Saint-Louis : le corps d’un jeune talibé repêché dans le fleuve
Coopération UE/UA : Rencontre entre Macky Sall et Thierry Breton
Affaire Amy Gniby : Ce que réclame le Pur, à quelques jours du verdict du procès !
Les deux députés du Parti de l’Unité et du Rassemblement (Pur), Massata Samb et Mamadou Niang, sont actuellement en prison. Ils attendent le verdict de leur procès fixé au 2 janvier prochain. Mais, leur parti veut qu’une contre-expertise soit faite sur le certificat médical de l’accusatrice. Car, dit Cheikh Tidiane Youm, leader de la formation politique, “ils ne doivent pas être condamnés sur du faux, sur un mensonge”.
Seydi Gassama à Macky : « Si Pape Alé Niang périssait… »
Le combat pour la libération de Pape Alé Niang se poursuit chez Amnistie international. La section sénégalaise dirigée par Seydi Gassama enjoint le chef de l’Etat, Macky Sall, de libérer le journaliste d’investigateur, avant que le pire ne se produise. La section Amnistie international/Sénégal a interpelé le gouvernement face à l’état de santé de Pape Alé Niang, en grève de la faim et évacué à l’hôpital Principal.
Et Seydi Gassama, sur Sud Fm, d’interpeller directement le président de la République, aussi responsable de la situation dans laquelle se trouve le journaliste. « Nous demandons sa libération immédiate et nous disons au Président Macky Sall et son régime que si Pape Alé Niang périssait, ils en seront les seules et uniques responsables »
Et M. Gassama demande à ce que toutes les charges retenues contre lui soient annulées. « C’est de l’acharnement judiciaire. Le monde entier comprend que Pape Alé Niang est persécuté, parce que le régime considère que le journaliste a une ligne éditoriale favorable à l’opposition, c’est tout, c’est la seule raison de son arrestation et sa persécution ».
Le droit de l’hommiste, selon Senego, a rappelé que l’arrestation de Pape Alé a été condamnée unanimement par l’ensemble des organisations de droits humains dans le monde. « Parce que, ajoute-t-il, Pape Alé Niang n’a commis aucune infraction qui mérite qu’on le mette en prison. Et nous nous demandons sa libération immédiate et sans condition ».
Adji Sarr est un objet entre les mains des politiques, déclare le Pr Penda Mbow
ET C’EST LA PLUS GRAVE FORME DE VIOLENCE QU’ON PUISSE EXERCER SUR UNE FEMME
La présidente du Mouvement citoyen s’est prononcée hier lors du lancement du mouvement « Demain Sénégal » sur l’affaire Adji Sarr. Pr Penda Mbow estime que la jeune masseuse est devenue un « objet pour des objectifs purement politiques ».
Dans les colonnes du journal « Bes Bi » le jour, la ministre conseillère, indique que cette affaire est la plus grave forme de violence exercée sur une femme. Se démarquant de la masse, elle n’a pas versé dans la dentelle pour dire ce qu’elle pense de ce Sénégal pris en otage par les politiciens. Ainsi, faisant allusion à l’accusatrice du leader de Pastef Ousmane Sonko, la militante de gauche de lâcher : « Pour la première fois dans l’histoire politique du Sénégal et dans les institutions, une femme est devenue un instrument entre les mains d’hommes politiques. Et cet instrument entre les mains d’hommes politiques est manipulé. On l’a transformée, non plus en tant que citoyenne, mais en tant qu’objet pour des objectifs purement politiques. Et c’est la plus grave forme de violence qu’on puisse exercer sur une femme », a-t-elle fustigé sans parler explicitement de l’affaire Adji Sarr.
Gouvernance : Abdoul Mbaye flanque une mauvaise note à Macky Sall
Rien n’a évolué en une année au Sénégal, c’est en tout cas l’avis d’Abdoul Mbaye. Le président de l’Alliance pour la citoyenneté et le travail (Act) a fait un bilan de la gouvernance de Macky Sall en cette fin de l’année 2022.
Une occasion pour l’ancien premier ministre de faire un round up de tous les secteurs d’activités. Une analyse qui fait dire au leader d’Act que rien n’a évolué en une année au Sénégal. « La dégradation économique s’est- poursuivie malgré toute sorte de statistique trompeuse. Le peuple a vécu une baisse du pouvoir d’achat par inflation et la perte de revenus partout en campagne mais aussi dans les villes ».
