Allemagne : La dépouille de Mamadou Dramé arrive jeudi à Dakar
Yoff : Une mariée dépouillée de ses bijoux
Dantec: 51 corps qui étaient à la morgue, seront inhumés
Avec le grand déménagement à l’hôpital Le Dantec, ce ne sont pas que des malades et du matériel qu’il faut s’occuper. Mais aussi des corps sans vies qui sont dans les tiroirs de la morgue. Dr Ibou Thiam, chef de la morgue et de la médecine légale dudit hôpital.
«Il y a peu près 55 corps qui sont dans nos tiroirs, dont une trentaine d’enfants. Parmi ces 55 il y a une trentaine d’enfants et 5 étrangers. Parmi ces 55 on a déjà lancé la procédure pour avoir l’autorisation de les inhumer. D’ici lundi au plus tard lundi au plus tard, ce sera effectif. Pour les autres corps nous essaierons de les transférer à Dalal Diam et les autres hôpitaux.»
«À Dakar il y avait déjà deux structures où on pratiquait l’autopsie. C’est-à-dire Dantec et l’hôpital Idrissa Pouye de grand Yoff. Dantec fait, en moyenne, 900 cas d’autopsie par an. À l’hôpital de grand Yoff il y a moins d’activités. Mais je pense qu’ils pourront pallier le gap entre temps, en attendant qu’on installe des salles d’autopsie à Dalal Diam et à l’hôpital militaire de Ouakam.»
Des centaines de kilos de « yamba » saisis derrière le Palais
162 kilogrammes de chanvre indien d’une valeur de plus de 17 millions Fcfa ont été saisis le samedi 13 août vers les coups de 23 heures par les éléments du commissariat de Rebeuss derrière le palais de la République.
Les mis en cause, selon Senenews, au nombre de quatre, ont été arrêtés et placés en garde-à-vue pour détention et trafic collectif de chanvre indien. Les agents du commissariat de Rebeuss ont exploité une piste relative à l’arrivée prochaine par voie maritime d’une importante quantité de drogue en provenance de la Casamance.
C’est ainsi qu’ils ont mis un dispositif discret de surveillance sur la Corniche. Guettant la pirogue, les flics l’ont aperçu vers 23 heures à la plage de Terrou Baye Sogui sur la Corniche Est, derrière le palais de la République. Sans perdre du temps, les limiers se sont déplacés à l’endroit indiqué où ils ont découvert la pirogue qui transportait la drogue, et les nommés K. Dione, T. Tall et A. K. D. TEUW.
Les mis en causes ont reconnu les faits. Interpellés sur la provenance de cette drogue, l’un des prévenus a confié aux policiers-enquêteurs que » la drogue appartient à un certain Babacar MBAYE Alias Talla Sylla ». Ce dernier a, dans sa fuite, emporté avec lui, le moteur de la pirogue. Cette dernière a été immobilisée et consignée sur place à la disposition du procureur de la République. Les quatre personnes interpellées ont été placées en position de garde-à-vue,
Déménagement chaotique de Le Dantec : Hald au mauvais traitement
15 août, dernier délai ! L’hôpital Aristide Le Dantec ferme, le temps d’une rénovation. Les services ont cessé de fonctionner sauf l’hémodialyse, l’oncologie. Le déménagement se poursuit, et le directeur de l’hôpital a fait sa dernière ronde.
Ici, nulle n’enfantera ! La clinique gynécologique et obstétricale du centre hospitalier universitaire Le Dantec n’est plus que de nom. Le bâtiment est vide, les lits, désertés. Il n’y a que du matériel en sursis, des bureaux abandonnés. Pour comité d’accueil, il n’y a que le bruit des chaussures des visiteurs.
La structure n’attend qu’à être défaite, et refaite, selon le programme du gouvernement. Et le docteur Babacar Thiandoum, directeur de l’Hôpital Aristide Le Dantec, fondé en 1912 pour accueillir les populations indigènes, dirige la dernière visite avant la fermeture définitive. «Pour le moment, dit-il, le plan de déménagement suit son cours.» La présence d’un Taxi Bagages à l’entrée du bâtiment de gynécologie vient en confirmation de cette annonce du docteur Thiandoum. Ce dernier enchaîne : «Pour l’essentiel des services, les équipements sont déjà sur site et les activités vont se poursuivre aujourd’hui (hier). Nous attendons les camions qui vont arriver d’un moment à l’autre pour nous permettre de déménager le maximum possible d’équipements vers les sites d’accueil.» Les boutiquiers, eux, ont fini de déménager. Alpha Amadou Ba a «disparu» du décor de l’hôpital. Sa boutique est fermée. Les autres boutiques, aussi. «Pour l’essentiel des services», a cependant précisé le directeur plus haut, puisque le bâtiment où doivent se faire les hémodialyses reste actif. A l’entrée, des patients attendent dans le couloir. D’autres sont sur les lits, et près d’eux, des blouses blanches qui s’activent. Un peu d’animation, à la différence d’autres services. Ça s’active, histoire d’attendre le bon moment pour se rendre au hangar des pèlerins, à l’aéroport de Yoff. «Nous sommes en train de nous préparer tout doucement pour y aller. La semaine dernière, nous avons visité le site. C’était bien, on a espoir que ce sera meilleur qu’à Aristide Le Dantec», assure Hawa Doumbouya. Elle est la présidente de l’Amicale des dialysés de l’Hald. Hawa Doumbouya considère qu’ils y seront mieux lotis : vingt-deux box en cabines individuelles, caméra de surveillance, télévision.
