sénégalais portant sur les circonstances de sa mort, perdure et s’amplifie depuis 4 ans, à l’occasion de la célébration des 40 ans de sa disparition. Son frère, le docteur Dialo Diop, mandataire de la famille, a déjà saisi officiellement les autorités compétentes pour une réouverture de l’enquête judiciaire par une police scientifique agréée. Depuis, aussi, ils attendent la réponse de l’État à requête officielle.

EN conclusion, la courte vie de ce digne fils d’Afrique, Sankara avant l’heure, plus radical que Nelson Mandela, Che Guevara dans le tempérament et plus qu’un Jean Paul Sartre et un Albert Camus réunis dans sa tête, a été riche et diverse. En témoigne son goût pour le Cinéma avec sa participation de La Chinoise de Jean Luc Godard, cinéaste français ; son goût pour la musique Jazz des Black Panthers et les sonorités afro cubaines d’Amériques, son goût pour d’autres civilisations sur lesquelles il est resté très ouvert. C’est ainsi qu’Omar a beaucoup lu, peu écrit, fait un deux films, a vu du pays en traversant maintes contrées et s’est fait plein d’amis partout dans le monde.

La trajectoire exemplaire de cet homme est faite d’ardeur à l’étude, d’ouverture d’esprit, de détermination pour l’essence de l’être, et d’abnégation dans la lutte de libération. Une telle simplicité ne se retrouvera plus tard qu’en Thomas Sankara, son cadet de trois ans (né le 21 décembre 1949). Avec un désintéressement prononcé dans les relations humaines, et surtout une honnêteté intellectuelle fort scrupuleuse qui allie sens de la générosité humaine et don de soi sans bornes. Né de parents sénégalais au Niger, à la fois Soudanais et Sénégalais, Nigérien et Guinéen, parlant couramment le bambara et le wolof, le français et l’anglais, l’allemand et l’arabe, Omar demeure le parachèvement de tout sentiment d’inachèvement perpétuel. Mais aussi, la source abondante d’une inspiration féconde pour la jeunesse insatiable de savoir. Une source inépuisable de praxis pour la Jeunesse africaine, présentement sur la brèche, à la recherche de modèles pour trouver par elle-même les réponses à ses questions légitimes face à l’échec des politiques sociales et néocoloniales des régimes en place qui semble-t-il, ne lui offrent aucune perspective crédible.

La reconnaissance des vertus salvatrices est une exigence des temps présents. Puisse ce portrait, reflet d’une existence qui a été brève comme une étoile filante, faisant beaucoup parler d’elle, laissant des traces sur les destinées individuelles, et passant rapidement comme presque de façon inaperçue et allant choir au fond de l’immensité de sa destinée à enfant prédestiné qui a traversé ce siècle en météorite. L’unité d’action dans sa lutte pour le panafricanisme, la praxis qu’il développait par sa pensée fédératrice d’énergies créatrices, ont fait parler de lui au-delà des frontières factices qui nous insèrent peuples et communautés de Nations francophones, anglophones et lusophones, qui sont partagés entre les musulmans, les chrétiens et les traditionnalistes. On ne doit pas accepter au sein de la nouvelle citoyenneté Cedeao, que les puissances étrangères dépècent le continent sous nos yeux en nous séparant en des micros États qu’ils soutiennent et renforcent en permanence, sans possibilité de leur rendre leur autonomie . C’est en cela que consistait le combat d’Omar Blondin Diop, pour qui «La Révolution n’a pas besoin de Chef suprême». Même si un seul nous suffit comme le diraient d’autres confessions, Omar était un roi qui marchait pieds nus sur les chemins de la connaissance. Il n’a laissé ni livre, ni épouse, ni enfant à l’âge de sa disparition. Il est reparti comme il était venu un jour du 18 septembre 1946. Frou! Comme l’oiseau migrateur.

