jetx ван вин plinko aviator aviator game 1win casino mostbet 1xbet.com jet x apostas
Accueil Blog Page 1578

Pourquoi le Doliprane pour enfants est difficile à trouver

Le médicament, très utilisé par les parents, subit également les effets d’une demande très forte à cause des épidémies circulant actuellement.
 
Depuis maintenant plus de deux ans, le célèbre médicament souffre de pénuries chroniques dans les pharmacies et cette fois, c’est la version pour enfants en sirop qui manque à l’appel. Une pénurie qui tombe au pire moment avec la multiplication des virus d’hiver.
 
“C’est bien simple, il n’y en a plus. C’est inquiétant et c’est extrêmement chronophage car on passe notre temps à en chercher à droite et à gauche, et pendant ce temps-là, on ne peut pas s’occuper de nos patients” s’inquiète Pierre-Olivier Variot, pharmacien et président de l’Union des Syndicats de Pharmaciens d’Officine (USPO) auprès du Parisien. 
Le médicament subit en fait les effets d’une triple problématique: une tension sur l’approvisionnement en paracétamol (le principe actif), sur les flacons en verre, et les conséquences du mouvement social au sein du laboratoire Sanofi, fabricant du Doliprane.
Et dans le même temps, le médicament fait face à une demande très forte à cause des épidémies d’hiver circulant actuellement comme le rhume, la grippe, la bronchiolite ou encore le covid-19.
 
En octobre dernier, l’agence nationale de la sécurité du médicament signalait déjà le problème et annonçait qu'”un contingentement quantitatif est en place depuis le mois de juillet 2022 pour l’approvisionnement des pharmacies de ville”.
 
Pas de rupture” pour Sanofi
“Il n’y a pas de rupture de paracétamol” répond Sanofi à BFM Business. Et de rappeler que “pour répondre à l’enjeu de santé publique, les références de paracétamol sont contingentées depuis mi-juillet”.
 
“Le paracétamol est donc distribué selon cette directive, sur toutes les gammes, de manière homogène sur le territoire français. Toutes les formes de la gamme Doliprane restent ouvertes à la commande pour approvisionner et livrer toutes nos parties prenantes – hôpitaux, grossistes et les pharmaciens et servir les patients” poursuit le laboratoire.
 
“Toutes les équipes de nos deux sites de production – Lisieux et Compiègne – ainsi que nos sites de distribution sont mobilisés pour répondre au mieux aux besoins des patients et à la demande” ajoute-t-il.
 
Malheureusement, le problème pour les parents ne s’arrête pas au Doliprane. L’amoxicilline, un antibiotique très utilisé en France, souffre également de difficultés, notamment les sirops pédiatriques qui en contiennent. 

Festival “Come To My Home” : Le Sénégal accueille la 25e édition à l’UCAD

Le Sénégal va accueillir la 25e édition des du festival ‘’Come To My Home’’. La fondation marocaine Les Cultures du monde a choisi le Sénégal comme le pays le plus ancré dans sa culture pour l’édition 2022. D’illustres personnalités et d’éminents professeurs seront au cœur de l’événement, avec une série de conférences, de panels, de spectacles et de concerts.
Ainsi, l’université Mohammed VI Polytechnique (UM6P), l’université Cheikh Anta Diop (UCAD) et la Fondation des Cultures du Monde (FCM) vont mettre cette 25e édition de ‘’Come To My Home’’ au cœur de la culture, du 6 au 10 décembre 2022, dans la capitale sénégalaise, à l’UCAD et au Centre culturel régional Blaise Senghor de Dakar, sous le thème ‘’L’Afrique face aux enjeux de l’environnement”. 
‘’Come To My Home’’ est un festival culturel et artistique itinérant lancé en 2012, dans le cadre de l’association marocaine Fondation des Cultures du Monde, avec la contribution de nombre d’intellectuels et d’artistes de plusieurs pays. La réussite des éditions précédentes tenues dans différents pays, notamment au Maroc, a donné à cette initiative, riche d’innovations, de rencontres et de créativité, une dimension et un impact importants dans le paysage culturel africain.
 
Il est attendu de cette rencontre de Dakar une grande richesse et diversité conjuguant débats scientifiques, créations artistiques et échanges culturels intenses durant toute la durée de l’évènement.

