L’Ong La lumière et son partenaire Free the Slaves (Fts) ont permis à dix-neuf filles nigérianes victimes du trafic sexuel dans les différents sites d’orpaillage de la région de Kédougou de retourner auprès de leurs familles. «C’est grâce à nos activités sur le terrain que nous avons retiré ces filles victimes de l’esclavage sexuel dans les sites d’orpaillage pour les retourner définitivement à leurs familles d’origines», a expliqué Aliou Bakhoum, chef d’antenne de l’Ong La lumière, en présence du chef de service régional de l’Aemo et du Commissaire de Police de Kédougou. L’Ong dispose d’un Centre d’accueil d’urgence et de réinsertion sociale pour la prise en charge des filles victimes de traite. «Ces victimes de traite avaient besoin de protection. Nous les avons logées et nourries. Et une équipe pluridisciplinaire les a bien accueillies au centre», a-t-il dit. Selon Bakhoum, les comités de vigilance communautaire (Cvc) ont joué un grand rôle dans la sensibilisation sur les cas de filles nigérianes exploitées dans les villages aurifères de Kédougou.
Accusé de viols multiples et menaces de mort : Ousmane Sonko esquive la confrontation avec Adji Sarr
Après l’audition de Sonko avec le Doyen des Juges, beaucoup se projettent déjà sur les futures étapes de la procédure. Et notamment la potentielle confrontation entre le leader de Pastef et la présumée victime, Adji Sarr, qui l’accuse de viols multiples et menaces de mort. Par la voix de son avocat, Me El Hadji Diouf, celle-ci réclame une confrontation. Une perspective que ne jugent pas nécessaire les avocats d’Ousmane Sonko. Ceux-ci exigent, plutôt, que soient entendus plusieurs témoins, dont l’ancien capitaine Seydina Oumar Touré, qui avait recueilli la plainte de la plaignante le 2 février 2021 et qui avait été radié de la gendarmerie quelques mois plus tard, et le responsable politique de la majorité, Mamour Diallo, accusé d’avoir participé à la mise en place du complot contre son adversaire. «Nous pourrons toujours les convoquer au cours d’une audience, indique Joseph Etienne Dione. Mais au vu de la légèreté du dossier, je doute que nous allions jusqu’à un procès.»
Partenariat pour un gouvernement ouvert : La 14e législature à l’école de la transparence
La promotion de la participation citoyenne, de l’intégrité des acteurs, de la transparence et de la responsabilité est «une exigence des temps modernes à laquelle les chambres parlementaires pourront, difficilement, échapper», a soutenu le président de l’Assemblée nationale. Amadou Mame Diop s’exprimait à la Réunion régionale Afrique Moyen orient du Partenariat pour un gouvernement ouvert, au cours de laquelle il est revenu sur “le rôle-clé” dévolu aux parlements dans «la promotion de la participation citoyenne, de l’intégrité des acteurs, de la transparence et de la responsabilité».
Amadou Mame Diop s’est dit “ravi” d’avoir pris part récemment à Marrakech, à ces assises «qui soulignent le rôle-clé dévolu aux Parlements nationaux dans la réalisation des objectifs qui sous-tendent ce Partenariat, à savoir, la promotion de la participation citoyenne, de l’intégrité des acteurs, de la transparence et de la responsabilité».
Dans son discours, transmis à l’Aps, il a souligné que «cette démarche d’ouverture et d’inclusion devra concerner, de plus en plus, nos propres institutions parlementaires».
«C’est une exigence des temps modernes à laquelle les Chambres parlementaires pourront difficilement échapper», a-t-il dit.
Il a déclaré que l’adhésion du Sénégal au Partenariat pour un gouvernement ouvert «s’inscrit dans une série de décisions visant à inscrire, de manière irréversible, l’État du Sénégal dans une trajectoire de gouvernance efficace, rigoureuse et transparente, impliquant la Représentation nationale, mais aussi la société civile et les citoyens dans la gestion des affaires publiques».
Amadou Mame Diop a souligné que «tous les domaines de la gestion publique sont organisés ou réorganisés pour intégrer ces paradigmes, qui ne sont pas tout à fait nouveaux, dans le management des institutions, la gouvernance centrale et décentralisée». «Cela est aussi le cas avec l’intervention de l’État comme acteur économique et partenaire social ou encore l’exercice des responsabilités de gestion collective de la Cité. Nombreux sont les actes pris pour conformer les pratiques aux nouvelles exigences. Quelques-uns d’entre eux permettent de rendre compte du sillage dans lequel se sont engagées nos autorités publiques», a-t-il soutenu.
Il a rappelé que le Président Macky Sall, dès son élection en 2012, a promulgué la Loi portant Code de transparence dans la gestion des finances publiques, qui intègre le droit positif la Directive de l’Uemoa portant Code de transparence dans la gestion des finances publiques. Cette loi, selon lui, repose sur «la publicité des informations budgétaires ; la responsabilité de chaque acteur du processus budgétaire ; la redevabilité et la reddition de comptes ; l’obligation de déclaration de patrimoine et d’intégrité des acteurs ; l’information du public et des citoyens sur les grandes étapes de la procédure budgétaire (…)».
Une fois adoptée, la Loi de finances est «systématiquement, publiée et accessible à tous», a relevé le président de l’Assemblée nationale, estimant qu’un tel dispositif «garantit la transparence et la bonne information de la société civile, conformément aux recommandations pertinentes du Partenariat pour un gouvernement ouvert».
