jetx ван вин plinko aviator aviator game 1win casino mostbet 1xbet.com jet x apostas
Accueil Blog Page 115

RDC: le président Félix Tshisekedi remanie le gouvernement en y incluant deux opposants modérés

En RDC, pas de représentant de l’opposition dite radicale, rapporte notre correspondant à Kinshasa Pascal Mulegwa. Aucun proche de Martin Fayulu. Encore moins de Moïse Katumbi ou de Joseph Kabila dans la nouvelle équipe gouvernementale remaniée par le président, Felix Tshisekedi.

En revanche, deux anciens candidats à la présidentielle font leur entrée. L’opposant Adolphe Muzito, qui se considère toujours dans l’opposition, dont les prises de position présageaient d’un rapprochement avec le pouvoir a été nommé au ministère du Budget. Un portefeuille qu’il connaît bien pour l’avoir dirigé entre 2007 et 2008, avant d’accéder à la primature. Ancien inspecteur des finances, sa nomination conforte un profil technocratique assumé.

Autre nomination : celle de Floribert Anzuluni, ex-coordonnateur du mouvement citoyen Filimbi et candidat malheureux à la présidentielle de 2023, qui prend le ministère de l’Intégration régionale. Guillaume Ngefa-Atondoko, ex-chef des droits de l’homme de l’ONU au Mali, expulsé en 2023, est, lui, nommé ministre de la Justice.

Le gouvernement accueille au ministère de la Jeunesse, Grâce Kutino, une jeune pasteure d’une Église de réveil, dans un exécutif marqué par quelques permutations, mais aussi de nombreuses reconductions.

Pour le reste, le gouvernement n’est pas vraiment réduit : ils sont 53 ministres, contre 54 précédemment. Parmi les maintenus : Doudou Fwamba aux Finances, Thérèse Kayikwamba aux Affaires étrangères, Patrick Muyaya à la Communication, Julien Paluku au Commerce extérieur et tous les vice-Premiers ministres de l’ancien gouvernement.

Il s’agit de Jacquemain Shabani qui conserve l’Intérieur, Jean-Pierre Bemba reste aux Transports, tout comme les titulaires de La Défense Guy Kabongo et Jean-Pierre Lihau de la Fonction publique.

Réduire les frustrations au sein de la famille politique

On voit un effort pour réduire les frustrations au sein de sa famille politique et tenir compte du poids issu des dernières élections. Par exemple, l’AFDC/A de Modeste Bahati passe de deux à trois ministres. Le MLC conserve son quota avec un vice-Premier ministre, Jean-Pierre Bemba, et une ministre, Ève Bazaiba. L’UNC, elle, n’est pas pleinement satisfaite, mais pas au point de quitter la mouvance présidentielle.

L’autre lecture est technique : sur le plan économique et financier, les résultats sont jugés plutôt bons, comme le souligne le dernier rapport d’évaluation du programme avec le FMI. S’ajoutent les affaires étrangères et la communication, avec ce que l’entourage de Félix Tshisekedi considère comme des succès remportés dans les sphères d’influence et de décision internationales, notamment dans le bras de fer entre Kinshasa et Kigali. Résultat : la cheffe de la diplomatie, Thérèse Kayikwamba, et le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, sont reconduits.

Autre élément : l’échec du rapprochement entre Félix Tshisekedi et Martin Fayulu. « Nous avons refusé et dit non par patriotisme et conviction, pas par défi », a déclaré Prince Epenge, de Lamuka, la plateforme de Martin Fayulu. Autre constat : une fracture profonde entre Félix Tshisekedi et Moïse Katumbi.

Enfin, certains ministres joints ce matin estiment que ce gouvernement a un caractère plutôt intérimaire, en attendant peut-être le fameux dialogue politique réclamé par l’opposition, les Églises catholique et protestante, et soutenu par des facilitateurs internationaux.

Centrafrique: le calendrier électoral validé pour un quadruple scrutin fin décembre

Selon le chronogramme des élections en Centrafrique, si vous souhaitez devenir conseiller municipal, régional, député ou briguer la succession de Faustin-Archange Touadera au palais de la Renaissance, vous devrez déposer votre dossier de candidature entre le 2 et le 11 octobre. Après la période de contentieux, la liste définitive des candidats sera validée le 16 novembre. La campagne officielle se tiendra du 13 au 26 décembre, avant que les électeurs ne déposent leurs bulletins le 28 décembre pour ce quadruple scrutin.

