Mondial 2022 : Gianni Infantino dresse un bilan positif de la participation des nations africaines
Rapport Cour des comptes : Le ministre de la Justice invité à suivre les recommandations
Cheikhou Oumar Sy, est formel : « Il faut que le ministère de la justice suivent les recommandations issues de ce rapport de la gestion du fond COVID 19 ». Pour lui, cette impunité ne peut continuer de prospérer. Selon l’ancien député, en continuant de lire le rapport de la cour des comptes, il ne peut s’empêcher de penser à tout ceux et celles qui nous ont quitté alors que certains faisaient la bamboula avec le fonds « Force COVID ».
Vol HC 4040 d’Air Sénégal : La société se dédouane et présente ses excuses
La direction de Air Sénégal a tenu à apporter quelques précisions sur la desserte à Agadir au Maroc du vol HC 4040 ce samedi. Selon le communiqé, « une urgence médicale d’un passager a fait que l’avion a été contraint de se poser à Agadir, cette ville n’étant pas une destination desservie par Air Sénégal S.A », fait-il savoir. Avant d’avoir des « contraintes professionnelles ».
Pour rappel, le vol HC4040 de l’airbus A330-941 qui devait quitter Roissy Charles de Gaulle pour l’aéroport de Diass, s’est posé en catastrophe à Agadir. Selon les passagers, cela est dû à perte de kérosène.

Oumou Wane : « Notre pays est corrompu mais je ne le pense pas définitivement foutu »
Corrompus, mais pas foutus !…Par Oumou Wane
Le plus triste et choquant avec la corruption c’est qu’elle affecte souvent les populations vulnérables en détournant les fonds indispensables à l’éducation ou à la santé.
Et même si tout cela devient très lassant, nous ne devons jamais cesser de nous indigner contre ce fléau érigé en mode de fonctionnement dans notre pays. Cette fois-ci, c’est du fonds de riposte au Covid-19 qu’il s’agit et le Sénégal vient de toucher le fond !
Dans un rapport récent, c’est la Cour des comptes de notre pays, qui épingle la mauvaise gestion de ces fonds, pour ne pas dire, mais disons-le quand même, leur détournement. Selon la cour, des « fautes et des infractions pénales » présumées ont été commises durant les années 2020-2021 dans la gestion de ce fonds, mis en place par le président Macky Sall, et dont l’objectif était de renforcer en urgence le système de santé défaillant de notre pays, soutenir les ménages, la diaspora et les entreprises privées et maintenir un approvisionnement correct du pays en produits médicaux, pharmaceutiques et denrées de base.
Il est évident que nos gouvernants ne sont pas “tous pourris” et que notre Président qui a lui-même mis en place ce fonds ne peut pas contrôler chacune de nos dépenses publiques, mais enfin à force, il doit savoir que le problème de la corruption est récurrent dans notre pays et qu’il nourrit le ras-le-bol des populations.
La corruption freine la croissance économique, nuit à l’état de droit, met en péril la démocratie et entraîne un gaspillage de précieuses ressources. La corruption, c’est comme un air pollué qu’on respire et malgré les annonces des dirigeants pour l’enrayer, elle persiste et l’exemplarité qui devrait être le socle de l’action publique est responsable au contraire d’une aggravation de la situation.
Évidemment donc que la justice doit se saisir des recommandations de la Cour des comptes sur la gestion des fonds destinés au Covid 19. Notre préoccupation, c’est que les citoyens aient de nouveau un jour confiance en leurs dirigeants. Dans son rapport la Cour relève aussi des conflits d’intérêts et entorses au Code des marchés. Elle réclame l’ouverture d’une information judiciaire contre au moins dix responsables nationaux.
Plus de 700 milliards de FCFA avaient été mobilisés pour la riposte Covid-19 par les bailleurs et les sénégalais, soit plus de 1 milliard d’euros. Sur plus d’une centaine de pages, le rapport de la Cour des comptes charge lourdement la gestion de ce fonds.
Des surfacturations en veux-tu en voilà, des détournements d’objectifs à tout va, du braquage en règle sur cette manne financière.
Comment dans ces conditions, ne pas établir un cercle vicieux entre pauvreté et corruption ?
Pour les pauvres, les femmes et les minorités, la corruption se traduit souvent par un accès encore plus restreint à l’emploi, à l’éducation et aux soins.
La corruption est une maladie politique grave et c’est le rôle de notre Président de sévir à l’égard de ce système et de rétablir l’état de droit dans notre pays en remaniant s’il le faut, pour vider nos institutions de ces délinquants en col blanc.
L’opposition veut se pencher sur le rapport de la Cour des comptes et faire la lumière sur ces « fautes » de gestion. C’est son rôle de faire en sorte que ce débat soit posé à l’assemblée nationale.