Le glaive de la justice, une fois qu’il l’a quitté ne connaît plus de fourreau…

XESSAL – LE GLUTATHION EST UTILISE POUR LE PARKINSON OU L’ALZHEIMER

«Le glutathion est un médicament qui se vend en pharmacie et personne n’a le droit de le vendre en dehors de l’officine. Sinon, cela s’appelle les médicaments de la rue. C’est un produit qu’on utilise pour les maladies neurodégénératives comme le Parkinson, l’Alzheimer. C’est une injection pour soigner le patient. Mais quand on l’injecte à un patient, il y a un effet secondaire puisque ça rend claire la peau du malade. C’est pourquoi je dis que ce sont des produits qui ne se vendent pas n’importe où, encore moins qu’on injecte à une personne qui n’est pas atteinte de ces maladies précitées. Parce que ce produit n’est pas purifié pour le sang. Ensuite, il y a un protocole pour le prendre. On ne peut pas l’injecter chaque jour encore moins tous les deux jours. Parce qu’il peut provoquer plusieurs complications. Quand la peau s’éclaircit, alors que vous êtes en Afrique, il y a le soleil et cela peut provoquer le cancer de la peau. C’est pourquoi le taux du cancer de la peau est très élevé sur le continent, notamment au Sénégal. C’est aussi le cas chez des Européens qui sont en Australie qui a le même climat que Sénégal. Du coup, la première cause de maladie en Australie c’est le mélano, c’est-à-dire le cancer de la peau et c’est ce qu’on a commencé à avoir au Sénégal. Il faut éviter les produits éclaircissants au maximum».

«Ceux qui prescrivent le glutathion ne sont ni des infirmiers, ni des médecins»

«Le constat est là. On le trouve sur le marché parallèle, dans la rue. Il y’en a même qui, à visage découvert, le vendent sur Facebook, Tik-tok, Instagram à des prix variant entre 50 000 FCFA et 200 000 FCFA. Or, ces personnes-là ne sont ni des infirmiers, ni des des médecins ou des professionnels de la santé en général. Le jour où vous aurez une complication, elles fuient leurs responsabilités. Nous, en tant que médecins, si nous faisons un acte médical, nous assumons totalement toute notre responsabilité».

«Nous ne connaissons aucun médecin qui injecte le glutathion à une personne»

«Par rapport à l’injection du glutathion pour le xessal, nous dermatologues du Sénégal, jusqu’au jour d’aujourd’hui, nous ne connaissons aucun dermatologue ou médecin qui injecte le glutathion à une personne. Je ne l’imagine d’ailleurs pas un seul instant. Personnellement je ne prescris ce médicament à personne. Et 99,9% des dermatologues que je connais idem. Parce que nous sommes contre l’éclaircissement volontaire. Nous sommes d’ailleurs en train de nous battre, dans le cadre d’une association qui s’appelle Association internationale d’information sur la dépigmentation artificielle (Aida) contre ce fléau. Parce que nous sommes fatigués dans nos consultations de voir les complications que la dépigmentation engendre dans ce pays. Or, notre rôle c’est de soigner les problèmes de dermatologie et non les complications de la dépigmentation».

«L’injection du corticoïde aux fesses peut donner l’obésité, le diabète ou l’hypertension»

«S’agissant du corticoïde, c’est aussi un médicament qu’on ne peut avoir que dans une pharmacie. C’est un excellent médicament pour soigner plusieurs maladies. Par exemple, les cas de Covid extrême, les maladies comme le lupus ou arthrose. Par ailleurs, contrairement à une idée répandue, quand on vous injecte tous les jours ou toutes les semaines ou encore tous les mois le corticoïde au niveau des fesses, cela ne les fait pas grossir. Mais ça cause de l’obésité et au bout de quelques semaines, vous aurez le diabète, l’hypertension partielle, des vergetures, des difficultés à la cicatrisation, un faible poids de naissance. C’est vrai que vous aurez la peau très claire, mais est-ce que ça vaut la peine de se retrouver avec autant de maladies. La réponse est non»

Break dance à Dakar : Sous le Monument de la Renaissance, la jeunesse en mouvement

Né dans les rues du Bronx (New York) comme cri de révolte et d’expression, le breakdance s’est longtemps trémoussé dans l’ombre au Sénégal. Aujourd’hui, il est pratiqué sur des dalles dans des quartiers populaires, sur les escaliers du Monument de la Renaissance et sur des portes de magasins. Malgré leur passion et leur talent, ses adeptes, appelés les « bboys » et « bgirls », vivent dans un environnement où le manque d’infrastructures, de soutien institutionnel et de reconnaissance freine leur élan. Plus qu’une danse, le Breaking est un sport pour ces athlètes.

