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Rencontre Trump-Zelensky à Washington: la Chine espère un accord “acceptable pour toutes les parties”

La Chine a dit lundi espérer un accord “acceptable pour toutes les parties” sur l’Ukraine, avant une rencontre à la Maison Blanche entre Donald Trump, le président ukrainien Volodymyr Zelensky et plusieurs dirigeants européens.

Donald Trump a affirmé que son homologue ukrainien pouvait mettre fin à la guerre avec la Russie “presque immédiatement”, excluant toutefois que Kiev récupère le contrôle de la Crimée annexée par Moscou en 2014 et entre dans l’Otan.

Le président ukrainien s’entretiendra d’abord en tête-à-tête avec M. Trump à partir de 13H00 (17H00 GMT). Les différents dirigeants européens se joindront ensuite à eux.

“Nous espérons que toutes les parties et tous les acteurs participeront aux pourparlers de paix en temps opportun et parviendront à un accord de paix juste, durable, contraignant et acceptable pour toutes les parties dès que possible”, a indiqué lors d’une conférence de presse Mao Ning, une porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.

Sont attendus à la Maison Blanche, outre M. Zelensky, le président français Emmanuel Macron, le chancelier allemand Friedrich Merz, la Première ministre italienne Giorgia Meloni, le Premier ministre britannique Keir Starmer ou encore le chef de l’Otan Mark Rutte.

Un sommet organisé vendredi en Alaska entre le président américain et son homologue russe Vladimir Poutine n’avait débouché sur aucun cessez-le-feu.

Interrogée sur cette rencontre Trump-Poutine, la porte-parole Mao Ning a affirmé lundi que la Chine “soutenait tous les efforts visant à une résolution pacifique de la crise”.

La Chine “se réjouit de voir la Russie et les Etats-Unis maintenir le contact, améliorer leurs relations et promouvoir un règlement politique de la crise ukrainienne”, a-t-elle souligné.

Guerre en Ukraine : les Européens et Volodymyr Zelensky en force à Washington pour trouver une issue à la guerre

Des dirigeants européens dont la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, traversent ce lundi 18 août l’Atlantique pour faire bloc autour de Volodymyr Zelensky à la Maison-Blanche. Le président ukrainien doit s’entretenir avec Donald Trump pour négocier la paix avec la Russie.

 

Un moment charnière. Six mois après l’affront qu’il a subi dans le bureau ovale, Volodymyr Zelensky est de retour à Washington pour échanger avec Donald Trump. L’enjeu : poser les bases d’une paix durable en Ukraine. Le rendez-vous entre les deux hommes est d’autant plus important qu’il fait suite à une rencontre entre le président américain et son homologue russe, Vladimir Poutine, le 15 août en Alaska.

Un entretien bilatéral au terme duquel aucune annonce n’a été faite : ni cessez-le-feu, ni “deal”. Plus les jours passent, et plus le temps est compté, le conflit en Ukraine – déclenché le 24 février 2022 – s’éternisant. Donald Trump avait pourtant promis de le régler en “vingt-quatre heures” à son retour à la Maison-Blanche le 20 janvier dernier.

Témoin de l’urgence et de l’opportunité à saisir alors que le milliardaire semble bien déterminé à revêtir son costume de médiateur, les dirigeants européens – trop longtemps laissés de côté – ont cette fois-ci voix au chapitre.

L’union fait la force

Hier, la “coalition des volontaires” – cet ensemble d’une trentaine de pays alliés de l’Ukraine, en majorité européens, créée en mars et menée par la France et le Royaume-Uni, s’est réunie par visioconférence pour se préparer à faire front commun.

Ce lundi, plusieurs d’entre eux font aussi le déplacement aux États-Unis pour peser sur les négociations. L’initiative a été lancée par le président finlandais Alexander Stubb et le secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte. Ils ont rapidement été rejoints par la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, le chancelier allemand Friedrich Merz, le président français Emmanuel Macron, le Premier ministre britannique Keir Starmer et la présidente italienne Giorgia Meloni. D’autres dirigeants ont proposé de se joindre à eux, mais la liste des invités a été délibérément réduite.

