Ada Fass est dans de sales draps et sa descente aux enfers se poursuit. Après sa défaite contre Zarco, le lutteur de la Médina a été l’auteur de vives critiques de la part de ses supporters qui se plaignent de son manque de professionnalisme et sa mauvaise hygiène de vie. Le lutteur a cette fois-ci touché le fond. En effet Il a été arrêté puis déféré ce vendredi par les éléments du commissariat urbain de Saly. Il est poursuivi pour association de malfaiteurs et vol avec violence commis la nuit, selon les informations de Seneweb. Toujours selon ledit média, Ada Fass a été présenté ce vendredi au procureur de la République auprès du tribunal de grande instance de Mbour.
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3 JOURS DE RÉCITAL DU LIVRE SAINT À MÉDINA BAYE : Le Coran récité 58.621 fois, le Khalife général prêche la non-violence…
Les 3 jours de récital du Saint Coran viennent d’être bouclés ce vendredi, après la prière de 14 heures, à Médina Baye. Cette année, le livre saint a été récité 58.621 fois par la famille de Cheikh Al Islam, Baye Niass, dont les Moukhadams, les écoles coraniques et l’ensemble des talibés. Plusieurs pays ont aussi participé à ce récital. Le Khalife général de Médina Baye a saisi cette occasion pour prier pour le Sénégal et le monde entier, afin que la paix, la prospérité et l’entente puissent être une réalité au sein des nations. Il n’a pas manqué également de prier pour Baba Lamine Niass et l’actuel Imam de Médina Baye, Cheikh Ahmed Tidiane Aliou Cissé, qui sont aujourd’hui confrontés à quelques «problèmes de santé». Après la prière du vendredi, le Khalife a prêché pour la non-violence avant de prier pour le développement du Sénégal avec la découverte du pétrole et du gaz qui, selon lui, doit plutôt profiter à notre pays au lieu de le brûler.
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MOBILISATION RÉUSSIE DU F24 : Macky a de quoi avoir peur
Tous debout et mobilisés pour dire «Dire Non à la troisième candidature illégale anticonstitutionnelle et illégitime de Macky Sall». Des leaders se succédant au micro, ont continué à réclamer la libération immédiate et sans condition des détenus politiques, le respect des libertés, la fin des répressions, l’arrêt de l’instrumentalisation de la justice, le respect des fondements de notre démocratie, la participation de tous les candidats à la Présidentielle de février 2024 etc.
Les pancartes également rivalisaient de slogans : «Personne ne peut empêcher Sonko de se présenter à la Présidentielle de 2024»; «Macky Sall Do Bokk Sonko Dangay Bokk; «No Justice No Peace»; «Sauvons notre démocratie» etc. Tous scandant l’article 27 de la Constitution, «Nul me peut exercer plus de deux mandats consécutifs», ces membres du F 24 veulent aussi éviter à notre pays ces 17 morts de 2011-2012 lors de la lutte contre la 3e candidature d’Abdoulaye Wade. Même si, disent-ils, 12 ans plus tard, ils sont encore là, à la même Place de la Nation, à combattre une 3e candidature de Macky Sall qui était pourtant un acteur majeur de la lutte contre Wade.
PRÉSIDENTIELLE DE 2024 : Barack Obama intervient en appelant Macky
En amont des élections présidentielles sénégalaises prévues pour 2024, la possibilité d’un troisième mandat pour le Président Macky Sall suscite des tensions croissantes, tant au plan national qu’à l’international. Alors que le principal opposant de Macky Sall, Ousmane Sonko, est confronté à une peine qui pourrait invalider sa candidature, la perspective d’un troisième mandat pour Sall provoque des inquiétudes dans les sphères diplomatiques occidentales.
Le média d’investigation Africa Intelligence a révélé le 11 mai qu’un échange téléphonique confidentiel s’est produit entre Macky Sall et l’ancien président des États-Unis, Barack Obama. Selon les informations d’Africa Intelligence, «l’ex-président des États-Unis Barack Obama s’est entretenu dans la plus grande confidentialité par téléphone avec le chef de l’État sénégalais pour évoquer l’élection présidentielle de février 2024. L’échange s’est tenu en étroite coordination avec l’administration Biden, au moment où le scénario d’un troisième mandat de Macky Sall se dessine chaque jour un peu plus», rapporte Africa Intelligence.
