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Clip polémique : ce qu’il faut savoir sur l’affaire King Massaly

Le chanteur de dancehall sénégalais King Massaly a été interpellé puis déféré au parquet pour atteinte à la pudeur et diffusion d’images contraires aux bonnes mœurs. En cause : un clip tourné sur une plage de Saly, jugé provocateur et intitulé Mathial sa minto (Suce ta sucette). La vidéo, devenue virale, a suscité l’indignation de collectifs religieux dont l’ONG Jamra. Originaire de Mbour et révélé en 2022, l’artiste voit son ascension freinée par cette affaire qui declanche le débat sur la liberté artistique face aux normes sociales et morales au Sénégal.

Le journaliste Harouna Fall convoqué par la Dic après la publication d’une information sur une attaque présumée au Mali

Le journaliste Harouna Fall, membre de la rédaction d’iGFM, a été convoqué par la Division des investigations criminelles (Dic). Selon Senweb, cette convocation fait suite à la publication, sur le site, d’un article affirmant qu’« un bus convoyant des Sénégalais pour le Magal serait victime d’attaque au Mali ».

D’après les mêmes sources, Harouna Fall a été contacté par téléphone par un certain commissaire Diouf, qui souhaite l’interroger sur cette information. Aucune précision n’a encore été donnée sur la suite de cette affaire.

L’affaire, qui soulève déjà des interrogations dans les milieux médiatiques, devrait connaître de nouveaux développements dans les prochaines heures. Les détails sur l’audition du journaliste n’ont pas encore été communiqués.

Plan d’Israël pour Gaza : Emmanuel Macron dénonce « une fuite en avant dans la guerre permanente »

Le président de la République qualifie de « désastre annoncé d’une gravité sans précédent » le plan d’expansion annoncé par Israël pour occuper Gaza ce lundi 11 août 2025. « Il faut mettre fin à cette guerre maintenant avec un cessez-le-feu permanent », a-t-il ajouté devant BFMTV .

« Une fuite en avant dans la guerre permanente »

« L’annonce faite par le cabinet israélien d’une expansion de son opération à Gaza ville et aux camps de Mawasi et d’une réoccupation par Israël constitue un désastre annoncé d’une gravité sans précédent et une fuite en avant dans la guerre permanente. Les otages israéliens et les populations de Gaza vont continuer d’être les premières victimes de cette stratégie », a ajouté Emmanuel Macron. « La France veut agir pour la sécurité d’Israël, la libération des otages, la reprise des actions humanitaires et le soutien aux populations palestiniennes ».

Emmanuel Macron réclame une coalition internationale pour « stabiliser Gaza »

Dans sa déclaration, le président de la République a soutenu qu’il était contre « une opération militaire israélienne », avant de soutenir « une coalition internationale sous mandat de l’Onu pour lutter contre le terrorisme, stabiliser Gaza et soutenir ses populations et mettre en place une gouvernance de paix et de stabilité », réclame Emmanuel Macron.

« Nous en avons posé les seules bases crédibles avec l’Arabie saoudite à New York, en obtenant pour la première fois un appel unanime à un désarmement du Hamas et à la libération des otages par les acteurs régionaux », a-t-il ajouté dans une déclaration consultée par l’AFP.

Pour rappel, la France a annoncé son intention de reconnaître l’État de Palestine à l’Assemblée générale des Nations unies en septembre et espère créer une dynamique collective en ce sens.

Rencontre Trump-Poutine sur l’Ukraine: pourquoi le choix de l’Alaska?

L’Alaska, séparée de la Russie uniquement par le détroit de Béring, est un choix qui permet évidemment de ne pas avoir à se poser la question de savoir quels pays l’avion d’un président russe pourrait survoler. Inculpé par la Cour pénale internationale, la destination éloignée dans une ville peu connue permet aussi, selon certains observateurs, d’assurer plus facilement la sécurité et de limiter drastiquement la possibilité de manifestations.