Nous poursuivons notre coopération pour parvenir à une paix juste qui respecte les intérêts vitaux de sécurité de l’Ukraine et de l’Europe“, a déclaré dimanche lors d’un point presse la cheffe de l’exécutif européen. “Est-ce que je pense que le président Poutine veut la paix ? Si vous voulez mon intime conviction, non. Il veut la capitulation de l’Ukraine“, a pour sa part réagi Emmanuel Macron depuis Brégançon. Et d’ajouter que l’Europe et la France font face “à un moment grave

Les garanties de sécurité à Kiev comme priorité

Si les paramètres des négociations sont incertains et changeants, il est au moins une certitude : à Anchorage vendredi, Vladimir Poutine a rejeté catégoriquement un cessez-le-feu immédiat. Dans le même temps, le chef du Kremlin aurait proposé à Donald Trump que l’Ukraine lui cède l’entièreté du Donbass (les régions administratives de Louhansk et Donetsk, que l’armée russe occupe déjà en grande partie) en échange d’un “gel” du front dans les régions de Zaporijia et Kherson. Une idée jugée inconcevable par le président ukrainien.

Refusant pour le moment tout échange de territoire, le chef d’État met toujours l’accent sur la nécessité de conclure rapidement un accord de paix qui se voudrait pérenne. “Nous avons tous le profond désir de mettre fin à cette guerre rapidement et de façon fiable“, mais “la paix doit être durable“, a déclaré sur X le président ukrainien à son arrivée à Washington.

Les garanties de sécurité attendues par l’Ukraine et les Européens en cas de cessez-le-feu seront au cœur des discussions. Notre volonté est de présenter un front uni entre Européens et Ukrainiens et demander aux Américains jusqu’à quel point” ils sont prêts à contribuer aux garanties de sécurité offertes à l’Ukraine dans un éventuel accord de paix, a insisté Emmanuel Macron dans sa prise de parole dimanche. L’envoi de troupes européennes sur le sol ukrainien dans une “force de réassurance de quelques milliers de soldats” fait partie des options évoquées par le président. Mais celle-ci divise les alliés de l’Ukraine, compte tenu des risques qu’elle comporte, même si ces soldats seraient éloignés des “lignes de contact” et probablement chargés de missions de formation ou de logistique.

Ce lundi matin, Donald Trump, qui exclut toute entrée de l’Ukraine dans l’Otan – puisque Moscou considère l’Alliance comme une menace existentielle à ses frontières – a remis la pression sur le camp ukrainien. “Le président ukrainien Zelensky peut mettre fin à la guerre avec la Russie presque immédiatement s’il le veut, ou il peut continuer à combattre. Souvenez-vous comment cela a commencé. Pas question de récupérer la Crimée donnée par Obama (il y a 12 ans, sans qu’un seul coup de feu ne soit tiré) et PAS QUESTION POUR L’UKRAINE D’ENTRER DANS L’OTAN“, a écrit le leader américain sur son réseau Truth Social.

Sur ce dernier point, le milliardaire a toutefois évoqué ces derniers jours une solution inspirée de l’article 5 de l’organisation. Celui-ci stipule que si un pays de l’Otan est victime d’une attaque armée, chaque membre de l’Alliance considérera cet acte de violence comme une attaque armée dirigée contre l’ensemble des membres.

Après plus de trois ans de conflit, le sort de l’Ukraine pourrait se jouer dans les prochaines heures…

Le bras de fer entre Air Sénégal et Carlyle rebondit

Entre la société américaine Carlyle et l’État du Sénégal, la paix des airs a cédé la place à une guerre totaleLe bras de fer entre Air Sénégal et Carlyle franchit un nouveau cap, relate L’OBS. Sur le tarmac de Blaise Diagne, la compagnie nationale menace désormais l’opérateur américain d’une astreinte record, tandis que Carlyle pourrait être contraint de revoir ses prix à la baisse.