Pour le moment pourtant, les dialysés restent à Le Dantec, jusqu’au 24, voire 25 août avant de déménager au hangar de l’aéroport militaire Léopold Sédar Senghor de Yoff. Selon ce qu’avait avancé une voix officielle rapportée par Mme Doumbouya. Avec cette réserve : «Jusque-là, on n’est pas sûr de la date.» Ce dont on est sûr, c’est que d’autres services fonctionnent. L’oncologie-pédiatrie continue le travail, «en attendant l’évacuation des malades au niveau de l’hôpital Dalal Jamm». Et, «il y a aussi le service de cancérologie adulte, avec la radiothérapie et la chimiothérapie qui continuent de fonctionner». Seulement, ses malades sont pris en charge en ambulatoire.
Assurances
Ainsi le directeur s’est-il prononcé. Pour dire aussi qu’«il y a des malades très sensibles, notamment les malades chroniques. Et nous allons les prendre en charge». Il continue en soulignant que «les malades sont évacués d’une part par les ambulances de l’hôpital et, d’autre part, par le Samu national».
La clinique médicale infantile abrite encore des patients. Mais, nombreuses sont les salles où il ne reste que des fresques murales. Dans certaines d’ailleurs, bouteilles d’eau vides et sachets déjà utilisés traînent sur le sol.
Des registres, ouverts, trônent encore sur quelques bureaux. Le directeur poursuit sa dernière ronde dans ce bâtiment partiellement occupé par des bambins au chevet desquels sont leurs mères. «Un hôpital neuf», «un hôpital de niveau 4», «un hôpital performant»… M. Thiandoum est déjà dans l’esprit de la rénovation, qui devra déboucher sur l’obtention d’une infrastructure, «qui va nous permettre d’éviter d’évacuer nos malades vers l’étranger». Ce, d’autant plus que «les pays qui reçoivent nos compatriotes, leurs médecins sont formés ici à Dakar».
Pour M. Thiandoum, «ce n’est pas normal».
Le pari est clair : «Renverser la tendance de telle sorte que ces pays évacuent vers le nôtre, parce qu’au niveau de l’hôpital Aristide Le Dantec, nous avons des ressources humains extrêmement compétentes. Tout ce qu’il nous reste à faire, c’est renforcer le plateau technique et ce projet nous permettra de le faire.» A terme, la reconstruction de Le Dantec, qui devrait durer 20 mois et coûter 60 milliards F Cfa, sera de niveau 4 avec une capacité de 600 lits et 24 salles d’opération.
Par ailleurs, le directeur tient aussi à rassurer le personnel, inquiet de son avenir.
«Il n’y a pas lieu de stresser ni pour les malades ni pour le personnel médical, paramédical et administratif. Les agents vont suivre leurs services au niveau de leur site d’accueil. Donc, chaque service délocalisé ira en partie en service avec son personnel.»
Le reste des agents alors ? Ils seront réaffectés dans les différentes structures du pays, si l’on s’en tient à la déclaration du docteur Thiandoum. «Il n’y aura pas de chômage technique», réaffirme ce dernier.
Actes contre nature à l’Unité 17 des Parcelles-Assainies : S. Diouf et son partenaire N. Gueye surpris en pleins ébats sexuels
Actes contre nature à l’Unité 17 des Parcelles-Assainies : S. Diouf et son partenaire N. Gueye surpris en pleins ébats sexuels
A l’Unité 17 des Parcelles Assainies, S. Diouf et son partenaire N. Gueye ont été surpris en pleins ébats sexuels. Selon ‘’Libération’’ dans sa parution de ce mercredi, les voisins ont été réveillés vers 1 heures du matin par des gémissements venant de la chambre de S. Diouf.
A en croire le journal, les amants prennent la fuite pour échapper aux lynchages. Interpellé, S. Diouf reconnaît ses penchants et livre aux policiers les noms de ses quatre autres partenaires.
Nos confrères ajoutent que des préservatifs, du lubrifiant, du maquillage et des perruques ont été saisis dans sa chambre.
Emigration clandestine : 200 candidats victimes d’une arnaque frôlent la catastrophe en mer
Les éléments du commissariat central de police de Saint-Louis et ceux de l’île ont interpellé, dans la nuit du jeudi au vendredi, une embarcation d’émigration irrégulière.
Les 19 personnes qui étaient à bord ont soutenu qu’elles avaient été obligées de rebrousser chemin, parce que l’embarcation n’avait plus de carburant. Il s’agirait d’une arnaque.
