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Messi le plus grand ? L’éternel débat touche à sa fin

Champion du monde dimanche, Lionel Messi a enfin gagné tous les trophées qu’il pouvait humainement gagner. Le voilà au pinacle du football où, excepté Pelé ou Diego Maradona, très peu de joueurs peuvent lui disputer le statut de meilleur de l’histoire.

A ces altitudes, difficile d’établir des comparaisons, forcément biaisées. Pelé, seul footballeur à avoir gagné trois Coupes du monde (1958, 1962, 1970), n’a jamais évolué dans un club européen. Maradona, champion du monde 1986 et finaliste quatre ans plus tard, n’a jamais gagné la Coupe d’Europe des clubs champions, ancêtre de la Ligue des champions.

A l’inverse, Messi a accumulé un immense palmarès, presque inégalé, avec un Mondial (2022), une Copa América (2021), quatre Ligues des champions, une multitude de championnats et de coupes nationales… et sept Ballons d’Or.

“Messi a gagné sa première Coupe du monde, comme sa trajectoire le méritait”, l’a adoubé Pelé (82 ans) dimanche sur Instagram, avec un clin d’oeil à Maradona, décédé en 2020. “Félicitations à l’Argentine! Diego sourit certainement.”

On aura du mal à mettre en balance les exploits et les époques, étant donné l’accroissement du nombre de matches joués au fil des décennies, l’augmentation du nombre de trophées à glaner et l’élargissement à l’ensemble de la planète du Ballon d’Or, d’abord réservé aux Européens.

“Le meilleur de l’histoire”

Mais avec ce 41e trophée collectif conquis chez les professionnels, sans compter un Mondial des moins de 20 ans, le petit Argentin (35 ans) relègue quantitativement très loin Pelé, Maradona, Zinédine Zidane, Alfredo Di Stéfano, Johan Cruyff ou encore Franz Beckenbauer.

“Messi, le meilleur de l’histoire”, a osé en première page le quotidien sportif barcelonais Mundo Deportivo lundi.

L’un des rares joueurs à devancer Messi au nombre de trophées remportés est son ancien partenaire au FC Barcelone, Dani Alves, qui en compte 43. Mais ce n’est pas faire injure au latéral brésilien, encore présent à 39 ans au Mondial-2022, que de considérer qu’il ne restera peut-être pas parmi les monstres sacrés de ce sport.

Messi “est le plus grand joueur de l’histoire”, a tranché pour l’AFP l’ancien attaquant sénégalais El-Hadji Diouf.

“Il y a des joueurs qui ont gagné la Coupe du monde mais qui ne seront jamais Ballon d’Or. Je crois que le trophée le plus dur à gagner, c’est le Ballon d’Or. Parmi les meilleurs, il faut être le meilleur. Et je crois que le débat est clos depuis très longtemps”, a-t-il fait valoir avant même la finale.

Messi, déjà septuple Ballon d’Or, a d’ailleurs toutes les cartes en main pour décrocher cette saison un huitième trophée de meilleur joueur du monde, ce qui relèguerait à trois longueurs son éternel rival et premier poursuivant, Cristiano Ronaldo (5 Ballons d’Or).

Impossible de savoir si l’inoxydable Ronaldo (37 ans) sera encore là au Mondial-2026 avec le Portugal pour tenter de rejoindre Messi au panthéon. Mais l’orgueilleux “CR7” a semblé s’incliner devant l’Argentin en novembre, décrivant “un joueur incroyable, magique, top”, “un gars formidable qui fait de grandes choses pour le football”.

 Une question d’aura

D’ailleurs, mis à part Ronaldo (819 buts dans sa carrière), peu de footballeurs avant Messi ont affiché une telle régularité dans les performances, empilant les buts (793 en 1.003 matches professionnels), les trophées collectifs et les récompenses individuelles.

Une constance saluée dimanche par l’ancien attaquant international anglais Gary Lineker: “J’ai vécu comme un privilège absolu le fait de voir jouer Lionel Messi pendant deux décennies. Un football joyeux, ensorcelant, à couper le souffle. C’est un don des dieux du football. Je suis ravi qu’il ait soulevé le trophée ultime de notre sport”, a-t-il tweeté.

Pelé, encore lui, revendique plus de 1.283 buts, mais beaucoup ont été marqués lors de tournées internationales, hors de compétitions officielles.

Pour Maradona, la comparaison se joue ailleurs: c’est une question d’aura. La personnalité discrète et la timidité naturelle de Messi lui ont valu des comparaisons défavorables avec le charismatique Maradona, verbe haut et roublardise assumée.

