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Lancement de la 5G : Le Sénégal prêt pour juillet 2023

Le Sénégal est fin prêt pour lancer la technologie de la 5G. L’annonce est de Abdou Karim Sall, le directeur général de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp).

« Avant la fin du mois de juillet, nous envisageons de doter le Sénégal, à travers les opérateurs de téléphonie, de la 5G avec tous les avantages qui s’y attachent » a révélé le directeur général de l’Artplors 6ème forum de partage et d’échanges avec les médias. L’adoption de la nouvelle technologie de la 5ème génération fait partie d’un plan de réorganisation de l’Artp promu par Abdou Karim Sall.

Le directeur général a, en effet, dégagé 10 axes prioritaires pour impulser le secteur des télécommunications et des postes. L’accès à la 5G est le premier axe de changement, il sera suivi du lancement du projet de roaming national et le projet de sécurité information.

 

DETHIÉ , LEADER DU PARTI PRP : «On ne peut pas concevoir à dix mois de son départ du pouvoir, que Macky puisse appeler encore au dialogue»

Hier, lors du lancement  du séminaire – programme du parti républicain pour le progrès (PRP), Dethié Fall a été catégorique concernant l’appel au dialogue du Président de la République. «La seule chose que nous attendons de Macky Sall est qu’il dise qu’il ne sera pas candidat  en 2024». Et cela, dit-il,  l’article 27 de la Constitution l’a déjà réglé. Cela ne doit plus poser un  problème. «Nous n’avons plus une seconde de plus à perdre avec Macky Sall. Nous ne répondrons pas à son appel et non pas parce que nous ne sommes pas ouverts au dialogue, mais simplement parce que tous les points qui concernent son dialogue ont été déjà traités», a noté le leader du PRP. Pour lui, ne pas répondre à cet appel ne signifie pas être réfractaire au dialogue. «Il se trouve que nous l’avons déjà fait et n’avons pas de temps à perdre». En effet, Dethié Fall estime qu’ à la fin de chaque dialogue, «Macky Sall choisit d’appliquer une infime partie et de bloquer l’essentiel. On ne peut pas concevoir qu’après tout ça, et à dix mois de son départ du pouvoir, il puisse appeler encore au dialogue». 

SPOLIATION FONCIÈRE À JAXAAY : 300 familles menacées d’expulsion dans un litige foncier

Regroupées au sein d’un collectif dénommé «AAR SUNU  DEEKUWAY», les victimes ne savent plus à quel saint se vouer. Ils indexent le promoteur et la SN/HLM d’être la source de leur angoisse. Les  acquéreurs menacent de passer à la vitesse supérieure contre le promoteur immobilier. «Des individus malintentionnés, connus et identifiés osent occuper des terrains légalement attribués  par une structure d’État, à savoir la SN/HLM et appartenant à autrui, dans notre zone. C’est un impératif pour nous d’agir, de dénoncer ces agissements malsains, organisés par des fossoyeurs fonciers et combattre l’occupation arbitraire et illégale de nos terrains qui continuent nuitamment leurs forfaits», déclare Édouard Gomez, leur porte-parole. Malgré les efforts consentis par ces pères et  mères de famille pour obtenir un toit, nombre d’entre eux pourraient se retrouver à la rue. Une affaire qui plonge les propriétaires dans l’angoisse et la peur. Sur ce, ils interpellent le chef de l’État  pour qu’il décante cette situation avant que l’irréparable se produise. «Monsieur le Président, en tout état de cause, les victimes foncières préviennent les autorités des risques qu’elles courent, si elles ne prennent pas au sérieux les préoccupations des pauvres détenteurs de titres délivrés par la SN/HLM. Ainsi, nous nous réservons le droit de poursuivre nos manifestations pacifiques jusqu’à la satisfaction totale de nos revendications», souligne-t-il. Ces familles dénoncent ce qu’elles qualifient d’escroquerie organisée et se disent prêtes à y laisser la vie pour protéger leurs maisons acquises en toute légalité.