Une dernière contre-proposition de 30,294 milliards de francs Cfa

Dans un mémorandum daté du 5 juin 2025, Tidiane Ndiaye, Directeur général d’Air Sénégal, s’exprime avec clarté et fermeté sur la tourmente qui secoue la compagnie aérienne. «En dépit des pressions visant à contraindre Air Sénégal à accepter l’achat des avions selon les conditions imposées par Carlyle, je n’ai jamais dévié de ma ligne de conduite définie dès ma rencontre avec Carlyle à mon arrivée : respecter nos engagements de paiement envers eux.

Cette discipline a été maintenue jusqu’en janvier 2025. Par la suite, seules les factures contestées sur leur principe ou leur montant sont restées impayées», précise-t-il. Le patron de la compagnie rappelle que, dans la continuité de cette logique, des négociations avaient été engagées dès septembre 2024 pour l’acquisition de deux A319. «Avec l’appui de nos avocats européens et américains, sollicités après la première action judiciaire du 2 avril 2025, nous avons sans relâche manifesté notre volonté de trouver un accord acceptable, tenant compte de nos contraintes financières», écrit-il.

L’offre finale d’Air Sénégal, datée du 26 mai 2025, proposait de conclure l’opération au plus tard le 15 juillet 2025, à condition de recevoir, avant le 30 juin, l’assurance du soutien financier de l’État du Sénégal. À l’origine, le prix prévu pour les deux A319 s’élevait à 32 millions de dollars (17,952 milliards de francs Cfa). Au fil des discussions, cet accord a évolué pour inclure la restitution de deux A321 et s’est stabilisé à 29 millions de dollars (16,269 milliards de francs Cfa), après déductions de factures erronées, dépôts de garantie et loyers versés depuis le début de l’année 2025 sur les A319.

De son côté, Carlyle a formulé sa dernière contre-proposition à hauteur de 54 millions de dollars (30,294 milliards de francs Cfa), calcul basée sur les conditions contractuelles de restitution technique des avions et le paiement d’un ticket de sortie anticipée pour chaque A321. Mais selon le ministre en charge des Transports aériens, Carlyle serait désormais prêt à revoir ses prix à la baisse, offrant une réduction pouvant aller jusqu’à la moitié, signe que le bras de fer pourrait enfin basculer en faveur d’Air Sénégal.

Thierno Bocoum : «le rapport d’exécution budgétaire n’est pas celui d’une relance mais celui d’un budget de survie»

Pape Malick Ndour n’est pas le seul à déplorer les révélations du rapport d’exécution budgétaire du deuxième trimestre de l’année 2025. Pour le leader de « Agir » aussi, les chiffres révélés par le document ne prédisent rien de bon. Au contraire, « les données révèlent des conséquences lourdes. Le rapport d’exécution budgétaire du deuxième trimestre 2025 met en lumière une réalité préoccupante ».

Là réalité est que, estimé Thierno Bocoum, « les partenaires techniques et financiers se retirent puisque les dons budgétaires ne représentent que 19,3 milliards, soit à peine 8% des prévisions. Pendant ce temps, l’État s’endette massivement sur les marchés financiers à des conditions coûteuses, mobilisant 1 677 milliards, soit 74,6% des ressources de trésorerie. La croissance de 12,1% affichée au premier trimestre repose quasi exclusivement sur le pétrole et le gaz, tandis que l’économie hors hydrocarbures plafonne à 3,1%. Cette dépendance aux hydrocarbures fragilise l’économie réelle et accentue la vulnérabilité aux chocs externes ».

