Amical : Chelsea écrase l’AC Milan pour la première de Modric
Près d’un mois après sa victoire finale en Coupe du monde des clubs, Chelsea s’est tranquillement imposé quatre buts à un face à un AC Milan à la peine et surtout réduit à 10 dès la dix-neuvième minute après l’expulsion du jeune Andrei Coubis (21 ans).
Grand Yoff : Les eaux de fosses septiques asphyxient le petit commerce et polluent l’atmosphère
Grand Yoff, l’insalubrité liée au déversement des eaux de fosses septiques est devenue un problème chronique, affectant la santé publique, l’activité commerciale et l’image de la commune. Des rues entières, jusqu’aux abords du commissariat, sont envahies par ces eaux nauséabondes.
L’insalubrité gagne du terrain à Grand Yoff. Dans cette commune d’arrondissement de 6 km², peuplée d’environ 144 889 habitants, la gestion de l’assainissement semble être un véritable casse-tête. Des eaux de fosses septiques, d’une odeur insoutenable, stagnent ou s’écoulent à ciel ouvert dans plusieurs rues, perturbant la vie quotidienne et dégradant l’environnement.
Les quartiers d’Arafat et de la Cité Millionnaire sont parmi les plus touchés. La rue 6, qui passe devant le commissariat de police, en est l’illustration parfaite. Pour accéder aux locaux du commissariat, il faut littéralement enjamber ces eaux pestilentielles. Autour, de petits commerces de rue s’installent à quelques centimètres des égouts : beignets, cacahuètes, pastèques, café, fondé, couscous… vendus dans des conditions d’hygiène préoccupantes.
Le problème ne se limite pas à une rue : il est quasi général dans toute la commune. Grand Yoff, quartier commerçant et animé, voit chaque soir ses vendeurs de café, beignets ou bouillie s’installer dans un environnement dégradé. Mamour Diallo, vendeur de café dont le chariot est installé à côté d’un égout, est amer :
« Avant, il y avait toujours beaucoup de clients ici. Aujourd’hui, vous voyez bien qu’il n’y a presque personne. Et en plus, c’est dangereux pour notre santé. »
Face à cette insalubrité persistante, les habitants réclament des solutions urgentes. Car au-delà de l’odeur et de l’image ternie, ce problème d’assainissement menace directement la santé publique et l’économie locale.
avec gfm
L’ex-Premier ministre Succès Masra condamné à 20 ans de prison
Succès Masra, un ancien premier ministre à la tête du principal parti d’opposition au Tchad, a été condamné à vingt ans de prison ferme samedi par le tribunal de grande instance de N’Djamena, selon un journaliste de l’AFP présent à l’audience.
Il a été reconnu coupable de «diffusion de message à caractère haineux et xénophobe» et de «complicité de meurtre» dans le cadre du drame de Mandakao où 42 personnes ont été tuées en mai dans un conflit inter-communautaire.
«Notre client vient de faire l’objet d’une humiliation, d’une ignominie» a dénoncé auprès de l’AFP Francis Kadjilembaye, le coordonnateur des avocats de la défense.
«Condamné sur la base d’un dossier vide»
«Il vient d’être condamné sur la base d’un dossier vide, sur la base de supputations et en l’absence de preuves», a-t-il ajouté. Succès Masra a également été condamné à verser une amende d’un milliard de francs CFA (environ 1,4 million de francs suisses).
Les militants du parti «Les Transformateurs» se sont rassemblés samedi soir à N’Djamena pour protester contre la condamnation de leur président. Bedoumra Kordjé, un ancien ministre des Finances et ancien vice-président de la Banque africaine de développement, a été à titre provisoire nommé à la tête de cette formation.
Le parquet avait requis vendredi la peine de 25 ans de prison ferme à l’encontre de Succès Masra et des autres accusés.
Quarante-deux personnes tuées à Mandakao le 14 mai
Ce procès regroupe deux volets: l’un concerne près de 70 hommes accusés d’avoir participé au massacre du 14 mai et l’autre Succès Masra, accusé d’y avoir incité.
Le 14 mai, 42 personnes, «majoritairement des femmes et des enfants», avaient été tuées à Mandakao, dans la région du Logone-Occidental (sud-ouest), selon la justice tchadienne.
Arrêté le 16 mai, le chef du parti Les Transformateurs était jugé depuis jeudi pour «incitation à la haine, à la révolte, constitution et complicité de bandes armées, complicité d’assassinat, incendie volontaire et profanation de sépultures».
