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Système sanitaire : La galère des accompagnants de malade

De plus en plus, les structures de santé modernes sont construites dans beaucoup de localités au Sénégal, facilitant ainsi l’accès aux soins. Des médecins bien formés et un corps médical dévoué se livrent au quotidien à une véritable bataille pour sauver des vies. Cependant, les accompagnants de malades vivent un véritable calvaire dans les structures de santé. Souvent abandonnés à eux-mêmes, ils souffrent le martyre pour être au côté de leurs parents ou proches hospitalisés.

Ils dorment le plus souvent à la belle étoile, sans lit ni couverture, ou sur les carreaux des salles d’hospitalisation pour ceux qui ont la chance de s’abriter. Fréquemment dépassés par l’état de santé de leurs malades, secoués par le coût exorbitant des ordonnances et autres frais médicaux, ces accompagnants en perdent même le sommeil. Certains finissent même par sombrer dans la dépression.

Hôpital Abass Ndao de Dakar. Le soleil est au zénith. Les blouses blanches se disputent les couloirs avec les malades et leurs accompagnants.Au service de néphrologie, A. Diop discute avec une infirmière. Ce père de famille, parent d’une fille atteinte d’insuffisance rénale chronique, fréquente régulièrement les hôpitaux depuis cinq ans. Très familier avec le personnel médical à cause des nombreuses hospitalisations de sa fille, M. Diop raconte son calvaire depuis le diagnostic.

« À chaque hospitalisation de mon enfant, ma femme et moi nous nous relayons sur une chaise toute la nuit. On nous dit que le lit, c’est pour le malade. Puisque nous n’avons pas les moyens de louer une chambre, nous ne dormons presque pas. Nous payons la salle d’hospitalisation et les frais qui coûtent cher », relate-t-il.

La main chargée d’ordonnances, il court partout pour assurer les soins de sa fille. Assane Diop maîtrise bien les couloirs de l’hôpital pour y avoir passé des mois. Sa fille survit grâce aux sacrifices de ses parents, qui ont vendu tous leurs biens pour assurer sa prise en charge médicale.

« J’ai vendu mon véhicule et tous mes biens. Chaque séance de dialyse pour soulager ma fille me coûte 65.000 FCfa. Elle n’a droit qu’à quatre séances gratuites dans les structures publiques. Je ne dors plus à cause de son état, qui ne s’améliore pas. J’ai peur de la perdre », s’apitoie-t-il.

Face à cette situation, « je n’ai plus honte de tendre la main pour demander de l’aide afin que ma fille puisse être soignée. J’ai d’ailleurs posté des vidéos sur les réseaux sociaux pour demander un soutien, car je veux lui offrir un rein pour une transplantation, qui est plus sûre à l’étranger », se confie Abdou Diop.

Hôpital général de Grand Yoff, autre lieu, même détresse

Il faut être solide physiquement et mentalement pour regarder un proche souffrir. Cette force, les parents la cherchent au plus profond de leur être pour accompagner un être cher malade. Un combat perpétuel qui laisse souvent des séquelles.

Dans les structures de santé, les accompagnants se heurtent à de réels problèmes qui, au fil du temps, impactent leur santé mentale. La cherté des ordonnances et frais médicaux, le parcours de soins sinueux dans les structures, le manque de sommeil, voire le besoin vital de dormir non satisfait, sont autant de facteurs qui rendent difficile le séjour des accompagnants dans les établissements de santé.

Ceux qui sont illettrés et anxieux ne savent souvent pas à quel saint se vouer. Mais ces obstacles ne les empêchent pas de venir au chevet de leurs proches. Ils se faufilent entre les services pour les analyses et autres démarches. Une situation qui crée souvent des tensions entre eux et le corps médical.

Certains d’entre eux dorment à même le sol pour rester aux côtés de leurs malades. Une situation qui, à la longue, impacte leur santé mentale. Certains frôlent la dépression, d’autres sont carrément déprimés.

À l’hôpital Idrissa Pouye de Grand Yoff, la situation est identique. Teint clair, debout sur son 1,75 m, Aïssatou Ba est une jeune femme anxieuse. Le regard perdu, elle livre ses déboires quotidiens pour soutenir son enfant malade. Cette mère de famille, en plus de vivre le chagrin de l’abandon par son mari depuis le diagnostic, doit s’occuper seule de son enfant alité depuis plusieurs jours.

Trouvée dans la salle d’attente des résultats d’analyses, elle s’impatiente en faisant les cent pas. Vêtue d’une robe verte assortie d’un foulard noir, le temps semble s’être arrêté pour cette jeune mère, qui passe maintenant le plus clair de son temps auprès de son fils.

