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Ayant suspecté un kidnapping de la part du chauffeur de taxi qui la transportait : la Togolaise pique une crise cardiaque et meurt

Accusé d’avoir abrégé la vie d’une ressortissante togolaise, le chauffeur de taxi Camille Dione est dans un sale pétrin. Le représentant du Ministère public a requis contre lui une peine de 2 ans ferme. Le juge rendra son verdict, le 6 juillet prochain.

En se rendant au restaurant « Plancha » pour assister à une cérémonie religieuse, l’épouse du pasteur Kossi Gawou, la Togolaise Essi, ne savait pas qu’elle avait rendez-vous avec l’ange de la mort. Hélas, elle a piqué une crise cardiaque après une altercation qui l’a opposée au taximan Camille Dione. Son corps sans vie repose dans les tiroirs d’une morgue d’un hôpital de la place.

Les faits se sont passés le 07 juin dernier. La défunte et sa fille adoptive, ChiKa Obi, qui se rendaient ensemble à cette cérémonie ont, à la sortie de leur domicile, hélé un taxi. Ainsi, la victime et le taximan Camille Dione sont tombés d’accord et le chauffeur devait les conduire audit restaurant moyennant la somme de 2000 F Cfa. Mais elles ont regretté d’avoir loué les services de ce chauffeur qui était d’une insolence inouïe tout au long du trajet. Car, non seulement il roulait à vive allure, mais, les deux dames avaient constaté que le taximan qui avait un air bizarre était aussi sur la défensive. Cependant, quand elles sont arrivées en ville, le taximan a dépassé le restaurant dans lequel il devait les conduire sans pour autant leur fournir d’explications. Ce qui a fait que les choses ont dégénéré quand la victime et sa fille lui ont demandé de s’arrêter.

Suspectant un enlèvement, la défunte Essi s’est agrippée sur le volant pour se défendre. S’en est suivie une altercation à l’issue de laquelle, elle a été repoussée par Camille Dionne qui l’a secoué alors que celle-ci traînait une maladie cardiaque. Conduit à l’hôpital, Esso est malheureusement passée de vie à trépas à la suite d’une crise cardiaque. L’infirmière de la clinique “Casa house” a confié qu’elle était dans une détresse respiratoire lorsqu’elle est arrivée là-bas. Dans le certificat de genre de mort, les médecins renseignent que de la salive sortait aussi de la bouche de la défunte qui est, d’après leurs conclusions, morte à la suite d’une crise cardiaque.

Arrêté, le taximan Camille Dione a révélé aux enquêteurs du commissariat central qu’il ne leur avait pas donné d’explications quand il a dépassé le restaurant. Et mieux encore, il avait riposté comme il le pouvait pendant que la défunte lui donnait des coups à la nuque au moment de leur altercation. Prévenu de violences, voies de fait et de coups mortels, le taximan de 42 ans, a fait face hier, au juge de la chambre des flagrants délits du tribunal de Dakar. Entendue à titre de simple renseignement, la fille adoptive de Essi, la Nigériane ChiKa Obi, a enfoncé le taximan.

«Elle était ma mère spirituelle. Elle comprenait le wolof et le français. Quand il nous a conduits sur les lieux, il a accéléré sans nous donner des explications. Paniquée, elle lui a demandé où il nous conduisait parce qu’elle connaît bien les lieux. On suspectait un enlèvement. Mais, il lui a jeté une tasse remplie d’ordures. Il lui a ensuite donné des coups. Quand il a freiné, les passants ont convergé sur les lieux. Là, maman avait commencé à étouffer. Elle m’a même demandé de prier pour elle », a-t-elle confessé.

Interrogé, le taximan a battu en brèche les déclarations de la jeune fille, indiquant que ce n’est pas ce qui s’est réellement passé. Il affirme qu’il était en train de faire demi-tour pour s’arrêter lorsque la dame s’est agrippée au volant de son véhicule. À l’en croire, il a tout justement attrapé ses mains. Avant de la conduire au Commissariat central où elle ne cessait de tousser à leur arrivée. L’époux de la défunte, le Pasteur Kossi Gawou, revenant à la charge, témoigne à la barre : «C’est au moment où j’étais coincé dans les embouteillages que ma femme m’a appelé pour me demander où je me trouvais. Avant de me confier que le taximan était en train de les violenter. Ma fille m’a dit qu’elle avait fait un malaise avant qu’elle ne soit admise dans une clinique. Si elle est énervée, elle fait un malaise».

