Affaire Cadillac : Dame Amar de nouveau dans la tourmente judiciaire
Déjà condamné pour détention de drogue et tentative de corruption, Dame Amar se retrouve impliqué dans un nouveau dossier. Selon des informations , l’homme d’affaires aurait encaissé un acompte d’un million de FCFA de S. M. Guèye pour l’achat d’une Cadillac Escalade, avant de revendre le véhicule à un autre acheteur.
Lorsque la victime a réclamé son remboursement, Dame Amar aurait proféré des injures via WhatsApp, aggravant les accusations. Extrait de la prison de Rebeuss lundi pour audition, il a été placé en garde à vue pour escroquerie et injures non publiques, puis déféré mardi au Tribunal de Grande Instance hors classe de Dakar.
Bien qu’il ait fini par restituer le montant encaissé, Dame Amar risque un nouveau mandat de dépôt, en attendant la décision du procureur de la République.
Accident mortel à Linguère : La défunte finalement identifiée, c’est la petite sœur d’un ancien ministre de Macky Sall (photo)
Un grave accident de la circulation est survenu ce dimanche à Touba Boustane, dans le département de Linguère. Le drame a fait un mort et dix-neuf blessés, selon les premiers éléments recueillis sur place.
Dans un premier temps, la victime décédée n’avait pas pu être identifiée, étant loin de sa localité d’origine. Sa photo a alors été largement partagée sur les réseaux sociaux afin de faciliter son identification.
Ce lundi, l’ancien ministre de la Communication, des télécommunications et de l’économie numérique sous Macky Sall, Maître Moussa Bocar Thiam, lui a rendu hommage sur Facebook, confirmant ainsi que la défunte a finalement été identifiée.
« Je suis attristé par le décès de notre petite sœur Aissata Sall des suites d’un accident tragique sur la route de Linguère. En cette douloureuse circonstance, je présente mes condoléances les plus émues à toute la famille Sall de Ourossogui, particulièrement notre ami Mamadou Samba Sall frère de la défunte.
Je prie Allah Le Très Miséricordieux de l’accueillir dans Sa Félicité et Son Pardon ».
Perte du mandat de Barthélémy Dias : Mamoudou Ibra Kane évoque l’inéligibilité d’Ousmane Sonko pour 2029
La décision récente de la Cour suprême confirmant la perte définitive du fauteuil de maire de Barthélémy Dias continue de faire réagir dans l’arène politique et médiatique. Parmi les prises de position, celle de Mamoudou Ibra Kane, leader du mouvement Demain c’est maintenant, a retenu l’attention.
S’exprimant sur le réseau social X, l’ancien journaliste a établi un parallèle entre le cas de Barthélémy Dias et celui du Premier ministre et président de Pastef, Ousmane Sonko. Selon lui, le rejet du rabat d’arrêt introduit par Barthélémy Dias entraîne son inéligibilité définitive — un raisonnement qu’il estime applicable à Ousmane Sonko.
« Avec la décision de la Cour, il est donc admis que le maire Barthélémy Dias a perdu définitivement son mandat de maire. La logique doit être rigoureusement appliquée au Premier ministre Ousmane Sonko », a écrit Mamoudou Ibra Kane, soutenant que le chef de Pastef est « définitivement inéligible » depuis le rejet de son rabat d’arrêt dans l’affaire de diffamation l’opposant à l’ancien ministre Mame Mbaye Niang. Selon lui, cela priverait Ousmane Sonko de toute possibilité de candidature à la présidentielle de 2029.
Toutefois, si son raisonnement se fonde sur l’article L.29 du Code électoral, qui prévoit la radiation des listes électorales en cas de condamnation pénale définitive, la question reste ouverte. En effet, toutes les condamnations ne mènent pas automatiquement à l’inéligibilité : seules certaines infractions graves, notamment financières ou criminelles, produisent cet effet. La jurisprudence (Karim Wade, Khalifa Sall) montre que le Conseil constitutionnel apprécie souverainement chaque cas. Il reviendra donc à cette institution de trancher, le moment venu, sur l’éligibilité ou non d’Ousmane Sonko en 2029.
Parcelles Assainies : un policier agressé en pleine mission par un chauffeur clando et ses complices
L’agent de police M. Cissé se souviendra longtemps de sa journée du 21 septembre. En service à la Compagnie de la circulation des Parcelles Assainies, il a interpellé Babacar Ngom, 28 ans, chauffeur « clando », et l’a conduit au commissariat.
Selon son récit, alors qu’il était en faction au marché Dior vers 14 h, un convoi de véhicules l’a dépassé en direction du terrain Acapes. Quelques instants plus tard, il a constaté un blocage de la circulation et s’est rendu sur les lieux à moto. Il y a découvert un véhicule effectuant des « rondelles » sur la chaussée.
L’agent a ordonné au chauffeur de s’arrêter et de présenter ses pièces, mais les autres membres du convoi se sont interposés, refusant d’obtempérer. La situation a dégénéré : M. Cissé a été malmené, et son pantalon a été déchiré. Seul face à ses agresseurs, il a finalement regagné son domicile pour se changer.
Sur le chemin, il a croisé Babacar Ngom, l’un de ses agresseurs. Ce dernier, à la vue de l’agent, a tenté de prendre la fuite avant d’être poursuivi par des individus qui le prenaient pour un voleur. M. Cissé s’est interposé, l’a mis à l’abri dans une maison pour éviter un lynchage, puis l’a conduit au poste de police pour audition.