« Cela fait une semaine que mon enfant est interné dans cet hôpital. Je cours partout pour trouver les moyens d’acheter les ordonnances et prendre soin de lui, ce qui n’est pas évident dans ma situation actuelle », lâche-t-elle.

En plus de son inquiétude pour la santé de son fils et de la cherté des soins, Aïssatou doit faire face à un autre défi : trouver un abri. Comme souvent dans les hôpitaux, les accompagnants ne peuvent pas dormir dans les salles d’hospitalisation. Une règle de sécurité compréhensible, mais impopulaire auprès de ces proches qui veillent nuit et jour.

« Le soir, je dors à même le sol dans l’enceinte de l’hôpital pour ne pas être loin de mon fils. J’ai acheté une natte que j’étale la nuit dans ce grand espace (elle pointe du doigt) où beaucoup de parents dorment, qu’il pleuve ou qu’il neige. Car c’est le seul endroit où nous pouvons dormir. Je ne peux pas m’éloigner parce que mon fils peut avoir besoin de quelque chose à tout moment. Nous sommes interdits de passer la nuit dans les chambres d’hospitalisation », se plaint-elle.

Autre structure, même histoire Centre hospitalier national de Pikine accueille du monde en ce début de semaine. Des malades forment de longues files devant les différents services de spécialité. Devant les grilles des deux grandes portes, des vigiles sont postés. Masqués, ils filtrent les entrées.

D’une voix sévère, ils refoulent certains accompagnants, qui doivent patienter jusqu’à 17 h pour voir leurs malades hospitalisés.Sous un grand hangar, devant l’une des grilles, des femmes, pour la plupart couchées sur des nattes, partagent leurs inquiétudes et mésaventures. La fatigue se lit sur leurs visages.

Anta Diène a quatre heures pour se reposer. Accompagnant sa mère hospitalisée, elle profite de la présence de sa sœur pour faire ses courses et se reposer un peu. Comme beaucoup d’autres, Anta flirte avec la dépression. Cette jeune femme multitâche cumule travail, vie de famille et soutien à un parent malade.

Le stress, un compagnon permanent

« Je ne peux plus continuer dans cette situation presque insoutenable. Je dors à peine deux heures par jour, car je dois m’occuper de mes enfants, aller travailler, et assurer la garde la nuit pour surveiller ma mère hospitalisée. Cela commence à avoir des conséquences sur ma santé mentale », reconnaît-elle.

Malgré son état, elle garde la tête froide pour être au chevet de sa maman.

« C’est un véritable calvaire de valser entre mes différentes responsabilités et l’accompagnement d’une personne malade. Je dors sur cette natte chaque matin, à mon retour de travail, avant de relayer ma sœur pour qu’elle puisse, elle aussi, se reposer un peu », précise-t-elle.

Moustapha Dieng vit une situation similaire. Son père, A. Dieng, sexagénaire, est hospitalisé depuis trois jours après une fracture de la hanche.« Mon père souffrait de problèmes cardiaques, donc je passais déjà beaucoup de temps avec lui à l’hôpital. Cette fracture a simplement empiré la situation », regrette-t-il.

En plus de voir son père souffrir, Moustapha doit se plier en quatre pour assurer les soins.« Je dois me montrer fort devant lui, mais je ne vais pas bien. Je suis stressé par l’idée de ne pas pouvoir acheter les ordonnances qui s’accumulent trop vite. J’ai tout le temps la peur au ventre, surtout quand je vois le médecin s’approcher. J’ai peur de décevoir mon père, qui a tout fait pour moi », confie-t-il.

AVEC LE SOLEIL

Pr El Hadj Makhtar Bâ, psychiatre-neurologue à Albert Royer :« L’accompagnant doit être pris en compte pour améliorer la santé des malades »

Auteur d’une étude sur l’anxiété et la dépression chez les accompagnants des patients admis au Centre hospitalier national Dalal Jamm, le Pr Elhadj Makhtar Bâ est formel : l’accompagnant doit être institutionnalisé dans les structures de santé. Selon son étude, 30,3 % des accompagnants sont anxieux et 26,2 % dépressifs.

Vous avez mené une étude « transversale analytique » entre janvier et décembre 2023 au service de cancérologie du Centre hospitalier national Dalal Jamm sur l’anxiété et la dépression chez les accompagnants des patients admis dans ledit service. Pouvez-vous revenir sur les résultats ?