Me Domingo Dieng, avocat de la partie civile, renseigne que son client qui ne réclame pas de dédommagement prêche le pardon en tant que Pasteur puisque c’est ce que le Seigneur lui recommande. Le procureur a, pour sa part, indiqué que c’est le prévenu qui a mis la femme du Pasteur dans cet état-là. Selon le parquet qui a requis 2 ans de prison ferme contre Camille Dione, ce dernier a eu un comportement qui est à déplorer venant d’un taximan. L’avocat de la défense, Me Adja Fatou Diallo a, à son tour, estimé qu’il n’y a pas eu de coups, ni de blessures au moment des faits puisque son client leur avait demandé de se rendre au commissariat central. Délibéré le 6 juillet prochain.

Tabaski 2022 : deux dates retenues au Sénégal

La Commission lunaire de la Coordination des musulmans du Sénégal a fixé la date de la Tabaski le 9 juillet 2022. « Aujourd’hui, mercredi 29 Juin 2022, correspondant au 30/11/1443 parallèle à la date de la commission lunaire de la coordination des musulmans du Sénégal, et coïncidant au 29/11/1443 en Arabie Saoudite la lune y est aperçue », a-t-elle expliqué dans un communiqué daté ce 29 juillet 2022.

Et d’ajouter : « Demain jeudi 30 juin 2022 sera le 1er du mois de” zul hijja” Tabaski. Par conséquent, vendredi 08 juillet 2022 sera le jour de Arafat donc samedi le 09 juillet 2022 va correspondre à la fête de Tabaski ».

Pendant ce temps, la Conacoc a dévoilé la date de l’Eid El Fitr dite “Tabaski”. La fête du mouton aura lieu le 10 juillet 2022 d’après les prévisions de la commission.

« Après avoir recueilli toutes les informations venant de nos représentants qui sont dans les différentes localités du pays, notamment dans les foyers religieux et après de larges concertations en notre sein, la commission a déclaré : Que le croissant lunaire n’a pas été aperçu dans aucune localité du pays. Par conséquent le vendredi 01 Juillet 2022 sera le premier jour du mois lunaire Tabaski (Dhul Hididia) », a assuré le coordonnateur Général, Imam El Hadji Oumar Diène.

Idem pour la Grande mosquée de Touba, qui sur sa page Facebook, a déclaré que la Tabaski sera fêtée le dimanche 10 juillet prochain.

Moustapha Niasse quitte l’Hémicycle aujourd’hui

Après 12 ans passés au perchoir, Moustapha Niasse fait ses adieux à l’Assemblées nationale. D’après Le Soleil qui a dressé un portrait de trois pages sur l’ancien premier ministre, Niasse quitte aujourd’hui l’Hémicycle.

Son mandat terminé, Moustapha Niasse n’a pas été investi sur les listes de BBY pour les législatives du 31 juillet 2022. Il ne figure ni sur la nationale dirigée par Aminata Touré ni sur la départementale de Nioro dirigée par Aly Mané.

Niasse ne va pas seulement quitter l’Hémicycle. En effet, Moustapha Niass ne sera plus secrétaire général de l’Alliance des forces de progrès (AFP) à partir du premier trimestre de 2022.

L’adieu aux « armes » d’un monstre sacré qui a consacré une soixantaine (1960-2022) de vie politique.

Malick Gackou allongé sur un lit d’hôpital hors du Sénégal : les secrets d’un voyage qui a mal tourné

On en sait davantage sur les raisons qui ont conduit le leader du Grand Parti hors du pays. Selon ‘’SourceA’’ dans sa parution de ce jeudi, contrairement à ce qu’il paraît, Malick Gackou était parti en voyage en Europe où il devait se rendre en France, en Angleterre et en Allemagne pour ses affaires perso dans le cadre du négoce international.

Et c’est une fois sur place qu’il est tombé malade. Mais, rassure le journal, il est maintenant sorti de l’Hôpital où il a été pris en charge. Concernant la date exacte de son retour au bercail, c’est encore mystère et boule de gomme. Mais ça ne saurait tarder, vu la fête de tabaski à l’horizon et les élections législatives qui approchent à grands pas.