Point E : un ouvrier meurt après une chute du 9ᵉ étage d’un chantier
Un tragique accident s’est produit hier à Point E, où Mamadou Diatta, ouvrier âgé de 27 ans, a trouvé la mort après une chute du 9ᵉ étage d’un immeuble en construction de 10 niveaux, situé en face de l’IPRES.
Selon les premiers constats, la victime présentait de graves blessures ouvertes au moment de l’intervention des sapeurs-pompiers. Le commissaire du Point E et ses hommes se sont rendus sur place pour constater les faits et ont procédé à l’arrestation du responsable du chantier.
Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes de ce drame.
ONU : Bassirou Diomaye Faye dénonce un “nettoyage ethnique” à Gaza
Le ton a été direct, sans détour. À la tribune de l’Assemblée générale des Nations unies, le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a choisi l’indignation et la fermeté. Face aux bombardements à Gaza et à l’occupation persistante des territoires palestiniens, il a dénoncé une tragédie qu’il qualifie de « nettoyage ethnique ».
« L’occupation doit cesser. Israël doit arrêter ses bombardements », a martelé le chef de l’État, provoquant un silence lourd dans la salle. Pour lui, le mutisme et l’inaction de la communauté internationale équivalent à une « complicité passive ».
Une dénonciation sans concession
Dans un discours empreint de gravité, Bassirou Diomaye Faye a accusé l’humanité de tourner le dos à ses valeurs fondatrices. « Les principes de paix, de justice et de dignité humaine sont aujourd’hui anéantis dans les décombres de Gaza », a-t-il rappelé, exhortant l’ONU à ne pas faillir à sa mission première.
La solution des deux États réaffirmée
Réitérant la position constante du Sénégal, il a plaidé pour une solution politique durable, reposant sur la coexistence pacifique de deux États, palestinien et israélien, « vivant côte à côte à l’intérieur de frontières sûres et internationalement reconnues ». Il a en outre salué les pays ayant reconnu officiellement l’État palestinien, qualifiant ces démarches de « gestes forts en faveur de la paix et du droit international ».
Un appel à l’action immédiate
Bassirou Diomaye Faye a exhorté les membres de l’ONU à « envoyer un message clair » en faveur des populations civiles. « La souffrance doit cesser. Il faut un cessez-le-feu immédiat et l’ouverture de couloirs humanitaires », a-t-il insisté.
Dans un contexte d’escalade au Moyen-Orient et d’aggravation de la crise humanitaire à Gaza, ce plaidoyer du président sénégalais place son pays au rang des voix africaines les plus déterminées à défendre une paix juste et durable.
Missirah : le directeur d’école Ousmane Seydi arrêté pour implication dans un réseau d’émigration clandestine
La Brigade de surveillance, d’interpellation et de filature de Karang a arrêté, dans la nuit du vendredi 19 septembre 2025, seize candidats à l’émigration irrégulière ainsi qu’un passeur au profil inattendu : Ousmane Seydi, directeur de l’école primaire de Bétenty 1 et notable de Missirah, rapporte L’Observateur.
L’opération, baptisée « Coup de filet », s’est déroulée vers 23 heures au quai de Missirah, alors que le groupe s’apprêtait à embarquer pour Bétenty à bord d’une pirogue. Selon les enquêteurs, les migrants – majoritairement de nationalité gambienne – ont affirmé avoir été enrôlés depuis la Gambie par deux organisateurs connus, Ousmane Sarr alias « Ansou » et Adama Ndour alias « Klaro », qui les auraient mis en contact avec Ousmane Seydi.
Initialement dans le déni, le directeur d’école a vu l’enquête révéler des éléments compromettants : son fils et un neveu avaient déjà été convoyés gratuitement en Europe en 2024, et l’analyse de son téléphone a mis au jour des échanges audios via WhatsApp confirmant son rôle de relais et de recruteur. Acculé, il a fini par admettre avoir connaissance du projet depuis avril et avoir cédé une place gratuite à l’un de ses neveux, tout en niant avoir encaissé de l’argent.
Déféré le 22 septembre 2025 devant le Procureur judiciaire financier près le Parquet financier du Tribunal de grande instance hors classe de Dakar, Ousmane Seydi devra répondre de son implication. Les migrants interpellés ont, pour leur part, été libérés sans placement en garde à vue, précise L’Observateur.
Mahmadane Sarr extrait de Rebeuss et entendu par la DIC dans l’affaire « Amadou Macky Sall »
Mahmadane Sarr, patron de Lansar Auto, a été sorti de sa cellule de Rebeuss pour être entendu par la Division des investigations criminelles (DIC) dans le cadre de l’affaire dite « Amadou Macky Sall », rapporte L’Observateur dans son édition de ce mardi 23 septembre.
Cette affaire concerne la découverte de Certificats Nominatifs d’Obligation (CNO) d’une valeur totale de 16,57 milliards de FCFA émis au nom de Lansar Auto. D’après le journal, ces titres ont été réglés le 29 mars 2024, soit seulement cinq jours après l’élection du président Bassirou Diomaye Faye.
Le parquet financier a ouvert une information judiciaire pour des accusations de détournement de deniers publics et de blanchiment de capitaux.