«Apprenons-nous les uns et les autres à utiliser une arme à feu»
Un message audio, présenté comme datant de 2023, a été mis en avant par la justice pour incriminer Succès Masra. Selon une traduction en français du message en langue ngambaye, le président de ce parti d’opposition y aurait notamment dit: «Apprenons-nous les uns et les autres à utiliser une arme à feu […], soyons tous des boucliers protecteurs».
Entendu à la barre pour la première fois jeudi, Succès Masra, en tenue blanche traditionnelle, avait déclaré: «vous avez devant vous un homme qui croit en la Justice. Je ne reconnais aucun des faits qui me sont reprochés».
Détenu depuis son arrestation mi-mai, l’opposant avait observé une grève de la faim d’une semaine. Le 19 juin, ses avocats avaient déposé une demande de libération provisoire, qui avait été rejetée.
Un «accord de réconciliation» avec la junte en 2023
Economiste formé en France et au Cameroun, Succès Masra, 41 ans, avait été nommé premier ministre cinq mois avant l’élection présidentielle de mai 2024 à laquelle il s’était porté candidat face au président Mahamat Idriss Déby Itno, proclamé vainqueur avec plus de 60% des suffrages.
Depuis 2018 – sous la présidence à l’époque d’Idriss Déby Itno, le père de l’actuel chef de l’État -, Succès Masra était la seule figure de l’opposition capable de mobiliser des milliers de personnes dans la capitale pour des manifestations systématiquement réprimées, parfois dans le sang.
Comme d’autres dirigeants d’opposition, il avait été contraint à l’exil quelques jours après une manifestation meurtrière, le 20 octobre 2022, contre la prolongation de deux ans par les militaires au pouvoir d’une transition politique consécutive à la mort en 2021 du président Idriss Déby Itno.
Il était retourné au Tchad fin 2023, après avoir signé un «accord de réconciliation» avec la junte. Originaire de la partie méridionale de son pays, Succès Masra appartient à l’ethnie ngambaye et bénéficie d’une large popularité auprès des populations du sud en majorité chrétiennes et animistes, qui s’estiment souvent marginalisées par le régime de N’Djamena, majoritairement musulman.
Dette « cachée » : Madiambal Diagne à Ousmane Sonko : « C’est quoi son appel pathétique à Erdogan, encore que la Turquie n’a rien à lui donner ? »
Dans un tweet publié ce dimanche, le journaliste Madiambal Diagne a ironisé sur les déclarations du Premier ministre Ousmane Sonko à propos de la « dette cachée ». « La “dette cachée” n’est plus 4 000 milliards mais 7 000 ! Ce sera plus de 10 000 milliards dans quelques semaines. Faut pas tendre la main, a dit Sonko ? C’est quoi son appel pathétique à Erdogan, encore que la Turquie n’a rien à lui donner ? », a-t-il écrit sur X.
En visite en Turquie, Ousmane Sonko est revenu sur le sujet face à la communauté sénégalaise établie dans le pays. « Ceux qui vous disent que le plan de redressement est un plan d’imposition, demandez-leur ce qu’ils proposent. Ils ont caché plus de 7 000 milliards de francs CFA de dettes. Un trou que nous devons résorber. Ils parlent matin, midi, soir, demandez-leur ce qu’ils allaient faire s’ils étaient face à pareille situation », a-t-il lancé à son auditoire.
Ousmane Chimère Diouf : ” l’assemblée n’a aucune compétence d’entendre les magistrats”
Le président sortant de l’Union des Magistrats du Sénégal, Ousmane Chimère Diouf a apporté la réplique à la modification du Règlement Intérieur de l’Assemblée pour entendre les magistrats. A l’en croire, « l’Assemblée nationale n’a aucune compétence expresse pour entendre les magistrats ».
« Les principes qui régissent notre profession sont incompatibles avec le populisme », a déclaré M. Diouf. Il a expliqué que l’UMS avait choisi de rester silencieuse jusqu’à la décision du Conseil constitutionnel. « La décision n° 2C-2025 du 24 juillet 2025 a tranché : certains alinéas de l’article 56 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale sont contraires à la Constitution », a-t-il précisé.