Naufrage de Kafountine : un quinzième corps repêché

Un 15e corps sans vie a été repêché hier mercredi 29 juin 2022 après le chavirement d’une embarcation rempli de migrants de diverses nationalités au large de Kafountine (Casamance).

Le décompte macabre se poursuit à Kafountine après le chavirement hier, de la pirogue de migrants en partance pour l’Espagne. En effet, le bilan est passé de 14 à 15 corps sans vie en début d’après-midi, ce mercredi. Les corps en état de décomposition très avancé ont été tous inhumés dans une tombe commune sur ordre du procureur de Ziguinchor. Parmi les victimes, figure une dame et ses enfants. La pirogue, qui avait à son bord, plus d’une centaine de candidats à l’émigration, a chaviré, lundi dernier, à hauteur de Kafountine. Quelques passagers ont pu rejoindre la terre ferme, alors que 92 autres avaient été secourus. Un incendie, serait à l’origine du drame. Les convoyeurs de la pirogue et leurs complices en fuite étaient activement recherchés.

Affaire ‘’Force spéciale’’ : dix des onze membres, placés, hier mercredi, sous mandat de dépôt, par le juge du deuxième cabinet

Dix des onze membres de la «Force spéciale», accusés d’avoir voulu semer le chaos à Dakar en marge de la manifestation interdite de Yewwi Askan Wi, vendredi 17 juin, ont été placés, hier mercredi, sous mandat de dépôt, par le juge du deuxième cabinet.

‘’L’Observateur’’ qui donne la nouvelle dans sa parution de ce jeudi, ajoute que le onzième membre de la bande, François Mancabou, est en soin à l’hôpital. Il est le seul élément de la «Force spéciale» à n’avoir pas été présenté au procureur de la République.

A rappeler que ces mis en cause sont poursuivis pour complot contre l’autorité de l’Etat, acte de nature à occasionner des troubles politiques graves, association de malfaiteurs en vue d’organiser des bandes en leur fournissant des armes, munitions, dans le but de s’attaquer à la force publique, détention et transport de produits et substances incendiaires en vue de compromettre la sécurité publique et détention illégale d’armes à feu.

Enlèvement de bébé Aïda à Pikine : les enquêteurs en charge de l’affaire ont fait une troublante découverte sur la ravisseuse

Du nouveau dans l’affaire du Bébé Aïda qui a été enlevée à Pikine avant d’être retrouvée saine et sauve. ‘’Libération’’ dans sa parution de ce jeudi, informe que sa ravisseuse ne s’appelle pas Sira Dramé, mais Sira Diallo. Et elle n’est pas de nationalité gambienne, mais sénégalaise.

Interpellée sur le décalage entre ses déclarations sur son identité et les informations fournies par la Direction de l’automatisation du fichier (DAF), suite à une saisine des enquêteurs, la mise en cause a avoué avoir menti.

Le journal ajoute également que les enquêteurs ont découvert sur son téléphone portable plusieurs photos d’enfants. En guise d’explication, cette dernière a juste déclaré être «fascinée par les enfants».

Mais ce n’est pas tout, car, renseignent nos confrères, la police a découvert à partir du compte Snapchat de la dame que l’homme qu’il présente comme son époux vivant à l’étranger savait qu’elle gardait «Bébé Aïda» dans son appartement à Pikine.

Et lorsqu’elle a été interpellée sur ce point, la suspecte a déclaré avoir menti à son mari en lui disant que l’enfant lui a été confié. Sira Diallo sera déférée ce jeudi au parquet de Pikine-Guédiawaye pour séquestration d’un enfant mineur.

Yewwi Askan Wi sursoit à la manifestation de ce mercredi 29 juin

Face à la presse, les leaders de la coalition Yewwi Askan Wi ont annoncé leur décision de surseoir à leur manifestation de ce mercredi 29 juin.

D’après  Aïda Mbodj qui annoncé la nouvelle, c’est suite à des médiations de chefs religieux, de dignitaires et d’observateurs ; mais aussi prenant en considération contexte actuel, qu’une telle décision a été prise.

Il faut dire qu’en plus des interdictions préfectorales, le contexte actuel avec les examens et la préparation de la Tabaski, ne rime pas avec des manifestations qui risquent de causer des perturbations.

