Les drames s’enchaînent. A Ouakam, un malade âgé de 71 ans a péri dans un incendie ! En effet, le lustre (lampe) de la chambre a pris feu avant de tomber sur le matelas où le vieil homme était couché. Malheureusement, E. D. n’a pu se relever. Ainsi, le septuagénaire s’est retrouvé avec des brûlures sur une partie de son corps, d’après nos sources. Finalement, il est passé de vie à trépas, sur place. Le corps sans vie a été acheminé, ce jeudi, à la morgue d’une structure hospitalière, par les sapeurs-pompiers, pour autopsie. L’enquête suit son cours.
Ayant surpris Alioune Badara en train de voler sa moto : Omar Mbengue le poursuit et le poignarde mortellement avec une barre de fer
Le sieur Omar Mbengue risque une peine d’emprisonnement ferme de six (6) mois. Il comparaissait, hier, à la barre des flagrants délits de Dakar pour répondre des faits de coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort dans l’intention de la donner.
La triste fin qu’a connue le jeune homme Alioune Badara va souiller à jamais sa mémoire. Ce jeune homme est mort à l’issue d’une course poursuite avec le propriétaire d’une moto qu’il voulait soustraire. Les faits ont eu lieu à Diamniadio. En effet, le sieur Omar Mbengue qui revenait d’une cérémonie religieuse a été surpris de retrouver dans son domicile Alioune Badara.
Ce dernier était en train de pousser sa moto qu’il voulait dérober. Pris sur le fait, Alioune Badara a pris la fuite et Omar Mbengue l’a poursuivi dans l’obscurité. Arrivé dans la rue, le défunt a sorti une paire de ciseaux qu’il lui a administrée au niveau du bras. Ayant senti sa vie menacée, Omar a riposté. Il a ramassé une barre de fer avant de la lui poignarder au dos.
Malheureusement, ce coup a été fatal pour Alioune Badara car il a occasionné de graves blessures au jeune homme. Ce dernier, malgré la douleur qui l’a gagné, s’est quand même accouru vers l’hôpital qui était juste à côté pour sauver sa vie. Hélas, il a succombé avant que des soins ne lui soient administrés.
Entendu à titre de simple renseignement, le vigile qui était de garde cette nuit-là révèle que la victime est arrivée à l’hôpital ensanglanté. «Quand on lui a demandé ce qui lui arrivait et qui était l’auteur du mal qui lui arrivait, il n’a pipé mot. C’est à cet instant même qu’il est passé de vie à trépas», a-t-il témoigné.
Selon lui, c’est en ce moment même que Omar est arrivé à l’hôpital à bord de sa moto. Sans ambages, il a reconnu être l’auteur des faits qui ont ôté la vie à Alioune Badara. Le vigile fait savoir au juge que jusqu’à présent tout ce qu’on sait du défunt c’est qu’il s’appelle Alioune Badara et rien d’autre. «Il n’y a aucun élément qui nous permet de l’identifier. Il n’avait pas sa carte d’identité et quand il venait à l’hôpital», narre-t-il.
Concert de casseroles : les sénégalais boycottent Ousmane Sonko et vaquent librement à leurs occupations
Les sénégalais commencent à en avoir marre des séries de manifestations organisées par la coalition Yewwi Askan WI ou ils ont décidé de se préoccuper d’autres urgences ? En tous cas, le concert de casseroles initié, ce jeudi par le leader de Pastef, Ousmane Sonko a accouché d’un flop.
Contrairement à la dernière fois, où le maire de Ziguinchor et ses camarades avaient le sourire aux lèvres à cause d’une forte affluence, ces opposants ont été tous ébahis avec un monde très limité, car ils ont été totalement boycottés par la population.
Venu porter secours à des dames violentées par la milice de Safinatoul Amane : un chef religieux se retrouve avec un genou bousillé
Chargés de veiller au respect de la sacralité et des bonnes mœurs dans la ville sainte de Touba, les éléments du Dahira Safinatoul Amane sont accusés d’avoir fait montre d’un usage abusif de leur force. Pour preuve, en plus d’avoir commis une bavure sur un chef religieux, ces agents de la «Police religieuse» ont molesté trois dames qui sortaient de la Mairie de Touba.
Ils les ont interpellées à cause de leur port vestimentaire jugé indécent. Les dames ne se sont pas laissées faire, soutenant sans désemparer s’être bien habillées.
Ainsi, Serigne Sidy Mbacké Cheikhouna Abdoul Ahad est intervenu pour calmer les choses, mais les agents l’ont poussé par terre. Sur le coup, le genou droit du chef religieux a été bousillé.
Selon les témoins, un des membres de la structure incriminée portait un pistolet. Serigne Sidy Mbacké a été transporté à l’hôpital. Informés, de jeunes disciples du dignitaire mouride, furieux, ont attaqué le siège de Safinatoul Amane qu’ils ont saccagé avant l’arrivée des policiers.