Le scrutin sera uninominal pour le premier tour de la présidentielle, pour celui des législatives, ainsi que pour le tour unique des élections régionales. Pour les municipales, il s’agira d’un scrutin proportionnel de liste. Les résultats provisoires des législatives et de la présidentielle sont attendus pour le 5 janvier, tandis que la proclamation des résultats définitifs de la présidentielle aura lieu le 20 janvier. Un éventuel second tour est prévu pour le 15 février, avec une prestation de serment de l’élu fixée au 30 mars. Le second tour des législatives se tiendra le 5 avril, et la liste définitive des députés sera connue le 2 juin.

I. Élections régionales, municipales, et premier tour des élections présidentielles et législatives

  • 29 septembre 2025 : décret portant convocation du corps électoral.
  • 2 au 11 octobre 2025 : enregistrement des candidatures.
  • 13 au 26 décembre 2025 : campagne électorale.
  • 28 décembre 2025 : jour des scrutins
  • 5 janvier 2026 : publication des résultats provisoires des élections présidentielles et législatives.
  • 12 janvier 2026 : publication des résultats provisoires des élections régionales et municipales.
  • 20 janvier 2026 : proclamation des résultats définitifs de l’élection présidentielle.
  • 24 février 2026 : proclamation des résultats définitifs des élections législatives.
  • 3 mars 2026 : Proclamation des résultats définitifs des élections régionales.
  • 18 MARS 2026 / Proclamation des résultats définitifs des élections municipales.

II. Second tour de l’élection présidentielle

  • 15 février 2026 : jour du scrutin (éventuel second tour).
  • 10 mars 2026 : proclamation des résultats définitifs.
  • 30 mars 2026 : Investiture du président élu.

III. Second tour des élections législatives

  • 5 avril 2026 : jour du scrutin (second tour des législatives).
  • 2 juin 2026 : Proclamation des résultats définitifs des législatives.

L’ANE a jusqu’au 15 août pour mobiliser des ressources financières

L’Autorité nationale des élections (ANE) fait face à de nombreux défis. Elle doit mobiliser des ressources, encore bien maigres, d’ici au 15 août, avant de pouvoir déployer ses démembrements, recruter et former ses agents, et distribuer les cartes d’électeurs ainsi que le matériel électoral. De nombreux observateurs expriment leur inquiétude quant à l’organisation, notamment sur la fiabilité des listes électorales qui doivent encore être revues à la suite de défaillances constatées dans plus de 700 centres d’inscription. La liste électorale provisoire compte plus de 2 383 000 électeurs, soit 750 000 de plus que sur la précédente.

Par ailleurs, le gouvernement explique devoir encore ajuster le Code électoral. Le ministère de l’Administration du territoire a annoncé des dérogations à 16 articles du texte pour « assurer le défi des élections couplées ». Le décret relatif au découpage des circonscriptions doit être publié le 20 août prochain.

États-Unis: la police de l’immigration recrute des milliers de civils pour «défendre la patrie»

« L’Amérique a besoin de vous » : c’est avec ce slogan fort que la police de l’immigration de Donald Trump espère attirer dans ses rangs 10 000 « patriotes ». L’affiche détourne le fameux dessin représentant l’Oncle Sam, le doigt tendu, utilisé pour mobiliser pendant les deux guerres mondiales.

Sur son site internet, le Département américain de la Sécurité intérieure, dont dépend la police de l’immigration, dit vouloir recruter des Américains « courageux et héroïques (…) pour expulser les pires criminels étrangers en situation irrégulière des rues américaines ». Sur X, le ton et la rhétorique sont tout aussi agressifs et guerriers : « Pour notre pays, pour notre culture, pour notre mode de vie. Répondrez-vous à l’appel ? »

Un ancien Superman parmi les recrues

Superman a répondu à cet appel. Sur Instagram, l’acteur Dean Cain, qui l’avait interprété dans la série des années 90 Loïs et Clark, a annoncé rejoindre cette police. « J’ai estimé qu’il était important de nous associer aux premiers intervenants pour contribuer à assurer la sécurité de tous les Américains, et pas seulement en parler. (…) Ils ont besoin de vous, nous avons besoin de vous pour protéger notre patrie et nos familles », a-t-il déclaré.