Dans le détroit de Béring, deux îles se font face. La grande Diomède, à l’ouest, est russe ; la petite Diomède, habitée par quelques dizaines de personnes, est américaine. Moins de quatre kilomètres les séparent. Depuis des années, l’armée américaine annonce intercepter régulièrement des avions russes s’approchant un peu trop de son espace aérien dans la région. Mais la Russie n’est pas intéressée par une reprise de l’Alaska, où « il fait froid aussi », avait ironisé Vladimir Poutine en 2014.

Un lien historique entre la Russie et les États-Unis

Mais le choix de l’Alaska a aussi un sens historique et symbolique des liens entre les deux pays. C’est pour la Russie des tsars que le Danois Vitus Béring découvre au XVIIIe siècle le détroit séparant l’Asie des Amériques, qui porte désormais son nom, et révèle à l’Occident l’existence de l’Alaska. En 1867, Moscou vend à Washington le territoire pour 7,2 millions de dollars, un achat critiqué à l’époque. L’Alaska n’est cependant devenu un État américain à part entière qu’en 1959, mais a été une route de liaison pour la coopération militaire après 1941 et l’entrée en guerre de l’URSS pendant la Seconde Guerre mondiale.

Le territoire est encore parsemé d’églises orthodoxes, implantées dès la création de la Compagnie russe d’Amérique, et elles demeurent l’un des principaux héritages de l’histoire russe sur le territoire. Plus de 35 églises historiques, dont certaines avec les coupoles typiques de l’architecture orthodoxe, parsèment les côtes d’Alaska, selon une association qui vise à les protéger. Le diocèse orthodoxe de l’État se présente comme le plus vieux d’Amérique du Nord et comprend même un séminaire, installé sur l’île de Kodiak.

Enfin, ce choix vanté par le Kremlin comme un choix de proximité pourrait encore la renforcer. L’Arctique, qui baigne le nord de cette région, est présentée à l’envi par la Russie comme une promesse de coopération fructueuse entre la Russie et les États-Unis.

Moussa Tine : « On ne gère pas un État sous le réflexe de la fiscalité »

Moussa Tine alerte sur les dangers d’une crise politique au sommet de l’État et plaide pour une gouvernance économique plus équilibrée, centrée sur la baisse du prix du carburant. Le président de l’Alliance démocratique « Pencco » critique le Plan de redressement économique et social (Pres) du Premier ministre Ousmane Sonko, qu’il juge trop dépendant de la fiscalité.

Invité de l’émission « Face au Jury » sur PressAfrikTvhd, l’ancien député a mis en garde contre une éventuelle rupture entre le président Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre. Selon lui, un tel scénario rappellerait la crise institutionnelle de 1962 entre Léopold Sédar Senghor et Mamadou Dia, qui avait profondément marqué la vie politique sénégalaise. Il rappelle que, depuis cet épisode, les pouvoirs présidentiels ont été renforcés pour éviter toute confusion au sommet de l’État. « Le Président reste la clé de voûte des institutions et toute tentative de dualité du pouvoir est vouée à l’échec. Le Président est l’homme fort qui gagne toujours », a-t-il insisté.

Sur le plan économique, Moussa Tine dénonce l’orientation du Pres, fondée sur une forte pression fiscale. « On ne gère pas un État sous le réflexe de la fiscalité », affirme-t-il. Selon lui, une fiscalité excessive risque d’asphyxier les entreprises, de réduire leurs investissements et leurs recrutements, et de provoquer des licenciements massifs. Cette situation entraînerait une baisse du pouvoir d’achat, une diminution de la consommation et, in fine, une chute des recettes fiscales de l’État. « L’économie est une chaîne et l’austérité n’est pas une solution », prévient-il.

Pour relancer l’économie, il propose une baisse immédiate du prix du carburant, estimant que le Sénégal, désormais producteur de pétrole, ne devrait plus maintenir les tarifs actuels. Une telle mesure, selon lui, réduirait automatiquement le coût de l’électricité, du transport et des produits de première nécessité. « Il est inadmissible de payer le carburant au même prix qu’avant l’exploitation de notre pétrole », conclut-il.

Alimentation anti-inflammatoire, clé d’une santé apaisée

L’inflammation est notre ennemie jurée. Elle favorise le développement de nombreuses maladies, notamment auto-immunes, cardiovasculaires et dégénératives. Heureusement, il est possible de la combattre via notre assiette. « L’idée, c’est surtout d’agir en prévention pour améliorer le fonctionnement du corps et répondre à ses besoins de manière optimale, de sorte que le système immunitaire soit le plus performant possible », explique la diététicienne-nutritionniste Laëtitia Proust-Millon.