En 2019, Pelé lui-même avait établi une hiérarchie: “Si vous me demandez si Maradona a été meilleur que Messi, oui, il l’a été. Bien meilleur.”

C’est peut-être cette capacité à faire de l’exploit une routine, à répéter, match après match, les dribbles déroutants, les accélérations dévastatrices, en gardant un profil bas, qui a donné à Messi un air de normalité qui le dessert.

Le plus grand? Peut-être, ou peut-être pas, mais sans aucun doute le plus constant.

Sortie du ministre Aliou Sow contre Nitdoff : La réponse de l’organisateur du Show of the year

La réplique ne s’est pas fait attendre après le communiqué du Ministère de la culture du côté de l’organisateur du Show of the year. Mamadou Shaheim Diop s’est voulu clair concernant les Fonds de Développement des Cultures Urbaines ( FDCU).”Ces fameux fonds dont vous parlez nous y avons droit comme toute autre structure culturelle basée au Sénégal, organisant le plus grand événement de culture urbaine au Sénégal”, a rappelé le producteur. Voici l’intégralité du communiqué.
« Mr. Le Ministre Aliou Sow avec tout le respect que nous avons pour votre autorité, excusez-nous de vous dire que vous avez raté une belle occasion d’accomplir une de vos missions. 
 
Mr. Le Ministre, ces fameux fonds dont vous parlez nous y avons droit comme toute autre structure culturelle basée au Sénégal, organisant le plus grand événement de culture urbaine au Sénégal.
 
Concernant cette année la demande qui a été accordée, était pour le Show of the year TOUR.
 
Pour rappel, le show of the year tour a, finalement, été effectué sans la perception de ces dites subventions. Nous sommes, donc, toujours dans l’attente du versement. Cette somme promise, bien que significative, ne représente même pas le 1/4 du budget.
 
Vous allez donc aisément comprendre, Monsieur Le Ministre, que pour la 12eme édition du SOTY dont vous parlez, aucune subvention, ni accord de principe a émané de l’Etat. Ce qui revient à dire que nous restons totalement indépendants de l’Etat.
 
Vous pouvez Mr. Le ministre regarder notre affiche et vous y trouverez le Logo du FDCU, et pourtant aucun centime n’a été décaissé par vos services. Ce fait prouve que nous vous prenons comme des partenaires, car étant sous votre tutelle et non comme des adversaires politiques. 
 
Ces fonds du FDCU dont vous parlez nous n’avons fait que répondre à un appel d’offre sans restriction aucune. 
 
Mr. Le Ministre de la Culture, nous faisons appel à votre autorité pour que nous puissions trouver une solution heureuse et profitable a toutes les parties prenantes
 
Mr. Le Ministre ce que nous attendons de vous en tant que tuteur c’est de trouver une issue favorable à cette situation et non pas de proférer des menaces des acteurs culturels.
 
Nous passons sous silence la réponse à notre très cher Ministre de la Jeunesse. Notre profond respect pour la jeunesse sénégalaise nous interdit de verser dans un débat de caniveau. »
Pour rappel, le rappeur Nitdoff a annoncé vendredi dernier l’annulation de la 12ème édition du Show Of The Year( Soty). Il a pointé du doigt ”l’État du Sénégal qui à travers son préfet de Dakar sabote la 12ème édition du Show of the Year en leur refusant une autorisation à la dernière minute”. Le rappeur avait déclaré ”ne pas être intéressé par un soutien des pouvoirs publics ”.Ce qui avait fait réagir le Ministère de la Culture évoquant les fonds reçus par l’artiste.

Gabon: Grève générale des Magistrats

Les magistrats gabonais ont entamé lundi une “grève générale illimitée” sur tout le territoire, exigeant notamment une revalorisation salariale et un changement de statut, a indiqué à l’AFP le président du Syndicat national des magistrats du Gabon.
 
“Notre magistrature est complètement à terre”, a déclaré à l’AFP Germain Nguema Ella, président du Syndicat national des magistrats du Gabon (Synamag), et “rien n’est fait pour que les magistrats soient dans de bonnes conditions de vie et de travail”, a-t-il ajouté.
 
Réunis en assemblée générale jeudi à Libreville, les magistrats avaient décidé à l’unanimité d’une “grève générale illimitée” à compter de ce lundi.
“C’est une situation de ras-le-bol (…) les magistrats gabonais sont mal rémunérés (…) Vous ne pouvez pas demander aux gens d’êtres indépendants et de lutter contre la corruption alors que les salaires sont minables (…) On ne peut pas continuer à ce rythme-là”, a lancé M. Nguema Ella.
 