Cet appel intervient dans un contexte de tensions politiques croissantes au Sénégal, suite à la récente condamnation d’Ousmane Sonko à une amende de 200 millions et à six mois de prison avec sursis, qui pourrait potentiellement entraver sa candidature à l’élection présidentielle. Il est important de noter que Barack Obama n’est pas la seule figure politique occidentale préoccupée par la perspective d’un troisième mandat pour Macky Sall. Emmanuel Macron, président français, aurait également exprimé son inquiétude face à cette éventualité. Ces échanges mettent en lumière le rôle important que joue le Sénégal sur la scène politique internationale, et les enjeux que représentent ces élections pour la stabilité de la région. «À moins d’un an de l’élection présidentielle, la perspective d’une candidature de Macky Sall pour un troisième mandat inquiète de plus en plus la France et les États-Unis. Le sujet a été abordé directement par Emmanuel Macron avec son homologue sénégalais. Dans le même temps, la question embarrasse dans les capitales des États membres de la Cedeao», révèle Africa Intelligence.
Me Babacar Ndiaye : pourquoi un report de l’élection du président de la Fédé est impossible
L’élection du président de la Fédération sénégalaise de basket-ball (FSBB) est fixée au 27 mai. Mamadou Pathé Keïta et le président sortant, Me Babacar Ndiaye, sont les seuls candidats en course. Récemment, le premier a appelé au report du scrutin. Invoquant la polémique au sujet de la légalité de la candidature du second.
Mais ce dernier estime que l’élection ne peut pas être reportée. «Je ne veux pas polémiquer sur si je suis éligible ou pas, prévient le patron de la FSBB. La décision a été rendue par le Comité électoral. Et cela ne peut constituer un motif de report. Ma candidature a été déclarée recevable.»
Un report serait d’autant plus inopportun, selon Me Babacar Ndiaye, que le Sénégal est confronté à deux échéances. «Le mandat de l’actuel président de la FSBB prend fin le 15 juin au plus tard, rappelle-t-il. Donc, il nous faut une nouvelle fédération. Si après cette date, on n’a pas une fédération, le Sénégal risque d’être suspendu et on risque même de ne pas participer à l’Afrobasket filles.»
Me Ndiaye d’ajouter : «Le congrès de la FIBA est prévu le 9 juin et on doit y participer et prétendre à des postes. Il faut vraiment en terminer avec les élections.»
PAPE MAHAWA DIOUF, PORTE PAROLE DE BBY : «Le F24 est une coalition politique»
«Si le F24 est une structure qui n’est guidée que par l’intérêt national, elle ne doit exclure personne. On a constaté qu’elles ont extirpé certaines forces vives de la Nation. Cela montre que cette plateforme est une structure politique qui combat des intérêts politiques». Telle est la position du porte-parole de la coalition Benno bokk yakaar. Pape Mahawa Diouf n’a pas raté les acteurs de la plateforme F24 et leurs leaders. Selon lui, «ils ne doivent pas se voiler la face en se manifestant comme des acteurs de la société civile. Une manifestation autorisée au Sénégal n’est pas un événement. C’est un droit inscrit dans la Constitution que les autorités respectent».
S’agissant de la lutte que compte mener le F24 pour la libération des détenus politiques, Mahawa Diouf dédramatise. «Lorsqu’ils parlent de prisonniers politiques, ils font certainement référence à un autre Sénégal. Des responsables politiques de l’opposition comme le Parti Awalé du Dr Abdourahmane Diouf déroule ses activités dans la plus grande tranquillité. Idem pour Déthié Fall du Prp. Par contre, propager des fake news, proférer des insultes sur l’internet, appeler à l’insurrection dans les réseaux sociaux, s’attaquer aux édifices publics par une opération commando avec des cocktails molotovs…, l’État ne peut pas tolérer cela. L’État, les forces de l’ordre, doivent prendre leurs responsabilités. S’ils considèrent les auteurs de ces actes comme des prisonniers politiques, ce n’est pas le cas pour nous. La diffamation, les insultes… ne sont pas des opinions politiques», précise le porte-parole de Bby.
De la même manière, selon lui, «il n’appartient pas à une organisation politique de dire qui va participer et qui ne va pas participer à des élections. On a créé une structure qui s’appelle le Conseil constitutionnel qui valide les candidatures. Nous pensons que le candidat Macky Sall doit être le meilleur candidat pour l’Apr et pour la coalition Benno bokk yakaar. Faisons confiance aux Sénégalais, c’est eux qui vont voter et choisir».
Dans le même sillage, le porte-parole de Bby estime qu’on ne peut pas imposer au Président Macky Sall un agenda. «Ça ce n’est pas la démocratie. La démocratie, c’est un combat d’idées avec en dernier mot le choix des Sénégalais. En démocratie, il n’y a pas de pensée unique. En 2011, je ne me battais pas contre le 3ème mandat, mais contre le ticket présidentiel qu’on a voulu nous imposer. Ils ont des préoccupations politiques et personnelles. Les Sénégalais ne sont pas aveugles, ils sont conscients des réalisations du Président Macky Sall et de son ambition pour le pays. C’est pour cela que nous pensons qu’il est le meilleur candidat pour la coalition Bby et l’Apr. Nous voulons qu’il accepte cette candidature», estime t- il.