BOUGANE GUEYE DANI, LEADER COALITION GEUM SA BOPP « Macky est en train d’écrire les pages les plus sombres de notre démocratie »

Bougane Guèye Dani est un homme très révolté de la gestion politique du pays par le président Macky Sall. Le leader de « Geum Sa Bopp » durcit le ton. Il indique que le chef de l’Etat met en place une stratégie de répression jamais vue dans l’histoire politique du Sénégal rien que pour brimer des opposants. L’administration sénégalaise et les institutions de la République sont partisanes et gèrent uniquement les intérêts de la coalition présidentielle. Pour le patron de D-Média, Macky Sall agit en tyran, c’est un despote éclairé qui doit pousser toute l’opposition à une synergie d’actions pour engager la bataille de la restauration de la démocratie sénégalaise qui vit les pages les plus sombres de son existence depuis les indépendances. Selon le leader de Guem Sa Bopp, le Sénégal est devenu de la vitrine démocratique de l’Afrique à la risée du monde par la seule responsabilité de Macky Sall. Et de personne d’autre ! « De Yonou Yakaar, on est arrivé à Yonou Yakkuté. Il nous avait promis l’espoir, le yakaar, l’espoir, aujourd’hui, c’est le yakkuté » s’étrangle Bougane Gueye Dani  sur un ton dur et déterminé. Entretien… 
 Le Sénégal est secoué par une crise politique inquiétante. Quelle lecture faites-vous de cette situation politique ?
La situation politique actuelle est un coup dur pour la démocratie sénégalaise. Nous avons toujours été une étoile en matière de démocratie en Afrique. Le Sénégal a été toujours côté comme étant un bon élève en la matière. En débarquant en Afrique, beaucoup d’autorités de pays occidentaux choisissent le Sénégal parce qu’on est un modèle de démocratie exemplaire. Aujourd’hui, le Ghana, le Kenya, le Botswana et j’en passe nous ravissent la vedette. Ce qui est vient se passer, des manifestations réprimées dans le sang, le concert de casseroles, ternissent l’image du Sénégal et dégradent la signature de notre pays. Si des pays comme le Niger sont obligés de nous donner des leçons de démocratie, il y a de quoi revoir notre copie. Il faut oser le dire que celui qui en charge de préserver cette image de la démocratie sénégalaise, c’est le président Macky Sall qui malheureusement est en train d’écrire des pages sombres de notre histoire politique.
Comment pouvez-vous comprendre qu’on soit à un recul démocratique à telle enseigne qu’on interdise des manifestations sachant que le Sénégal est soumis à un régime déclaratif ?
Si le gouvernement est obligé de mobiliser 6000 agents des forces de l’ordre pour interdire une manifestation, alors qu’il en faut moins de 100 pour pouvoir l’encadrer après une déclaration. Je crois que le seul et unique responsable de cette barbarie, de cette tuerie, de ces martyrs, c’est encore une fois le président Macky Sall. Pourtant, il pouvait avoir de la hauteur et permettre à l’opposition d’organiser ses manifestations, ses contestations. Et je crois qu’aujourd’hui,  si nous sommes arrivés à un concert de casseroles, c’est parce que tout simplement l’opposition veut se faire entendre. C’est le moment de rappeler à tout le monde que ce pays nous appartient, chacun doit faire de son mieux pour renforcer les institutions. Au premier chef, cette mission incombe au président de la République. Ce qui est clair également, c’est que personne n’a intérêt à ce que nos institutions soient atteintes. Opposants que nous sommes, nous sommes appelés demain à diriger cette charmante et belle République. L’Etat, certes doit rester fort, mais cela ne sert à rien d’être dans une logique de bras de fer là où il est bien possible d’autoriser des manifestations et de permettre à des Sénégalais qui ont pignon sur rue, qui ont une adresse et qui ont envie d’exprimer une liberté garantie par notre Constitution.
La situation de chaos engendrant mort d’hommes n’est-il pas un très mauvais signal que le Sénégal envoie au monde?