Le syndicat réclame notamment que de nouveaux “véhicules de fonction” soient mis à disposition des magistrats.
 
“Nous voulons que le projet de nouveau statut élaboré avec le ministère sorte des tiroirs”, demande M. Nguema Ella, assurant que “rien n’a bougé” depuis que cet avant projet a été remis au secrétariat général du gouvernement début juin.
 
Ce projet vise “un meilleur fonctionnement de la justice, la promotion de valeurs éthiques et déontologiques, l’amélioration des conditions de vie et de travail des magistrats”, précise le syndicat dans un communiqué.
Un “service minimum” sera néanmoins assuré a affirmé le président du Synamag, précisant que les “audiences d’urgence seront maintenues mais qu’il n’y aura plus d’audiences publiques. Les déferrements devant le procureur de la République seront limités, mais il sera toujours possible d’utiliser les voies de recours sur les décisions rendues”, a-t-il conclu.
 
Le Gabon est classé dans le dernier tiers des pays les plus corrompus au monde et pointe à la 124e place sur 180 dans l’index de Transparency International (2021) sur la perception de la corruption.
 
Le pays est dirigé par Ali Bongo Odimba, élu président en 2009 après le décès de son père, Omar Bongo Ondimba, qui avait dirigé ce petit Etat d’Afrique centrale riche de son pétrole 42 années durant.

Burkina: les professionnels des médias accusent la junte de vouloir “contrôler l’information”

Les organisations professionnelles de médias au Burkina Faso ont déploré “la volonté des autorités de contrôler l’information”, regrettant notamment la “suspension” de Radio France internationale (RFI), selon un communiqué reçu lundi par l’AFP.
 
“Au Burkina Faso, la presse traverse des moments difficiles du fait de la volonté des autorités de contrôler l’information”, écrivent les responsables d’une dizaine d’organisations professionnelles des médias (OPM).
 
“On assiste à une remise en cause du libre exercice des professionnels des médias, avec au quotidien des menaces de sanctions de la part des autorités et une terreur exercée sur les journalistes par des groupuscules instrumentalisés au sein de la population”, poursuivent-ils.
 
“Dire la vérité ou encore relater les faits, valeur sacrée de notre profession, est devenue un crime qui peut valoir à un média une suspension, sans autre forme de procès, ou la mise à prix de la tête d’un journaliste”, dénonce encore le texte.
 
Le 3 décembre, les autorités militaires du Burkina Faso ont ordonné la “suspension  immédiate et jusqu’à nouvel ordre” de la diffusion de RFI, reprochant à la station d’avoir relayé un “message d’intimidation” attribué à un “chef terroriste”.
 
“La suspension de RFI est regrettable (..). Elle est contraire aux principes de notre métier, le journalisme, et s’apparente à une décision hautement politique”, indique le communiqué.
 
Les OPM espèrent que le gouvernement “ne se laissera pas entraîner dans une spirale dans laquelle il va se voir contraint de fermer des médias sur des bases politiques”.
 
Le communiqué dénonce également de violents propos relayés sur les réseaux sociaux, notamment des “menaces de mort” visant deux journalistes, Lamine Traoré du Groupe Oméga Médias et l’ancien directeur de publication de l’Evénement Newton Ahmed Barry.
 
Manifestant leur “soutien indéfectible” aux confrères menacés, les OPM regrettent que les responsables de ces menaces “continuent de s’en vanter sur les réseaux sociaux et ne semblent nullement inquiétés”, malgré l’engagement du gouvernement à les traquer.
 
“Face au contexte sécuritaire ô combien difficile, les autorités de la Transition ne doivent pas se tromper d’ennemi et réduire la presse en un bouc émissaire”, conclut le texte.
 
Le Burkina, théâtre de deux coups d’Etat militaires en huit mois et en proie depuis 2015 à la violence jihadiste, est le deuxième pays de la région à interdire RFI cette année après le Mali, également dirigé par des militaires putschistes et lui aussi en proie à une grave crise sécuritaire.

Bénin : Comment Buhari a volé au secours de Boni Yayi, « assigné à résidence » en 2019

Au Bénin, l’année 2019 a été très mouvementée à cause de la non-participation de l’opposition aux élections législatives. Il y a eu des violences dans le pays et de nombreux morts. L’ex-président Boni Yayi qui protestait contre ces élections « exclusives » était plusieurs fois descendu dans les rues avec Nicéphore Soglo et sa défunte femme Rosine Soglo. En mai 2019, la maison de Yayi à Cadjèhoun (quartier de Cotonou) sera encerclée par les forces de l’ordre. Un conteneur est même placé plus tard devant son portail pour l’empêcher de sortir. Après 52 jours de ce que l’intéressé lui-même a appelé  « assignation à résidence surveillée », la police a finalement libéré les alentours de son domicile.