Ousmane Chimère Diouf a souligné que « le Parlement peut contrôler l’action du gouvernement et auditionner des membres de l’exécutif ou des dirigeants d’établissements publics, mais aucune disposition constitutionnelle ne lui permet d’entendre des magistrats dans l’exercice de leurs fonctions ». Il a ajouté qu’un règlement intérieur, même sous forme de loi organique, ne peut modifier ni contredire la Constitution.
Le président de l’UMS a rappelé que la justice dispose de ses propres mécanismes de contrôle : « La loi organique n° 2017-10 prévoit la traduction d’un magistrat devant le conseil de discipline ou des poursuites pénales en cas d’infraction. » Il a réfuté l’idée d’une impunité totale des magistrats, souvent véhiculée à tort.
M. Diouf a précisé que toute audition d’un magistrat par l’Assemblée devrait être autorisée par le ministre de la Justice, et non imposée par une convocation directe. Il a également rejeté l’idée d’une intervention de l’armée pour exécuter des mandats, rappelant que cela relève des officiers de police judiciaire.
Le président de l’UMS s’est opposé à l’intégration de personnalités non magistrates dans le Conseil supérieur de la magistrature, estimant qu’aucun argument solide ne justifie une telle réforme.
Ousmane Chimère Diouf a plaidé pour un dialogue respectueux entre les institutions, dans l’intérêt exclusif du peuple. « Le juge doit rester soumis à l’autorité de la loi, calme, lucide et indépendant, quelles que soient les pressions », a-t-il conclu.
Agression mortelle à Pikine : un jeune commerçant tué tôt ce matin
Le quartier de Pikine Icotaf a été le théâtre d’un drame ce matin. Mamadou Sow, plus connu sous le nom de Mamalaye, un jeune commerçant âgé d’une trentaine d’années, a été mortellement agressé alors qu’il était en route pour ouvrir son magasin.
Originaire de Gandiole, dans la région de Saint-Louis, Mamalaye était bien connu pour son sérieux et son engagement dans le commerce local. Son corps sans vie a été déposé à la morgue de l’hôpital de Pikine.
Les circonstances exactes de l’agression restent à déterminer. Une enquête a été ouverte par les autorités afin de faire la lumière sur ce crime et identifier les auteurs.
Magistrature : Cheikh Bâ élu président de l’UMS
146 voix. C’est le score qui propulse Cheikh Bâ, président de Chambre à la Cour d’Appel de Dakar, à la tête de l’Union des Magistrats du Sénégal (UMS). L’élection, organisée ce samedi lors de l’assemblée générale élective, a tranché en sa faveur face à deux concurrents de taille.
Le scrutin s’est joué à trois : Mouhamadou Ndiaye Sarr, chargé de communication de l’UMS, n’a recueilli que 58 voix, tandis qu’Abdoul Khadir Khaoussou Diop, secrétaire général sortant, a totalisé 76 voix. Sur les 273 votants, la majorité a choisi de confier la direction de l’organisation à Cheikh Bâ, qui succède ainsi à Ousmane Chimère Diouf.
Cette élection marque un nouveau chapitre pour l’UMS, dans un contexte où la magistrature sénégalaise est au cœur de plusieurs débats sur son indépendance et son rôle dans la société.
Viatris lance la campagne « EmpowerED for Life » pour lutter contre la dysfonction érectile et promouvoir la santé masculine en Afrique
Viatris, entreprise mondiale de soins de santé dont la mission est d’aider les populations à vivre en meilleure santé à chaque étape de leur vie, a lancé aujourd’hui sa campagne « EmpowerED for Life » dans plusieurs pays africains clés. Cette initiative vise à sensibiliser à la dysfonction érectile (DE), à briser les tabous autour de la santé masculine, et à encourager les hommes à consulter des professionnels de santé qualifiés et sûrs.
La campagne « EmpowerED for Life » cherche à transformer la perception de la DE, en encourageant les dialogues ouverts, en diffusant des informations précises et en incitant au diagnostic précoce et au traitement approprié. Lancée lors d’un webinaire panafricain de haut niveau, en présence de professionnels de santé, de décideurs politiques, de médias et de défenseurs de la santé masculine de tout le continent, la campagne a mis en lumière la prévalence élevée de la DE et son impact profond sur le bien-être physique, émotionnel et relationnel des hommes.