Sous les pieds du Monument de la Renaissance de Dakar, un « battle » (compétition de breakdance) électrisant nourrit les yeux des touristes venus découvrir le gigantisme de la statue. Entre les allers et retours des visiteurs, en un contre un, des adeptes du breakdance s’élancent dans un spectacle saisissant qui ne laisse aucun passant de marbre. Ils sont plusieurs à participer au festival Urban Nois, l’un des rendez-vous annuels au Sénégal, pour promouvoir la discipline. Agiles dans les gestes, les « Bboys » et « Bgirls » sont déchainés devant un public en liesse.

En ce mois de juin où la ville dakaroise entre petit à petit dans sa période de chaleur, la plupart des « breakers » qui participent à l’évènement confient que leur quotidien n’est pas de tout repos. L’un d’eux, l’enseignant Bruno Serge Goudiaby, 28 ans, est entré dans le monde du breakdance en 2017. De taille courte, vêtu d’un jogging et d’un tee-shirt, foulard noué à la tête, le bonhomme raconte avoir dû surpasser les moqueries pour pouvoir allier sa passion et son travail de fonctionnaire qui, aux yeux des gens, ne pouvait pas se conjuguer avec la pratique de la danse.

Formé par son cousin dans leur chambre, c’est une passion familiale qui l’a conduit à pratiquer cette discipline. « Mon cousin m’a fait découvrir le breakdance, et j’ai tout de suite aimé cette liberté d’expression, ce pouvoir du corps. On passait des heures à s’entraîner dans notre chambre », confie-t-il. Et depuis, contre vents et marées, il s’est promis de continuer à s’exercer pour son bien-être. Dans le vestiaire en plein air installé pour les besoins de l’événement, quelques visages féminins se sont immiscés dans le milieu des hommes.

L’une d’elles, Ndoumbé Ndiaye, 17 ans, surnommée Bgirl Ndoumbista, poursuit, elle aussi, son aventure avec détermination. Jeune danseuse prometteuse, elle symbolise l’une des exceptions féminines de ce « battle ». Locks sur la tête, swag de rappeur, Ndoumbé effectue des exercices d’étirement, en attendant son tour. Son coach Ibrahima Ndoye alias Bboy Ino voit en elle « une fierté porteuse d’espoir pour la suite ». Diplômé en communication à l’université Sine Saloum Elhadji Ibrahima Niass (Ussein), ce dernier est aussi une figure clé du breaking à Thiès. Coach, arbitre et danseur, il participe à la formation des jeunes thiessois.

Pour lui, « il est essentiel de structurer la pratique et de transmettre aux plus jeunes leur savoir ». Entre espoir, obstacles et réussite Cet athlète regrette que la plupart des « breakers » soient obligés de s’entraîner dans des espaces improvisés, comme les ronds-points, les devantures de magasins. « Le manque de financement et de reconnaissance freine le développement de ces talents qui pourraient beaucoup rapporter au pays. Souvent, ils n’ont même pas de lieux pour s’entraîner », déplore Ibrahima Ndoye. Au-delà de la technique, le breakdance véhicule des valeurs de solidarité, de dépassement de soi et d’expression personnelle, tonne-t-il.

Pour ce professionnel du métier, le breaking est un moyen d’affirmer son identité et de s’inscrire dans une dynamique positive, loin des tentations négatives. « Il y a parfois des jeunes qui restent oisifs dans les quartiers. On essaie de les récupérer pour les former, car ça peut les sortir du mauvais chemin. Faire du breaking, c’est comme leur redonner une seconde chance. Avec l’entrée du breakdance aux Jeux olympiques de Paris 2024, l’espoir a fait naître beaucoup de choses pour cette discipline », dit-il en secouant la tête. Au-delà du breakdance, Bboy Ino pratique également la danse contemporaine. Il souligne l’importance d’une politique publique dédiée au financement de ces disciplines. « Dans d’autres pays, jusqu’à 15 danseurs sont envoyés en compétition internationale, alors qu’ici au Sénégal, beaucoup manquent de moyens pour partir prester dans les tournois », explique-t-il. Selon lui, le développement de la discipline passe par le renforcement des centres culturels. « Nous insistons sur l’accompagnement des jeunes pour qu’ils aillent toujours plus loin. Cela passe par la construction de nouveaux centres », conclut-il.