Pendant tout le temps passé dans sa maison, plusieurs chefs d’Etat ouest-africains ont plaidé pour la fin de l’état de siège. Au nombre de ceux-ci, le président nigérian Muhammadu Buhari. C’est ce que révèle l’ancien président béninois dans une publication sur sa page facebook, le 17 décembre dernier, à l’occasion des 80 ans de Buhari. « Sur une note très personnelle, en juin 2019, il a fallu l’intervention franche et paternelle du Président Buhari dans la crise politique en République du Bénin pour obtenir la levée de mon assignation injustifiée en résidence surveillée pendant 52 jours pour avoir réclamé la restauration de la démocratie de notre pays » a déclaré Boni Yayi.
« 8 mois de séjour dans les hôpitaux du Nigéria »
Il a par ailleurs remercié toute la « jeunesse africaine et la communauté internationale » pour leur « forte mobilisation » et leur indignation devant ce « traitement inhumain infligé à un ancien chef d’Etat qui a dirigé son pays pendant 10 ans sur fond d’une gouvernance électorale inclusive, transparente et équitable ». Boni Yayi assure tout de même qu’il a pardonné, au nom « puissant et  précieux de Jésus-Christ ». In fine l’ex-chef d’Etat a encore remercié Muhammadu Buhari par qui Dieu l’a « délivré de cette horreur après 8 mois de séjour dans les hôpitaux du Nigéria ».

Trafic de passeports de service : un brancardier a usé d’une fausse qualité de Directeur au ministère…

Au total, 8 personnes ont été arrêtées dans le cadre de l’enquête sur l’affaire du trafic de passeports de service démantelé au ministère des Affaires étrangères. Un suspect a été cueilli sur les 5 ciblés par la Division des investigations criminelles (DIC), suite à l’arrestation des 7 premiers dont Kh. Tandian, juriste, présentée comme le cerveau du réseau.

Il s’agit de I. Ndiaye, informe Libération. Dans sa livraison du jour, le journal rappelle qu’il était recherché parmi 4 autres suspects. Avant de préciser qu’il est brancardier à l’hôpital de Thiaroye. Mais, l’homme âgé de 39 ans a avoué en garde-à-vue qu’il a usé d’une fausse qualité de Directeur au ministère du Tourisme, pour se procurer un passeport de service, suivant les instructions de Kh. Tandian, qui devait le faire voyager aux Usa, moyennant la somme de 5 millions F CFA.

Affaire Amy Ndiaye Gniby : le procès renvoyé au 26 décembre prochain

Le juge du tribunal des flagrants délits de Dakar, qui statuait sur l’affaire Amy Ndiaye Gniby, a renvoyé le procès au 26 décembre prochain. Attraits à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar, les députés Massata Samb et Mamadou Niang sont jugés pour les faits de « coups et blessures volontaires ayant entraîné un ITT de 23 jours », ainsi que pour « menaces de mort », sur la personne d’Amy Ndiaye Gniby.

Écroués jeudi dernier, les deux parlementaires s’en sont pris le 1er décembre 2022 à leur collègue. En effet, le premier l’a giflé et le second lui a donné un coup de pied au ventre en pleine session. Ils lui reprochaient d’avoir tenu des propos irrespectueux contre leur chef religieux.

La victime, Amy Ndiaye Gniby, n’a pas comparu. La parlementaire, enceinte de trois mois, d’après un certificat médical établi par la maternité de l’hôpital Principal de Dakar, est sous « une menace d’avortement précoce post traumatique ».

Finale CDM 2022: La France a dépassé le nombre de changements autorisés, Voici la Raison !

La France n’a pas pu conserver son titre de champion du monde ce dimanche à Doha en finale de la coupe du monde de football, défaite  (3-3 ; 4 TAB 2) aux tirs au but par l’Argentine.
 
 
Cependant, un fait inédit est passé inaperçu pour certains téléspectateurs puisque la France a effectué 7 changements au lieu des 6 autorisés. 
 