Fruits et légumes en majesté

Riches en vitamines A, C, E et K, et en polyphénols puissamment antioxydants, les fruits et les légumes constituent la base d’un régime anti-inflammatoire. Et les choisir de saison décuple leurs bienfaits. « La nature est bien faite puisqu’elle offre les bonnes choses au bon moment. Au printemps, les artichauts, les asperges et les légumes à feuilles ont une action détoxifiante. En été, lorsqu’il est nécessaire de s’hydrater, on se tournera par exemple vers le concombre. Ensuite, en automne, quand il y a moins de soleil, la courge est idéale pour nous apporter du bêtacarotène », préconise la spécialiste. Enfin, lorsque le corps a besoin d’énergie pour maintenir sa température en hiver, il est recommandé de se tourner vers les patates douces, pommes de terre et autres tubercules.

L’inflammation est notre ennemie jurée. Elle favorise le développement de nombreuses maladies, notamment auto-immunes, cardiovasculaires et dégénératives. Heureusement, il est possible de la combattre via notre assiette. « L’idée, c’est surtout d’agir en prévention pour améliorer le fonctionnement du corps et répondre à ses besoins de manière optimale, de sorte que le système immunitaire soit le plus performant possible », explique la diététicienne-nutritionniste Laëtitia Proust-Millon.

Fruits et légumes en majesté

Riches en vitamines A, C, E et K, et en polyphénols puissamment antioxydants, les fruits et les légumes constituent la base d’un régime anti-inflammatoire. Et les choisir de saison décuple leurs bienfaits. « La nature est bien faite puisqu’elle offre les bonnes choses au bon moment. Au printemps, les artichauts, les asperges et les légumes à feuilles ont une action détoxifiante. En été, lorsqu’il est nécessaire de s’hydrater, on se tournera par exemple vers le concombre. Ensuite, en automne, quand il y a moins de soleil, la courge est idéale pour nous apporter du bêtacarotène », préconise la spécialiste. Enfin, lorsque le corps a besoin d’énergie pour maintenir sa température en hiver, il est recommandé de se tourner vers les patates douces, pommes de terre et autres tubercules.

Bienfaiteurs associés

Pour davantage d’efficacité, il est conseillé de marier ces stars du potager avec des aliments à haute teneur en fibres. En contribuant au maintien d’un microbiote sain, bouclier contre l’inflammation, les fibres aident à combattre ce phénomène. À puiser dans les céréales, idéalement complètes. Le riz, le quinoa, le sarrasin sont donc bienvenus, tout comme les légumineuses.

Les lipides en première ligne

Les acides gras poly-insaturés ont la faculté de déclencher la production de molécules anti-inflammatoires. Parmi eux, les oméga 3 sont à favoriser. On les trouve dans des poissons gras type sardines, anchois, harengs, ainsi que dans les huiles de noix et de colza. « Pensez aussi aux huiles de lin et de cameline, un peu moins connues », conseille la diététicienne. Pour la cuisson, on table sur les huiles d’olive et de coco.

Des aromates pour relever le défi

Les épices et condiments sont eux aussi de précieux alliés. Il est donc intéressant d’intégrer dans les prépa­rations de l’oignon, de l’ail, du persil, du gingembre et du curcuma. « Ce n’est pas pour rien que la médecine chinoise les utilise depuis des millénaires », note la spécialiste, qui, pour combiner les vertus de ces différents groupes d’aliments, encourage à préparer « une poêlée de radis noir et de fenouil, avec un poisson et des her­bes ». À servir avec des fèves ou du riz au lait de coco pour un repas qui coche toutes les cases

Se convertir à une alimentation anti-inflammatoire peut-il contribuer à nous délester de quelques kilos ? Ce n’est pas son but premier mais elle peut participer à un processus de perte de poids raisonné, d’une part parce qu’elle est l’une des garantes d’un microbiote équilibré mais également parce qu’elle instaure sur le court et le long terme des réflexes nutritionnels salutaires.