Déjà, il faut rappeler les contours de cette étude. C’est une thèse que j’ai encadrée. Dans le cadre de nos enseignements à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, nous encadrons régulièrement des thèses. J’ai donc encadré celle du Dr Ahmed Koumba Fall, un jeune interne très brillant en cancérologie qui, pour une fois, a décidé de ne pas simplement s’intéresser aux cancers, mais d’aller voir les personnes qui accompagnent les enfants hospitalisés dans les services d’oncologie pédiatrique de l’hôpital Dalal Jamm. Parce qu’on sait que les personnes hospitalisées, qui souffrent de pathologies cancéreuses, dépendent énormément de leur entourage. Cette étude montre plusieurs choses. Elle montre d’abord que le poids de la pathologie est énorme. Un tiers des aidants, durant cette période, ont présenté des troubles anxieux-dépressifs. Il y a eu 122 sujets sélectionnés parmi les aidants. Parmi eux, une bonne partie était soit anxieuse, soit dépressive. Et ce qui est dommage, c’est que ces aidants ne sont pas pris en charge, bien qu’ils soient à l’hôpital. Dans le système hospitalier, on prend en charge le ou la patient(e), mais on ne fait pas attention à l’aidant. Et pourtant, les chiffres sont élevés. Ces troubles ne sont pas nécessairement pris en charge.

À combien se chiffre le taux de stress ou d’anxiété des aidants étudiés ?

L’anxiété, c’est 30,3 %. Et la dépression, 26,2 %. Si l’on cumule les deux, cela fait beaucoup. C’est un indicateur qui montre qu’il faut agir. J’ai d’ailleurs associé ces données à un autre mémoire, soutenu en gériatrie, qui portait sur ce qu’on appelle la charge des aidants. Il faut vraiment réfléchir à comment structurer nos établissements de santé. Quand votre enfant est hospitalisé dans une salle où d’autres enfants meurent, comment vit-on cela en tant qu’accompagnant ? Comment supporter la douleur de voir un enfant mourir à deux lits du vôtre ? C’est difficile d’entendre son enfant crier, souffrir, sans pouvoir le soulager. Et cette charge n’est pas propre au cancer. On la retrouve dans beaucoup d’autres pathologies. Le système hospitalier est-il préparé à accueillir une personne sans aidant ? Je pense qu’il faut se poser la question et intégrer la prise en charge de ces aidants.

Quelle est la couche la plus touchée par le stress dans l’étude ?

L’étude montre que les fonctionnaires sont les plus impactés. Avec 62,5 % d’anxiété, suivis des employés du privé à 43,8 %. Sur le plan psychologique et émotionnel, les aidants sont fortement touchés. Certains sont même obligés d’arrêter leur travail pour s’occuper de leurs proches malades. Je pense par exemple à l’ancienne ambassadrice du Sénégal au Cameroun, qui était également vice-présidente de l’Association nationale des malades d’Alzheimer. Elle a démissionné pour s’occuper de son mari malade. C’est énorme. Parfois, on est la seule personne disponible, donc on doit tout arrêter. Il ne s’agit pas seulement d’accompagner à l’hôpital, mais aussi à la maison. Et parfois, cet accompagnement, c’est pour la vie. Je pense notamment aux enfants atteints de déficiences lourdes, qui nécessitent une assistance continue. Ce sont souvent les mères qui sont les plus touchées. Elles arrêtent toutes leurs activités pour être au chevet de leurs enfants. Les taux d’anxiété et de dépression chez les femmes sont de 35,1 % et 32,5 %, contre 22,2 % et 15,6 % chez les hommes. Ces études doivent être menées dans tous les services, car la problématique des accompagnants se pose partout. Je me souviens d’un focus group à Dalal Jamm : un accompagnant m’a confié qu’il n’avait rien à manger, car l’hôpital n’autorise pas l’entrée de nourriture et ne donne à manger qu’aux patients. C’est un vrai problème. Beaucoup d’hôpitaux ne pensent pas aux accompagnants. À Fann, grâce à l’aide de la Fondation Sonatel, une maison des accompagnants a été mise en place, avec des commodités. Mais dans certaines structures, si le patient n’est pas en cabine, il est même difficile d’aller aux toilettes.

Que faut-il faire selon vous pour améliorer la situation des accompagnants ?

Il faut mener une réflexion autour des aspects psychologiques. Imaginer des activités pour les occuper, mais aussi réduire leur charge mentale. L’expérience des focus groupes est intéressante. Elle est à multiplier dans tous les services, mais cela ne peut se faire que si c’est institutionnalisé. Actuellement, tout cela se fait de manière bénévole. Beaucoup de collègues s’impliquent, mais ce n’est pas structuré. Il est temps que les accompagnants soient pris en compte au niveau institutionnel. La psychiatrie a une histoire particulière avec les accompagnants. Elle est l’un des premiers services à institutionnaliser leur présence. Je pense à Henry Colomb, qui a analysé la société sénégalaise et disait : « Ici, la famille est très importante ». Si un patient reste hospitalisé trop longtemps sans voir sa famille, il risque de perdre le lien social, et cela complique sa réinsertion. Quand un membre de la famille est hospitalisé en même temps que le patient, cela crée un lien. Malheureusement, aujourd’hui, les familles sont plus petites, et rien n’a été prévu. Il faut repenser tout cela.