En effet, Adrien Rabiot  est sorti sur commission cérébrale à la  95ème minute de jeu, remplacé  par Youssouf Fofana. Un fait de jeu qui a permis à Didier Deschamps d’avoir une option supplémentaire.
Pour rappel, Olivier Giroud, Ousmane Dembélé, Antoine Griezmann, Théo Hernandez, Raphaël Varane et Jules Koundé ont été  remplacés respectivement par Marcus Thuram, Randal Kolo Muani, Kingsley Coman, Eduardo Camavinga, Ibrahima Konaté et Axel Disasi.

Pourquoi l’Argentine n’a-t-elle pas de joueurs noirs en Coupe du monde de football ?

Dans la contribution ci-dessous diffusée sur sa page facebook, Mamady Kourouma juriste se décrivant comme polémiste sur sa page, explique pourquoi des joueurs noirs ne figurent pas dans l’équipe nationale de football de l’Argentine.

«Pourquoi l’Argentine n’a-t-elle pas de joueurs noirs en Coupe du monde ? Faire tomber les mythes», est le titre de l’analyse contribution de l’homme de droit et polémiste Mamady Kourouma publiée ci-dessous.

Alors que les amateurs de football suivent avec attention la marche victorieuse de Lionel Messi et ses coéquipiers de l’équipe Argentine lors de la Coupe du monde de cette année, une question revient avec acuité notamment chez les observateurs africains.

Contrairement au Brésil et autres …

En effet beaucoup se pose la question de savoir pourquoi l’équipe argentine n’a-t-elle pas de joueurs noirs ? Contrairement à d’autres pays d’Amérique du Sud comme le Brésil, l’équipe de football argentine fait pâle figure (sans mauvais jeu de mots) en termes de représentation noire. Et cette situation fait que de nombreux Africains (à part les inconditionnels de Messi) préfèrent supporter le Brésil plutôt que l’Argentine.

À cela il faut ajouter la fausse rumeur avant la coupe du monde 1990 selon laquelle Diego Maradona se serait offusqué d’être dans une poule avec des noirs africains.

Le constat de cette blancheur de l’équipe argentine n’est pas nouveau. Déjà en 2014, plusieurs personnes lançaient des blagues sur le fait que même l’équipe de football allemande comptait au moins un joueur noir, alors que l’Argentine n’en avait aucun lors de la finale de la Coupe du monde de cette année-là. Cela voudrait-il dire qu’il n’y a pas du tout de personnes noires en Argentine ?

149 493 noirs (1% de la population) en Argentine.

En 2010, le gouvernement argentin a publié les résultats d’un recensement indiquant que 149 493 personnes, soit 1 % de la population du pays, étaient noirs. Pour beaucoup, ces données semblaient confirmer que l’Argentine était bien une nation blanche.

Mais ce qu’on feint d’oublier c’est qu’environ 200 000 esclaves africains ont débarqué sur les rives du Río de la Plata pendant la période coloniale argentine et, à la fin du XVIIIe siècle, un tiers de la population était noire. En effet, non seulement l’idée de l’Argentine en tant que nation blanche est inexacte, mais elle témoigne clairement d’une longue histoire d’effacement des Noirs au cœur de l’autodéfinition du pays.

Plusieurs mythes sont censés « expliquer » cette absence des Noirs argentins.

Le premier et le plus populaire de ces mythes est celui selon lequel les hommes noirs ont été utilisés comme « chair à canon », ce qui a entraîné un nombre considérable de morts pendant les guerres du XIXe siècle.

Les armées révolutionnaires, par exemple, ont enrôlé des esclaves pour combattre dans les guerres d’indépendance de l’Argentine (1810-1819) contre les forces espagnoles, avec la promesse de liberté après avoir servi pendant cinq ans.

Mais plutôt que de mourir sur le champ de bataille, beaucoup ont simplement déserté et choisi de ne pas retourner sur leur lieu de naissance, comme l’a soutenu l’historien George Reid Andrews. Les appels nominaux révèlent qu’en 1829, l’unité militaire afro-argentine Quatrième Cazadores a perdu 31 soldats et 802 avaient déserté. Certains de ces hommes ont déménagé au nord, notamment à Lima, au Pérou.

Les guerres, les maladies et les désertions

Alors que certains sont morts et certains ont préféré déserter, plusieurs sont rentrés chez eux. Les données du recensement de Buenos Aires, la ville la plus peuplée d’Argentine, révèlent que sa population d’ascendance africaine a plus que doublé entre 1778 et 1836.

Un autre mythe soutient qu’en raison du nombre élevé de morts d’hommes noirs causés par les guerres du XIXe siècle, les femmes noires en Argentine n’avaient d’autre choix que de se marier, de cohabiter ou de nouer des relations avec des hommes européens, ce qui a entraîné la « disparition » des Noirs.