 

SELON JEAN PIERRE LOUMBASSI, SG CGLU AFRIQUE : «Les femmes représentent 80% de l’économie sociale et solidaire»

Les femmes occupent la majorité dans l’économie sociale et solidaire. D’ailleurs le taux de représentativité est de 80%. Ces chiffres ont été fournis par Jean Pierre Loumbassi, secrétaire général de l’organisation des cités et gouvernements locaux Unis d’Afrique (CGLU Afrique) basée au Maroc à Rabat.  «Les femmes représentent 80% de l’économie sociale et solidaire. Elles portent la majeure partie de cette économie », a fait savoir monsieur Loumbassi, ce vendredi, à Dakar, au cours d’un forum mondial de l’économie social et solidaire, consacré aux femmes et jeunes.  Ces femmes sont confrontées à un problème de reconnaissance. La première difficulté, comme l’indique le SG de CGLU Afrique «c’est d’abord de considérer ce que les femmes font est une activité économique. N’oubliez pas qu’on dit l’économie sociale et solidaire est informel. Ce qui n’est pas vrai. Parce que cette économie est dans tous les secteurs». Pour, ce qui est de la réalité de l’économie africaine, Loumbassi en déduit que c’est «l’économie urbaine en particulier qui répond aux besoins des gens. Cette économie n’est pas reconnue dans nos statistiques d’économie parce que c’est un secteur informel». La vice-présidente du réseau élu local du Maroc pour sa part regrette le taux faible de représentativité des femmes dans les instances de décisions. Sans avancer de chiffres, elle encourage les «femmes à se présenter en politique. Et dans ce réseau, nous nous chargerons à améliorer, partager et à les adapter à chacun à son contexte». 

 

AU CŒUR D’UNE GROSSE MAFIA À THIÈS : 50 millions F CFA en faux billets saisis

Une tentative de mise en circulation de faux billets de banque: 50.000.000 de F CF saisis par la SR de Thiès. Elle a procédé  le 05 mai 2023 à 03 heures, à l’arrestation de 03 individus. Il s’agit de  02 Sénégalais et 01 Gambien pour association de malfaiteurs, tentative de contrefaçon et de mise en circulation de faux de banque. «Un montant de 50.000.000  F CFA en coupures de billets de 5.000 et 10.000  F CFA a été saisi à l’occasion», déclare le Lieutenant-Colonel, Ibrahima Ndiaye, chef de la Division communication et des relations publiques de la gendarmerie nationale.

AFFAIRE DES 33 PÊCHEURS DE CAYAR ET DE MBORO Le délibéré attendu pour le 10 mai

Le procès des 33 pêcheurs de Cayar et de Mboro a finalement été jugé en audience spéciale, après deux renvois, ce vendredi 5 mai 2023, devant le tribunal de grande instance de Thiès, en flagrant délit. Les mis en cause ont tous répondu aux différentes interpellations, après avoir été entendus.
 
Dans son réquisitoire, le procureur de la République, qui est revenu sur les faits, a plaidé «l’apaisement dans les deux camps» et demandé l’application de la loi. Les avocats de la défense ont abondé dans le même sens, en demandant au juge d’«appliquer la loi sans état d’âme».
 
Maitre Oumar Faty trouve «tout à fait normal que le procureur demande au tribunal de juger chacun en fonction de son degré de responsabilité».
 
Délibéré est  attendu pour le mercredi 10 mai prochain.
 
Le vendredi 14 avril dernier, le jugement de ce dossier avait, compte tenu du nombre pléthorique des prévenus et de la situation critique de certains blessés qui étaient en observation à l’hôpital, été programmé pour le mardi 2 mai, en audience spéciale. Mais l’affaire a été, une seconde fois, renvoyée pour être jugée en audience spéciale aujourd’hui.
 
Ces pêcheurs ont été arrêtés suite aux violents affrontements du 2 avril 2023, ayant opposé en mer des membres de la communauté des pêcheurs de la Grande Côte. Une bataille rangée qui avait fait un mort et plusieurs blessés. Les pêcheurs de Cayar sont poursuivis pour «participation à une manifestation non autorisée et destruction de biens appartenant à autrui» ; ceux de Mboro, eux, doivent répondre des délits de «coups et blessures volontaires et destruction de biens appartenant à autrui».
 
Le procureur de la République du tribunal de grande instance de Thiès, Cheikh Dieng, dans un communiqué, avait remarqué que «ces événements, avec leur extension sur le continent à Mboro, puis à Cayar, ont occasionné des violences physiques graves sur des personnes, ainsi que des dégradations de biens dans ces localités». Et que «des investigations exhaustives ont été immédiatement menées et ont conduit à l’interpellation d’une vingtaine de mis en cause à Cayar et plus d’une dizaine à Mboro».