Est-ce que l’état de stress de l’accompagnant peut avoir un impact sur le patient ?

Oui. Si vous êtes la mère d’un enfant et que vous êtes vous-même déprimée, cela affectera votre interaction avec lui. Si votre santé mentale se détériore, vous risquez de négliger ou de maltraiter le malade, même sans le vouloir. Vous pouvez devenir impulsif, colérique. Le premier niveau d’intervention, c’est la communication. Dans nos structures, les accompagnants sont souvent maltraités. Peut-être en raison de la surcharge de travail. Quoi qu’il en soit, cela ne devrait pas être toléré.

Il y a souvent des tensions entre accompagnants et personnel médical. Que faire pour les apaiser ?

Il faut d’abord améliorer la communication entre le corps soignant et les accompagnants. Ensuite, il faut créer des espaces de repos pour les accompagnants dans les hôpitaux. Quand on construit des services, on doit penser à des lieux où les accompagnants peuvent dormir, se reposer, se laver, manger. En cas d’urgence, c’est souvent l’accompagnant qui doit courir à la pharmacie. Si vous allez maintenant en neurologie, vous verrez des accompagnants couchés à même le sol devant le service, faute d’espace dédié. Il faut aussi penser à des commodités comme des toilettes, des douches, etc. Il faut renforcer les relations humaines, former le personnel subalterne (infirmiers, agents de salle) à mieux gérer la relation avec les aidants. Enfin, il faut organiser des groupes de parole. Ces petites choses peuvent vraiment alléger leur fardeau émotionnel. Il faut que les accompagnants se sentent écoutés, respectés, et qu’on fasse attention à la façon dont on leur parle de l’état de santé de leurs proches.

Actunet avec le soleil

Mercato : Pathé Ciss souhaite quitter le Rayo Vallecano pour le Celta Vigo, son président reste ferme

Selon les médias espagnols, le milieu de terrain international sénégalais Pathé Ciss souhaite quitter le Rayo Vallecano, club pour lequel il évolue depuis 2021. Il aimerait rejoindre le Celta Vigo mais la formation madrilène ne compte pas lui faciliter la tâche, une fois n’est pas coutume.

Pathé Ismaël Ciss veut changer de vestiaire. Le milieu de terrain international sénégalais souhaite quitter le Rayo Vallecano, affirment samedi soir les médias espagnols, plus particulièrement Radio Marca. Selon cette source, le joueur de 31 ans a demandé à partir pour une destination bien précise : il aimerait rester en Espagne mais en rejoignant le Celta Vigo.

Certes, l’ancien joueur de la Fuenlabrada, arrivé en 2021 pour un million d’euros, se sent bien dans le sud-est de Madrid, où il est considéré comme un élément clé dans le projet d’Iñigo Pérez. Toutefois, l’ex-pensionnaire de Diambars considère que c’est pour lui une belle opportunité de découvrir autre chose, surtout que le Celta Vigo jouera en Ligue Europa cette saison.

Le Rayo refoule et menace tout le monde

Problème, Pathé Ciss devra encore faire face à une direction très dure en affaire, en l’occurrence le président du Rayo Vallecano. En janvier 2023, le joueur passé par l’União Madeira (Portugal) était à deux doigts de rejoindre la formation française de l’Olympique Lyonnais, mais le board des pensionnaires de Vallecas avait fait capoter le transfert au tout dernier moment.

Cet été, pas seulement le Celta a manifesté de l’intérêt pour Ciss. Al-Shabab a également discuté avec le joueur. De quoi agacer Martín Presa. « « Al-Shabab n’a pas négocié avec nous pour la signature de Pathe Ciss. Tout club souhaitant négocier avec un joueur sous contrat avec nous n’a pas le droit de parler ou de faire une offre au joueur ou à son agent sans notre accord », déclarait Presa.

La clause libératoire ou rien

« Si des négociations avec notre joueur ont lieu à notre insu, nous déposerons immédiatement une plainte auprès de la FIFA, et les sanctions nécessaires seront imposées au club et à tout agent qui agirait de cette manière. » Ciss et les clubs intéressés savent en quoi s’en tenir puisque, toujours d’après Radio Marca, le Rayo Vallecano réclame la clause libératoire de 10 M€, ou pas de départ.

 

Coupe du Monde U17 : Première liste dévoilée par Pape Souleymane Faye pour préparer le Mondial au Qatar

En vue de la Coupe d’Afrique des Nations U17, qualificative pour la Coupe du Monde prévue au Qatar du 3 au 27 novembre 2025, le sélectionneur des Lionceaux, Pape Souleymane Faye, a publié sa première liste de joueurs retenus pour un stage de préparation.