Agent chargé des expulsions, enquêteur criminel, procureur général… toute une série d’offres d’emploi est affichée sur le site du gouvernement fédéral. Les nouveaux arrivants recevront 50 000 dollars de prime de recrutement.

Le plan de Benyamin Netanyahu pour la prise de contrôle de Gaza fortement critiqué

Medics evacuate the body of a man from Gaza's eastern Shejaiya district on July 20, 2014. At least 40 people were killed and nearly 400 wounded in Israeli shelling of Gaza's northeastern Shejaiya district overnight, medics said. AFP PHOTO / MAHMUD HAMS

C’était une décision « courue d’avance », estiment plusieurs éditorialistes cités par notre correspondant à Jérusalem, Michel Paul. Israël fonce « la tête contre le mur », estime, pour sa part, le quotidien d’opposition Haaretz. Le pays est « isolé » en raison de son offensive à Gaza et Netanyahu a « trouvé la solution », explique ironiquement le journal.

« Prise de contrôle »

« Renforcer encore plus la guerre : absent de la décision, souligne Yediot Aharonotle mot occupation qui a été remplacé par prise de contrôle ». Une nuance qui a une importance juridique. Il n’est pas non plus question du projet de transfert des Gazaouis, initialement suggéré par le président Donald Trump. Autant de points qui ont provoqué le mécontentement des ministres d’extrême droite Smotrich et Ben Gvir qui n’ont pas voté en fin de compte avec la majorité du cabinet.

Le piège du Hamas

Nous allons « tomber » dans le piège du Hamas, a lancé le chef d’état-major aux ministres. Ils n’ont pas tenu compte de son avertissement. Selon le quotidien Maariv, 46% des Israéliens se rangent du côté du général Zamir. Ils sont 22% seulement en accord avec le Premier ministre israélien. Pour un chroniqueur, le résultat du jusqu’auboutisme israélien sera double : une recrudescence de l’antisémitisme dans le monde et la création d’un État palestinien.

Émoi chez les réfugiés palestiniens 

Ahmed est resté éveillé toute la nuit, accroché à son téléphone. Il a découvert la décision d’Israël au petit matin : « Oui, ça a été un choc pour nous, parce qu’on pensait que l’opération se terminerait bientôt, confie-t-il à Alice Moreno, correspondante de RFI à Ramallah. Je pense que nous en avons eu assez… Gaza n’en peut plus ». Ce père de famille, réfugié à Al-Mawasi, ne voit pas comment les habitants de Gaza ville vont pouvoir être accueillis dans le camp : « Les tentes sont déjà les unes à côté des autres. Il n’y a pas d’espace, il n’y a pas d’eau, il n’y a rien, ce sont des tentes au milieu du désert. »

Il rappelle que les Gazaouis, à bout de force, affamés, ne peuvent pas se déplacer une fois encore : « Personnellement, j’ai déjà dû me déplacer plus de quinze fois, il faut beaucoup d’argent, beaucoup d’efforts sous les bombardements, les frappes aériennes, ils ne donnent pas d’occasion aux gens de se déplacer en sécurité. »

À terme, il redoute bien sûr les assauts d’Israël qui veut s’emparer de tout le territoire : « Nous souffrons, vraiment, nous avons un futur inconnu, j’ai toujours peur de ne pas me réveiller le jour suivant. Je regrette de m’être marié et d’avoir eu un fils. Ils ne méritent pas de vivre ça ». L’évacuation de Gaza ville pourrait durer deux mois, avant l’offensive totale de l’armée israélienne.

La ville de Gaza, première cible de l’armée israélienne

Avec ses 45km2 la ville de Gaza représente un peu plus de 10% du territoire de l’enclave palestinienne. Située au nord, la ville de Gaza borde la Méditerranée sur quelques kilomètres et possédait un port de pêche, maintenant détruit par l’armée israélienne. Lors du dernier recensement de 2023, la plus grande ville de l’enclave palestinienne comptait près de 750 000 habitants dont plus de 90% auraient été contraints de quitter leur domicile pour fuir les bombardements.

