Boxing Day : Koulibaly titulaire, Mendy sur le banc face à Bournemouth
Affaire Adji Sarr : Sonko devant le Tribunal début Février
Avec la dernière audition de Mamour Diallo, le juge d’instruction vient de satisfaire l’une des dernières exigences des avocats de Ousmane Sonko. Le juge va donc boucler l’instruction avant le 31 décembre. Comme l’a écrit ce matin Le journal les Echos, le juge a trois options : classer l’affaire, rendre une ordonnance de non-lieu ou renvoyer devant une juridiction de jugement. La dernière option est quasi certaine face au refus de Sonko de répondre aux questions ou de se soumettre à un test ADN pour se disculper. Les deux parties solderont leurs comptes lors d’une audience publique
Ainsi le maire de Ziguinchor devrait être attrait à la barre du tribunal début février. Ce qui marquera la fin de ce feuilleton politico-judiciaire qui tient le pays en haleine depuis presque deux ans et aura coûté la vie à 14 jeunes.
Où vont les tonnes d’or produites au Sénégal…
Où va l’or produit au Sénégal ? Les rapports de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (Itie Sénégal), récemment publiés, donnent une réponse à cette question.
En 2021, ce sont 16.1 tonnes d’or qui ont été produites au Sénégal. La valeur brute totale : 390.7 milliards de francs Cfa. Mais où va cet or ? Les cargaisons d’or sénégalais prennent deux principales directions.
La Suisse est la première destination de l’or sénégalais. En effet, 381.9 onces ont été exportées vers ce pays, pour 381.6 milliards de francs Cfa. L’Australie a, elle, acquis 128.3 onces, pour une valeur de 123.3 milliards de francs Cfa.
Au total, en plus des 9000 onces vendues à la Bceao, ce sont 519 336 onces d’or qui sont sorties du pays, soit 14.7 tonnes. C’est donc, 1.4 tonne d’or qui resterait sur le continent, ou encore dans le pays.
Ils n’en voient que la poussière…
Joint par nos soins, il rappelle qu’en 2013, le président Macky Sall avait annoncé qu’il mettrait à la disposition des artisans nationaux, une partie de l’or produit dans le pays. Ce, pour qu’ils puissent avoir de la matière première. Une telle annonce, reste sans effet véritable, pour le moment.
Puis, ils ont, dit-il, créé un comptoir à leurs propres frais. Celui-ci vendrait des lingots d’or notamment aux bijoutiers et aux particuliers. Mais, du fait des coûts, l’initiative bat de l’aile. Aujourd’hui, l’Etat a annoncé la mise en place de son Comptoir national de Commercialisation de l’or. Un établissement public à caractère industriel et commercial.
Mais, la forme ne réjouit pas tout le monde. La réalisation de l’étude d’opportunité étant confiée au Cabinet Geomin. «C’est nous qui devons gérer le comptoir, ou l’Etat. Mais on ne peut le confier à un privé, sans appel d’offres sans rien», martèle M. Thiam. Dans son communiqué de presse, publié il y a quelques mois, le ministère des Mines avait expliqué que le Cabinet Geomin est juste recruté, «aux fins de réaliser cette étude dans une démarche inclusive et participative.»
En attendant, malgré les tonnes d’or produites au Sénégal, les bijoutiers disent éprouver des soucis pour avoir de la matière première. Pour la plupart d’entre eux, ils se rabattent sur le rachat de bijoux usagés, qu’ils font ensuite fondre, pour avoir de l’activité. «Parfois, nos clientes nous revendent des bijoux que nous leur avions cédés. C’est cela qui nous permet de tenir notre commerce», regrette M. Thiam.
Oustaz Modou Fall sur la relation amoureuse de Ya Awa Diéye : » Mane makoy mayé «
Collègues, Ya Awa Diéye et Oustaz Modou Fall montrent leur complicité à chacune de leur sortie. Présentateurs de l’émission » Ziar « , en un moment donné beaucoup pensaient que Oustaz Modou Fall entretenait une relation amoureuse avec la présentatrice Ya Awa Diéye.