Cette étape, programmée du 11 au 15 août 2025 au Centre d’Excellence Youssoupha Ndiaye de Guéréo, marque le début de la préparation officielle. Elle regroupe 25 jeunes talents issus des principales académies et clubs du pays, parmi lesquels Génération Foot, Diambars FC, Dakar Sacré-Cœur, Casa Sport, l’Académie Foot Darou Salam ou encore Ndangane FC.

On y retrouve notamment Assane Sarr (Ndangane FC), Mamadou Diabaté Gueye (Diambars FC), Lamine Mbengue (Génération Foot), Abdourahmane Mbodji (Génération Foot) et Ibrahima Diallo (Académie Foot Darou Salam), cinq joueurs qui figuraient déjà dans l’effectif ayant disputé la dernière CAN U17, conclue par une élimination en quarts de finale.

  1. Assane Sarr (Ndangane FC)
  2. Mamadou Diabate Gueye (Diambars FC)
  3. Cheikh Thior (Oslo F.A)
  4. Abdou Diallo (Académie Foot Darou Salam)
  5. Abdourahmane Dieye (Keur Madior FC)
  6. Mouhameth Ndiaye (Dakar Sacré Cœur)
  7. Cheikh Amadou Tidiane Diallo (AFAT Thiès)
  8. Mor Talla Mbaye (CSAD)
  9. Mahamet Ba (Diambars FC)
  10. Mamadou Moussa Barry (Yewwu Kaolack)
  11. Khadime Fall (Oslo F.A)
  12. Elhadji Malick Lo (Guelwaars de Fatick)
  13. Cheikh Tidiane Camara (Guelwaars de Fatick)
  14. Souleymane Commissaire Faye (Sahel FC)
  15. Kalilou Ndiaye (Casa Sport)
  16. Maguèye Niang (Guelwaars de Fatick)
  17. Mamadou Aliou Diallo (Yewwu Kaolack)
  18. Pape Demba Gueye (Académie Foot Darou Salam)
  19. Elhadji Yamar Ndiaye (Challenge FC)
  20. Omar Mbengue (Diamono de Dakar)
  21. Ibrahima Diallo (Académie Foot Darou Salam)
  22. Alain Bindia (Diambars FC)
  23. Sega Fall (Génération Foot)
  24. Lamine Mbengue (Génération Foot)
  25. Ndiaga Wane (Sahel FC)

 

Actunet avec wiwsport.com

Community Shield : Crystal Palace sacré devant Liverpool grâce à Ismaïla Sarr

Un nouvel exploit de la part d’Ismaïla Sarr et ses coéquipiers ce samedi en Community Shield. Crystal Palace a renversé Liverpool grâce à l’ailier sénégalais, auteur d’un but et d’un penalty provoqué.

Pourtant, c’était mal parti pour les Eagles qui ont concédé l’ouverture du score dès la 4e minute par l’une des nouvelles recrues des Reds, le Français Hugo Ekitiké. Quelques minutes plus tard, Crystal Palace a égalisé grâce à Jean Mateta sur penalty provoqué par Ismaïla Sarr.

Avant la pause, Frimpong a redonné l’avantage à Liverpool (21’). Dans le dernier quart d’heure, Sarr, encore lui, trompe Alisson et égalise d’un joli but. 2 buts partout à l’issue du temps réglementaire.

Palace l’emporte finalement aux tirs au but (3-2) et s’offre un nouveau trophée après celui de la Coupe d’Angleterre remporté à la fin de la saison dernière face à Manchester City (1-0).

Ce trophée de Community Shield marque le début de la saison en Premier League dont la première journée est programmée le week-end prochain. Crystal Palace de Sarr se déplacera à Stamford Bridge pour affronter Chelsea dans un derby de Londres

Adama Diallo, Planteur et commerçant : Mon histoire avec la mangue

Dans ce gros village du département de Ziguinchor, marqué par les stigmates du conflit armé, un homme continue inlassablement de cultiver l’espoir à travers un fruit : la mangue. À 60 ans, Adama Diallo, imam ratib de la mosquée de Kaguite, planteur et commerçant aguerri, incarne la résilience, l’engagement communautaire et la passion d’un métier qu’il pratique depuis plus de 30 ans.

KAGUITE – L’histoire d’Adama Diallo avec la mangue remonte à 1994. Alors que d’autres fuyaient les violences ou perdaient tout, lui y a vu une opportunité. « Très jeune, j’ai appris ce métier aux côtés des « bana-banas » (commerçants) qui venaient à Kaguite pour collecter les mangues. Mais, après le conflit, les commerçants ne venaient plus. C’est là que j’ai décidé de me lancer à fond. Aujourd’hui, je rends grâce à Allah. Je vis de la mangue  », confie-t-il d’un ton serein et empreint de gratitude.

