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Coupe du Monde 2022 : le communiqué cinglant du Portugal sur Cristiano Ronaldo
Arrêté avec 24 kg de cannabis : Un sapeur-pompier et son acolyte risquent 10 ans de prison
Une peine de 10 ans de réclusion criminelle a été requise hier contre Mamadou Lamine Niassy âgé de 31 ans, sapeur-pompier en service à la caserne de Medina Gounasse et le menuisier Lamine Diémé âgé de 46 ans. Devant la chambre criminelle du tribunal de grande instance de Tambacounda, les deux accusés se sont renvoyé la paternité de la drogue à l’origine de leur détention.
Après plusieurs reports, le procès de Mamadou Lamine Niassy, du nom du sapeur-pompier en service à Medina Gounasse, s’est ouvert hier, en sa présence, devant la chambre criminelle de Tambacounda. Détenu à la prison de Tamba, l’accusé ne pouvait pas comparaître seul en l’absence de son acolyte détenu également à la prison de Ziguinchor. Il a fallu son transfèrement à Tamba pour y être jugé en présence du sapeur. Les faits qui ont valu leurs arrestations remontent au 4 novembre 2018, vers 19 h 30, lorsque les douaniers en service au poste de Gouloumbou arrêtaient un véhicule de transport de marque Peugeot communément appelé « 07 places », en provenance de Kolda. Au cours du contrôle, ils aperçoivent deux sacs contenant des graines d’arachides. L’ouverture des sacs avait permis la découverte à l’intérieur, de sachets de chanvre indien bien emballés. Il s’agissait en effet de 24 kg de drogue.
Interrogé, le conducteur du véhicule pointait du doigt un des passagers comme étant le propriétaire des sacs. Interpellé, ledit passager en tenue est identifié comme étant Mamadou Lamine Niassy originaire à Djinéa Sibogola à Bignona et soldat de 1ére classe en service à Médina Gounass. Il ne contestait pas les faits mais soutenait qu’il ignorait le contenu frauduleux des sacs qu’il devait juste convoyer à Tambacounda contre rémunération. Il indiquait d’ailleurs que cette personne se nommait Lamine Diémé. La commission rogatoire adressée aux autorités judiciaires de Ziguinchor avait permis l’interpellation de Lamine Diémé, menuisier domicilié à Sindian, le 24 décembre 2020. Interrogé, ce dernier admettait qu’il connaissait bien le sapeur-pompier puisqu’ils étaient presque parents et habitants de villages voisins. Il ajoutait qu’en 2018, Niassy l’avait appelé au téléphone pour qu’il le conduise vers la piste de Sindian afin de prendre un véhicule pour aller à Bignona. Il affirmait, dès qu’il l’avait vu avec son sac, qu’il avait compris que Niassy transportait du chanvre indien et il avait même essayé de le dissuader vu qu’il était un militaire. Poursuivant, Lamine Diémé faisait savoir qu’un mois plus tard le sapeur-pompier était revenu le voir en lui disant qu’il avait besoin d’une quantité de chanvre indien. Ainsi, il lui avait remis 4 Kilos à raison de 15 000 FCFA, le Kilo. Quelques jours après, le sapeur-pompier lui avait envoyé son argent avant de revenir s’approvisionner pour la même quantité.
Toujours selon ses propos, Lamine Diémé indiquait qu’à la dernière transaction, il avait remis à Niassy 10 kg de chanvre indien pour une valeur de 150 000 FCFA. Attraits ce mercredi 7 décembre devant la chambre criminelle du Tribunal de grande instance de Tambacounda, les deux accusés se sont renvoyé la paternité de la drogue. Ils ne cessaient de s’accuser mutuellement. Le procureur Aliou Dia a requis 10 ans de réclusion criminelle contre eux. Selon le parquet, le sapeur-pompier a profité de son statut tout en portant sa tenue pour mieux dissimuler son acte criminel. Les avocats de la défense assurée par Me Sayba Danfakha et Me Thiakhane ont plaidé pour la disqualification des faits en détention de drogue en lieu et place du trafic intérieur et contrebande. Le Président El Hadj Boubou Ndiaye et ses assesseurs les juges Rémy et Kane ont mis l’affaire en délibéré au jeudi 5 janvier 2023.