Dans la nuit du jeudi 11 au vendredi 12 août 2022, une source anonyme a informé les limiers du commissariat central de Saint-Louis de l’arrivée, sur la plage de Guet-Ndar, d’une embarcation de migrants irréguliers. Ayant eu la confirmation de cette information, ils se sont prépositionnés sur les lieux, attendant l’arrivée de l’embarcation. Celle-ci a débarqué vers les coups de 2 h du matin, en provenance des côtes marocaines. Il y avait à bord des dizaines de candidats à l’immigration irrégulière.
Dès qu’ils ont mis pied à terre, les policiers du commissariat central et de l’île de Saint-Louis se sont précipités sur eux. Ce fut la débandade. Mais selon nos interlocuteurs, les hommes de tenue ont réussi à interpeller 19 des candidats qui tentaient de quitter la langue de Barbarie pour rallier, pour certains, la gare routière, pour rentrer chez eux.
Interrogés sommairement, les candidats malheureux ont révélé aux enquêteurs qu’ils ont quitté le sud du pays, le 7 août, à destination des côtes espagnoles. Mais arrivés au large des côtes marocaines, le capitaine de la pirogue les a informés que le carburant restant ne pouvait pas assurer le voyage jusqu’en Espagne et qu’il fallait rebrousser chemin pour ne pas courir le risque de mourir en pleine mer. Ils ont alors décidé d’accoster sur les côtes les plus proches. C’est ainsi qu’ils ont été conduits à Saint-Louis.
Interrogés sur leur nombre au départ de l’embarcation, ils ont déclaré qu’ils étaient environ deux cents personnes dans la pirogue. Les autres se sont fondus dans la nature.
Trois personnes soupçonnées d’être des proches du convoyeur
L’enquête a aussi montré que les candidats sont pour la plupart de nationalité sénégalaise ; les autres sont de nationalité gambienne. Ils ont déboursé des montants qui varient entre 400 000 et 150 000 F CFA. S’agissant de leur convoyeur, les candidats malheureux, renseignent nos sources, ont soutenu ne pas le connaître, car ils ont tous traité avec des intermédiaires, durant les préparatifs au voyage.
Mais selon toujours nos informations, parmi les 19 candidats arrêtés, trois personnes sont soupçonnées par la police d’être des acolytes du convoyeur. L’un d’eux, indiquent nos sources, a été interpellé en possession d’un GPS ; un autre s’est présenté comme le capitaine. Les trois présumés suspects sont les nommés Hamsa, A. Fall et M. Faye. D’ailleurs, les enquêteurs ont eu la confirmation qu’ils sont des membres de l’équipage et non des candidats à l’émigration.
Arnaque bien organisée
Il y a lieu de noter que, selon une source proche de l’enquête, il s’agit, dans cette affaire, d’une arnaque bien organisée. Car, souligne notre interlocuteur, le convoyeur savait bel et bien, avant le départ, que le carburant ne pouvait en aucun cas assurer le voyage jusqu’en Espagne.
De plus, l’état de vétusté de la pirogue laisse croire qu’un drame a été évité de justesse. Les 16 candidats ont été remis en liberté, vu qu’ils sont des victimes devant la loi. Contrairement aux trois présumés capitaines qui sont toujours dans le régime de la garde à vue.
Ils devront être présentés au procureur, le mardi prochain, pour les faits de mise en danger de la vie d’autrui, association de malfaiteurs, traite de personnes.
Allemagne : Mamadou Lamine Dramé, abattu par la police, finalement enterré au Sénégal
Banque agricole : 300 millions FCFA volés !
Un scandale financier secoue la Banque agricole. Après la Société Générale (SGB), la Banque de l’habitat (BHS)… un nouveau scandale financier éclabousse la Banque agricole, ex-Caisse nationale du Crédit Agricole du Sénégal (CNCAS).
D’après les premiers éléments de l’enquête, le mis en cause, qui ne disposait pas de bureaux dans l’établissement financier, avait le droit d’accéder aux ordinateurs de la banque au siège. Présenté comme un “as de l’informatique”, il rechargeait des cartes bancaires prépayées à partir des ordinateurs de ses collègues en utilisant leur mot de passe.
Dans l’accusation faite par des sources bancaires, il pompait chaque vendredi dix millions FCFA dans chaque machine. Du coup, il pouvait se retrouver avec 40 millions FCFA en une semaine. Les mêmes sources expliquent qu’il aurait “bénéficié de la complicité d’au moins quatre agents” dont les identités ne sont pas révélées pour ne pas gêner l’enquête.
Le magot a été découvert par la direction générale après un audit interne. Le détournement constaté, une plainte a été déposée à la (Division des investigations criminelles) Dic qui a convoqué Birame Diouf le jeudi 11 août 2O22. Mais, dans la nuit du mercredi 10 au jeudi 11 août, à la veille de son audition, il serait entré en fuite.
Sa disparition a été révélée par sa femme qui a appelé le directeur général de la banque agricole pour avoir des nouvelles de son mari qui n’était pas revenu dans la soirée du 10 au 12 août dernier. La Dic a fait un signalement à la Police des airs et des frontières (Paf) pour son arrestation.