Plutôt que de se contenter de vendre au détail, Adama Diallo a vu grand. Ce sage de Kaguite à la barbe toute blanche exporte des tonnes de mangues vers Touba, Dakar et d’autres grands centres urbains. Au plus fort de sa carrière, il parvenait à convoyer 33 camions par campagne. Aujourd’hui encore, malgré le poids de l’âge et les difficultés logistiques, il en a déjà expédié huit depuis le début de la saison. 700 000 FCfa par camion Mais, les coûts sont lourds. « Il faut débourser environ 700 000 FCfa par camion. C’est très difficile pour nous, les petits commerçants », se plaint-il. Pourtant, il tient bon parce qu’il croit fermement que la mangue peut transformer des vies, comme elle a transformé la sienne.

« J’ai construit ma maison grâce à la mangue. Je nourris ma famille grâce à elle. Ce fruit m’a tout donné », certifie le religieux-commerçant. Cette réussite personnelle ne l’a pas enfermé dans une bulle. Au contraire, elle est devenue une source d’espoir pour tout un village. Pendant la campagne, qui s’étale d’avril à juillet, le vieux Adama Diallo emploie plus d’une vingtaine de jeunes. Et parfois plus. Cueilleurs, transporteurs, trieurs… Chacun trouve sa place dans cette petite industrie villageoise. « Je les paie à la journée. À la fin de la campagne, un jeune peut repartir avec plus de 100  000 FCfa. Les grimpeurs, eux, gagnent davantage. Ils sont essentiels dans ce métier  », explique-t-il, visiblement fier d’offrir une alternative à la jeune génération de son village. Son action ne passe pas inaperçue. Léon Diédhiou, également producteur de mangues, témoigne. « Adama Diallo est un grand monsieur. Cela fait des décennies qu’il se bat pour que la mangue devienne une filière forte. Au début, il était seul. Aujourd’hui, c’est tout le village qui en bénéficie. Il crée de l’emploi, il inspire ». Mais, tout n’est pas rose dans l’univers de la mangue. Chaque année, des tonnes de fruits pourrissent faute d’infrastructures de transformation. Adama en appelle à l’État. « À part l’anacarde, c’est la mangue qui nourrit le plus son homme en Casamance. Nous demandons la mise en place d’unités modernes de transformation. Ce serait un tournant décisif pour toute la région », insiste M. Diallo.

Loin des discours théoriques et des plans sur papier, Adama Diallo est de ceux qui bâtissent à la sueur de leur front. Il est l’incarnation même d’un Sénégal profond, entreprenant et digne. Son combat pour la mangue est aussi un combat pour la justice économique et la valorisation des ressources locales. En attendant que les décideurs entendent son appel, Adama continue son chemin. Ainsi, il reste fidèle à ses principes, à son village, à son fruit.

AACTUNET AVEC LE SOLEIL

Mobilisation de financements pour l’habitat : La diaspora africaine mise à contribution

Le coup d’envoi du Salon international de l’investissement de la diaspora africaine (Sidia) a été officiellement lancé mercredi, à l’occasion d’une cérémonie à la Sphère ministérielle Habib Thiam. Axé sur l’habitat, la construction, l’agriculture et l’industrie, le Sidia se tiendra du 26 au 28 septembre 2025 à Genève (Suisse). «Ce salon international vise à capter les investissements structurants portés par la diaspora africaine, les bail­leurs de fonds et les investisseurs dans les domaines-clés du développement, à savoir l’habitat, la construction, l’agriculture et l’industrie», indi­que le document de présentation.

Des représentants de la diaspora, des institutions publiques, des collectivités territoriales, des partenaires techniques et financiers, des bailleurs de fonds, ainsi que des promoteurs publics et privés sont attendus au salon piloté par le ministère de l’Urbanisme, des collectivités territoriales et de l’aménagement du territoire, et ceux en charge de l’Agriculture et de l’Industrie. «Ce salon marque une étape décisive non seulement sur la mobilisation des partenariats financiers au niveau de la diaspora et au niveau international, mais surtout marque une synergie à travers trois secteurs qui sont intrinsèquement liés dans leurs actions», a relevé Moussa Tine, Directeur général de la construction et de l’habitat (Dgch) du ministère de l’Urba­nisme.