On pense en effet, que le métissage, ou le mélange interracial, sur plusieurs générations a fait des ravages, créant une population physiquement plus blanche. Dans ce récit, les femmes noires étaient de simples victimes d’un régime oppressif qui dictait tous les aspects de leur vie.

Mais des études plus récentes révèlent que certaines femmes noires en Argentine ont pris des décisions concertées « pour se faire passer pour des Blanches ou des Amérindiennes » afind’obtenir les avantages de la blancheur pour leurs enfants et pour elles-mêmes. Profitant de diverses politiques juridiques, certaines femmes noires, comme Bernabela Antonia Villamonte, ont pu naître en captivité mais mourir non seulement libres mais étiquetées comme une femme blanche.

D’autres mythes sur le manque de représentation noire dans la culture argentine ont trouvé dans les épidémies, en particulier la fièvre jaune de 1871 une cause de l’extinction des populations noires d’Argentine. Certains font ainsi valoir que de nombreux Noirs argentins n’ont pas pu quitter les zones fortement infectées de Buenos Aires en raison de leur pauvreté et ils ont succombé à la maladie.

Cette thèse ne résiste pas non plus à la critique et à l’analyse. En effet, les données montrent que les épidémies n’ont pas tué plus la population noire que les autres populations blanches ou amérindiennes.

Ces mythes et d’autres sur l’extinction des Noirs en Argentine servent à obscurcir plusieurs des héritages historiques les plus durables de la nation.

L’action des femmes et l’effet de l’assimilation

En réalité, l’Argentine abrite de nombreux Noirs depuis des siècles – non seulement la population d’esclaves et leurs descendants, mais aussi les immigrants. Les Cap-Verdiens ont commencé à migrer vers l’Argentine au 19e siècle avec leurs passeports portugais, puis sont entrés dans le pays en plus grand nombre au cours des années 1930 et 1940 à la recherche d’emplois de marins et de dockers.

Mais les dirigeants argentins blancs tels que Domingo Faustino Sarmiento, ex-président de l’Argentine (1868-1874),ont élaboré un « roman national » différent pour effacer la noirceur parce qu’ils assimilaient la modernité à la blancheur.

Sarmiento a écrit « Facundo : civilisation et barbarie » (1845), qui détaillait le « retard » de l’Argentine et ce que lui et d’autres percevaient comme le besoin de devenir « civilisé ». Il faisait partie de ceux qui partageaient une vision de la nation qui l’associait plus fortement à l’héritage européen plutôt qu’africain ou amérindien.

L’Argentine a aboli l’esclavage en 1853 dans la majeure partie du pays et en 1861 à Buenos Aires. Avec son histoire d’esclavage derrière elle, les dirigeants argentins se sont concentrés sur la modernisation, considérant l’Europe comme le berceau de la civilisation et du progrès. Ils croyaient que pour rejoindre les rangs de l’Allemagne, de la France et de l’Angleterre, l’Argentine devait déplacer sa population noire – à la fois physiquement et culturellement.

À bien des égards, ce n’était pas propre à l’Argentine. Ce processus de blanchiment a été tenté dans une grande partie de l’Amérique latine, dans des endroits comme le Brésil, l’Uruguay et Cuba.

Ce qui rend l’histoire de l’Argentine unique dans ce contexte, cependant, c’est qu’elle a réussi à construire son image de pays blanc.

Une politique constitutionnelle et massive de « blanchiment » ou « blanchisation » du pays

Par exemple, dans les années 1850, le philosophe politique et diplomate Juan Bautista Alberdi, qui était peut-être mieux connu pour son dicton « gouverner, c’est peupler », a promu l’immigration européenne blanche dans le pays. Le président argentin Justo José de Urquiza (1854-1860) a soutenu les idées d’Alberdi et les a incorporées dans la première constitution du pays. L’amendement 25 disposait clairement : « Le gouvernement fédéral favorisera l’immigration européenne ».

En effet, l’ex-président Sarmiento remarquait vers la fin du XIXe siècle : « Dans vingt ans, il faudra se rendre au Brésil pour voir des Noirs».

Il savait que les Noirs argentins existaient mais suggérait que le pays ne les reconnaîtrait plus pour longtemps. Le paysage argentin s’est rapidement transformé, puisque 4 millions d’immigrants européens ont répondu à l’appel du gouvernement à migrer entre 1860 et 1914. Cette clause demeure dans la constitution argentine aujourd’hui.