Douleurs chroniques, chronique d’une douleur

Pas facile d’en venir à bout ! Il faut mettre tout en œuvre : antalgiques, souvent en association, injections, techniques thérapeutiques, sans oublier activité physique adaptée et aide psychologique.

Les douleurs aiguës, dues par exemple à une brûlure, une fracture, une appendicite ou un abcès dentaire, sont utiles car ce sont des alertes. Elles signalent une lésion, une infection ou une maladie, permettant ainsi à l’organisme de réagir ou à la personne de se soigner rapidement. Ces douleurs, vives, relativement brè­­­ves et réversi­bles, sont soulagées grâce à des trai­tements avant tout médicamenteux, antalgiques ou, si besoin, anti-­inflam­­­matoires, mais également des patchs chauffants pour les dou­­leurs musculaires, ou à effet froid, pour les douleurs ­arti­cu­­laires inflammatoires (entorses, contusions), sur­­tout. Mais face à des douleurs qui perdurent ou qui revien­nent réguliè­rement, donc chroniques, il en va tout autrement.

Parcours du combattant

Les douleurs chroniques n’ont pas ­d’utilité, sauf celle de rappeler que la maladie qui en est à l’origine est conti­­nue et exige un traitement permanent, qu’une lésion n’est pas totalement gué­rie, que des nerfs ont été lésés ­ (après une intervention chirurgicale ou un zona) ou sont devenus hyper­sensibles à la douleur alors que la cause initiale a disparu ou encore que le système douloureux, situé dans le système nerveux central, dysfonc­­tionne, ce qui est le cas dans la fibro­­myalgie, notamment.

Quand la douleur ne cède pas aux trai­tements usuels, elle s’installe peu à peu et devient obsédante, affecte le moral et perturbe la vie familiale, pro­­fessionnelle et sociale. Les douleurs chroni­ques s’accompagnent souvent de troubles du sommeil, d’anxiété, voire de dépression. La personne ­tou­­chée, découragée, se renferme. C’est un constat, en France, la prise en charge de la douleur chronique relève du parcours de combattant.

Pas facile d’en venir à bout ! Il faut mettre tout en œuvre : antalgiques, souvent en association, injections, techniques thérapeutiques, sans oublier activité physique adaptée et aide psychologique.

Les douleurs aiguës, dues par exemple à une brûlure, une fracture, une appendicite ou un abcès dentaire, sont utiles car ce sont des alertes. Elles signalent une lésion, une infection ou une maladie, permettant ainsi à l’organisme de réagir ou à la personne de se soigner rapidement. Ces douleurs, vives, relativement brè­­­ves et réversi­bles, sont soulagées grâce à des trai­tements avant tout médicamenteux, antalgiques ou, si besoin, anti-­inflam­­­matoires, mais également des patchs chauffants pour les dou­­leurs musculaires, ou à effet froid, pour les douleurs ­arti­cu­­laires inflammatoires (entorses, contusions), sur­­tout. Mais face à des douleurs qui perdurent ou qui revien­nent réguliè­rement, donc chroniques, il en va tout autrement.

Parcours du combattant

Les douleurs chroniques n’ont pas ­d’utilité, sauf celle de rappeler que la maladie qui en est à l’origine est conti­­nue et exige un traitement permanent, qu’une lésion n’est pas totalement gué­rie, que des nerfs ont été lésés ­ (après une intervention chirurgicale ou un zona) ou sont devenus hyper­sensibles à la douleur alors que la cause initiale a disparu ou encore que le système douloureux, situé dans le système nerveux central, dysfonc­­tionne, ce qui est le cas dans la fibro­­myalgie, notamment.

Quand la douleur ne cède pas aux trai­tements usuels, elle s’installe peu à peu et devient obsédante, affecte le moral et perturbe la vie familiale, pro­­fessionnelle et sociale. Les douleurs chroni­ques s’accompagnent souvent de troubles du sommeil, d’anxiété, voire de dépression. La personne ­tou­­chée, découragée, se renferme. C’est un constat, en France, la prise en charge de la douleur chronique relève du parcours de combattant.