L’ambition est, selon lui, d’offrir des logements dignes de ce nom à travers le territoire ; le tout accompagné d’une activité économique. «Il y a un intérêt majeur de réunir l’ensemble de ces acteurs autour d’un objectif commun qui est comment ensemble on peut constituer une force pour aller exposer nos projets afin de choisir les potentiels partenaires qui s’offrent à nous à travers le Sidia», a dit M. Tine. Il est d’ailleurs revenu sur la nécessité pour les directions générales de travailler sur les possibilités de lever des financements afin d’essayer d’aider au mieux l’Etat. «On sort d’un plan de redressement avec une vision très claire sur les plans économique et social (…) On doit alléger le budget de l’Etat parce que les urgences sont partout, et on doit, de manière intelligente, constituer un bloc stratégique pour venir apporter des financements à l’Etat. L’objectif, c’est d’inverser une tendance, ne plus attendre l’Etat mais, avec nos opportunités et notre ingénierie financière, qu’on soit capables d’apporter de vraies solutions techniques et financières», a-t-il insisté.

ACTUNET AVEC LEQUOTIDIEN

Etude – Dépenses sociales des entreprises extractives entre 2017 et 2021: Plus de 2, 6 milliards non traçables

Le volume des paiements sociaux des entreprises extractives sur la période 2017-2021 est estimé à 17 milliards 489 millions 693 mille 231 francs Cfa dont les 14% ne sont pas traçables, c’est-à-dire qu’on ne connaît pas les collectivités territoriales bénéficiaires, a révélé Enda Lead Afrique francophone dans son rapport de synthèse 2025 de l’évaluation de la contribution des entreprises extractives au développement local et territorial sur la période 2017-2021.Par Dialigué FAYE – 

Dans le cadre de la contribution des entreprises extractives au développement local et territorial, entre 2017 et 2021, le volume total des dépenses sociales est évalué à 17 milliards 489 millions 693 mille 231 francs Cfa. Mais sur ce montant, 2 milliards 600 millions 983 mille 858 francs Cfa, soit près de 14% du volume total des dépenses sociales, ne sont pas traçables, c’est-à-dire qu’on ne connaît pas les collectivités territoriales bénéficiaires. C’est du moins ce qui ressort du rapport de synthèse 2025 d’Enda Lead Afrique francophone sur l’évaluation de la contribution des entreprises extractives au développement local et territorial sur la période 2017-2021.

Ladite évaluation «met en lumière un certain nombre d’avancées, mais également des limites structurelles très persistantes». Selon ce démembrement d’Enda Tiers-Monde, «si les revenus issus du secteur extractif ont connu une croissance significative au niveau national, traduisant une montée en puissance de l’exploitation minière et pétrolière, cette dynamique peine encore à se traduire équitablement à l’échelle des collectivités territoriales concernées. Les mécanismes de redistribution des ressources, bien que prévus par la législation nationale (fiscalité locale, Fonds de péréquation, Fonds d’appui au développement local, redevances minières), ne garantissent pas encore un impact structurant sur les territoires. Les revenus versés aux collectivités territoriales, en particulier les communes, dans le cadre des mécanismes de partage ainsi que des redevances minières, restent globalement très faibles en comparaison aux profits générés. Tout ceci sans oublier de souligner que les départements, en tant que collectivités territoriales, sont laissés en rade dans les stratégies communautaires des entreprises et dans la législation étatique, alors qu’ils demeurent un échelon pertinent de péréquation des interventions des entreprises extractives pour mieux veiller à l’équité territoriale et impulser l’intercommunalité, surtout en ce qui concerne les investissements structurants».

Cette étude couvre les régions de Thiès, Kédougou, Matam, Dakar et Saint-Louis. Il a été question d’effectuer «le diagnostic de l’effectivité du cadre législatif et réglementaire des obligations économiques des entreprises à l’échelle local, ainsi que les mécanismes de transferts infranationaux et d’exécution des dépenses sociales des entreprises extractives ; identifier et décrire les sociétés extractives concernées par les interventions dans les régions cibles de l’étude ; faire l’état des lieux des dépenses sociales des entreprises dans les régions cibles entre 2017 et 2021…».

4 milliards pour Tivaouane
Sur ce point, mentionne le document, «les dépenses sociales des entreprises extractives ont bénéficié à 18 départements du Sénégal de 2017 à 2021. Un premier lot de départements qui bénéficient d’un montant de plus d’un milliard de francs Cfa a été dégagé. A la tête de ces départements, il y a Tivaouane, département qui concentre le plus d’activités minières au Sénégal pour près de 4 milliards de francs Cfa sur la période, ensuite vient le premier département aurifère du Sénégal qui est Saraya, Kédougou qui abrite la deuxième entreprise aurifère, et enfin le département de Saint-Louis, qui cohabite avec les activités de développement gazier de Bp comme site de la première découverte d’hydrocarbure offshore au Sénégal».

Le deuxième lot est constitué de départements des cimenteries (Mbour, Rufisque et Thiès) et Kanel (phosphate), qui ont bénéficié d’un montant inférieur ou égal à 1 milliard de francs, ou supérieur ou égal à 100 millions de francs Cfa sur la période des 5 ans. Les départements qui ont bénéficié des dépenses sociales d’un montant inférieur à 100 millions de francs Cfa ferment la marche. Il s’agit de Matam, Salémata, Kébémer, Dagana, Dakar, Bambey, Mbacké, Podor et Louga.