Avant cet exode, la ville de Gaza était l’une des plus densément peuplée au monde avec plus de 16 000 habitants au kilomètre carré. Conséquence : son tissu urbain était lui aussi très dense, rendant les bombardements israéliens particulièrement destructeurs et faisant désormais ressembler la ville à un gigantesque tas de gravats.

Poumon économique, politique et culturel, la ville de Gaza comptait plusieurs marchés, des universités ainsi que de nombreux bâtiments administratifs. Avant d’appartenir à l’État de Palestine, la ville s’est développée sur la route commerciale reliant l’Égypte à la Syrie, et aurait été fondée il y a plus de 3000 ans.

Guinée Bissau | Nomination d’un nouveau Premier ministre

Le Président de Guinée-Bissau Umaro Sissoco Embalo a limogé  jeudi 7 août Rui Duarte Barros, Chef du gouvernement, à moins de quatre mois des élections générales  présidentielle et législatives- prévues normalement le 23 novembre prochain. Dans la foulée, le Chef de l’Etat a nommé  au poste de Premier ministre, Braima Camara, son ancien rival au sein de sa famille politique

 

Le président de la Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embalo, a signé jeudi 7 août un décret présidentiel révoquant le Premier ministre Rui Duarte de Barros et nommant à sa place Braima Camara.

Selon la présidence, M. Camara prêtera serment ce vendredi 8 août au palais présidentiel. Il devient ainsi le troisième Premier ministre nommé par M. Embalo depuis son arrivée au pouvoir en 2020.

Né le 3 août 1968, M. Camara est actuellement député à l’Assemblée nationale populaire et coordonnateur national du Mouvement pour l’alternance démocratique – Groupe des 15 (MADEM-G15), le parti allié du président Embalo.

Les élections présidentielle et législatives en Guinée-Bissau sont prévues pour le 23 novembre prochain.

Guy Marius Sagna évoque “un président légal et un président légitime” Madiambal Diagne crie à l’offense au chef de l’État et interpelle le Procureur

En évoquant Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko, Guy Marius Sagna a déclaré que le Sénégal vit aujourd’hui une situation politique inédite, avec « un président légal et un président légitime ». Selon lui, Bassirou Diomaye Faye incarne la légalité en tant que président élu, tandis qu’Ousmane Sonko conserve une légitimité politique et populaire en raison de son combat et de son exclusion jugée injuste de la présidentielle de 2024.

Ces propos ont provoqué la réaction de Madiambal Diagne, patron du groupe Avenir Communications, qui y voit une offense au chef de l’État. Sur le réseau social X, il a interpellé directement le Procureur de la République, rappelant qu’Ousmane Sonko avait, à l’époque, qualifié Macky Sall de président illégitime. « Le Procureur détournera-t-il encore le regard ? », s’est-il interrogé.

L’APR rejette le Plan de redressement économique et dénonce une « comédie » gouvernementale

L’Alliance pour la République (APR) a rejeté le Plan de redressement économique présenté par le Premier ministre, qualifiant sa présentation de simple exercice de communication et de « comédie » mise en scène au Grand Théâtre. Selon Abdou Mbow et ses camarades, cette initiative s’inscrit dans une « réconciliation de façade » entre les deux têtes de l’exécutif, loin des préoccupations d’un peuple en difficulté. L’APR dénonce une immatriculation fiscale déguisée, entraînant une baisse du pouvoir d’achat, un étouffement du monde rural, un risque de privatisation du foncier agricole et l’exclusion de la jeunesse. Me Oumar Youm pointe l’absence d’analyse des risques, une confusion entre recettes et dépenses et juge le plan irréaliste, estimant qu’il ne pourra être appliqué sans mettre en péril l’économie nationale.

«la présentation de ce plan n’est rien d’autre qu’un exercice de communication, une comédie mise en scène au Grand Théâtre devant les Sénégalais, avec une légèreté insoutenable face à une violation flagrante de l’esprit républicain».

Cela s’est produit, selon Abdou Mbow et Cie, «au moment où les deux têtes de l’exécutif rendaient publique une réconciliation de façade, avant la prochaine discorde».