Et comme si cela ne suffit pas, constate-t-il pour le regretter, « l’investissement public, moteur attendu de la relance est quasiment à l’arrêt. Seuls 581,9 milliards ont été exécutés, soit 30% des prévisions, dont seulement 11,9 milliards directement investis par l’État, soit 8% de son objectif ». Et face à cette situation, il affirme: «le pays perd en souveraineté budgétaire, dépend d’une croissance fragile et vulnérable, voit ses marges de manœuvre réduites par l’arrêt des investissements productifs et supporte un poids croissant de la dette, avec déjà 501,1 milliards d’intérêts payés en six mois ».

Bref, pour Thierno Bocoum, « ce rapport n’est pas celui d’une relance mais celui d’un budget de survie. Derrière l’affichage de la croissance, il révèle une économie déséquilibrée, tenue par les hydrocarbures, minée par l’endettement et privée des investissements qui conditionnent son avenir ».

Le Sénégal trace sa route vers l’autosuffisance en banane d’ici 2029

Sans les pertes (37.500 tonnes) provoquées par les intempéries, la production de banane aurait pu couvrir la consommation nationale évaluée à 101.993 tonnes.

En 2024, le Sénégal a produit 72.350 tonnes de bananes malgré une perte de 37.500 tonnes provoquée par les intempéries. Sur une consommation nationale évaluée à 101.993 tonnes, seules 29.643 tonnes ont été importées. Mieux encore, entre septembre et décembre, période de forte production, les importations sont tombées à moins de 10.000 tonnes, tandis que les plantations locales ont fourni près de 40.000 tonnes. Ces données, issues d’un communiqué du ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage (Masae), confortent la conviction du ministre Mabouba Diagne sur l’autosuffisance qui est à portée de main. « En quatre mois, les pertes enregistrées ont dépassé les volumes importés sur la même période », a-t-il souligné dans ce document, plaidant pour une meilleure préservation et valorisation de la production.

Pour concrétiser cet objectif, le gouvernement prévoit une production de 112.500 tonnes en 2025. En effet, les groupements et coopératives ont été invités à préciser leurs besoins en vitro-plantes. Selon la même source, une réunion stratégique réunira, entre autres, le ministère du Commerce et l’Institut sénégalais de Recherches agricoles (Isra).

Par ailleurs, informe le communiqué, un atelier se tiendra en marge du Sommet Africa Food Systems (Afs) pour finaliser la Stratégie nationale d’autosuffisance en banane. L’objectif est de « financer et accompagner les coopératives, réduire les pertes et substituer progressivement les importations par la production locale afin d’atteindre l’autosuffisance avant 2029 ».

Elevage : 1,45 milliard de FCFA pour dynamiser le secteur

Le Sénégal bénéficie d’un financement de 1,45 milliard de FCfa destiné à soutenir le cheptel national et à renforcer l’élevage. L’objectif est d’améliorer la productivité et la qualité des troupeaux tout en consolidant la souveraineté alimentaire et la résilience du secteur pastoral.

Le gouvernement, par l’intermédiaire du Groupe de Promotion de l’Entrepreneuriat au Sénégal (Gpes), a confirmé la réception d’un financement de 1,45 milliard de FCfa destiné au soutien du cheptel national. Selon un communiqué, cette initiative vise à améliorer la productivité et la qualité des troupeaux, mais également à renforcer la souveraineté alimentaire. Mabouba Diagne, ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage, a salué cette initiative qui traduit la volonté de l’État de soutenir durablement le secteur pastoral. Il a précisé que l’objectif est de fournir aux éleveurs les moyens d’accroître la productivité et la qualité de leurs troupeaux tout en adoptant une approche durable et adaptée aux réalités pastorales. « Ensemble, nous posons les bases d’un avenir prospère pour l’élevage au Sénégal », a-t-il ajouté. Grâce à ce financement, les autorités prévoient d’accélérer la réception d’animaux d’ici fin septembre. Cette étape est considérée comme cruciale pour renforcer la résilience du secteur et garantir l’autonomie alimentaire du pays. D’après un rapport du département américain de l’Agriculture (Usda), la production locale de lait a augmenté de 15,2 % entre 2017 et 2021, passant de 243,5 à 280,6 millions de litres. Cette progression s’explique, toujours selon la même source, par l’amélioration génétique des races locales et la transformation des exploitations extensives en systèmes semi-intensifs. Parallèlement, les indicateurs de consommation et de cheptel reflètent la progression du secteur. Selon l’Agence nationale de la Statistique et de la Démographie (Ansd), la consommation de viande par habitant a atteint 18,5 kg en 2021, dont 5,3 kg de viande bovine. Le cheptel bovin national comptait plus de 3,6 millions de têtes en 2019, témoignant de la vitalité et du potentiel de l’élevage sénégalais.