La dysfonction érectile (DE) est un problème croissant de santé publique et reflète souvent des pathologies sous-jacentes comme le diabète, les maladies cardiovasculaires, l’hypertension, l’obésité, la dépression ou encore l’anxiété. Un article publié dans le British Journal of Urology International (BJUI) estime que la DE touchera 322 millions d’hommes dans le monde d’ici 2025ᶦ. En Afrique, la situation est particulièrement préoccupante. Au Nigeria, une étude de 2016 publiée dans le Pan African Medical Journal a rapporté des taux de prévalence communautaires allant de 43,8 % à 58,9 %, tandis que les études hospitalières, notamment chez les hommes atteints de maladies chroniques, montrent des taux encore plus élevés, entre 41,5 % et 65,8 %ᶦᶦ. Au Ghana, selon une étude publiée en 2010 dans l’International Journal of Impotence Research, environ 65,9 % des hommes, même jeunes, sont concernés par la DEᶦᶦᶦ. De manière alarmante, on estime que 85 % des hommes souffrant de DE en Afrique ne consultent pasᶦᵛ.
Lors du lancement, Arvind Kanda, Directeur des Marchés d’Accès pour l’Inde, les ARV, l’Afrique du Sud et l’Afrique subsaharienne chez Viatris, a déclaré :
« La stigmatisation entourant la dysfonction érectile empêche souvent les hommes de chercher l’aide médicale dont ils ont besoin et qu’ils méritent. Avec EmpowerED for Life, nous ne faisons pas qu’informer : nous militons pour plus d’empathie, des soins fondés sur des preuves et la normalisation des discussions ouvertes. Chez Viatris, notre mission est de permettre à chacun de vivre en meilleure santé, à chaque étape de sa vie, en fournissant notamment aux hommes africains les outils et les soins nécessaires pour s’épanouir. »
La campagne sera déployée au Nigeria, au Kenya, au Ghana, au Sénégal, en Côte d’Ivoire et en Afrique du Sud. Elle adoptera une stratégie multicanale combinant médias numériques, sensibilisation communautaire, formation professionnelle et partenariats avec les prestataires de santé, pour toucher les hommes et leurs partenaires, en milieu urbain comme rural. Elle repose sur quatre piliers stratégiques : Sensibilisation, Éducation, Engagement et Autonomisation, avec pour objectif final de réduire la stigmatisation, d’améliorer l’accès aux soins et de renforcer le rôle des professionnels de santé dans la prise en charge de la santé sexuelle masculine.
Selon le Professeur Papa Ahmed Fall, Chef du Département d’Urologie et d’Andrologie à l’Hôpital Dalal Jamm et défenseur de la santé masculine à Dakar : « Nous devons dépasser le silence et les superstitions. La dysfonction érectile n’est ni une malédiction ni une faute morale. C’est un problème médical qui révèle souvent des troubles de santé plus profonds. Des campagnes comme EmpowerED for Life sont essentielles pour aider les hommes à mieux comprendre leur corps, à prendre la parole et à chercher des soins professionnels et sécurisés. »
La campagne vise également à lutter contre l’usage généralisé de traitements non réglementés pour la DE, qui présentent des risques importants pour la santé des hommes. Par cette initiative, Viatris réaffirme son engagement en faveur de l’équité en matière de santé et de l’autonomisation des patients, en mettant en lumière un aspect critique mais souvent négligé de la santé masculine. Ensemble, nous pouvons faire en sorte qu’aucun homme ne souffre en silence, et ouvrir la voie à un avenir plus sain pour les hommes à travers l’Afrique.
Références
ᶦ Ayta I A, McKinlay J B & Krane R J (1999). The likely worldwide increase in erectile dysfunction between 1995 and 2025 and some possible policy consequences, British Journal of Urology International, 84(1), 50–56. https://doi.org/10.1046/j.1464-410x.1999.00142.x
ᶦᶦ Olugbenga B A et al. (2016). Erectile dysfunction among hypertensive and diabetic men in a primary care clinic in Nigeria, Pan African Medical Journal, 24(1). https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5012735/
ᶦᶦᶦ Amidu N et al. (2010). Prevalence of male sexual dysfunction among Ghanaian populace: myth or reality, International Journal of Impotence Research, 22(3), 337–342. https://doi.org/10.1038/ijir.2010.24
ᶦᵛ Prostate Conditions Education Council. (n.d.). Erectile dysfunction. https://www.prostateconditions.org/about-prostate-conditions/prostate-health-conditions/erectile-dysfunction