Outhmane Diagne vient d’être placé sous mandat de dépôt par le juge du deuxième cabinet. Il est visé pour “diffusion de fausses nouvelles, effacement et modification des données de journaux”. Ce que confirme son avocat Me Bamba Cissé.
Conseil Constitutionnel: le président Sakho termine son mandat dans 3 jours !
Le mandat du président du conseil constitutionnel, Pape Oumar Sakho, va prendre fin dans quelques jours. L’expiration de son mandat intervient dans une période contentieuse post-électorale.
Nommé par le décret n°2016-1222 du 12 aout 2016, l’actuel président de la juridiction constitutionnelle va épuiser son mandat le jeudi 11 à minuit. En effet, l’article 3 de la loi organique n° 2016-23 du 14 juillet 2016 relative au Conseil constitutionnel précise que « Le Conseil constitutionnel comprend sept membres nommés par décret pour 6 ans non renouvelables, dont un président et un vice-président ».
La fin de son mandat intervient quelques jours après la proclamation des résultats provisoires des élections législatives par la commission nationale de recensement des votes. La coalition Yewwi Askane wi a contester les résultats issus des urnes des départements de Podor, Ranerou et Matam. Le mandataire national de ladite coalition, Déthié Fall, avait révélé l’existence de procès verbaux sans signatures des représentants de partis ni de l’administration dans des bureaux de vote à Podor, Matam et Ranérou.
Et selon l’article LO.195 du code électoral dispose que « Tout candidat au scrutin dispose, d’un délai de cinq jours à compter de la proclamation provisoire des résultats par la Commission nationale de Recensement des Votes pour contester la régularité des opérations électorales ».
Étant donné que les résultats provisoires ont été proclamés le 04 Août, le délai limite de contestation de la régularité des opérations électorales court jusqu’au 09. Le président Sakho et ses collègues ont, dans ce cas, un délai de 5 jours pour statuer sur la requête selon l’article LO 197 du code électoral. Passé la date du 11 Août, le président Sakho, ne pourra plus assister aux délibérations de la juridiction constitutionnelle.
Victorieux sur Gris Bordeaux : Balla Gaye 2 pousse un souffle
Après l’avoir battu par avertissement (4-3) lors de leur premier duel en 2018, Balla Gaye 2 a remis ça en venant à bout de Gris Bordeaux une nouvelle fois, hier à l’Arène nationale. Se relançant suite à sa défaite contre Bombardier, le Lion de Guédiawaye a dû puiser au plus profond de lui-même pour dominer le Fassois à l’usure.
Balla Gaye 2 s’est défait une seconde fois de Gris Bordeaux. A l’issue d’un combat d’une forte intensité d’une vingtaine de minutes, le fils de Double Less, qui a été mis «Ko debout» au cours d’un échange de coups de poing, est quand même parvenu, suite à une prise au niveau des jambes de son adversaire, à prendre le dessus. Profitant d’un coup lancé par ce dernier, l’ancien «Roi des arènes» a réussi à se saisir de son vis-à-vis, qui n’a pas démérité dans ce combat. Du coup, le Lion de Guédiawaye confirme sa réputation de bête noire de l’écurie de Fass.
Mais il faut noter que Balla Gaye 2, d’habitude très expéditif, a été obligé de lutter contre-nature parce que son adversaire avait tout fermé, l’empêchant de privilégier le corps-à-corps, son point fort.
Beaucoup plus outillé sur le plan de la bagarre, Gris Bordeaux a été trahi par la faiblesse de ses pieds et son manque de vivacité.
Bien que vidé physiquement et suite au Ko debout, le Lion de Guédiawaye n’avait pas aussi toute la lucidité possible pour faire basculer son vis-à-vis à terre dès les premiers instants du combat. Et c’est finalement à l’usure que Balla va signer le 2-0.
Avec cette victoire, il relance sa carrière après sa défaite contre Bombardier qui fut son premier combat à l’Arène nationale. En plus de se remettre à l’endroit, Balla se met dans les meilleures conditions pour préparer son prochain combat du 1er janvier contre Boy Niang 2 avant de faire face à Eumeu Sène qui l’a battu à deux reprises. Signant sa 22ème victoire, la première depuis le décès de son père, Double Less, Balla Gaye va cependant devoir se bonifier au niveau de la condition physique.
Balla Gaye : «Il fallait d’abord qu’on échange des coups…»
On pouvait comprendre sa joie : «C’est un combat avec de la pression. Il fallait qu’on échange des coups avant de penser à la lutte simple. Je lui avais dit que j’allais le battre et m’asseoir sur lui. Maintenant je vais prendre les choses au sérieux. Il y a eu des combats que j’ai livrés en étant blessé. C’est ce qui explique que certains adversaires ont cherché à dépasser les bornes. Mais aucun lutteur ne va plus me toiser. Je respecte mes supporters. Tout ce que j’entreprends, je le ferai avec sérieux.»