Commune de Fandène : Les travailleurs de l’usine de production de boissons Lana crient leur désarroi

Les travailleurs de l’usine de production de boissons Lana, située à Keur Mor Ndiaye, dans la commune de Fandène,  sont  déprimés. D’après iRadio, ces employés dénoncent leurs mauvaises conditions de travail (salaires au rabais, pas de congé médical, entre autres…).
 
Pour ce faire entendre, le personnel a observé, ce matin, un arrêt de travail pour exprimer son mécontentement. «Le travail est très pénible. Même étant malade, il n’y a pas de repos. Les responsables n’acceptent même pas le repos médical. Les salaires, n’en parlons pas. Ils ne signifient rien. Nous sommes exposés à plusieurs maladies», a dénoncé un des travailleurs.
 
 De plus, «si par malchance, vous tombez malade, c’est la catastrophe garantie, car le salaire ne parvient même pas à couvrir les frais  médicaux. C’est entre 30 et 40 000 F», poursuit-il.
 
 Avant d’interpeller les autorités : «Monsieur le Président, messieurs les membres du gouvernement, nous vous interpellons. Vos compatriotes souffrent ici le martyre.»

 Quant à  Oumar, un jeune qui  fait partie des travailleurs  de Lana, il accuse le traitement inhumain et les ponctions de salaire à la limite honteuse. «Nous travaillons ici depuis 2018. Les Chinois nous exploitent. De plus, nos compatriotes sénégalais sont de mèche avec eux. Aujourd’hui, nos contrats n’existent que de nom», crache-t-il.

 
C’est pour toutes ces raisons qu’ils appellent le maire de Fandène, Augustin Tine, à s’enquérir de leur situation avant de s’en ouvrir au chef de l’État Macky Sall.

Confrontation Adji Sarr-Sonko : C’est la guerre des mots, entre les avocats des deux partis

À quelques heures de la confrontation entre la jeune masseuse Adji Sarr et le leader de Pastef Ousmane Sonko, les avocats des deux partis, à savoir Mes El Hadj Diouf et Siré Clédor Ly s’offrent déjà un duel verbal. 
 
En effet, les avocats de Sonko estiment que la confrontation est précipitée. De l’autre côté, les conseillers d’Adji Sarr évoquent une confrontation qui est venue à son heure.
 
“Si les gens-là ont peur d’être confronté à Adji Sarr, c’est leur problème. Il ne faut pas qu’ils viennent nous raconter des histoires soi-disant que c’est une confrontation précipitée. S’ils ont peur de la vérité, en tout cas pas nous, car nous sommes sereins. Je ne comprends pas pourquoi ils disent que le doyen des juges accélère les choses, d’autant plus que tous ceux qui doivent être entendus dans le fond du dossier l’ont été. Il ne restait que les principaux protagonistes, les acteurs du jeu qui sont Adji Sarr et Ousmane Sonko. Il appartient au juge seul de dérouler sa procédure et de dire qui il veut entendre. C’est Adji Sarr et Ousmane Sonko, les deux seuls concernés par l’affaire du viol. C’est l’heure d’élucider la vérité et le juge a bien fait de les convoquer en confrontation. Où est le problème ? Ils sont les concernés”, dixit Maître El Hadj Diouf, le défenseur de la masseuse du Sweet Beauté sur les ondes de la Rfm.
 
Dans le camp d’en face, son collègue Maître Siré Clédor Ly, l’un des défenseurs de Sonko, déplore une confrontation bien avant l’heure. “Si le juge d’instruction n’organisait pas une confrontation du point de vue procédural et que tout le monde connaît la position du parquet, c’est une façon, pour le juge d’instruction, de barrer certainement la route au parquet. Il y a aussi que dans ce dossier, toutes les personnes qui ont été citées n’ont pas été entendues dans le fond. Je pense que toutes les personnes impliquées devraient être entendues. Tout le monde comprend que dans cette affaire, au-delà de la recherche d’une vérité, il y a l’inclusion d’une politique dans le champ judiciaire”, fustige l’avocat sur les ondes de la Rfm.
 
À préciser que l’affaire Adji Sarr-Ousmane Sonko n’est pas sans conséquence, puisqu’en mars 2020, 14 personnes y ont perdu la vie dans des manifestations de soutien au leader de Pastef, sans compter les dégâts matériels.
 