Au moins 57 communes sont bénéficiaires des dépenses sociales dont 26 dans la région de Thiès, 13 à Kédougou, 6 à Dakar, 5 à Louga, 2 à Saint-Louis, Matam, et Diourbel, et enfin une dans la région de Tambacounda.

Plus de 13, 7 milliards de Rbc
Au cours de cette période sous revue, Enda Lead Afrique relève que «le volume total des Recettes budgétaires des communes (Rbc) issues du secteur extractif est de 13 milliards 777 millions 581 mille 674 francs Cfa.

Le taux de croissance des Rbc entre 2017 et 2021 est de 14, 07% contre 89, 54% pour les Rbe (Recettes budgétaires de l’Etat). Le taux de croissance des Rbc issues du secteur extractif est très faible sur la période 2017-2021 ; les Rbc sont supérieures aux Paiements sociaux obligatoires (Pso) et aux Paiements sociaux volontaires (Psv) en termes de volume par année de 2017 à 2021.
Toutefois, le cumul des paiements sociaux reste supérieur aux Rbc sur la période 2017-2021.

Sur cette période, les Rbc sont égales à 13 milliards 777 millions 581 mille 674 francs Cfa contre 17 milliards 489 millions 693 mille 231 francs Cfa pour les paiements sociaux».

Avec LEQUOTIDIEN

Coopération bilatérale : Le Sénégal et la Turquie sur des partenariats mutuellement avantageux

Les secteurs privés turc et sénégalais ont entamé une coopération diversifiée afin de construire des partenariats mutuellement avantageux et renforcer l’axe Istanbul-Dakar. «Aujourd’hui, si la coopération entre nos deux pays se porte bien, cela devrait nous inciter à redoubler d’efforts afin de l’amener à un niveau de productivité et de performance maximal à travers un partenariat concret et innovant, un partenariat transformateur pour nos économies et d’utilité réciproque avérée», a soutenu Baïdy Agne. Le président du Conseil national du patronat du Sénégal (Cnp) s’exprimait au Forum d’affaires Turquie-Sénégal. Pour ce partenariat d’affaires avec la République de Turquie que le privé national veut encore plus dynamique, M. Agne estime qu’il faut renforcer l’accès aux universités et grandes écoles turques aux étudiants sénégalais, ainsi qu’aux formations qualifiantes et de mise à niveau dans les entreprises turques.

Il faut aussi promouvoir davantage les mécanismes et autres instruments d’accompagnement technique et financier à la création et au développement de co-entreprises sénégalo-turques. «Ceci doit être fait pour favoriser les exportations des biens et services entre nos deux pays dont l’objectif réaffirmé avant-hier est de porter lesdits échanges à 1 milliard de dollars, contre environ 450 millions actuellement», a appuyé le président du Cnp.  D’après lui, il faut également faciliter le co-investissement, la co-traitance, ainsi que le transfert de technologies et de compétences. Baïdy Agne d’informer que les conditions favorables telles que les performances macro-économiques, la transparence et la bonne gouvernance, la sécurisation juridique et judiciaire de l’investissement, l’attractivité en termes d’investissements privés, etc., sont réunies au Sénégal.

«Le partenariat que les entreprises sénégalaises souhaitent construire avec les entreprises turques est celui du gagnant-gagnant», a indiqué l’homme d’affaires, qui souhaite une Turquie plus compétitive et plus présente sur les marchés extérieurs, notamment au Sénégal et en Afrique (Zlecaf), mais aussi un Sénégal plus attractif en flux d’investissements directs turcs dans des secteurs tels que le Btp, l’énergie, le pétrole et le gaz, le transport multimodal, les machines et équipements industriels, l’industrie pharmaceutique et l’agro-industrie, le numérique, la mise en place d’une industrie de l’armement, etc., afin d’avoir une croissance plus inclusive et durable.  Le président du Cnp invite ainsi les partenaires turcs à avoir ce regard croisé avec, d’une part, le gouvernement du Sénégal pour réaliser les grands projets d’investissements et, d’autre part, le secteur privé sénégalais pour nouer des alliances stratégiques de partenariats d’affaires. «Nous sommes heureux de constater que ce désir légitime rencontre auprès de nos homologues turcs une attention toute particulière», se réjouit Baïdy Agne.

Bac 2024 à Kaolack : 64 candidats détenteurs de téléphones exclus crazytime Quelque 64 candidats au baccalauréat ont été expulsés aujourd’hui par le président glory casino online du jury 1506 du centre nouveau lycée de Kaolack pour détention