«Toute cette mascarade est indigne de dirigeants d’État, éloignés des préoccupations quotidiennes d’un peuple épuisé, désespéré et désorienté», ont-ils indiqué lors d’une rencontre avec la presse.De l’avis  de Me Oumar Youm, «le plan n’a pas prévu d’analyse de risques et de menaces. Je suis convaincu que ce plan n’a pas été confectionné par des comptables publiques encore moins avec des financiers mais il y a une confusion manifeste entre ce qui est dépense et ce qui est recette. C’est la première fois que je vois au Sénégal, un document public qui confond les deux notions».

Trafic de drogue à Ngor : 17 personnes interpellées dont des étudiants, livreurs, footballeurs, agents municipaux…

La Brigade Régionale des Stupéfiants de Dakar de l’OCRTIS, appuyée par la Brigade d’Intervention Polyvalente (BIP), a mené une opération d’envergure dans la nuit du 7 août 2025, à Ngor, aboutissant au démantèlement d’un réseau actif de trafic de drogue. Le bilan de l’opération fait état de 17 individus interpellés (étudiants, livreurs, footballeurs, agents municipaux, etc.)

54 pierres de crack, 03 boules de haschisch, 05 motos type scooter, 123 000 FCFA en espèces, 09 téléphones iPhone, 02 Tecno, 04 téléphones simples, 01 ordinateur (iPad), du matériel de conditionnement de drogue ont été également saisis.

D’après la police, cette opération fait suite à des renseignements opérationnels confirmant l’existence de trafics à ciel ouvert et de nombreuses agressions dans le secteur. Plusieurs points de deal ont été localisés après des missions de repérage ciblées. Les suspects ont été placés en garde à vue pour association de malfaiteurs, détention de drogues en vue de trafic, destruction de biens appartenant à autrui.

Tribunal correctionnel du pool judiciaire financier : 2 ans ferme requis contre l’artiste comédien Moussa Seck

Le comédien thiessois Moussa Seck et son coprévenu Ibrahima Kébé ont comparu devant le tribunal correctionnel du Pool judiciaire financier (Pjf), ce jeudi. L’acteur de la série ‘’Xalisso’’ poursuivi pour escroquerie portant sur des deniers publics et faux et usage de faux en écriture privée.

Revenant sur les accusations contre le comédien, l’Agent judiciaire de l’État (Aje) a expliqué que l’enquête de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) a révélé un réseau de fraude lié à la convention État-employeurs, instaurée durant la crise de la Covid-19 pour soutenir les entreprises en difficulté. Des dossiers ont été falsifiés avec des employés fictifs pour détourner des fonds publics, causant un préjudice estimé à 8,84 millions de FCFA. Estimant que les prévenus ont agi de mauvaise foi, l’Aje a réclamé 15 millions de FCFA et la confiscation de la somme consignée.

Le procureur financier quant à lui, a souligné que les faits sont établis. Il a, à cet effet, requis 6 mois de prison ferme et une amende de 200 000 FCFA pour faux et usage de faux contre Moussa Seck, ainsi que 2 ans ferme et une amende de 2 millions de FCFA pour escroquerie portant sur des deniers publics, soit une peine totale de deux ans ferme et 2 millions de FCFA après confusion des peines. Contre Ibrahima Kébé, il a estimé que les faits de concussion étaient constants. Car le prévenu a reçu 100 000 FCFA pour une procédure gratuite et a aidé Seck dans ses démarches frauduleuses. Il a, alors, une peine de 6 mois de prison ferme et une amende d’un million de FCFA.

Pour sa part, les conseils de Moussa Seck ont plaidé la relaxe pure et simple. D’après la défense du comédien, le procès vise à tort son client plutôt que le Pôle emploi. Elle a invoqué une application bienveillante de la loi, l’épouse du comédien ayant accouché la veille. Elle a sollicité la liberté provisoire pour son client. L’avocat de Cheikh Ibrahima Kébé, a estimé que l’intention coupable n’était pas établie et a requis un renvoi des fins de la poursuite sans peine ni dépens.

Le tribunal a accordé la liberté provisoire à Moussa Seck, malgré les objections du procureur. Le délibéré est fixé au 11 septembre 2025.

Bac 2024 à Kaolack : 64 candidats détenteurs de téléphones exclus crazytime Quelque 64 candidats au baccalauréat ont été expulsés aujourd’hui par le président glory casino online du jury 1506 du centre nouveau lycée de Kaolack pour détention