Macky hausse (aussi) les pensions de retraite
Le Président a accédé à la demande des retraités militaires et civils, qui demandaient la revalorisation de leur pension.
Appel entendu. Quelques jours après la sortie musclée de l’Association nationale des retraités civils et militaires (Anrcm/Fnr), soutenue par des centrales syndicales, le Président Sall a décidé de répondre favorablement à leur demande. Hier, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret portant revalorisation des pensions et rentes du régime de base du Fonds national de retraites et des pensions militaires d’invalidité. Ce qui constitue une bonne nouvelle pour l’Anrcm/Fnr, qui avait prévu de tenir un sit-in mardi pour exiger ainsi «la revalorisation substantielle des pensions Fnr à hauteur de 55%, en tenant compte du coût de la vie et de la promesse de l’ancien Premier ministre, M. Mouhamed Boun Abdallah Dione, dans son Discours de politique générale devant l’Assemblée nationale en 2017». Selon elle, «l’adoption et l’application de ces mesures ne seront que rendre Justice à d’anciens braves travailleurs qui ont rendu de loyaux et éminents services à l’Etat et à la Nation. Il s’y ajoute que leurs pensions ont fait l’objet d’un gel total depuis onze ans (11 ans) alors que leur pouvoir d’achat n’a cessé de dégringoler durant cette décennie, avec le renchérissement continu du coût de la vie devenu insupportable de nos jours». Dans la même veine, les retraités demandent «l’augmentation dans les meilleurs délais, des pensions, consécutivement à la hausse de 5 points de la valeur du point indiciaire». Ce, soutiennent-ils, «conformément à l’article 29 de la loi 81-52 du 10/71981 portant Code des pensions civiles et militaires de retraite». Les centrales syndicales et les membres de cette association veulent aussi qu’il soit mis fin aux «tergiversations quant à la signature du projet de décret d’augmentation des pensions Fnr à hauteur de 10% à 25%, en souffrance dans les circuits administratifs depuis fort longtemps».
pulse
Mbour : Le locataire était intrigué par l’odeur qui provenait de la chambre voisine
Témoignage de Mariama Ba, sur la souffrance des émigrés : “Je suis rentrée pour ne pas mourir esclave au Maroc…’’
À l’heure de la mondialisation, les murs persistent de se multiplier partout dans le monde contre les phénomènes migratoires. Souvent, les yeux sont braqués sur l’Occident. Mais le mal est jusque dans l’environnement « proche » africain. Le drame de Nador/Melilla rappelle à Mariama Ba son douloureux passage au Maroc.
Elle était partie pour un long séjour. Mais, très vite, la jeune maman a déchanté. Elle raconte :
« Quand je vois les femmes se ruer vers le Maroc, cela me fait de la peine. Moi, j’ai vécu l’enfer dans ce pays. Avec des salaires misérables, on nous assigne à des travaux très pénibles. Par exemple, j’ai travaillé comme baby-sitter. Non seulement je n’avais pas droit au repos, mais aussi, je devais poser l’enfant qu’il dormait. Et ce n’était pas pour me reposer. Je devais en profiter pour faire les autres tâches ménagères. Dès que l’enfant se réveille, je devais arrêter pour aller le prendre. On était les premiers à se lever, toujours les derniers à se coucher. Et ils ne nous permettent même pas de prendre une minute pour respirer. Tout cela, pour des salaires modiques.”
Fatiguée, Mariama a préféré fuir cet environnement hostile, pour revenir s’implanter dans son pays natal. Elle espère y trouver des conditions meilleures avec les supposées politiques de l’État en faveur des migrants de retour. Mais depuis qu’elle est rentrée, elle n’a même pas d’interlocuteur.
Elle déclare, ironique : « Ici, nous avons au moins la paix. Mais il n’y a pas de travail. Les gens parlent beaucoup, mais les migrants de retour sont laissés à eux-mêmes. Nous ne sentons vraiment pas une volonté étatique de nous accompagner à trouver l’emploi ou au moins des financements pour ceux qui ont des projets. Moi, je suis rentrée parce que je me suis dit qu’au moins, si je meurs, ce sera auprès des miens. Il vaut mieux souffrir ici que de mourir là-bas comme un esclave. Mais d’autres préfèrent retourner et pourquoi pas tenter par tous les moyens de regagner l’Espagne.”