N’ayant pu se relancer quatre ans après sa première contreperformance, Gris Bordeaux n’est pas parvenu à accrocher un troisième succès en tant que Tigre de Fass. Toujours pas de victoire depuis 7 ans, Gris n’est plus loin de la retraite. Il ne lui reste qu’à descendre d’un cran pour accorder la chance aux jeunes espoirs qui tapent à la porte des Vip.
Courtisé pour le contrôle de l’Assemblée : PAPE A DU “DIOP”
Dans la course à la majorité que se livrent l’opposition et le pouvoir, Yewwi-Wallu ne néglige pas les voix périphériques. A Pape Diop de Bokk gis gis, qui est l’un des arbitres de ce duel, Yewwi propose la présidence de l’Assemblée nationale au titre de son ralliement. L’ancien maire de Dakar a du job pour décider dans quel camp il va faire pencher la balance.
Qui occupera le Perchoir de l’Assemblée ? Une question que ne se posent plus les membres de l’Inter-coalition Yewwi-Wallu, malgré leurs 80 députés réunis. Dans le jeu des alliances pour avoir la majorité, Le Quotidien a appris que le poste a été proposé à Pape Diop, leader de la Coalition Bokk gis gis ligeey. Une source proche des deux camps a confirmé l’information, assurant même que c’est Déthié Fall qui aurait transmis la proposition à l’ancien président de l’Assemblée nationale.
Néanmoins, du côté de la Conférence des leaders de Yewwi, on n’a pas voulu confirmer l’information, sans pour autant la démentir.
Cette proposition n’était, pour le moins, pas attendue. En effet, Pape Diop n’a jamais caché son intention de travailler avec Macky Sall si ce dernier faisait appel à lui. Il est même dit qu’il était pressenti pour rallier le pouvoir à «une station senior», pour reprendre les termes de certains. Néanmoins, là aussi, Pape Diop n’aurait pas encore donné de réponse définitive. De plus, on sait que Barthélemy Dias, de son côté, nourrit très fortement l’ambition de «cloner» le même Pape Diop et de devenir, après 10 ans d’écart, maire de Dakar et président de l’Assemblée nationale. Aurait-il été informé de la proposition faite par Dethié Fall à Pape Diop ? Rien ne le dit pour le moment.
Par ailleurs, un ralliement éventuel de Pape Diop à l’inter-coalition ne résout en rien l’équation de la majorité, à moins que Yewwi et Wallu soient déjà assurées des voix de Pape Djibril Fall et Thierno Alassane Sall. Car Benno bokk yaakaar n’a besoin que d’un député pour assurer sa majorité. Dans cette quête, Mimi Touré sait qu’il sera difficile, voire impossible de convaincre Thierno Alassane Sall d’Aar Sénégal. Qui a publiquement expliqué qu’il se voyait mal retravailler avec Macky Sall. Il reste Pape Djibril Fall et Pape Diop.
Si le premier nommé a construit son image en soulignant sur les plateaux de télévision, «l’inefficacité» du régime, le second sait pertinemment qu’il lui sera difficile d’obtenir une offre venant de la majorité et comparable à celle de l’inter-coalition. Il est aisé d’imaginer que Mimi Touré ne va lâcher le Perchoir pour un allié. On se rappelle de ses sorties fustigeant le «trop de places» occupé par les alliés de Benno dans l’appareil de l’Etat. Macky Sall va devoir arbitrer. Va-t-il tenir sa promesse de faire de l’ancienne Première ministre, la première présidente de l’Assemblée au risque de perdre la majorité ou aurait-il une offre meilleure que celle de l’Inter-coalition Yewwi-Wallu ?
Quoi qu’il en soit, Pape a du «Diop» ou comme diraient les Gambiens, du Job. Entre les différentes sollicitations des différents Etats-majors, l’on se demande où va pencher le choix de l’ancien président de l’Assemblée et du Sénat.
avec le quotidien
Président Assemblée nationale : Yewwi drague Pape Diop
Qui occupera le Perchoir de l’Assemblée ? Une question que ne se posent plus les membres de l’Inter-coalition Yewwi-Wallu, malgré leurs 80 députés réunis. Dans le jeu des alliances pour avoir la majorité, Le Quotidien a appris que le poste a été proposé à Pape Diop, leader de la Coalition Bokk gis gis ligeey. Une source proche des deux camps a confirmé l’information, assurant même que c’est Déthié Fall qui aurait transmis la proposition à l’ancien président de l’Assemblée nationale.
Néanmoins, du côté de la Conférence des leaders de Yewwi, on n’a pas voulu confirmer l’information, sans pour autant la démentir.