Pas de fatalisme ! Des solutions existent

Le choix du traitement – médicament ou technique – dépend du type de douleur chronique et de son intensité, mais aussi de l’âge et du profil de la personne. Passage en revue et précautions d’emploi.

Plusieurs types de douleur chronique existent, dont quatre principaux :

  • les douleurs nociceptives, ou périphériques, dues à un excès d’influx douloureux dans le système nerveux, provoqué par une agression de l’organisme (lésion, inflammation, choc, infection, maladie, etc.). C’est notamment le cas de l’arthrose ;
  •  les douleurs neuropathiques liées à une atteinte ou une ­pression sur un nerf. Dans la neuro­pathie dia­­­­bétique, par exemple, un taux élevé de sucre dans le sang sur une lon­­­gue période va entraîner l’apparition de lésions ner­­veuses ;
  • les douleurs mixtes qui associent une composante inflammatoire et une composante neuropathique, comme dans les lombosciatiques ;
  • les douleurs nociplastiques, liées à un dysfonctionnement des systèmes de contrôle de la douleur, sans lésion décelable : fibromyalgie, syndrome de l’intestin irritable, céphalée de tension, etc.

Quelle que soit la cause suspectée d’une douleur persistante, il faut consulter sans trop tarder car plus on attend, plus celle-ci risque de s’aggraver, plus on risque de perdre de la mobilité, et plus il faudra traiter longtemps ou même faire appel à des techniques pointues, mises en œuvre dans les centres d’évaluation et de traitement de la douleur. Dans un premier temps, le médecin traitant procédera à un examen et à un interrogatoire, cherchera à identifier la cause de la douleur, au besoin à l’aide d’examens d’imagerie et/ou d’analyses de sang, et en évaluera l’intensité. Ensuite, il prescrira un traitement ou adressera le patient à un spécialiste.

Paracétamol

S’il est avant tout utilisé dans les douleurs aiguës, chez les enfants comme chez les adultes, le paracétamol, disponible en pharmacie sans ordonnance, est également prescrit dans les douleurs chroniques de nociception, comme l’arthrose et la lombalgie, et peut suffire si elles sont d’intensité modérée. En revanche, il est très peu efficace dans les douleurs neuropathiques, telles que le zona, et les douleurs nociplastiques, comme la fibromyalgie. À noter que le paracétamol est contre-indiqué en cas de maladie du foie.

Si vous avez des problèmes de dos, posez toutes vos questions.  [Prénom+Pays+Questions] Nous y répondrons dans une prochaine émission de  santé.

À savoir : une prise à intervalles ­réguliers est bien plus efficace qu’une prise à la demande, « quand ça fait mal », car le circuit de la douleur, une fois réactivé, est plus difficile à cal­­mer. S’il est prescrit, suivre à la lettre les indications du médecin ; en automédication, res­­pec­­ter scrupu­leu­se­ment la dose maximale de 1 g par prise, sans dépasser 3 g par 24 heures, et avec un intervalle de quatre à six heu­­­­­res minimum (huit heures en cas d’insuf­fisance rénale sévère) entre les prises, et pas plus de cinq jours.

Anti-inflammatoires non stéroïdiens

Ibuprofène, kétoprofène, flurbiprofène mais aussi acide acétylsalicylique (aspirine), diclofénac et ténoxicam peuvent soulager des migraines chroniques ou récidivantes, des douleurs lombai­­res, des poussées d’arthrose, mais pas neuropathiques. Seul l’ibuprofène jus­­qu’à 400 mg est disponible en pharmacie sans ordonnance.

À savoir : la dose maximale est de 400 mg par prise et de 1 200 mg par 24 heures, avec un intervalle de six à huit heures entre chaque prise. Les principaux effets indésirables sont d’ordre digestif (nausées, douleurs abdominales) pouvant, à long terme, être graves (saignements de l’esto­­mac ou de l’intestin).