Mais au-delà de ces débats, c’est bien une réflexion globale qu’il faudra mener pour lutter contre ce fléau. Une culture de la vigilance qui est l’affaire de tous. Contre les professionnels de la corruption, il faut que tout le monde se mobilise. C’est au peuple et aux jeunes sénégalais aussi de remettre en question cette éducation à la triche et au mensonge. Notre pays est corrompu mais je ne le pense pas définitivement foutu. Nous n’avons plus qu’à le refaire, un peu plus équitable, pour nos petits-enfants.
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Vente de pommes de terre impropres : Deux personnes arrêtées à Pikine et Keur Massar
Les services départementaux du commerce de Pikine et de Keur Massar ont procédé à la saisie et au retrait du marché d’une importante quantité de pommes de terre impropres à la consommation humaine et exclusivement réservées à la semence. Deux individus impliqués dans cette affaire ont été arrêtés.
Depuis l’entrée en vigueur des nouveaux prix fixés par le Président Macky Sall pour combattre la cherté de la vie, les agents du ministère du Commerce sont à pied œuvre pour faire appliquer les directives du locataire du Palais. C’est dans un contexte que les services départementaux du commerce de Pikine et de Keur Massar ont saisi une importante quantité de pommes de terre impropres à la consommation humaine et exclusivement réservées à la semence. Ce qui a entrainé l’arrestation de deux personnes.
«Le ministère du Commerce, de la Consommation et des PME informe que les services départementaux du commerce de Pikine et de Keur Massar viennent de procéder à la saisie et au retrait du marché d’une quantité de pommes de terre impropres à la consommation humaine et exclusivement réservées à la semence. Deux personnes mises en cause sont actuellement en garde à vue au commissariat de Pikine suite à la réquisition de la Direction du commerce intérieur », renseigne le ministère du Commerce dans un communiqué parcouru par «L’As».
Les faits qui sont reprochés à ces deux individus sont détournement de la destination d’un produit subventionné par l’Etat, infraction aux règles de facturation par l’absence de traçabilité dans les opérations de vente effectuées, tromperie sur la qualité par la mise sur le marché d’un produit impropre à la consommation.
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Réquisitoire Introductif, Supplétif, Définitif : Ce qu’il faut savoir sur ces termes juridiques
CAN 2025 : les précisions de la Fédération sénégalaise de football
“La Fédération Sénégalaise de Football informe l’opinion publique que le Sénégal n’est pas candidat pour l’organisation de la CAN 2025 contrairement à ce que certains médias ont récemment annoncé.
Les autorités sportives du Sénégal se focalisent pour le moment sur la construction et la réhabilitation d’infrastructures sportives à travers le pays afin de pouvoir accueillir dans un futur proche une grande compétition continentale”, peut-on lire.
Pour rappel, il y a quelques heures, plusieurs sources bien introduites, comme le journaliste Ablam Gnamesso, indiquent que 6 dossiers de candidature ont été déposés. Il s’agit de l’Afrique du Sud, de l’Algérie, du Maroc, du Sénégal, de la Zambie ainsi que d’une candidature commune Nigeria-Bénin. La CAF devrait officialiser cette liste dans les prochains jours et dévoiler le planning des visites d’inspection, qui seront programmées entre le 5 et le 25 janvier.
Massata Samb et Mamadou Niang “nient” avoir agressé Amy Ndiaye Gniby
«Elle a commencé à dires des paroles…. Je suis descendu pour arracher son foulard mais personne ne peut dire que je l’ai frappé. Je l’ai pas touché, je ne l’ai pas frappé, je n’ai jamais eu l’intention de la frapper. J’ai seulement lever ma main pour saisir son foulard. Elle a même esquivé. J’ai fait des arts martiaux, si j’avais l’intention de la frapper, elle ne serait pas debout. Elle était munie d’une chaise qui est une arme. C’est un de ces collègues qui le lui a donné et c’est en voyant cette scène que Mamadou Niang est venu pour séparer la bagarre », a d’abord expliqué Massata Samb pourtant aperçu sur une vidéo en train de donner une gifle à la plaignante.
Pour sa défense, Mamadou a nié avoir donné un coup de pied à Amy Ndiaye. « Quand j’ai vu l’incident, je me suis levé de ma place et j’ai couru pour séparer la bagarre mais j’ai réalisé que les choses ont dégénéré. J’ai essayé de prendre la chaise à Amy Ndiaye avec la vitesse à laquelle je suis arrivé elle m’a percuté et on est tombé, je me suis même blessé au genou. Je lui ai pas donné de coup de pied. Après la chute j’ai reculé. », a relaté M. Niang