Toutefois, il faut signaler que le leader de l’opposition, Ousmane Sonko, qui avait l’habitude de s’exprimer à la veille de chaque convocation, n’a pas pipé mot cette fois-ci.

«1676 milliards au Sénégal» : pourquoi la Banque mondiale se trompe sur les transferts de la Diapora

D’après la Banque mondiale, la Diaspora sénégalaise a envoyé au pays en 2022 la somme de 1676 milliards de francs CFA. Il s’agit du quatrième flux le plus important en Afrique subsaharienne. En effet, d’après le rapport de l’institution de Bretton Woods, seuls le Nigeria (13041 milliards), le Ghana (2932,8 milliards) et le Kenya (2574 milliards) ont fait mieux durant la période considérée par le rapport intitulé «Remittances Brave Global Headwinds».

Mais ce chiffre ne correspond pas à la réalité. C’est du moins l’avis de Aly Dème, le président de Ndiambour Self Help, une association d’émigrés qui a injecté plusieurs milliards de francs CFA dans la région de Louga, selon L’Observateur. «La Banque mondiale n’a pris en compte que les envois qui passent par les structures de transferts d’argent classiques», souligne Aly Dème dans les colonnes dudit journal.

Ce dernier développe : «La majeure partie d’entre eux (les émigrés) passe par leurs amis pour envoyer de l’argent. Ces sommes envoyées ne sont pas prises en compte par le rapport de la banque mondiale. Certains émigrés préfèrent également acheter du matériel qu’ils revendent une fois au pays. D’autres amènent avec eux des véhicules qu’ils échangeront avec de l’argent. Tout cela ne peut pas figurer dans le rapport.»

Procès Benjamin Mendy : Deux membres du jury malades, le verdict en suspens

Deux membres du jury sont malades donc aucun verdict n’est attendu ce mardi dans le procès Mendy. Les discussions entre les jurés devraient reprendre mercredi. Si le jury ne rend pas son verdict avant jeudi, il faudra attendre encore dix jours avant de le connaître puisque le juge a indiqué qu’il n’y aurait pas d’audience vendredi, ni la semaine prochaine.
 
Le jury délibère pendant les heures d’ouverture du tribunal donc de 10h à 16h30,

ARMP : pourquoi Saër Niang est toujours en poste

l’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP), Saër Niang, est revenu sur la question de la durée de son mandat à la tête de l’institution. D’aucuns estiment que l’heure du départ a sonné depuis belle lurette pour celui qui a succédé à Youssou Sakho en 2011.

Saër Niang a servi la même réponse. Certes, rappelle-t-il une nouvelle fois, l’article 24 du décret 207-546 du 25 avril 2007 dit que le directeur général de l’ARMP est nommé pour un mandat de trois ans renouvelable une fois. Mais, s’empresse-t-il d’ajouter, le décret le nommant ne fait pas mention du mandat, encore moins de la durée. «En Droit, c’est connu, la contrariété entre deux textes de même dignité signifie que le second a modifié le précédent», justifie le directeur général de l’ARMP.

Mais la dernière fois qu’il s’est exprimé publiquement à propos de sa longévité à la tête du gendarme des marchés publics, Saër Niang avait invoqué une deuxième raison. L’ARMP est dans une phase de transition qui nécessite, selon lui, de la stabilité.

L’ARMP va devenir l’ARCOP (Autorité de régulation de la commande publique). «La loi est votée et les projets de décrets d’application sont finalisés et transmis depuis un certain temps au ministre des Finances et du Budget», informe Saër Niang. Qui espère que les choses vont s’accélérer «après le vote du budget (en cours), d’autant plus que le président de la République avait déjà annoncé pour bientôt la finalisation de la procédure».

Maternité / Hôpital Grand-Mbour : Les grossesses à terme, objets d’un traitement scandaleux

Un fait inédit s’est déroulé ce matin à l’hôpital Thierno Mansour Barro de Grand-Mbour. Cette fois-ci, ce n’ est pas le corps médical qui criait son ras-le-bol mais les accompagnants des malades. Elles ont arboré des brassards rouges et étalé leur désarroi. 
 
“Nous sommes en train de vivre une situation que nous n’avons jamais vécue à la maternité de l’hôpital départemental de Mbour. Ici il n’y a plus d’humanité car l’hôpital départemental Thierno Mansour Barro a perdu sa réputation de sorte que les femmes ne veulent plus y accoucher. Le constat est alarmant car pour une table d’accouchement initialement prévue pour une personne, on y fait accoucher deux femmes”, dénonce Adama Diop Mme Sow.
 