En effet, beaucoup d’observateurs estiment que le manque d’accompagnement est le principal frein à l’éclosion des jeunes talents. Pour Koudous Onikeku, directeur artistique du Kio Dance Center et du John Randall Center for Yoruba Culture and History à Lagos (Nigeria), souvent invité durant des sessions de breaking au Sénégal, un coup de pouce aux breakers leur permettrait d’évoluer positivement. « Il y a des breakers expérimentés, des jeunes prometteurs, et des champions nationaux qui incarnent une bonne énergie ». Selon Koudous, le breaking n’est pas seulement une danse, mais un pont entre les cultures, un espace où les corps s’expriment en communion, et où la créativité s’épanouit dans un esprit de partage et de communion.

Actunet avec le Soleil

Ndiouck Fissel : accusé de vol de bétail, il tente d’égorger le père de son accusateur

Un fait divers particulièrement violent s’est produit à Ndiouck Fissel, dans la commune de Sandiara (département de Mbour), où une banale dispute de voisinage a failli virer au drame. Selon les informations rapportées par L’Observateur dans son édition du 15 juillet 2025, un cultivateur du nom de Khamath Diouf a échappé de justesse à une tentative d’égorgement perpétrée par son voisin Birame Diouf, un ex-détenu au passé pénal lourd.

Tout est parti d’une accusation de vol de bétail formulée par le fils de Khamath Diouf à l’encontre de Birame. Ce dernier, furieux d’être mis en cause, aurait d’abord contenu sa colère, avant de passer à l’acte dans la nuit du 9 juillet. Vers 2 heures du matin, il se serait introduit au domicile de Khamath Diouf, armé d’une lame soigneusement dissimulée. Là, il aurait tenté de surprendre sa victime dans son sommeil.

D’après des témoins cités par L’Observateur, Birame s’en est violemment pris à la tête de son voisin avec l’intention de l’égorger. Il aurait même tenté de l’achever, n’eût été l’intervention in extremis de l’épouse de la victime, alertée par les cris. Les riverains, accourus sur place, ont maîtrisé l’agresseur avant de le livrer à la gendarmerie.

Gravement blessé, Khamath Diouf a été transporté aux urgences de l’hôpital Thierno Mouhamadou Mansour Barro de Mbour, où une incapacité temporaire de travail de 30 jours lui a été délivrée. Il a aussitôt déposé plainte contre son agresseur. De son côté, Birame Diouf n’a pas nié les faits, tout en estimant qu’il avait été injustement accusé, ce qui justifierait — selon lui — sa tentative de représailles. Il a lui aussi produit un certificat médical similaire, et a déposé une plainte en retour.

À l’issue de leur garde à vue, les deux hommes ont été déférés et placés sous mandat de dépôt, précise L’Observateur.

 

 

“Gaïndé Macky” et ses compagnons déférés

Après avoir passé la nuit au commissariat d’arrondissement de Rebeuss, A.M, alias “Gaïndé Macky”, et ses compagnons seront déférés ce mardi devant le procureur. Ils sont soupçonnés d’avoir organisé une manifestation sur la voie publique sans autorisation administrative.

Le groupe s’était rassemblé ce lundi matin, devant le tribunal de grande instance hors classe de Dakar, pour protester contre l’arrestation du chroniqueur de l’émission « Jakaarlo » sur la TFM, Badara Gadiaga, militant de l’APR

Environnement juridique des entités du secteur parapublic : Mise à niveau des élus consulaires

La Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar (Cciad) a organisé hier une formation sur l’environnement juridique des entités du secteur parapublic au profit des élus consulaires. Cette session de formation vise à «outiller ces décideurs de l’institution consulaire sur le plan juridique et institutionnel, clarifier leurs droits, devoirs et responsabilités, et surtout, renforcer leurs capacités à promouvoir une gouvernance moderne, responsable et inclusive». En effet, explique le président de la Cciad, «le monde des affaires et des institutions évolue dans un environnement de plus en plus complexe, exigeant à la fois rigueur, transparence et responsabilité. Dans ce contexte, la maîtrise du cadre juridique des entités du secteur parapublic et l’appropriation des principes de bonne gouvernance deviennent des conditions indispensables à la réussite de nos missions au service des entreprises et du développement économique».
Et, rappelle Abdoulaye Sow, «les chambres consulaires, en tant que structures parapubliques, ont une double responsabilité : être à la fois au service de l’Etat, en relayant ses politiques économiques, et à l’écoute du secteur privé, en défendant les intérêts des opérateurs économiques». Cette position, dit-il, «exige de nous une gouvernance irréprochable, basée sur la légalité, la redevabilité, l’éthique et l’efficacité dans la gestion des ressources». Les chambres consulaires font partie des entités parapubliques et une bonne partie de leurs élus siègent dans des conseils d’administration. Dès lors, souligne Dr Abdoulaye Diop, juriste spécialisé en finance publique, il est nécessaire que les élus connaissent l’environnement dans lequel baignent les institutions consulaires, leurs missions et leurs responsabilités. Dr Diop précise que le secteur parapublic évolue de manière considérable, et tous les aspects sont pris en compte dans la loi d’orientation n°2022-08 du 19 avril 2022 qui parle en principe du secteur. Cette loi responsabilise davantage les directeurs généraux, les présidents de conseil et les administrateurs.
Pour le président de la Cciad, «cette responsabilité les oblige à maîtriser les textes, comprendre les obligations juridiques et respecter les normes de bonne gouvernance. Car le respect du cadre juridique et l’application des principes de bonne gouvernance ne sont pas de simples exigences formelles. Ils constituent un levier de performance et un gage de crédibilité, tant auprès des pouvoirs publics que des partenaires techniques et financiers». La gouvernance des entités parapubliques était jadis peu orthodoxe.
Mais avec cette nouvelle disposition, les conseils d’administration devraient mieux fonctionner, espère le juriste, par ailleurs Contrôleur général à la présidence de la République.

Actunet avec le Quotidien

Arrestation de Badara Gadiaga : “L’affaire va être portée devant les Nations Unies et la CEDEAO” (Me Oumar Youm, Avocat)

Me Oumar Youm, s’est exprimé devant la presse après le placement sous mandat de dépôt de son client. Selon l’avocat, le collectif de défense n’entend pas rester inactif, car il estime que “nous sommes dans un camp de détention arbitraire de catégorie 2”. Face à cette situation, le pool d’avocats prévoit de saisir le groupe de travail des Nations Unies et la CEDEAO.

Une “police politique du parti Pastef” ?
Pour Me Youm, “dans le cadre d’un débat politique, il appartient au parti, notamment au parti du pouvoir, de s’organiser pour que le débat politique soit vaillamment porté par ses militants. Il n’appartient pas à la justice, particulièrement au parquet, qui se transforme en police politique du parti Pastef, pour régler des comptes. Nous ne l’accepterons pas et nous allons nous battre parce que nous sommes avant tout des militants de la liberté et de la démocratie”, a-t-il affirmé avec véhémence.

Il a également argué que “ce qui se passe au Sénégal est gravissime, c’est inadmissible, on ne l’a jamais vu. C’est pourquoi nous dénonçons avec la plus forte vigueur cette démarche du parquet qui est manifestement plus dans son rôle, qui n’est plus dans sa mission. Aucune procédure n’a été respectée, aucune enquête de police”.

Des chefs d’accusation contestés
L’avocat a rappelé les trois chefs d’infractions reprochés au chroniqueur : la diffusion de fausses nouvelles, des discours contraires aux bonnes mœurs, et l’outrage et offense à une personne exerçant des prérogatives du Président de la République. Pourtant, selon lui, “la police elle-même, après avoir entendu Badara Gadiaga et l’avoir mis en garde à vue, après ses investigations, a considéré que dans ce dossier il n’y avait rien, à l’exception d’une infraction relative aux discours contraires aux bonnes mœurs”.

Me Youm assimile cela à “un chapelet d’infractions, une énumération fictive, indigne d’infractions pour le faire porter à un citoyen honnête dont le seul tort est de contribuer, pour ne pas dire présider, un conseil du peuple chaque vendredi pour dire ce qu’il pense de notre démocratie et de notre République. On ne peut pas ôter ça à un citoyen”.

En conclusion, pour l’avocat, “c’est une prise d’otage judiciairement organisée, c’est une tentative de musèlement d’un citoyen honnête. Nous n’accepterons pas que la justice de notre République soit aussi manipulée par des hommes et des femmes qui sont tapis dans l’ombre pour faire n’importe quoi, faire tout ce qui n’est pas du droit, on ne l’acceptera pas”.

Bac 2024 à Kaolack : 64 candidats détenteurs de téléphones exclus crazytime Quelque 64 candidats au baccalauréat ont été expulsés aujourd’hui par le président glory casino online du jury 1506 du centre nouveau lycée de Kaolack pour détention