Le Programme national de lutte contre le paludisme a mis à la disposition des populations du département de Matam un important lot de moustiquaires imprégnées. Il s’agit de 5 000 moustiquaires imprégnées destinées à prévenir le paludisme cette partie ou les risques sanitaires sont élevés à cause des inondations pécise le soleil . La cérémonie de remise symbolique a eu lieu samedi 20 septembre au centre de santé de Matam. Selon le préfet de Matam, Tening Faye, les populations du Dandé Mayo sont véritablement exposées à des risques d’inondation d’après les prévisions. Mme Faye a estimé qu’il faut adopter une approche holistique et préventive pour faire face aux inondations. « Les stagnations d’eau profitent aux larves qui peuvent se développer à leur tour pour être à l’origine des cas de paludisme », a fait remarquer l’autorité administrative rappelant que le département de Matam est dans une phase pré-éliminatoire du paludisme. « Il ne faut pas que ces épisodes d’inondation viennent freiner les indicateurs du paludisme qui sont au vert », a soutenu Mme Faye. Elle a rappelé que la politique de l’État est de faire en sorte que toute la famille pendant toutes les nuits et durant toute l’année puisse dormir sous moustiquaire imprégnée. Pour sa part, Pr Aliou Thiongane, coordonnateur du Programme national de lutte contre le paludisme, a affirmé sa volonté d’accompagner Matam dans l’éradication de cette maladie.
Gestion de la mairie de Dakar : l’IGE audite Barthélémy Dias, de nouvelles difficultés en vue
Barthélémy Dias, ancien maire de Dakar, fait face à un nouvel épisode judiciaire. Selon L’Observateur, l’Inspection générale d’État (IGE) a récemment dépêché une mission d’audit à la mairie pour examiner sa gestion, quelques mois avant l’élection d’Abass Fall à la tête de la capitale.
L’audit porterait sur la période où Ngoné Mbengue assurait l’intérim à la mairie. Pour l’heure, aucun détail précis n’a filtré sur les conclusions de cette mission.
Cette intervention de l’IGE s’inscrit dans un contexte de surveillance accrue des finances publiques et de contrôle des pratiques administratives. Barthélémy Dias, qui revendiquait la gestion d’un budget de 50 milliards de FCFA, pourrait voir sa gestion passée scrutée de près.
Pour plusieurs observateurs, cette démarche pourrait ouvrir la voie à de nouveaux dossiers judiciaires contre l’ancien maire de Dakar, qui a récemment perdu la mairie après le rejet de son recours par la Cour suprême.
Rufisque : arrestation d’un trafiquant avec 19 kg de chanvre indien, son complice toujours en fuite
Dans la nuit du 20 au 21 septembre, les éléments du commissariat de Rufisque ont interpellé un trafiquant de drogue opérant entre le quai de pêche, le quartier Keury Souf et le quartier Darou Rahmane.
L’opération a été déclenchée après une information anonyme signalant un trafic de chanvre indien alimenté par deux jeunes conducteurs de moto. Une filature a permis de localiser les suspects, à bord d’une moto TVS, revenant du quai de pêche.
À la vue des policiers, les deux hommes ont tenté de prendre la fuite. Le passager a réussi à s’échapper, mais le conducteur, identifié comme Ameth Diallo, 31 ans, de nationalité guinéenne et domicilié à Darou Rahmane, a été arrêté.
Les policiers ont découvert en sa possession un sac à dos contenant dix-neuf blocs de chanvre indien d’un kilogramme chacun. Lors de son audition, Ameth Diallo a reconnu être propriétaire de la drogue et a disculpé son complice, surnommé « Lang Lang », affirmant que ce dernier n’était qu’un simple accompagnant.
Le mis en cause est placé en garde à vue, tandis que les recherches se poursuivent pour retrouver son complice. La drogue a été consignée au poste de police pour les besoins de l’enquête.