Au-delà de l’aspect politique et démocratique, venons-en d’abord à la question de l’environnement économique. Je suis un entrepreneur qui estime que pour que les investisseurs locaux fassent leur travail, il faut qu’il ait climat politique et social apaisé. Cela encore une fois incombe au président de la République. Si aujourd’hui il y a une tension politique au Sénégal, nos investisseurs locaux auront assez d’arguments pour ne pas investir. Il en est de même pour les investisseurs étrangers. Le président de la République n’a aucun intérêt à placer le pays dans une situation délicate telle que nous la vivons actuellement. Les yeux et les caméras du monde sont braqués sur le Sénégal qui a toujours été un pays modèle en matière de démocratie. Ce qui me désole dans la stratégie de Macky Sall, c’est cette tyrannie de la peur. Cette stratégie pour apeurer les Sénégalais. On nous parle d’infiltration, de tentative de sabotage, de rébellion, d’actes de sabotage etc… Des choses et autres éléments de langage qui consistent  à apeurer les populations. Pour le peu qu’on sait, les tyrans utilisaient souvent ces pratiques.
Pour vous Macky Sall est un tyran?
Mais à la limite, c’est un despote éclairé. L’autre jour, je disais à quelqu’un  que l’Armée est en train d’être équipée avec du matériel de maintien de l’ordre. Je lui disais 62 ans après notre indépendance, c’est la première fois que notre Armée soit équipée pour aller maintenir l’ordre public, cela veut dire que nous avons un problème. Jamais, l’Armée n’a été appelée en renfort dans des situations électorales ou pré-électorales. C’est vraiment je ne m’en rappelle pas peut-être j’étais encore très jeune. 62 ans après notre accession à la souveraineté internationale, c’est la première que l’intendance des Armées soit dotée du matériel de répression ou de maintien de l’ordre. C’est une indication extrêmement dangereuse. Je voudrais attirer l’attention de tous les acteurs. Attention au chaos !
Quand vous dites « tous les acteurs », vous faites aussi référence à l’opposition ou à la mouvance présidentielle ?
J’ai bien dit tous les acteurs. Si on est dans une logique de combat et en un moment on se retrouve face à un concert de casseroles pour se faire entendre, cela veut dire tout simplement qu’on devrait se tourner autour de l’écoute. Mais cette écoute attentive doit provenir du président de la République. Quand je dis attention aux acteurs et au chaos. Si notre Armée est dotée de matériels pour faire des missions de maintien de l’ordre, 62 ans après notre indépendance, cela pousse à réfléchir. Personne n’a intérêt à ce que les choses s’enveniment. Il faut beaucoup plus de recul et d’analyse par rapport à cette situation. Mais je dis et répète que le seul et unique responsable, celui qui peut décanter la situation tout de suite, c’est le chef de l’Etat, le président Macky Sall. Et c’est le lieu de l’interpeller pour lui dire que le Sénégal mérite beaucoup plus que ça. Le président Macky Sall ne doit pas faire moins que ces prédécesseurs en matière de préservation de nos acquis démocratiques.
Les institutions judiciaires notamment la Cour Suprême, le Conseil Constitutionnel sont pointées du doigt sur leurs rôles dans cette crise. Elles ont sanctionné votre coalition Geum sa Bopp. Elles ont été accusées d’être partisanes. Ces accusations sont-elles  fondées ?
A travers ces décisions rendues par des institutions judiciaires, tous les acteurs et Sénégalais sont interpellés. Il nous faut aller vers une refonte de l’Etat au Sénégal. Nous avons une administration couchée, partisane, à la solde des tenants du pouvoir. L’Etat, c’est nous tous, mais ceux qui incarnent le pouvoir aujourd’hui, c’est Macky Sall et sa coalition. Il est important que l’Administration comprenne qu’elle soit équidistante de tous les états-majors politiques. C’est exactement le contraire de ce qui est en train de se passer, les dysfonctionnements notés sur les listes des coalitions de l’opposition qui les ont découverts, c’est l’administration. Et pourtant BBY dans ses listes avait les mêmes impairs. Mais on a laissé passer. C’est le mandataire de Yewwi qui a découvert les incongruités dans les listes de BBY. Cela veut dire que l’Administration a passé les impairs de BBY sous pertes et profits. C’est extrêmement dangereux. L’administration doit jouer le