Mal au bas du dos : causes, traitement et prévention | OMRON FR

Opioïdes

Le recours aux dérivés de l’opium et de la morphine (tramadol, codéine, ­oxy­­codone, fentanyl, etc.), sur pres­cription médicale uniquement, est surtout nécessaire dans les douleurs intenses du cancer, lorsque les autres antalgiques ne suffisent pas, mais parfois aussi dans l’arthrose, les lom­­balgies et d’autres douleurs rebelles. Du fait des effets secondaires (constipation, nau­sées, som­­no­­lence, rétention urinaire, dépression res­­piratoire, dépendance, etc.), la prise d’opioïdes est limi­tée à trois mois. La prescription peut être réévaluée, notamment dans le cadre des soins palliatifs.

À savoir : depuis le 1er décembre 2024, les médicaments contenant du trama­­dol, de la codéine et de la dihydro­codéine, seuls ou associés à d’autres ­antalgiques (paracétamol, ibuprofène, etc.), sont délivrés uniquement sur présentation d’une ordonnance sécurisée, qui remplit un certain nombre de critères visant à la rendre infalsifiable, sur laquelle le prescripteur doit inscrire en toutes lettres le dosage, la posologie et la durée du traitement.

Antalgiques adjuvants

Dans les douleurs chroniques, un seul médicament est rarement suffisant. Il faut souvent en associer un autre pour renforcer ou compléter l’action.

  • Les anesthésiques locaux (lidocaïne) sous forme de patchs agissent en bloquant la transmission de l’influx nerveux dans les douleurs neuropathiques post-zona. Ou, en cas d’échec, les patchs contenant de la capsaïcine (un dérivé du piment), mais ceux-ci ne sont prescrits qu’en consultation spécialisée de la douleur.
  • Certains antidépresseurs sont efficaces dans les douleurs neuropathiques principalement, mais peuvent aussi soulager des patients souffrant de fibromyalgie : des inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et des antidépresseurs imipraminiques permettent d’activer des circuits antidouleurs naturels. Au prix de quelques effets indésirables, parfois : nausées, somnolence, prise de poids.
  • Des myorelaxants peuvent être utiles dans le mal de dos chronique pour leur effet relaxant sur les muscles, souvent contractés.
  • Des antiépileptiques de la famille des gabapentinoïdes sont utilisés dans les douleurs neuropathiques, après un zona ou en cas de névralgies rebelles de la face, par exemple. Un autre antiépileptique (topiramate) est efficace en traitement préventif de la migraine chronique.Nouvelles recommandations pour les douleurs de la mâchoire

Neurostimulation électrique transcutanée

Cette technique de stimulation du système nerveux par l’envoi d’impulsions électriques de faible intensité près de la zone douloureuse via des électrodes placées sur la peau a pour but de modifier la transmission de l’influx douloureux au cerveau. Le courant est généré par un appareil portatif qui permet au patient de poursuivre ses activités. L’effet dure tant qu’on l’appli­­que. Utilisée depuis des années par les kinésithérapeutes et les chiropracteurs, la neurostimulation permet de soulager les douleurs musculaires et articulaires (lombalgie, arthrose, rai­deurs, etc.), sans médicament et de façon non invasive. L’appareil, prescrit par les spécialistes de la douleur, se loue ou s’achète en pharmacie.

Injections

En attendant les résultats de plus amples études démontrant l’efficacité des injections d’acide hyaluronique et de plasma (non prises en charge), l’extrait de champignon de Paris, ­autorisé dans l’arthrose du genou, semble avoir un effet pendant au moins six mois sur la douleur, mais il n’est pas encore remboursé.

Les micro-injections de toxine botulique (utilisée en dermatologie esthétique et en neurologie dans les con­­tractions involontaires du cou et de la face), pratiquées dans les zones dou­­loureuses, sont efficaces dans le zona et dans d’autres douleurs neuropathiques localisées, mais elles n’ont pas d’auto­risation dans ces indications.

Aujourd’hui, seules les infiltrations de cortisone dans les douleurs d’arthrose du genou, de la hanche, de la main et de l’épaule sont prises en charge. Pas plus de deux ou trois fois par an pour une zone.

Bouger et se relaxer, indispensable

Les traitements, même combinés, ne suffisent pas toujours à soulager complètement les douleurs chroniques. Place alors aux activités physiques et décontractantes, toujours bénéfiques.