Renégociation des contrats miniers: La commune de Darou Khoudoss réclame l’effectivité des fonds d’appui prévus par le code minier

Les autorités municipales de la commune de Darou khoudoss, département de Tivaouane, réclament, des nouvelles autorités, l’effectivité des fonds d’appui dédiés aux collectivités territoriales par le code minier. Une demande formulée par le secrétaire municipal de la commune Mawo Diop, lors d’une interview accordée au quotidien national « Le Soleil ». 

TIVAOUANE – Située dans l’arrondissement de Méouane, département de Tivaouane, Darou khoudoss, avec une superficie de 520 kilomètres carrés pour une population de 104.346 habitants, selon le recensement de 2023, est la plus grande commune du département. Elle fait partie également des plus riches du fait de son sous-sol. La commune est assise sur d’importantes quantités de minerais dont le phosphate, le zircon entre autres ressources minières et énergétiques.

Elle abrite aussi les deux plus grandes entreprises minières du Sénégal à savoir les Industries chimiques du Sénégal (Ics) et la Grande côte opération (Gco). Cependant, au même titre que les trois autres communes de l’arrondissement, Darou Khoudoss peine à atteindre un recouvrement annuel de 500 millions de FCfa sur un budget de près de 800 millions seulement. Une contradiction inconcevable pour les autorités municipales. Ce paradoxe s’explique par des contrats de concession qui font que ces grandes entreprises traitent directement avec les autorités de l’État central.

Ce qui permet à l’État d’engranger la quasi-totalité des retombées économiques à travers des taxes, des impôts et parfois des dividendes au détriment des populations et des communes qui ne récoltent presque que les effets néfastes de l’exploitation de leurs richesses. Le plus grave dans tout cela, selon Mawo Diop, secrétaire municipal de la commune de Darou Khoudoss, dans une interview accordée au quotidien le soleil, ce sont les exonérations fiscales consenties par l’État du Sénégal au profit des Ics dans la convention qui les lie.

À l’en croire, il est clairement stipulé à l’article 7 de la convention, qu’en dehors des droits fixes et superficiels, toutes les autres taxes sont abandonnées par l’État au profit de l’entreprise, a-t-il relevé. « Des taxes qui auraient pu profiter à la communauté et aux collectivités locales qui abritent l’entreprise minière », a souligné M. Diop. Parmi ces taxes exonérées, il y a, par exemple, le droit de stationnement ou encore ce qu’on appelle les fonds propres locaux que ces entreprises devaient verser à la collectivité. La taxe sur le patrimoine bâti, sur le foncier, a listé Mawo Diop. Rien que le droit de stationnement, avec les camions qui traversent la commune par jour, la commune aurait pu gagner 80 millions de FCfa par an, a souligné M. Diop, en guise d’exemple. Seuls les camions des carrières paient ce droit de stationnement à la commune.

Ce qui n’est pas le cas des Ics à cause de l’exonération accordée par l’État du Sénégal. Mawo Diop invite le gouvernement à reconsidérer cette posture dans le cadre des renégociations de conventions entreprises par les nouvelles autorités.