rôle de soupape pour garantir la stabilité dans notre pays. Je suis pour une refonte totale de l’administration sénégalaise. Depuis une trentaine d’années, nous avons des autorités administratives politiciennes. La preuve, dans plusieurs corps de l’Etat, il faut faire la politique pour gravir les échelons. Ce n’est plus le mérite qui paie, non c’est l’accointance, c’est la couleur de la casquette que tu arbores qui te permet de gravir les échelons. Regardez ce qui s’est passé au niveau du Conseil constitutionnel et de la Cour suprême. Tout le monde sait que les juridictions régionales et internationales ont un poids supra sur l’Etat du Sénégal. J’ai été stupéfait le 23 juin dernier avec la Cour suprême quand le président de la Chambre administrative faisait sa délibération, il n’osait même pas citer l’arrêté de la Cour de justice de la Cedeao sur l’élimination du parrainage parce que tout simplement il sait de manière incontestable qu’il ne peut pas dire aux Sénégalais que la Cour de justice de la Cedeao ne peut pas donner des injonctions à l’Etat du Sénégal. Si l’Etat du Sénégal a ratifié des conventions, il se doit de les respecter. Malheureusement on a une justice aujourd’hui au service du président de la République parce que tout simplement c’est le chef de l’Etat qui dirige le Conseil supérieur de la Magistrature. La carrière de ces magistrats sont entre les mains du président de la République et de son bon vouloir. Il faut mettre un terme à cela et
c’est exactement ce qu’il y a dans le programme de Geum Sa Bopp
Justement pourquoi continuez-vous de dénoncer la mise à l’écart de Geum Sa Bopp qui n’aurait pas respecté les critères de la loi du parrainage?
C’est parce que Macky Sall a plusieurs cordes à son arc. Geum sa Bopp, c’est le parrainage, une autre coalition, c’est la parité, une autre c’est peut-être les erreurs de confection des listes ou des histoires de caution. Alors qu’en réalité, une élection, l’administration et les institutions judiciaires doivent être dans une logique d’encadrement et non dans un postulat d’élimination des candidats qui postulent. Je disais tout de suite que Macky Sall est un tyran et un despote qui fait tout en s’adossant sur un levier juridique. C’est pourquoi d’ailleurs ces différentes marches que l’opposition a initiées, il a la police, la gendarmerie, la justice, il suffit qu’il interdise ou qu’il demande au Préfet d’interdire la manifestation. Si vous bravez cette interdiction, vous tombez sous le cout de la loi et du désordre. Il ne faut pas qu’on permette à Macky Sall de mater et d’utiliser la justice contre nous qui sommes des opposants et qui avons envie de changer les choses. Pour éliminer ses adversaires juridiques, Macky Sall active le levier juridique. L’apartheid, c’était une loi, même si cette dernière était illégitime, c’était une loi. Malheureusement nous avons en face de nous quelqu’un qui n’a pas de scrupules, qui est prêt à marcher sur des cadavres pour se maintenir au pouvoir. Souvent d’ailleurs, et c’est le moment de pointer du doigt la classe politique, on nous dit que Macky Sall ne doit être dans une logique de choisir ses candidats, mais il n’a pas été le seul. Rappelez-vous le président Abdoulaye Wade a éliminé des candidats sur la base de ce système de parrainage réservé aux candidats indépendants. Ce système de filtre a été élargi. C’est cela qui nous a couté notre participation aux législatives. Nous continuons à nous battre parce que nous avons une correspondance à la Cena avec les copies des cartes d’identités de parrains rejetés par la Dge en disant qu’ils ne sont pas électeurs, alors qu’ils sont bel et bien des électeurs, un numéro, un bureau et un lieu de vote. La Cena nous a écrit en nous demandant de lui renvoyer les documents qui ont été transmis à la Dge. Ce qui fut fait. Au moment où je vous parle, et cela depuis deux semaines, nous n’avons aucun document de la Cena.
Pourquoi ?