ZIGUINCHOR : LA CONDITION DES DÉTENUS INQUIÈTE L’ONLPL

Dans le cadre de leur mission régalienne, l’Onlpl invite les forces à veiller en toutes circonstances, conformément aux accords et règlement internationaux souscrits par le Sénégal, pour le respect des droits fondamentaux et de la dignité des personnes interpellées.
C’est à la suite des récentes heurts populaire que l’Observatoire national des Lieux de Privation de Liberté (ONLPL) a venté du personnel au sein de plusieurs prison pour s’enquérir des conditions de détention et de prise en charge des personnes interpellées.

Une enquête au cours de laquelle des personnes incarcérées à Diourbel, Mbacké, Dakar, Bignona et Ziguinchor ont dit avoir été victimes de mauvais traitements infligés à bord de véhicules de transfèrement et dans des locaux de garde à vue. Et, à la Maison d’arrêt de Rebeuss et de Ziguinchor, les observateurs ont relevé des cas de mauvais traitements sur certains détenus. L’organisation souhaite une meilleure prise en charge de la situation des détenus.

Blanchiment d’argent : Une grande banque officiant au Sénégal sanctionnée !

La Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) a abattu des sanctions sur certaines banques de la communauté. Un établissement financier du Sénégal aussi a été hérité de sanctions disciplinaire et pécuniaire.

Lors de sa session tenue le 13 mars 2023, la Commission Bancaire de l’Umoa, après avoir entendu les dirigeants concernés, a prononcé un blâme à l’encontre d’une banque installée au Sénégal, renseigne la Bceao.

Dans son document parcouru par iGFM, elle renseigne que «cette sanction disciplinaire est motivée par des manquements et infractions au dispositif de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme ainsi qu’à d’autres textes réglementaires applicables aux établissements de crédit, constatés lors de la vérification effectuée auprès de cette banque.»

En sus de la sanction disciplinaire, la banque dont le nom n’a pas été dévoilé, a écopé d’une sanction pécuniaire d’un montant de 300 000 000 de Francs CFA.

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la zone de libre-échange pourrait permettre 50% d’échanges en plus sur le continent (FMI)

La mise en place de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) pourrait permettre une hausse de plus de 50% des échanges commerciaux entre les pays du continent, selon un rapport publié vendredi par le Fonds monétaire international (FMI).
 
Elle aurait également, une fois totalement opérationnelle, un effet important sur les échanges commerciaux entre l’Afrique et le reste du monde, avec une hausse des exportations de 29% et des importations de 7%.
 
La conséquence serait une hausse “de plus de 10%” du PIB réel médian par habitant, souligne également le rapport.
 
L’accord de création de la ZLECAf prévoit la suppression progressive de la quasi totalité des droits de douane sur cinq ans pour les pays les plus développés et sur dix ans sur les autres.
 
Il été signé par l’ensemble des pays africains, à l’exception notable de l’Erythrée, et ratifiée par l’immense majorité d’entre eux et en particulier les principales économies du continent, telles que l’Afrique du Sud, l’Algérie, l’Egypte, le Kenya ou encore le Nigéria.
 
Sa mise en place a cependant pris du retard: initialement prévue au 1er juillet 2020, elle est devenue réalité le 1er janvier 2021, du fait de la pandémie de Covid-19.
 
Le Fonds rappelle cependant qu’afin de parvenir à obtenir un tel impact, les Etats africains devront accompagner la mise en place de l’accord d’une série de réformes.
 
“Si la réduction des barrières tarifaires et non tarifaires s’accompagne d’une amélioration notable du climat des affaires, les gains pour les pays seraient nettement plus élevés” avec ces réformes, insiste ainsi le rapport.
 
Sans ces réformes, l’impact de la ZLECAf sera moindre. La simple réduction des barrières, tarifaires ou non, permettra aux échanges entre pays africains de ne progresser que de 15%, avec à la clé une hausse de 1,25% du PIB réel médian par habitant.
 
Afin de saisir l’ensemble des opportunités, “il faudra investir dans le capital physique et humain, créer un cadre robuste sur le plan macroéconomique (…) et moderniser le dispositif de protection sociale afin de soutenir les plus vulnérables pendant la phase de transition”, insiste le rapport.