Quant aux populations noires et amérindiennes du pays qui se trouvaient en Argentine avant cette immigration européenne massive, beaucoup ont commencé à s’identifier stratégiquement comme Blancs s’ils pouvaient « passer » ou s’installer dans des catégories raciales et ethniques plus ambiguës.

Ces catégories comprenaient le criollo (origine pré-immigrante souvent affiliée à une ascendance espagnole ou amérindienne), le morocho (de couleur beige), le pardo (de couleur brune) et le trigueño (de couleur blé). Bien que ces étiquettes les qualifient finalement d’ »Autres », elles ont également contribué à les dissocier de la noirceur à une époque où c’était un impératif de l’État.

Malgré une histoire et ses vestiges qui ont cherché à effacer la noirceur de la nation, la population noire argentine demeure, et de plus en plus de personnes d’ascendance africaine y ont émigré.

Une immigration noire récente à côté des descendants d’esclaves

Aujourd’hui, les immigrés capverdiens et leurs descendants sont au nombre de 12 000 à 15 000 et vivent principalement dans la région de Buenos Aires. Dans les années 1990 et 2000, les Africains de l’Ouest ont commencé à migrer vers l’Argentine en plus grand nombre, alors que l’Europe resserrait ses lois sur l’immigration.

Alors que le recensement a révélé que l’Argentine abritait près de 1 900 ressortissants nés en Afrique en 2001, ce nombre avait presque doublé en 2010. Au cours des 10 dernières années, les descendants africains d’autres pays d’Amérique latine tels que le Brésil, Cuba et l’Uruguay sont également de plus en plus entrés en Argentine à la recherche d’opportunités économiques.

Cette histoire montre clairement que même si l’équipe de football argentine n’inclut peut-être pas de personnes d’ascendance africaine, ou peut-être des personnes que la plupart considéreraient comme noires, ce n’est pas non plus une équipe « blanche ».

Alors que l’Argentine a effondré les catégories raciales dans sa quête pour être considérée comme une nation blanche moderne, la présence de personnes décrites comme morocho fait un clin d’œil à cette histoire d’effacement des Noirs et des Autochtones. Morocho, une étiquette inoffensive, continue d’être utilisée en Argentine aujourd’hui. Ce terme, qui fait référence à ceux qui sont « de couleur bronzée », a été utilisé pour distinguer les personnes non blanches.

Le Morocho , Maradona n’est pas un blanc …

Le morocho le plus célèbre d’Argentine est peut-être la légende du football Diego Maradona, qui s’est fait connaître dans les années 1980 et 1990. Le pays a connu trois jours de deuil national lorsqu’il est décédé en novembre 2020. Cette légende non blanche est devenue le visage du football argentin et, ironiquement, une « nation blanche ».

Divers joueurs de l’équipe d’aujourd’hui sont susceptibles d’être décrits comme morocho en Argentine. Comprendre cette histoire révèle une Argentine bien plus diversifiée que beaucoup de gens ne l’associent souvent. Il souligne également les efforts concertés pour effacer et minimiser la noirceur dans les tentatives de créer ce que de nombreux dirigeants du pays percevaient comme une nation moderne.

Mondial: finale de légende, Messi-Mbappé, Maroc et portiers… Les tops du Qatar

Le Mondial-2022 s’est achevé dimanche en apothéose avec une finale de légende remportée par l’Argentine de Lionel Messi sur la France de Kylian Mbappé, dénouement d’un mois de football riche en surprises, telle l’épopée du Maroc, et ponctué des parades spectaculaires de plusieurs grands gardiens.

Argentine-France dans la légende, le sacre de Messi 

Argentine-France: les qualificatifs manquent pour évoquer le victoire de l’Albiceleste (3-3 a.p., 4 t.a.b à 2), au terme de l’un des plus grands matches de l’histoire du football.

Deux buts de Lionel Messi. Un triplé de Kylian Mbappé. Les stars ont été au rendez-vous d’un match fou.

Alors que les Argentins menaient 2 à 0 grâce à son penalty (23e) et un but de son lieutenant préféré Angel Di Maria (36e), l’autre star de ce Mondial, Kylian Mbappé a ramené son équipe à hauteur en quelques secondes (80e, 81e). Puis Messi a vu le Français réussir son deuxième penalty de la soirée (118e) alors que l’Argentin venait de redonner l’avantage aux siens et haranguait son public (109e).

Mais après quatre échecs depuis 2006, cette fois, c’était le soir de celui qui ravit les amoureux du ballon rond depuis si longtemps. Pour un triomphe au bout du suspense qui offre une troisième étoile à l’Albiceleste après les titres de 1978 et 1986.