Parce que tout simplement la Cena ne peut pas dire que ces parrains ne sont pas des électeurs. Une fois qu’on aura l’information comme quoi ils sont des électeurs, cela veut dire que tout simplement qu’il y a un fait nouveau et que le Conseil constitutionnel devrait valider la candidature de Geum Sa Bopp. Nous avons fait la même procédure pour le ministère de l’Intérieur qui a reçu les copies des pièces d’identité de parrains qui ont été rejetés disant qu’ils ne sont pas des électeurs. Au moment où je vous parle, cela fait 20 jours, nous n’avons même pas d’accusé de réception du ministre de l’Intérieur. Cela montre qu’ils avaient planifié l’élimination de Geum Sa Bopp. Mais qu’ils se le tiennent pour dit, notre coalition n’est pas obnubilée par une représentation à l’Assemblée nationale. C’est pourquoi nous avons continué le combat pour la préservation des acquis démocratiques au Sénégal.
L’opposition incarnée par Yewwi pointe du doigt l’autre opposition incarnée par vous entre autres comme quoi votre engagement pour la préservation des acquis démocratiques reste encore faible. Ces accusations sont-elles fondées ?
J’ai toujours défendu et crié sur tous les toits que chaque chef de parti, nous autres mouvements citoyens, chacun peut avoir ses ambitions, mais il y a des luttes qui doivent être communes. La dernière manifestation autorisée de Yewwi Askan wi, notre délégation a participé. D’ailleurs, c’est le moment de décrier, de dénoncer l’arrestation arbitraire, la prise d’otage de Déthié Fall, de Mame Diarra Fam, de Ahmed Aïdara, de Guy Marius Sagna et de tous ces prisonniers qui sont des prisonniers politiques. Je rappelle qu’on a des sympathisants de Geum Sa Bopp arrêtés lors de ces manifestations. Cela veut dire tout simplement que nous sommes dans une logique de combats pour la préservation des acquis démocratiques. Nous avons été les premiers à dénoncer cette histoire de parrainage. Nous avons été les premiers à être éliminés par le parrainage. Il y a d’autres qui ont été éliminés suivant d’autres manipulations et pièges tendus par l’Administration qui est à la solde du président de la République. Tout cela doit s’arrêter, c’est pourquoi je demande la création d’une plateforme unique de lutte de toutes les forces vives de la Nation pour la défense des acquis démocratiques, en un mot pour la défense du peuple sénégalais qui est aujourd’hui détenteur d’une démocratie légendaire, acquise après des dizaines d’années d’âpres luttes. Des martyrs. Plusieurs personnes ont laissé leur sang. On se rappelle de l’épisode des 15 morts dont Mamadou Diop, mais rappelez-vous qui a payé les avocats du Commissaire Arona Sy alors que les organisations de droits de l’homme avaient esté en justice contre ce commissaire dont les frais d’avocat ont été payés par Macky Sall. Alors que ces jeunes sont morts pour permettre à Macky Sall d’accéder au pouvoir.
La posture de Macky Sall était-elle une trahison ?
Vous savez s’il y avait un mot plus lourd, je l’aurai utilisé. Macky Sall a tué l’espoir des Sénégalais. Le Yaakarr qu’’il nous a vendu est devenu désillusion. Je vous renvoie dans les premières déclarations de Macky Sall où il disait je le cite « Je ne suis pas là pour construire des routes, pour faire de grandes infrastructures, mais je suis là pour restaurer l’Etat de droit ». La démocratie n’est pas que politique, ni électorale, elle est sanitaire, économique, culturelle, religieuse. Aujourd’hui force est de reconnaitre que sur le plan économique, nous avons un Etat qui surfe sur des chiffres. Le vécu du Sénégalais lambda ne les intéresse pas. Comment vous pouvez comprendre qu’on est 529.000 familles dans la famine qu’on leur distribue 43 milliards à raison de 80.000 frs par famille et au même moment on prend 18 milliards de frs pour l’embellissement de la Corniche Ouest de Dakar, que le centre de santé de Diakhaye n’est toujours pas terminé et cela fait 11 ans que ce centre de santé est en construction. Et que vous savez que le bloc opératoire de l’hôpital Dalal Jamm n’est toujours pas opérationnel, à Diamnadio vous avez des abris provisoires, à Diakhaye 12 B à la cité Gendarmerie, ce sont des gens qui n’ont pas d’eau potable. Voilà le tableau de Macky Sall. On a l’impression que c’est quelqu’un qui assouvit ses rêves de jeunesse, dans la folie de grandeur, de faire du show off, mais comment faire