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«1676 milliards au Sénégal» : pourquoi la Banque mondiale se trompe sur les transferts de la Diapora
D’après la Banque mondiale, la Diaspora sénégalaise a envoyé au pays en 2022 la somme de 1676 milliards de francs CFA. Il s’agit du quatrième flux le plus important en Afrique subsaharienne. En effet, d’après le rapport de l’institution de Bretton Woods, seuls le Nigeria (13041 milliards), le Ghana (2932,8 milliards) et le Kenya (2574 milliards) ont fait mieux durant la période considérée par le rapport intitulé «Remittances Brave Global Headwinds».
Mais ce chiffre ne correspond pas à la réalité. C’est du moins l’avis de Aly Dème, le président de Ndiambour Self Help, une association d’émigrés qui a injecté plusieurs milliards de francs CFA dans la région de Louga, selon L’Observateur. «La Banque mondiale n’a pris en compte que les envois qui passent par les structures de transferts d’argent classiques», souligne Aly Dème dans les colonnes dudit journal.
Ce dernier développe : «La majeure partie d’entre eux (les émigrés) passe par leurs amis pour envoyer de l’argent. Ces sommes envoyées ne sont pas prises en compte par le rapport de la banque mondiale. Certains émigrés préfèrent également acheter du matériel qu’ils revendent une fois au pays. D’autres amènent avec eux des véhicules qu’ils échangeront avec de l’argent. Tout cela ne peut pas figurer dans le rapport.»
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ARMP : pourquoi Saër Niang est toujours en poste
l’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP), Saër Niang, est revenu sur la question de la durée de son mandat à la tête de l’institution. D’aucuns estiment que l’heure du départ a sonné depuis belle lurette pour celui qui a succédé à Youssou Sakho en 2011.
Saër Niang a servi la même réponse. Certes, rappelle-t-il une nouvelle fois, l’article 24 du décret 207-546 du 25 avril 2007 dit que le directeur général de l’ARMP est nommé pour un mandat de trois ans renouvelable une fois. Mais, s’empresse-t-il d’ajouter, le décret le nommant ne fait pas mention du mandat, encore moins de la durée. «En Droit, c’est connu, la contrariété entre deux textes de même dignité signifie que le second a modifié le précédent», justifie le directeur général de l’ARMP.
Mais la dernière fois qu’il s’est exprimé publiquement à propos de sa longévité à la tête du gendarme des marchés publics, Saër Niang avait invoqué une deuxième raison. L’ARMP est dans une phase de transition qui nécessite, selon lui, de la stabilité.
L’ARMP va devenir l’ARCOP (Autorité de régulation de la commande publique). «La loi est votée et les projets de décrets d’application sont finalisés et transmis depuis un certain temps au ministre des Finances et du Budget», informe Saër Niang. Qui espère que les choses vont s’accélérer «après le vote du budget (en cours), d’autant plus que le président de la République avait déjà annoncé pour bientôt la finalisation de la procédure».