Selon Abdoul Mbaye, l’amélioration des conditions de vie et l’amélioration du pouvoir d’achat sont des indicateurs pour jauger la réussite des politiques mises en œuvre par l’Etat. Pour le président de l’Alliance pour la citoyenneté et le travail, lorsque ces indicateurs n’évoluent pas et régressent « il y a échec et il faut céder la place ».
Le leader politique réfute l’argument de la réalisation des infrastructures, plus faciles à réaliser, comme facteur de développement. « Il suffit d’avoir les bonnes études, de s’endetter ou de ponctionner dans le budget, de réaliser et d’inaugurer et de mettre la charge de l’endettement sur le dos des générations futures » a-t-il expliqué. Pour Abdoul Mbaye, le défi réside dans l’amélioration des conditions de vie générales des populations.
Selon le premier PM de Macky Sall, “aujourd’hui, l’entrée en autocratie et en dictature est en cours” « C’est vrai que les propos sont graves. Mais j’en veux comme preuve la non-application des décisions de la CEDEAO concernant le parrainage qui est “un délit de justice. S’y ajoute la non-application des recommandations de l’Union européenne, des auditeurs indépendants qui appellent à une réforme de la loi électorale sur l’automaticité des recommandations de droits civils en cas de condamnation pénale sans perte express de ses droits décidée par le juge ».
Selon l’ancien Premier ministre : « le régime en place manipule la justice pour rendre un opposant inéligible. Nous sommes témoins de nombreux décès, de disparitions inexpliquées. Où en est l’enquête des 14 vies perdues en mars 2021 ? Le combat engagé contre les journalistes, les activistes, les réseaux sociaux, le débat sur le nombre de mandats », a-t-il soutenu.
Avant de poursuivre : « ce régime est minoritaire, parce que les élections législatives ont fini de le prouver. C’est d’ailleurs pourquoi il veut violer ce caractère intangible d’une partie de notre Constitution en direction de (la Présidentielle de) 2024 ».
Rapport Cour des comptes : le Dage du ministère des sports s’explique
Le Dage du ministère du sport Mamadou Ngom est au cœur d’une polémique suite à la publication du rapport de la Cour des comptes. Il sort de sa réserve dans les colonnes du quotidien Stade pour s’expliquer
Interpellé sur rapport de la Cour des comptes sur la question d’un jeu d’argent entre lui et la fédération sénégalaise Basket- Ball. Il répond qu’il n’a jamais été question de détournement, ni de surfacturation. Pour lui, ‘’Toute la manne financière reçue a été distribuée aux ayants droit. Certes, il y a eu des désaccords avec le magistrat. Ils ont soulevé des manquements dans les opérations de paiement. Dans ma réponse, j’ai justifié ces modes de paiement au magistrat. Et on n’a même pas un désaccord profond’’.
Il ajoute que : « La Fédération sénégalaise de Basket-Ball (FSBB) devait prendre sa subvention de 15 millions FCFA sur les 205 millions FCFA qu’elle avait reçus. Et elle devait restituer le reste au ministère des Sports. Entre-temps, l’Afrobasket féminin est venu. En réalité, je devais lui donner de l’argent pour compléter les frais liés à la compétition. Je lui ai demandé de me verser 100 millions sur 190 millions FCFA dus pour les besoins de l’Afrobasket féminin. Le seul grief qu’on a reçu dans cette affaire est le retard de la facture liée aux dépenses d’hébergement et de préparation de l’Afrobasket féminin. Et je la lui ai remise après la publication du rapport de la Cour et il l’a mentionnée. Les magistrats de la Cour des comptes ont estimé que nous avons fait une compensation. Alors qu’en finances publiques, une telle pratique est prohibée. C’était dans le souci d’aller plus vite. Ce qui a été décrié par les contrôleurs ».
Mamadou Ngom Niang considère que la Cour des Compte lui reproche le fait est assimilable à un avertissement et considère que si ce qui Si les faits annoncés par la presse étaient avérés, le magistrat contrô- leur aurait recommandé une ouverture d’une information judiciaire.il ne manque pas de pointer du doigt la presse qui pour lui, a fait une mauvaise exploitation du rapport de la Cour des comptes.
LA BONNE NOTE DE YOUSSOU NDOUR À AFRIMA 2023 : 6 ARTISTES SÉNÉGALAIS NOMINÉS
[Vidéo] Jadis merveille de la nature, le lac Rose se meurt