Éric Scotto, président d’Akuo : « Le soleil n’envoie pas la facture »

Co-fondée en 2007 par Eric Scotto (président) et Patrice Lucas (directeur général), Akuo est une entreprise spécialisée dans les énergies renouvelables, proposant une palette diversifiée de services dans les domaines du solaire, de l’éolien, de l’hydraulique et du stockage. Présent au Sénégal par le biais de sa fondation, Akuo a pour ambition de s’implanter dans le pays et de faire profiter de son savoir-faire, à plus grande échelle, pour le bien-être des populations et de participer aux efforts de développement.

De tous les défis que doit surmonter la planète, la crise climatique est sans doute le plus important. Les retombées négatives de ce phénomène se font déjà sentir à travers plusieurs manifestations telles que : la diminution de la disponibilité en eau et des rendements des cultures, l’augmentation des risques de sécheresses et de perte de biodiversité, les incendies de forêt et les vagues de chaleur. Cependant, l’espoir demeure grâce à l’atténuation de ces effets à travers des habitudes de consommation plus vertes.

C’est dans ce combat en faveur des énergies renouvelables que le groupe Akuo s’est lancé en 2007 par la volonté  de Patrice Lucas et d’Éric Scotto. Ce dernier est à Dakar pour une série de rencontres avec les autorités sénégalaises dans le but d’implanter des projets d’envergure. Pour ce faire, Akuo compte investir 90 milliards de Fcfa dans la réalisation de 2 projets. “C’est notre plan d’investissement à court et moyen terme. Les ambitions du pays et la confiance que nous avons dans sa capacité à tenir le plan d’accélération de la transition énergétique nous amènent à penser que nous allons installer notre bureau régional pour l’Afrique de l’Ouest au Sénégal”, ambitionne-t-il. Dans sa phase initiale, la société souhaite faire valoir son savoir-faire en matière de stockage solaire afin de booster la production d’électricité. “Nous allons proposer ces solutions de stockage solaire à la Senelec pour pouvoir commencer à avoir des outils puissants de régulation de la fréquence, de la puissance et d’extension de la disponibilité de la ressource”, explique Éric Scotto, qui a salué la collaboration avec la famille Amar. En effet, le Groupe Akuo a choisi de s’associer avec Holding Amar qui a réussi à se positionner sur le marché International grâce à son savoir faire, ses aptitudes et ses capacités de même que son expertise dans le domaine avec sa contribution dans la mise en place de la centrale de “Taiba Ndiaye”

Éric Scotto : « Le Sénégal est un pays extrêmement riche de ses ressources que sont le soleil, le vent et l’eau »

Pour Éric Scotto, “le soleil n’envoie pas la facture. Grâce aux énergies renouvelables, on peut minimiser et prédire le prix”.

En 16 ans d’existence, le groupe Akuo a acquis une notoriété conséquente sur le marché des énergies renouvelables, ce qui lui a permis d’être présent sur 5 continents. « Nous avons 1,5 GW de projets en opération. En 2025, il y aura une très grande accélération de notre capacité de production qui passera à 6,2 GW et nous aurons à peu près quinze GW en service dès 2030 », projette le président de la structure.

En Afrique, seuls le Mali, Madagascar et l’île Maurice bénéficient du projet Akuo, et 9 pays, dont le Sénégal, sont en phase de développement. Concernant le pays de la Teranga, l’entreprise française veut exploiter les atouts offerts par la mère nature : « Le Sénégal est un pays extrêmement riche puisqu’il dispose de ressources solaires et éoliennes très importantes. C’est l’un des pays les mieux lotis de l’Afrique de l’Ouest en termes de ressources ».

Au Sénégal, les énergies renouvelables représentent 30 % du mix énergétique. Le pays a fait d’énormes progrès dans ce secteur en intégrant, entre 2016 et 2020, plus de 400 MW d’énergies renouvelables dans les capacités de production. Compte tenu de ces avancées significatives, le groupe Akuo espère pouvoir appuyer le Sénégal grâce à sa technologie de stockage d’énergie. « Avec cette accélération de la pénétration des énergies renouvelables, le Sénégal aura besoin de compétences en matière de stockage », explique-t-il. Cette innovation sur le marché de l’énergie renouvelable serait partie de l’idée d’utiliser des batteries pour permettre à ce stockage de subvenir aux besoins de l’opérateur de réseau tout en lui permettant de gommer l’intermittence, mais aussi de réguler la fréquence et de bénéficier de cette ressource sur une plage horaire beaucoup plus importante.