Un budget de 966 millions de FCfa

À côté de cette anomalie, ces entreprises minières ne respectent pas certaines dispositions du code minier, notamment en ses articles, 112, 113, 114 et 115 qui prévoient des fonds d’appui et des fonds de péréquation miniers. Il y a le fonds d’appui au développement local (Fadl), le fonds d’appui au secteur minier, le fonds de garantie et de réhabilitation qui doivent aller vers les populations à travers les budgets des collectivités territoriales. Malheureusement, a déploré le secrétaire municipal de la commune de Darou Khoudoss, tous ces fonds ne sont pas opérationnels alors qu’ils sont dans le code minier.

« Pendant ce temps, Darou Khoudoss et les autres communes de l’arrondissement et même du département peinent à boucler un budget annuel de 500 millions FCfa pour la plupart », a regretté M. Diop. En réalité, le mécanisme de recouvrement de ces fonds ne permet pas aux collectivités de le faire. C’est plutôt des fonds que ces entreprises doivent alimenter à partir des institutions centrales pour qu’ensuite l’État fasse le partage. Selon Mawo Diop, ces entreprises n’alimentent pas ces fonds et l’État ne dit rien. Face à cet état de fait, les autorités municipales de Darou Khoudoss, à travers le secrétaire municipal, Mawo Diop, demandent à l’État d’obliger ces entreprises au respect de la loi. Pour lui, l’opportunité de la renégociation des contrats doit être saisie par les nouvelles autorités, pour réclamer la correction de ce qu’il considère comme une injustice.

L’année dernière, avance M. Diop, la commune avait un budget de 966 millions de Fcfa qui devaient provenir de ces fonds, selon la clé de répartition fournie par les autorités centrales, mais finalement la commune s’est retrouvée avec un recouvrement de 400 à 500 millions de FCfa. Ce qui est un véritable handicap pour les communes en termes de fonctionnement et d’investissements. Pour le secrétaire général, si ces fonds étaient alimentés, Darou Khoudoss allait se retrouver avec 20% du fonds d’appui au développement local (Fadl) avant de recevoir sa part après le partage effectué par l’État national.

Ce qui permettrait à sa commune et les autres collectivités territoriales qui abritent ces entreprises minières de faire des investissements structurants dans les domaines de la santé, de l’éducation, entre autres.

ACTUNET AVEC LE SOLEIL

Barrages: Le Sénégal affronte aujourd’hui le Soudan du Sud

Classé 2e de la poule C, le Sénégal va croiser, aujourd’hui, au second tour de l’AfroBasket masculin, le Soudan du Sud, qui a terminé 3e du groupe D après sa défaite face à l’Angola (64-66) à Namibe. Ce sera un match d’une autre intensité pour les hommes du sélectionneur Ngagne Desagana Diop qui attend, jusque-là, le véritable jeu de son équipe. Il soulignait dans ce sens, après le match contre le Mali, que le basket sénégalais n’est pas encore mis en exhibition à Luanda.

Toutefois, il faut se dire qu’il n’y aura pas de calcul lors des rencontres à venir puisque ce sont des matchs à élimination directe. Donc, Sénégal – Soudan du Sud s’annonce comme une très belle affiche en perspective. Et l’on s’attend à ce que les « Lions » sortent le grand jeu face à des adversaires coriaces. Et à nouveau, le coach Diop a lancé un vibrant appel à ses joueurs pour non seulement élever leur jeu, mais pour une prise de responsabilité sur le terrain. Ce sera contre des Sud-Soudanais qui, samedi dernier, ont failli faire un hold-up face à l’Angola qui a pris le dessus en fin de partie (66-64). Dans un autre duel, le Mali fera face à la Guinée, aujourd’hui, pour une place en quart de finale de l’Afrobasket masculin. Une équipe de la Guinée qui s’est pris la 2e place du groupe D après sa victoire face à la Libye éliminée par 83-55. Un autre derby en perspective pour les « Aigles » qui pourront face à des Guinéens qui ont fait tomber les Soudanais du Sud (88-80) avant de buter sur les Angolais (68-84) précise le Soleil