Et qui vient couronner l’immense carrière de Messi, immédiatement désigné meilleur joueur du tournoi, pour le plus grand bonheur de ses millions de supporteurs dans le monde entier

Avant ce sacre, l’enfant de Rosario, 35 ans, avait tout gagné en clubs, avec le FC Barcelone surtout. Mais avec sa sélection, il se contentait d’une Copa America (2021). Ce titre mondial le fait rejoindre dans la légende Maradona, “el pibe de Oro”. Il surpasse aussi Pelé, avec treize buts en cinq éditions de la compétition reine du football.

Mbappé, meilleur buteur 

La bataille pour le trophée de meilleur buteur du Mondial s’est aussi jouée dimanche: avant la rencontre, Messi et Mbappé, les deux superstars du Paris SG, étaient en tête (5 buts chacun).

Mbappé a fini par émerger avec huit buts au total en inscrivant un triplé, tandis que l’Argentin s’est “contenté” d’inscrire deux buts.

Mbappé est devenu dimanche le deuxième joueur à réussir un triplé en finale de Coupe du monde, après l’Anglais Geoff Hurst face à l’Allemagne en 1966.

Avec douze buts en deux participations (ainsi que deux passes décisives lors de l’édition 2022), le joueur de 23 ans égale la légende Pelé pour devenir le sixième meilleur buteur de l’histoire du Mondial.

 L’épopée du Maroc, première pour l’Afrique 

Porté par une ferveur populaire impressionnante, le Maroc a brisé un plafond de verre en atteignant le dernier carré d’une Coupe du monde, pour la première fois pour une équipe africaine.

“On a eu cette énergie des Africains, du monde arabe, qui nous font passer ces ondes positives qui font qu’à un moment, tout le monde a envie que cette équipe gagne”, a savouré le sélectionneur marocain Walid Regragui.

Les Lions de l’Atlas ont impressionné tout au long du tournoi qu’ils ont bouclé en prenant la 4e place: premiers du groupe F avec aucune défaite, puis victoires successives contre l’Espagne (0-0 a.p., 3 t.a.b. à 0) en huitièmes et le Portugal (1-0) en quarts, contre deux favoris.

La défaite en demi-finale contre la France (2-0) n’enlève rien au mérite des Marocains, solides défensivement et généreux devant, comme face à la Croatie samedi lors de la petite finale perdue (2-1).

Surprenants Saoudiens, Japonais, Sud-Coréens 

Atypique dans son calendrier avec son rythme effréné et sa programmation en fin d’année civile, le Mondial-2022 a brouillé les repères des grandes nations et favorisé les surprises, outre le Maroc.

L’Arabie saoudite du sélectionneur Hervé Renard a ainsi fait déjouer l’Argentine (2-1) en ouverture, même si les “Faucons verts” n’ont ensuite pas réussi à franchir le premier tour.

Le Japon, lui, a battu tour à tour l’Allemagne (2-1) et l’Espagne (2-1) pour finir en tête du très relevé groupe E, avant de chuter en huitièmes devant la Croatie (1-1 a.p., 3 t.a.b. à 1).

Enfin, mention pour la Corée du Sud qui a dompté 2-1 le Portugal de Cristiano Ronaldo, ainsi que pour la Tunisie tombeuse de la France (1-0), même si les Bleus étaient déjà qualifiés et ont joué avec l’équipe des remplaçants.

Les gardiens en état de Grâce

Et si les meilleurs joueurs du Mondial-2022 étaient dans la cage ? Les gardiens se sont signalés au Qatar, en particulier à partir de la phase à élimination directe.

Une statistique résume leur importance: un quart des pénalties (hors tirs au but et hors frappes hors cadre) ont été arrêtés dans ce Mondial, 5 sur 23 contre 4 sur 29 quatre ans plus tôt en Russie.

Et Yassine Bounou (Maroc), Dominik Livakovic (Croatie), Emiliano “Dibu” Martinez (Argentine), Andries Noppert (Pays-Bas) ou encore l’expérimenté capitaine français Hugo Lloris ont tous été décisifs dans le jeu.

“C’est une Coupe du monde extraordinaire pour les gardiens”, a analysé l’ancien portier international colombien Faryd Mondragon, membre du groupe d’étude technique (TSG) de la Fifa. “Les quatre gardiens qui ont conduit leurs équipes en demi-finales ont tous été décisifs, déterminants, par leurs arrêts mais aussi leur apport à la construction.”

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