Elle ajoute : ” Après l’accouchement, la nouvelle mère est conduite dans une petite salle où les lits très exigus prévus pour un patient, on y installe deux à trois femmes. Pour une personne qui a subi une césarienne, partager un tout petit lit avec une femme à terme de grossesse est inimaginable. Quand un visiteur franchi le portail de la maternité, il croirait qu’il y a une campagne de vaccination tellement il y a des bébés qu’on fait coucher sur les chaises et d’autres sont remis aux accompagnants. Nous souffrons de cette situation c’est pourquoi nous sommes obligés de crier notre ras-le-bol”.
 
Pis encore, dit-elle, il y a des femmes qui sont obligées de se coucher à même le sol par manque de lit après avoir subi une césarienne. 
“Nous voulons que cette situation soit réglée le plus rapidement possible. C’est à cause de cette situation inédite et insupportable que beaucoup de bébés souffrent de maladie dont la pneumonie. On ne peut pas parler d’émergence dans ces conditions. Nous voulons un lit pour chaque femme et des lits pour les bébés. Nous voulons que le président de la république résolve notre problème”, interpelle Mme Sow.
 
Anta Faye assure que quand une femme subit une césarienne, elle est immédiatement libérée après deux jours faute de lit.
 
“Malheureusement, après quelques jours, l’état de santé de certaines femmes se complique, ce qui les oblige à revenir à l’hôpital. Deux jours après un accouchement, les bébés sont exposés à l’extérieur alors que même dans la tradition, un bébé peut faire presque trois semaines dans une chambre pour se protéger du climat. Malheureusement les accompagnants subissent une pression. Même pour trouver un coin où étaler un matelas devient un parcours de combattant”, pleurniche Anta Faye.

Proxénétisme conjugal : Il prend 6 mois pour avoir aidé sa “femme” à se prostituer

B. M. Seck a comparu à l’audience des flagrants délits du tribunal de grande instance de Mbour. Il est poursuivi pour avoir aidé sa propre épouse à se prostituer. Activité dont il tire profit.
 
Le couple qui dit être marié depuis l’année  dernière n’a pas pu donner des preuves de leur union qui selon eux a été scellée à Pout. 
 
K. Sow, 23 ans, se livre à la prostitution avec défaut de carnet sanitaire. Dans le procès-verbal d’enquête dans la maison où vit le couple, il n’y a que des personnes qui s’adonnent à la prostitution qui y vivent. La police avait fait une descente inopinée dans la maison pour procéder à des fouilles de routine. Et parmi toutes les péripatéticiennes, K. Sow était la seule à ne pas disposer de carnet sanitaire lui permettant de faire ce métier.
 
Elle a contesté les faits. Et soutient mordicus que son mari est taximan et qu’elle, est vendeuse de sachets d’eau.
 
B. Mani, le gardien de la maison a été  embarqué dans cette affaire. Il lui est reproché aussi d’aider les femmes qui se trouvent dans la maison à se prostituer. 
 
“J’ai trouvé tous ces gens dans la maison. Je ne sais pas ce qu’elles font comme métier. Moi je suis juste préposé à garder la porte de la maison. Je n’entre pas à l’intérieur pour les surveiller”, s’est défendu B. Mani. 
 
Selon le procureur, B. M. Seck aide et assiste sciemment la prostitution de K. Sow. Il explique que le couple vit en concubinage et n’a jamais été marié. 
 
A l’endroit de B.M. Seck, il lance : “Ce que vous faites c’est de l’exploitation”, tout en requérant 6 mois ferme pour les deux hommes et une amende de 250.000 frs.
 
Le tribunal est convaincu que B.M. Seck organise la prostitution de celle qu’il dit être sa femme et avec l’argent qu’elle gagne, il paye les charges de leur vie commune.

Il a condamné B. M. Seck à 6 mois de prison avec sursis et sa soi-disant femme a pris 3 mois ferme. Le vigile a été relaxé. 

Lutte contre l’excision à Sédhiou: Quand les acteurs prêchent dans le désert

La quasi-totalité des communautés ethniques et villageoises de la région de Sédhiou ont déclaré avoir abandonné l’excision, cette pratique culturelle aussi vieille que l’histoire. Mais entre ces bonnes intentions et la réalité du terrain, il y a bien un fossé.
 