Sénégal : Thierno Alassane Sall dénonce des virements irréguliers dans le marché d’Aser

Le député Thierno Alassane Sall relance la controverse autour du marché confié par l’Agence sénégalaise d’électrification rurale (Aser) à la société espagnole Aee Power Epc. De retour d’Espagne, le leader de la République des valeurs (Rv) a publié un document détaillant plusieurs virements qu’il considère irréguliers, pour un montant total de plus de cinq milliards de francs CFA.

Selon Thierno A. Sall, les paiements des primes liées aux garanties souscrites ont été effectués entre le 14 et le 20 juin 2024, pour un total de 7 746 293 € (soit 5 081 235 314 FCFA). Parmi les virements contestés :

 

  • Le 14 juin 2024, deux paiements de 641 328 € chacun (420 683 329 F CFA) pour la « prime garantie restitution avance démarrage » et la « prime garantie restitution avance dépenses engagées », ainsi qu’un virement de 162 288 € (106 454 015 F CFA) pour la « prime garantie bonne exécution ».
  • Le 20 juin 2024, trois virements : deux de 2 800 500 € (1 837 007 579 F CFA) pour le « deposit 10 % – garantie restitution avance démarrage » et la « garantie avance sur dépenses engagées », et un dernier de 700 350 € (459 399 485 F CFA) pour la « garantie bonne exécution ».

 

Thierno Alassane Sall souligne que ces opérations pourraient constituer une violation de la réglementation en vigueur. Selon lui, le calendrier des virements laisse penser que les avances versées le 11 juin 2024 auraient été utilisées par Aee Power Epc pour régler ces primes, ce qu’il qualifie d’« extrêmement préoccupant ».

Ces révélations relancent le débat sur la transparence dans la gestion des marchés publics au Sénégal et interrogent sur le respect des règles financières par les entreprises et les institutions concernées.

Affaire Arcelor Mittal : Le doyen des juges convoque trois dignitaires de l’ancien régime

Plus d’une décennie après l’éclatement du scandale, l’affaire Arcelor Mittal refait surface avec fracas devant la justice sénégalaise. Selon des informations révélées par Libération, le doyen des juges d’instruction du premier cabinet du tribunal hors classe de Dakar a  Ils devront comparaître, dans un premier temps, en qualité de témoins dans une procédure aux ramifications multiples.

L’enquête ouverte par le parquet de Dakar vise des faits présumés d’association de malfaiteurs, corruption, escroquerie, blanchiment et complicité. L’État du Sénégal, partie civile dans ce dossier, avait directement attaqué Arcelor Mittal Holdings Ag et plusieurs de ses filiales impliquées dans l’exploitation minière et les infrastructures.

Le point névralgique de l’affaire reste l’accord transactionnel signé le 30 mai 2014 entre l’État du Sénégal et Arcelor Mittal. À l’époque, ce deal avait profondément divisé l’opinion publique : pour certains, il symbolisait une reddition face au géant de la sidérurgie mondiale ; pour d’autres, il constituait une sortie de crise nécessaire après des années de bras de fer juridique.

Autre zone d’ombre rappelée aujourd’hui : la disparition des représentants d’Arcelor Mittal au moment où la Division des investigations criminelles (DIC) devait leur notifier des convocations. Une fuite qui avait laissé la procédure dans l’impasse.

 

Bac 2024 à Kaolack : 64 candidats détenteurs de téléphones exclus crazytime Quelque 64 candidats au baccalauréat ont été expulsés aujourd’hui par le président glory casino online du jury 1506 du centre nouveau lycée de Kaolack pour détention