Avant de se rendre au Maroc, l’ancienne actrice avait déjà fait la Gambie. Au pays d’Adama Barrow où elle a vécu pendant près de deux ans, elle a flirté avec plusieurs métiers. Finalement, c’est dans la restauration qu’elle avait réussi à se faire un lieu de choix, en se spécialisant dans les plats sénégalais. Hélas ! À l’instar de beaucoup de compatriotes, la pandémie à coronavirus est venue tout gâcher, selon ses termes. Elle se rappelle :
« Avant la pandémie, ça allait très bien en Gambie. J’avais commencé par de petites tables, mais j’avais réussi à avoir ma propre boutique. Avec la pandémie, nous avons été obligés de fermer. La situation devenait alors intenable et j’ai préféré rentrer, avant de tenter ma chance pour le Maroc. Mais si c’était à refaire, je ne l’aurais pas fait.”
Ancienne employée à la Lonase, ancienne gestionnaire d’une maison meublée à Dakar, connue pour son passage dans la série “Rup Tup”, Mariama Ba est aujourd’hui dans une activité de survie, pour pouvoir préserver sa dignité, subvenir aux besoins vitaux de son petit bout de choux. Mais les temps sont plus que durs, selon cette jeune brave dame qui a du mal à joindre les deux bouts.
« Au Sénégal, insiste-t-elle, l’exploitation est partout. J’ai eu à travailler pendant six ans à la Lonase. Mon contrat, d’abord de scène, puis de prestation, a été renouvelé six fois. Je faisais mon job, mais je n’ai pas été recrutée. J’ai finalement abandonné.
Par la suite, j’ai fait plusieurs jobs, avant d’aller en Gambie, puis au Maroc”. Aujourd’hui, celle qui se dit orpheline de sa tante, sa protectrice, ne demande qu’une chose : “Le soutien de l’État”. Mais pour rien au monde, elle n’envisage pas de retourner au Maroc
AVEC ENQUETE
L’ANACIM annonce des pluies dans les 48h
L’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM) indique que les manifestations pluvio-orageuses prévues durant les 48 heures à venir seront limitées aux régions est et centre sud du pays.
Par contre, indique Rewmi, un temps stable est prévu sur les régions nord et centre pour les prochaines 24 heures, indiquent les prévisionnistes, tout en faisant état de « risques de pluies faibles à localement modérées sur les zones sud » durant cette même période.
Ils annoncent que « la sensation de chaleur humide persistera sur la majeure partie du pays, à l’exception des régions proches du littoral », où le temps sera plus clément. L’ANACIM dit par ailleurs s’attendre à des visibilités « généralement bonnes » et à des vents dominants « de secteur ouest à sud-ouest et d’intensité faible à modérée ».
Golf Sud: Un homme chute mortellement du 3e étage
Horreur à Golf-Sud. Un homme a chuté mortellement du 3e étage. Le drame s’est joué hier vers 18 h. Informés du drame, les éléments du commissariat de Golf-Sud ont rappliqué sur les lieux. Après constat effectué par les policiers, le corps sans vie a été déposé à la morgue d’une structure hospitalière pour autopsie, relate Rewmi.
Mais aucune blessure apparente n’a été constatée sur le corps de la victime. Les membres de la famille éplorée ont confié que M. G. était un déficient mental. D’après leurs témoignages, l’homme âgé de 35 ans a bu une tasse de café avant de chuter du 3e étage. Une enquête est ouverte.
Hydrocarbures : le Sénégal espère 887 milliards FCFA de recettes
L’année prochaine, si tout se passe bien, le Sénégal devrait être producteur de pétrole et de gaz. L’Etat fait déjà ses projections sur les trois prochaines années.
De 2023 à 2025, l’Etat du Sénégal estime à 887 milliards de francs Cfa, ce qu’il devrait tirer de ses deux principaux gisements de Gaz et de pétrole. «Les projections de recettes attendues de l’exploitation des hydrocarbures, provenant des projets GTA et Sangomar, sur la période triennale tablent sur un montant global de 887,68 milliards FCFA», renseigne le ministère des Finances et du Budget.
Pour l’année 2023, ce sont 59,16 milliards FCFA qui sont attendus. 327,28 milliards FCFA pour l’année 2024 et 501,24 milliards FCFA en 2025. Les projections ont été faites sur la base des hypothèses d’un taux de change à 595,6 FCFA le dollar, du prix du baril du pétrole à 90$ et de 10% du cour du Brent pour le gaz, renseigne le ministère des Finances dans son Document de Programmation budgétaire et économique pluriannuelle (DPBEP) 2023-2025.
Mais, des risques subsistent. Car, expliquent les autorités, «suite aux aléas liés à la gestion de la Covid-19 en Chine et aux perturbations de la chaine approvisionnement et logistique induites par le conflit russo-ukrainien, des risques de glissement des dates de démarrage de la production pour les projets GTA et Sangomar sont prévisibles avec un décalage potentiel vers 2024.»
Ainsi, ces risques pourraient impacter les premières recettes issues de la production d’hydrocarbures, indiquent les autoristé. «Ce sujet connait un suivi rapproché des services concernés en vue d’une adaptation du cadrage budgétaire», explique le ministère des Finances dans son document.