Cesser toute activité n’est pas une bonne solution quand on a mal. Le réflexe est fréquent, notamment en cas de sciatique, de lombal­­gie, ­d’arthrose. Si le repos peut être néces­­saire au tout début, l’immobilité complète, en position allongée, est mauvaise. L’activité physique (vélo, marche, natation, etc.) et la kinésithé­­­ra­­pie sont utiles car le mouvement est un anti-­inflammatoire naturel.

Se mobiliser

L’activité physique permet de préserver la mobilité en redonnant de l’amplitude aux articulations douloureuses. Elle renforce en même temps les muscles qui soutiennent les articulations, mais aussi la colonne vertébrale, et permet de ne pas les abîmer davantage. Même en cas de crise (arthrose, sciatique, etc.), il faut bouger pour ne pas aggraver la situation, mais en douceur. Yoga, tai-chi et Pilates, entre autres, sont recommandés à condition que les mouvements soient lents et, si possible, supervisés.

La maladie de Parkinson, la recherche en mouvement

Si le nombre des cas de cette maladie neurodégénérative augmente rapidement, la recherche est heureusement en effervescence. Rapport d’étapes à la veille de la Journée mondiale qui lui est consacrée, le 11 avril.

Au cours de sa vie, 1 personne sur 50 ­développera la maladie de Parkinson, ­caractérisée par une perte progressive des neurones dopaminergiques. Or, la dopamine, un neurotransmetteur qui permet la ­circulation d’informations d’un neurone à l’autre, joue un rôle essentiel dans le mouvement, le plaisir, la motivation, ce qui explique les différents ­symptômes, parfois moins connus, de la maladie (troubles moteurs, mais également du sommeil, ­fatigue, dépression, constipation, etc.).

Traitements « substitutifs »

Les traitements actuels sont uniquement symptomatiques : ils ne guérissent ni ne ralentissent la ­progression de la pathologie, mais atténuent les symptômes – tremblements, lenteur et rigidité au premier plan – en élevant les niveaux de dopamine dans le cerveau.

On recourt soit à un précurseur de la dopamine, la lévodopa, le plus ancien médicament du Parkinson, soit à un ­agoniste de la dopamine qui stimule les récepteurs de la dopamine dans le cerveau, soit encore à un traitement qui freine la dégradation du neurotransmetteur dans le cerveau. L’un ou les autres, lévodopa ou agoniste pouvant être combinés selon leurs effets positifs… et indésirables. Le principal, les fluctuations d’efficacité, qui se produisent après quelques années, sont liées aux variations des niveaux de dopamine dans le sang une fois le médicament ingéré : la ­réapparition des signes moteurs, qui sont les marqueurs des phases off, dès que les niveaux de dopamine sont insuffisants, oblige à des prises répétées. « Quoi qu’il en soit, le traitement est unique pour chaque patient », souligne la directrice scientifique de l’association France Parkinson, ­Marie Fuzzati.

À un stade avancé

Beaucoup de progrès ont été réalisés à un stade avancé de la maladie pour réduire les fluctuations quand le traitement fonctionne peu (Off) ou trop, axés sur le mode d’administration de la molécule (de son précurseur ou de l’agoniste, puis­que la dopamine ne peut entrer directement dans le cerveau en raison de la barrière hémato-encéphalique). Il existe maintenant des pompes exter­nes à apomorphine (un agoniste) par perfusion sous-cutanée au niveau de l’abdomen, et, depuis novembre 2024, une pompe de lévodopa.

À l’étude encore, parce qu’en cours de validation après des résul­tats prometteurs, l’administration cérébrale continue (circadienne, en fonction du niveau d’activité) de dopamine non oxy­­dée à l’aide d’une pompe doseuse implantée sous la peau au niveau de l’abdomen et reliée à un fin cathéter placé dans le cerveau.

Enfin, la compréhension des ano­malies électriques aux mouvements ­a­utorise une stimulation cérébrale pro­fonde « adaptative » selon l’activité, anticipant les périodes de blocage.

Bac 2024 à Kaolack : 64 candidats détenteurs de téléphones exclus crazytime Quelque 64 candidats au baccalauréat ont été expulsés aujourd’hui par le président glory casino online du jury 1506 du centre nouveau lycée de Kaolack pour détention