La persistance du phénomène
 
Une étude pour le développement de la Santé (Eds) en date de 2010, a montré que 94 % des filles de la région de Sédhiou sont victimes de mutilations génitales. L’infirmier chef de poste (ICP) de Sansamba, village qui a abrité dimanche dernier une cérémonie de déclaration d’abandon de l’excision, a déclaré que depuis qu’il est fonction, toutes les femmes qui ont accouché dans son poste, sont excisées. Il précise même que la localité a organisé au mois de juin dernier une cérémonie populaire d’excision de toutes les filles à l’image des circoncisions.
 
Les conséquences sanitaires et psychologiques
 
Pour l’infirmier chef de poste, cette pratique a, pourtant, des conséquences sanitaires foudroyantes. «  L’excision peut provoquer une hémorragie qui, si elle n’est pas maitrisée, peut provoquer la mort par anémie. Le matériel utilisé peut également causer une infection et donner le tétanos. Au moment de l’accouchement, en cas de complication ou d’accouchement à domicile, il peut y avoir une déchirure au niveau de la partie cicatrisée du clitoris » informe l’Icp, Rémy Bassène. Et d’ajouter que la victime peut également souffrir de traumatisme sexuel et psychologique durant toute sa vie. Ne serait-ce que pour ces dernières conséquences, il convient d’abandonner cette pratique.
 
Ndeye Souncar Cissé, du réseau Siggil Jigeen abondant dans le même sens, reconnaît les grosses difficultés à éradiquer cette pratique ancrée dans la conscience populaire notamment dans les localités villageoises. Soulignant les efforts consentis dans la sensibilisation et la conscientisation, Ndeye Cissé pense qu’il faut encore du temps et plus de sacrifices pour procéder au lavage des cerveaux sur cette pratique qui n’honore pas la femme et qui malheureusement reste encore une réalité dans la région malgré les innombrables actions de sensibilisation des Ong et des projets comme Medicos, Etre femme et Tostan.
 
Des solutions encore timides et inefficaces
 
Lors de la déclaration d’abandon de l’excision des communautés mandingues de Sédhiou, la porte-parole des exciseuses avait demandé aux responsables de Tosatn de l’époque, de leur trouver d’autres activités génératrices de revenus (AGR) pour faciliter la reconversion. Tostan avait applaudi des deux mains et a procédé les années suivantes au recensement de toutes exciseuses du Sénégal puis au financement de leur projet. Elles avaient reçu des machines à coudre. Des formations avaient été faites au bénéfice des filles à exciser. L’année suivante, à en croire Abdoulaye Diao, le coordonnateur de Tostan dans la zone sud, le nombre de exciseuses a doublé . En effet, dans beaucoup de communautés, des femmes s’étaient autoproclamées exciseuses pour bénéficier des financements, a-t-il révélé. Finalement Tosatn a abandonné cet accompagnement pour reprendre ses pratiques classiques de sensibilisation avec des centres villageois où les femmes sont formées dans les associations féminines reconnues aux droits humains, à la santé de la reproduction, aux conséquences de l’excision et sont financées dans des projets structurants. Une fois convaincues, elles décident, d’elles-mêmes, d’abandonner l’excision.
 
Seulement, le suivi pose problème. Mais Abdoulaye Diao informe que Tostan a mis des comités de veille dans chaque village pour dénoncer les récalcitrantes. Il ajoute que la main répressive de l’Etat doit se faire sentir dans l’application stricte de la loi. Mais d’ici là, beaucoup de salive va continuer à couler encore pour convaincre des gens comme ce père de famille qui confesse que toutes les filles et femmes de son foyer sont excisées et pourtant elles n’ont jamais eu de problèmes d’accouchement. Dans le Kabada, partie nord/ouest de la région adossée à la Gambie, pendant que des communautés déclaraient l’abandon de l’excision, des exciseuses étaient à l’œuvre dans les environs et les cris des jeunes filles avaient attiré l’attention de l’assistance.
Bac 2024 à Kaolack : 64 candidats détenteurs de téléphones exclus crazytime Quelque 64 candidats au baccalauréat ont été expulsés aujourd’hui par le président glory casino online du jury 1506 du centre nouveau lycée de Kaolack pour détention