Kébémer : Les villages riverains de Ndiengue Madior Diaw s’opposent à l’expropriation de leurs terres par le haras national
Rien ne va plus entre les habitants de sept villages environnants de Ndiengue Madior Diaw et l’administrateur du haras national le colonel Barro. L’élargissement des champs aménagés à proximité du Haras national est la pomme de discorde entre les deux parties.
Pour manifester leur mécontentement, les populations des villages impactés ont tenu une marche pacifique sur trois kilomètres pour manifester leur ras-le-bol contre l’expropriation à proportions inquiétantes de leur espace champêtre.
Ils interpellent les pouvoirs publics à décanter la situation le plus rapidement possible avant que le pire ne se produise sur ce site qui fait actuellement l’objet du litige. « Nous réclamons nos terres, sinon nous sommes prêts à laisser nos vies sur ce site car nous n’allons jamais laisser nos terres où nos ancêtres cultivaient durant plusieurs décennies” a soutenu Ndiaga Diaw qui porte la parole des manifestants.
Maintien des filles à l’école: La caravane de la francophonie sensibilise au Sénégal
Session budgétaire : Les parlementaires listent les doléances
Louly Sindia : Une famille explose à cause d’une affaire d’anthropophagie
Les histoires d’anthropophages où on racontait qu’un parent a sacrifié ou mangé son enfant semblaient être du domaine de l’imaginaire. Mais lors des flagrants délits du tribunal de grande instance de Mbour, un cas similaire a été jugé.
Invraisemblable ! A Louly Sindia, la population a accusé une mère de famille, son grand frère, son cousin et sa femme d’anthropophagie.
M. S. était tombé malade. Il se plaignait de douleurs au niveau de l’abdomen. Après des consultations et des analyses, les médecins n’ont trouvé aucun symptôme. Les jeunes ont alors décidé d’aller vers les guérisseurs. Ces derniers diront que M. S. était sous l’emprise du mauvais œil et que c’était des personnes qui lui étaient très proches qui en sont là cause.
Des xoys (cérémonie de voyance) sont alors organisés sur la place publique du village.
M. F., la maman du disparu, son frère D. F. qui est aussi l’époux de A. F. l’une des accusées du village et M. F. ont été désignés comme ceux qui ont mangé l’âme de M.S. Un porte-parole M. a été désigné par le village pour transmettre les résultats de la voyance.
Appelé à témoigner, il explique qu’il a juste transmis le message des villageois qui ont dit que les 4 étaient ceux qui ont rendu malade et mangé M. S.
Malheureusement, M. S. meurt après des jours de souffrance. Auparavant, il avait même imploré sa mère de le toucher pour que le sortilège quitte son corps.
“Sa mère M. F. est venue le toucher en clamant haut et fort qu’elle venait d’enlever le sortilège qu’elle avait mis sur son fils.
Elle est allée dire à D. F., M. F., A. F. j’ai enlevé ce que j’avais lancé à mon fils. Enlevez votre sortilège. Je vous avais demandé de m’aider à le manger, ne le faites plus”, a raconté le prévenu A. F.
Les quatre individus accusés, ont porté l’affaire devant la justice pour laver leur honneur.
“Ils nous ont insultés et humiliés”, ont raconté les plaignants. Raison pour laquelle ils ont traîné les deux fils de leur frère au tribunal pour diffamation.
Les plaignants accusent les fils de leur frère comme étant les instigateurs de la vindicte populaire du village.
A. F. et son frère M. F. ont été jugés à la barre du tribunal de grande instance de Mbour.
Le président de séance dira au jeune : “avez-vous des liens de parenté avec ceux que vous accusez ?”.
A. F. rétorque : “oui”.
Le juge de lui dire : “si vous êtes des parents, vous aussi vous êtes un anthropophage.
“Même si c’est le cas, nous ne sommes pas mêlés dans la maladie qui a emporté mon cousin. Mais eux ils ont été cités dans le village comme étant les responsables de la mort de M. S.”, assure A. F.
Le procureur a demandé la relaxe des deux frères car il n’avait pas assez d’éléments pour entrer en voie de condamnation contre les deux jeunes personnes.