pour bâtir l’homo-senegalensis, ce n’est pas son affaire. Vous allez les entendre dire qu’on a construit X hôpitaux de niveau 2, ou 3,  et combien on devait en avoir. Le problème, ce n’est pas d’être dans une logique d’énumération, mais dans une logique de performance. Combien il en a fait et combien on devrait y en avoir ? Aujourd’hui, il a fait le voyage pour aller en Ukraine commander du blé comme si on n’est pas capable nous autres Africains de produire du blé. L’autre aberration. J’ai entendu le Mali autoriser 5500 moutons pour le Sénégal et 5500 pour la Côte d’Ivoire, c’est insulter le Sénégal. Nous avons une verdure, un fleuve, de l’eau, ce qu’il faut. Depuis 1960, le Sénégal est incapable de reconstituer le cheptel, cela veut dire tout simplement que ces autorités que nous avons devant nous, ce qui les intéresse, ce n’est pas le vécu du Sénégalais lambda, mais leur propre confort visuel. Si Macky Sall se permet de mettre 18 milliards de frs pour embellir le passage qu’il emprunte chaque jour, cela veut dire tout simplement que c’est cela qui l’intéresse. La maternité de Teumbe Mbaye dans la commune de Kabb Gaye qui n’a même pas de lits, à Samé Kanta dans la région de Kolda, ils ont un poste de santé terminé depuis 3 ans, il n’y a pas de personnel de santé. Voilà le Sénégal. Si Macky Sall se permet de doter nos forces de défense du matériel de maintien de l’ordre, cela veut dire tout simplement ce qui l’intéresse, c’est de voir comment réprimer, mais pas comment encadrer les populations pour leur permettre de voir le bout du tunnel sur le plan économique. Et surtout d’avoir de l’espoir pour des lendemains meilleurs. Ce n’est pas ce qui l’intéresse. Je ne suis pas nihiliste, certes, il a eu à faire, mais ce qu’il a fait par rapport à ce qu’il devait faire, c’est trop minime et ce n’est pas là qu’on l’attendait. Une question de priorités. J’ai dit dans une interview qu’il faut les états-généraux des priorités au Sénégal et celles-ci doivent être ciblées sur chaque secteur. Chaque année prendre deux à trois priorités, il ne faut pas en avoir 100 vous serez éparpillés. Par exemple sur le plan de l’éducation nationale, l’environnement académique, éradiquer problème des abris provisoires. Un programme a été lancé depuis trois ans, cela n’a rien donné parce que tout simplement les gens sont dans du faux. Une salle de classe est construite à 5 millions de frs, donc il faut alors 30 milliards de frs pour régler définitivement la question des abris provisoires. Les table-bancs, le contenu. Ils ont dégagé 10 milliards de frs pour les blouses. Si on parvient à mettre ces 10 milliards de frs en 2500 lots, dans chaque commune du Sénégal, 8 tailleurs seront capables de confectionner les blouses. Mais quand vous prenez ces 10 milliards de frs que vous remettez à un investisseur étranger, vous donnez un coup de pouce à un entrepreneur étranger au même moment vos entrepreneurs ici sont en train de chercher le diable pour lui tirer la queue. C’est dommage, c’est cela la recette Macky Sall. De Yonou Yakaar, on est arrivé à Yonou Yakkuté. Il nous avait promis l’espoir, le yakaar, l’espoir, aujourd’hui, c’est le yakkuté.
Propos recueillis par El Hadji SOW ( Témoin)

Alerte Covid-Sénégal : 16 nouvelles infections enregistrées ce mercredi

Le ministère de la santé et de l’action sociale a fait le bilan de la pandémie de covid-19 au Sénégal, ce mercredi 29 juin 2022. Sur 1358 tests effectués, seize (16) sont revenus positifs au coronavirus. Le cas positif se répartit comme suit :  zéro (00) cas contacttrois (03) cas importé et treize (13) cas issus de la transmission communautaire.

Le communiqué du ministère de la santé et de l’action sociale de renseigner que treize (13) patients ont été contrôlés négatifs donc déclarés guéris. Le document  renseigne, par ailleurs, qu’aucun cas grave n’est pris en charge dans les services de réanimation. Et aucun décès n’a été enregistré le mardi 28 juin 2022.

A ce jour, le Sénégal compte 86.305 cas déclarés positifs au coronavirus dont 84.312 guéris, 1968 décédés, 24 patients sous traitement.

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