Akuo au Sénégal : Une approche communautaire à travers sa fondation

Si les dernières démarches pour une implantation officielle sont sur le point d’être finalisées, l’entreprise Akuo fait déjà parler d’elle au Sénégal. La société se familiarise avec la population sénégalaise à travers des projets d’énergies renouvelables. L’un d’eux se nomme “Sen Lamp” développé en collaboration avec l’association Schola Africa. « C’est un projet où les enfants viennent le matin à l’école et repartent le soir avec des lampes. Elles servent le soir à poursuivre l’éducation, à faire leurs devoirs. Le lendemain, ils ramènent les lampes à l’école et les rechargent grâce aux panneaux solaires », explique Eric Scotto, qui ajoute que cette initiative a participé au prolongement de la scolarisation. « Et ça permet aussi de faire pénétrer la lumière au cœur du foyer. Certains les qualifieraient de petits projets, moi, je les qualifierais de projets majeurs », argumente-t-il. Toujours dans le domaine de l’éducation, cette fois-ci sur l’île de Boppu Thior à Saint-Louis. L’établissement scolaire était confronté à des problèmes de scolarisation et d’absentéisme, à cause d’un défaut de latrine. « Du coup, certains enfants repartaient chez eux et ne revenaient pas l’après-midi parce qu’ils n’avaient pas les moyens de rester aussi longtemps, surtout les filles, à l’école », raconte Éric Scotto. Pour pallier ce manque, Akuo a construit ces toilettes en plus d’avoir construit des salles de classe et sensibilisé sur les énergies renouvelables.

« Ça a toujours été fondamental d’inclure les populations dans les projets »

Partout où l’entreprise s’implante, le dialogue avec les communautés semble primer. « Ça a toujours été fondamental d’inclure les populations dans les projets. Il y a une notion qui est très importante chez nous, c’est celle de l’acceptabilité », se justifie le président d’Akuo. Cette capacité d’écoute et d’adaptation a permis à Akuo de mettre sur pied un projet d’agrivoltaïsme sur l’île de la Réunion. Ce territoire exigu de 100 km de long et 30 km de large et peuplé de près d’un million d’habitants marchait sur les braises du conflit d’usage des terres. Éric Scotto revient sur ce projet : « On a créé des serres anti-cycloniques. On n’a pas consommé l’espace agricole, on a utilisé la verticalité de cette serre pour produire de l’énergie. C’est cette combinaison qui a fait le succès qui est aujourd’hui planétaire ».

Toujours dans cette même optique, le groupe a mis en place un projet de solaire flottant. Cette technologie propre à Akuo permet de couvrir une surface d’eau importante avec des panneaux solaires produisant de l’énergie sans utiliser de terre. Outre une économie d’espace, ce projet présente un autre avantage : « Un avantage de ce type de solution, c’est qu’avec le changement climatique, on a des problématiques au niveau de l’eau partout dans le monde et donc, couvrir certains réservoirs avec ces flotteurs et ces panneaux photovoltaïques, c’est aussi limiter l’évaporation ».

Le transfert de compétences l’autre mission d’Akuo

L’autre moyen trouvé par la société pour s’inscrire durablement au sein d’une communauté est le volet formation. L’exemple le plus palpable est celui de Kita au Mali. Là-bas, Akuo a installé une centrale de 50 MW. « Mais, on s’est posé la question pour les gens qui habitent ce territoire : « Qu’est-ce que ça représente ? ». Alors, ça représentait un potentiel d’emploi direct et indirect. C’est l’une de nos grandes forces : travailler sur le transfert de compétences, former les gens localement », confie Éric Scotto qui précise que trois ans après la mise en service de cette centrale, l’équipe est composée à 100% de Maliens. « On apporte aussi cette conviction qu’on peut créer des emplois durables non délocalisables. Simultanément, on a travaillé avec 120 femmes de la région de Kita et on a créé un projet qui s’appelle Senecoura », ajoute-t-il, avant de revenir sur les détails de cette initiative : « Cette centrale crée une richesse locale qui nous permet de nous projeter sur le très long terme au cœur du territoire. On a souhaité qu’il y ait des retombées immédiates pour les populations et on a créé avec les populations un projet d’agriculture régénérative autour de semences résilientes à la sécheresse ».

Cette approche est un exemple de leur engagement en faveur du développement durable, qui met l’accent sur les retombées positives pour les communautés locales.

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