Interviewé par Seneweb, le prêcheur, apporte des éclaircissements : » Ya Awa, c’est ma sœur, c’est moi qui vais lui donner en mariage, c’est un privilège pour moi, un signe de respect de sa part. Mais elle ne m’a jamais présenté quelqu’un, je ne sais pas avec qui elle sort ».
Thiès et sa décharge au milieu des habitations : L’éternelle cohabitation avec les ordures
Lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme : le Sénégal classé «pays à haut risque»
Le Sénégal fait partie des «pays à haut risque» dans le cadre de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. C’est la conclusion de l’« Avis consultatif du Trésor de Sa Majesté », (un département du gouvernement britannique chargé de l’élaboration et de la mise en place des financements publiques et des politiques économiques). Dans le document, qui date de novembre dernier, il est indiqué que le Sénégal doit continuer à travailler sur la mise en œuvre de son plan d’action pour « remédier à ses lacunes stratégiques ».
Tout d’abord, il a été invité à « améliorer la conformité en détectant les violations de Lbc/Ft et en imposant des sanctions efficaces, proportionnées et dissuasives contre les entités non conformes». Ensuite, le Sénégal doit « mettre à jour et maintenir des informations complètes sur les bénéficiaires effectifs des personnes morales et des constructions juridiques et renforcer le système de sanctions en cas de violation des obligations de transparence». Et enfin, « renforcer la compréhension des autorités des risques de financement du terrorisme et renforcer les capacités». Mais aussi, de mettre en œuvre un « régime efficace de Tfs lié au Ft et au Pf ainsi qu’un suivi et une supervision des Obnl basés sur les risques».
Si l’on se réfère aux résultats d’études fournis par la Grande Bretagne dans la catégorie de risque très élevé sur le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme aux côtés de pays comme le Sud Soudan, la Rdc, le Yémen, la Syrie, etc., le Sénégal ternit la réputation du pays dans un contexte de pré-exploitation des ressources pétrolières.
Il est noté qu’en février 2021, le Groupe Gafi a inscrit le Sénégal sur sa «liste grise», indiquant que le pays ne se conformait pas pleinement aux normes internationales en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme. Selon le Giaba, le blanchiment d’argent au Sénégal est favorisé par l’utilisation généralisée d’argent liquide, l’importance du secteur informel et un système judiciaire qui ne permet pas à la police d’obtenir des informations sur les bénéficiaires présumés du blanchiment d’argent.
Pour rappel, le président Macky Sall jeudi dernier, en Conseil des ministres, affirmait sa détermination pour la transparence dans la gestion des finances publiques et du renforcement de la lutte contre le blanchissement de capitaux et le financement du terrorisme (Lbc/Ft). Il avait réitéré son attachement à la promotion de la bonne gouvernance et à la reddition des comptes.
Alioune Badara Fall, Dg d’Air Sénégal : “Nous avons vécu une véritable série noire”
Comptes extérieurs : Le Sénégal enregistre une progression de son PIB réel de 6,1% en 2021
Parrainages aux élections : les fortes recommandations de la CENA
La Commission électorale nationale autonome (CENA) a publié son rapport sur l’organisation des élections législatives du 31 juillet dernier. Elle conclut que le Code électoral mérite d’être revu en profondeur. Dans ce sens, la Commission dirigée par Doudou Ndir, reprise par Bés Bi, a effectué une série de recommandations dont certaines concernent le parrainage, qui fait débat.
La CENA plaide pour une baisse du nombre de parrains demandés aux élections présidentielle et législatives, la suppression des doublons, le versement des surplus dans le fichier général, la codification du principe du tirage au sort pour l’ordre de dépôt des parrainages et des candidatures.