Cette proposition n’était, pour le moins, pas attendue. En effet, Pape Diop n’a jamais caché son intention de travailler avec Macky Sall si ce dernier faisait appel à lui. Il est même dit qu’il était pressenti pour rallier le pouvoir à «une station senior», pour reprendre les termes de certains. Néanmoins, là aussi, Pape Diop n’aurait pas encore donné de réponse définitive. De plus, on sait que Barthélemy Dias, de son côté, nourrit très fortement l’ambition de «cloner» le même Pape Diop et de devenir, après 10 ans d’écart, maire de Dakar et président de l’Assemblée nationale. Aurait-il été informé de la proposition faite par Dethié Fall à Pape Diop ? Rien ne le dit pour le moment.
Par ailleurs, un ralliement éventuel de Pape Diop à l’inter-coalition ne résout en rien l’équation de la majorité, à moins que Yewwi et Wallu soient déjà assurées des voix de Pape Djibril Fall et Thierno Alassane Sall. Car Benno bokk yaakaar n’a besoin que d’un député pour assurer sa majorité. Dans cette quête, Mimi Touré sait qu’il sera difficile, voire impossible de convaincre Thierno Alassane Sall d’Aar Sénégal. Qui a publiquement expliqué qu’il se voyait mal retravailler avec Macky Sall. Il reste Pape Djibril Fall et Pape Diop.
Si le premier nommé a construit son image en soulignant sur les plateaux de télévision, «l’inefficacité» du régime, le second sait pertinemment qu’il lui sera difficile d’obtenir une offre venant de la majorité et comparable à celle de l’inter-coalition. Il est aisé d’imaginer que Mimi Touré ne va lâcher le Perchoir pour un allié. On se rappelle de ses sorties fustigeant le «trop de places» occupé par les alliés de Benno dans l’appareil de l’Etat. Macky Sall va devoir arbitrer. Va-t-il tenir sa promesse de faire de l’ancienne Première ministre, la première présidente de l’Assemblée au risque de perdre la majorité ou aurait-il une offre meilleure que celle de l’Inter-coalition Yewwi-Wallu ?
Quoi qu’il en soit, Pape a du «Diop» ou comme diraient les Gambiens, du Job. Entre les différentes sollicitations des différents Etats-majors, l’on se demande où va pencher le choix de l’ancien président de l’Assemblée et du Sénat.
Sébikotane : Un bébé décède après à une circoncision ratée
Un nourrisson de moins d’un mois a rendu l’âme après avoir été circoncis. Le drame est survenu à Sébikotane. Selon les précisions apportées par le journal Libération, le bébé de 27 jours avait été confié à un aide-infirmier. Ce dernier qui officie dans un hôpital a parallèlement ouvert une clinique dans laquelle il exerce en toute illégalité.
Des blessures auraient été causées lors de la circoncision occasionnant ainsi une hémorragie. L’évacuation du bébé à l’hôpital de Diamniadio n’aura pas permis de le sauver. L’aide-infirmier pour sa part a été placé en garde à vue pour exercice illégal de la médecine. Rappelons que ce n’est pas le premier cas de décès d’un enfant au Sénégal en lien avec le personnel soignant.
Il y a quelques mois, 11 bébés sont morts suite à un incendie à l’hôpital public de Tivaouane, dans l’ouest du Sénégal. La situation serait liée au caractère vétuste du plateau technique selon les autorités. Le président sénégalais Macky Sall avait reconnu suite à ce drame l’«obsolescence» du système de santé du Sénégal. Il avait par la même occasion ordonné un audit des services de néonatalité afin que l’hôpital public ne soit « plus un espace de tragédie ».
Inondations à Dakar : un nouveau décès
Un nouveau décès a été enregistré hier à cause des eaux de pluie qui se sont abattues sur Dakar vendredi dernier.
Il s’agit d’un jeune talibé mort noyé dans un chantier près de l’aéroport Léopold Sédar Senghor. En effet, ledit chantier à été transformé en lac un à cause des eaux pluviales.
D’après le président de l’association des habitants de la cité Mamelles Oasis qui revient sur les faits, le corps de la victime a été repêché par les sapeurs pompiers.
« Un talibé s’est noyé hier vers 14 h dans les eaux vers l’aéroport. Il y a des chantiers qui ont démarré depuis plusieurs mois maintenant. Ces chantiers parfois sont laissés à libre accès, ils ne sont pas protégés et apparemment c’est un grand trou qui a été rempli par les eaux de pluie et le talibé a voulu se baigner dans ce trou là et donc est rentré dedans et s’est noyé. Il paraît que c’est vers les coups de 2 heures du matin qu’il a été ressorti par les sapeurs-pompiers », a-t-il raconté.