“Silence ! Diomaye et Sonko taxent les pauvres” Par Thierno Diop, chroniqueur
On croyait que le fond avait été atteint avec les diaspora bonds. Mais non. Voilà que l’État s’invite désormais dans nos gestes les plus quotidiens : les transferts d’argent via Orange Money, Free Money, Wave. Pour justifier cette nouvelle taxe, le ministre des Finances a eu cette phrase hallucinante : « Si un Sénégalais envoie à un autre Sénégalais 10 000 francs, on doit pouvoir lui dire : n’oublie pas l’État ; donne-lui 50 francs ». Mais enfin ! Quand un père envoie 5 000 francs à son fils étudiant, quand une sœur transfère 3 000 francs à son frère malade, quand un voisin aide un autre avec 2 000 francs… ce n’est pas de la richesse, c’est de la survie ! Et c’est là que l’État choisit de tendre la main ? Ces transferts sont devenus le cœur de la solidarité sénégalaise. Dans un pays où la pauvreté gagne du terrain, où les salaires sont maigres et les prix flambent, ce sont ces petits flux d’argent
qui maintiennent des familles entières debout. Les taxer, c’est taxer la pauvreté.
C’est prendre à ceux qui n’ont déjà presque rien pour nourrir un État « glouton », « incapable » de restaurer la confiance auprès des grands bailleurs. Voilà la réalité : au lieu de créer de la richesse, le pouvoir choisit de gratter les poches vides des plus fragiles. Ce n’est plus de la fiscalité, c’est de l’acharnement.
Affaire des faux certificats : une technicienne de surface ex-affectée au Palais de la République relaxée, l’« infirmier » écope d’un sursis
Le tribunal de Pikine-Guédiawaye a tranché dans l’affaire impliquant Bassine D., technicienne de surface, et Ousmane D., assistant infirmier surnommé « docteur » dans son quartier. Les deux avaient été placés sous mandat de dépôt le 10 septembre pour faux et usage de faux documents administratifs.
Selon L’Observateur, Bassine D. avait présenté des certificats médicaux de complaisance délivrés par Ousmane D., contre paiement de 1 000 F CFA, pour justifier ses absences au travail. À la barre, elle a nié toute intention frauduleuse, affirmant avoir réellement été malade et dénonçant les conditions précaires au sein de son employeur « Hygiène Plus », où les salaires varient entre 50 000 et 70 000 F CFA sans protection sociale.
L’avocat de l’entreprise a insisté sur le fait que la prévenue agissait par esprit de vengeance après avoir été réaffectée du Palais de la République à l’hôpital Fann, ce qui faisait partie de ses griefs.
De son côté, Ousmane D. a reconnu avoir établi les certificats mais s’est défendu en mettant en avant ses dix années d’expérience hospitalière, affirmant qu’il ignorait ne pas avoir le droit de prescrire.
À l’issue du délibéré, le tribunal a condamné Ousmane D. à un mois de prison avec sursis pour faux, usurpation de fonction et exercice illégal de la médecine, tandis que Bassine D. a été relaxée au bénéfice du doute.
Samuel Sarr auditionné par la DIC à son domicile dans une affaire de véhicules de luxe
L’ancien ministre de l’Énergie, Samuel Sarr, a été entendu par les enquêteurs de la Division des investigations criminelles (DIC) à son domicile, rapporte L’Observateur dans son édition de ce lundi 22 septembre.
L’enquête porte sur l’acquisition de deux véhicules de luxe : un Land Rover Urban D300 Defender 110 HSE et une Mercedes-Benz S500, pour un montant global estimé à 200 millions de francs CFA.
Samuel Sarr a affirmé que cet achat n’était lié à aucune relation d’affaires et a précisé avoir déjà revendu l’un des deux véhicules.
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Wally Seck de retour à Dakar, réagit aux rumeurs le liant à une affaire financière
Wally Ballago Seck est rentré hier, dimanche, à Dakar, en passant par l’aéroport international Blaise Diagne, rapporte Libération dans son édition de ce lundi 22 septembre. Son arrivée s’est déroulée sans incident.
Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux le 12 septembre, l’artiste, visiblement éprouvé, a exprimé son souhait de mettre fin aux rumeurs qui l’associent à une transaction suspecte impliquant Amadou Sall, fils de l’ancien président Macky Sall. Son nom apparaît dans le rapport supplétif de la CENTIF (Cellule nationale de traitement des informations financières).