Il se désole toutefois que de telles accusations jettent l’opprobre sur des personnes.
Les prévenus ont bénéficié d’une liberté provisoire en attendant que le tribunal donne son délibéré mardi prochain.
Primes : les Lions du Sénégal ont perçu 2 milliards FCFA
Les Lions du Sénégal, qui ont été éliminés au 8e de finale de la coupe du Monde au Qatar ont reçu un joli pactole.
Malgré leur élimination en huitième de finale au Mondial 2022, Aliou Cissé et ses 26 poulains ont empoché une belle fortune. La bane à Kalidou Koulibaly ont empoché 2,5 milliards FCFA, en guise de primes. Ils sont 26 joueurs à recevoir une prime de qualification et de participation de 80 millions FCFA chacun.
L’Etat a versé 55 millions FCFA et la Fédération sénégalaise de football 25 millions FCFA. Quant à Aliou Cissé, il a reçu le double de la somme (160 millions FCFA) et chacun des 15 membres de l’encadrement technique 75% des 80 millions FCFA soit 60 millions FCFA.
Pour la qualification en 8e de finale, chaque joueur a touché 15 millions FCFA. Comme pour les primes de qualification et de participation, Aliou Cissé a empoché le double soit 30 millions FCFA et chaque membre du staff a reçu 75% du montant des 15 millions FCFA soit plus de 11 millions FCFA.
Malgré l’élimination des Lions en 8e de finale, le chef de l’Etat a décidé de payer à la Tanière une prime de quart de finale pour les joueurs et à l’ensemble de la délégation. Ainsi chaque joueur percevra 20 millions FCFA, Aliou Cissé 40 millions FCFA et chaque membre du staff 15 millions FCFA. Ce qui fait un total de 115 millions FCFA pour chacun des 21 joueurs qui ont disputé les éliminatoires et la Coupe du monde 2022, soit un total de 2 milliards 415 millions FCFA.
Nicolas Jackson, Ismael Jacobs, Moussa Ndiaye, Llimane Ndiaye, Pathé Ciss qui n’ont pas discuté les éliminatoires se retrouvent avec 35 millions FCFA chacun. Ajoutée aux 115 millions FCFA reçus par les 21 joueurs, la somme que se sont partagés les 26 joueurs atteint 2 milliards 590 millions FCFA. Aliou Cissé, lui, se retrouve seul avec 250 millions FCFA. Pour le staff technique, chaque membre a perçu 86 millions FCFA soit un total de 1 milliard 293 millions FCFA pour les 15 membres.
Affaire Amy Ndiaye : Les Moustarchidines dénoncent « la manipulation de l’opinion
Dans un communiqué, rendu public, des membres du dahira Moustarchidine wal Moustarchidate ont annoncé avoir déposé des plaintes contre la députée Amy Ndiaye.
Ces disciples de Serigne Moustapha Sy considèrent que « les religieux subissent toutes formes de dérives depuis l’arrivée au pouvoir du régime de Macky Sall ». Ils ont, notamment, mis en lumière que le président Macky Sall avait « traité les chefs religieux de simples citoyens ». Un prétexte suffisant selon eux pour que les religieux se lèvent et demandent « des excuses publiques à la députée Amy Ndiaye et à son Président Macky Sall qui l’a investie sur la liste ».
Les Moustarchidines estiment que les propos de la maire de Gniby peuvent entraîner des conséquences graves dans la cohésion sociale de ce pays.
Ils ont, par ailleurs, dénoncé « la manipulation de l’opinion. « Le plus déplorable dans cette histoire est que l’opinion a été manipulée par le régime de Macky et ses lobbies tapis dans l’ombre en voulant jouer sur la sensibilité de la population féminine avec des théories non aux violences faites aux femmes ».
Rappelons que la députée Amy Ndiaye a été internée à la maternité de l’hôpital principal de Dakar après avoir reçu une gifle et un coup de pied au ventre de la part de deux députés du Parti de l’Unité Rassemblement (PUR), une formation politique fondée par Serigne Moustapha Sy, guide religieux des Moustarchidines.