Emigration clandestine : un convoi interpellé par la gendarmerie à hauteur de Nianing
La brigade de Nianing a interpellé, ce weekend, un convoi de migrants en partance pour l’Europe. Le voyage de ces candidats malheureux à l’immigration clandestine a capoté au moment du départ. Ces jeunes ont quitté Mbour, à pirogue, pour se rendre à Joal, lieu de départ où ils ne sont pas finalement parvenus à s’entendre sur le coût de transport maritime.
Certains, pas sûrs de leur capacité à nager, ont décidé de ne pas tenter l’aventure. Après ce départ avorté, le groupe de jeunes embarqué à bord de car «Ndiaga Ndiaye» pour rejoindre Mbour a été finalement interpellé par la gendarmerie sur la route de Joal à hauteur de Nianing. Ils sont actuellement retenus à la brigade de Nianing.
Tamkharit : nuit de partage et de comptage !
Le 10ème de mouharram, correspondant au premier mois de l’année dans le calendrier musulman, communément appelé Tamkharite, sera célébré cette nuit. Selon la culture de chez nous, plusieurs familles préparent un plat copieux, du couscous généralement, qu’elles partageront avec leurs proches, parents, amis, voisins jusqu’aux étrangers vivant parmi nous et autres personnes appartenant à une autre religion.
Même si les temps sont durs, la culture sénégalaise veut que le couscous soit bien garni à même de permettre à tout le monde de bien manger. Le dessert aussi n’est pas exclu puisque que le couscous est très souvent accompagné du lait. Si certains aiment le mélange entre le lait et la sauce, chez d’autres, tel n’est pas le cas même si l’idéal est toujours de bien manger.
Après le dîner, c’est l’ambiance. Même si la religion l’interdit, les garçons s’habillent en fille, et les filles en garçons pour faire des pâtés de maison, en chantant et en dansant dans le but de collecter de l’argent. Mais la nuit, il est dit que nous serons comptés et chaque 10ème mourra dans l’année. Aussi, est-il important de rappeler qu’il est recommandé de jeûner d’autant que le prophète (PSL) avait confié que le fait d’observer le jeûne pendant ce jour efface tous nos péchés de l’année antérieure.
Diplomate sénégalaise tabassée : Le Canada ouvre une enquête
En fin de journée samedi, le gouvernement du Québec a annoncé l’ouverture d’une enquête du Bureau des enquêtes indépendantes (BEI, la police des polices québécoises) après « une intervention policière qui soulève des questions » contre « la Premier conseiller (sic) de l’Ambassade du Sénégal au Canada ».
La police de Gatineau, banlieue québécoise de la capitale fédérale canadienne, a reconnu vendredi soir l’altercation, survenue mardi alors qu’un huissier de justice « muni d’une ordonnance devant être exécutée » avait demandé le concours des forces de l’ordre.
« Malgré le rappel du statut de diplomate de la victime et de l’inviolabilité de son domicile, les éléments de la police canadienne l’ont menottée et sauvagement tabassée, au point qu’elle a eu du mal à respirer, ce qui a conduit à son évacuation par ambulance à l’hôpital », selon les autorités sénégalaises.
La police canadienne a assuré de son côté avoir préalablement confirmé que « le document judiciaire était bel et bien valide et que l’officier de justice ayant autorisé l’ordonnance judiciaire avait été informé que la personne avait un statut diplomatique ».
Puis, a ajouté le SPVG, « faisant face à une personne agressive et refusant de collaborer, les policiers sont intervenus » pour ramener le calme, mais c’est alors qu’ »une policière a été frappée au visage et blessée ».
« Les policiers ont donc décidé de procéder à l’arrestation » de la diplomate. Mais elle « a résisté » et « blessé par morsure un deuxième policier ».
La diplomate sénégalaise « a alors été amenée au sol pour être maîtrisée », puis détenue « à l’arrière du véhicule de patrouille, sous supervision d’une policière, le temps que le huissier exécute son ordonnance », mais à « aucun » moment la diplomate « n’a mentionné avoir été blessée ou avoir des douleurs », a souligné la police canadienne.
Pourtant, quelques minutes plus tard, une ambulance a été dépêchée auprès de la diplomate, a reconnu la police, sans plus de détails.
Le ministère sénégalais des Affaires étrangères a indiqué avoir remis une « note de protestation » aux autorités canadiennes. Il « exige » qu’une enquête soit « diligentée et que « des poursuites soient menées contre les auteurs de cette agression inadmissible ».
« Le Canada continuera de coopérer pleinement avec le Sénégal pour remédier à cette situation regrettable », a assuré Ottawa.
« Nous travaillons assidûment avec les différents paliers de gouvernement concernés et attendons une enquête approfondie », a indiqué le gouvernement canadien, notant que la cheffe de la diplomatie canadienne Mélanie Joly est « en contact avec son homologue sénégalaise », Aïssata Tall Sall.