Selon lui, «cette option des plus hautes autorités sénégalaises en faveur de la transparence de l’action publique se reflète aussi dans les prérogatives fortes conférées au Parlement par l’article 59 de la Constitution», qui dispose que «l’Assemblée nationale exerce le pouvoir législatif. Elle vote seule la loi, contrôle l’action du Gouvernement et évalue les politiques publiques».
Le président Diop a signalé qu’au titre de ses attributions en matière de contrôle, l’Assemblée nationale «a toute latitude d’interpeller le gouvernement, à travers plusieurs mécanismes, notamment les questions écrites, les questions d’actualité, en passant par les questions orales».
L’Assemblée «dispose, par ailleurs, d’autres moyens permettant d’évaluer les politiques publiques, par exemple des missions d’information, d’étude, des auditions, des commissions d’enquête ou encore le recours à la motion de censure». Il a rappelé qu’en matière de commande publique, le Sénégal a mis en place, à partir de 2007, tout un cadre juridique et institutionnel garantissant la transparence dans l’attribution et l’exécution des marchés publics.
«L’État et ses démembrements, ainsi que toutes les personnes morales de droit public sont assujetties au respect des procédures instituées dans ce cadre. Une Autorité dénommée Agence de régulation des marchés publics, dont la composition est tripartite, incluant des représentants de l’Administration, du Secteur privé et de la Société civile, a été mise en place. Son rôle est de garantir l’équité, la transparence et l’impartialité dans la gestion de la commande publique», a-t-il souligné.
Pour Amadou Mame Diop, «équité, égalité et transparence, tels sont les maîtres-mots de l’activité étatique». Ces principes sont à l’œuvre dans l’essentiel des textes élaborés sur cette dernière période, a-t-il rappelé, citant la loi d’orientation relative au secteur parapublic, qui impose de nouvelles règles aux dirigeants des sociétés publiques ; les différentes lois sur le contenu local dans le secteur des activités extractives pour associer les communautés à l’exploitation des ressources minières et en hydrocarbures.
À cela s’ajoutent l’adhésion à l’Initiative sur la transparence des industries extractives, l’obligation de publier tous les contrats pétroliers et miniers ainsi que tous les titres miniers d’hydrocarbures ; la mise en place d’autorités administratives autonomes de contrôle, tels l’Ofnac (office national de lutte contre la fraude et la corruption) et la loi sur la parité qui associe la moitié de la population, les femmes, à la gestion publique en leur allouant un quota dans tous les organes électifs.
La police des Hlm 5 démantèle une bande de braqueurs
Ouf de soulagement pour les habitants de Bopp ! Les éléments du commissariat des Hlm 5 ont mis fin aux agissements du gang de cambrioleurs qui avait perpétré un vol dans ce quartier de Dakar, au cours du mois de mai. Selon les informations de Seneweb, les policiers avaient arrêté, puis déféré quatre malfaiteurs de cette bande, dont le chef, Kara, vient d’être neutralisé, à la suite d’une longue cavale. Détails ! Le cambriolage commis en plein jour dans le domicile d’un bijoutier situé à Bopp ne sera pas impuni. Et pour cause ! La police des Hlm 5 a réussi à démanteler le gang incriminé, suite à d’intenses investigations. Au cours du mois de mai dernier, Kara et quatre de ses compères ont toqué, vers 11 h, au domicile du bijoutier. L’un des malfaiteurs s’est présenté comme étant un fils du bijoutier pour convaincre la femme de ménage à ouvrir le portail. Une fois à l’intérieur, les cinq bandits ont tenu en respect les deux ménagères sous la menace d’un couteau avant de fouiller du fond en comble la maison. Selon les informations de Seneweb, les cinq assaillants sont repartis avec des bijoux en or et en argent, des téléphones portables et une certaine somme d’argent. Au total, les cambrioleurs avaient emporté une valeur estimée à 2 millions Cfa. L’enquête ouverte par les limiers du commissariat des Hlm 5 a permis de faire chuter deux membres de ce gang qui ont été déférés au tribunal. Poursuivant leurs investigations, les hommes du commissaire Bintou Doumbia ont mis fin à la cavale de deux autres mis en cause. Après l’arrestation de 4 malfaiteurs, le chef de gang est tombé à Kaolack.
Considéré comme l’un des plus redoutables cambrioleurs de Dakar, le malfrat Kara s’était éclipsé dans la nature depuis six mois. Malgré l’arrestation de ses compères, ce chef de gang a réussi à déjouer plusieurs plans des forces de l’ordre. Mais les policiers des Hlm 5 n’ont pas lâché prise. Ces enquêteurs rompus à la tâche ont poursuivi leurs investigations.
Ce qui a conduit à la chute du caïd Kara, à l’issue de l’exploitation d’un renseignement. Arrêté à Kaolack grâce à la collaboration des limiers du Saloum, le chef de la bande a été acheminé au commissariat des Hlm 5 où il est placé en garde à vue. Poursuivi pour association de malfaiteurs et cambriolage, Kara sera déféré incessamment au tribunal.
Gangstérisme : L’entreprise chargée de l’autoroute Mbour-Fatick-Kaolack cible d’une attaque à main armée
Un chantier d’une société chinoise de génie civil a été attaqué dans la nuit du jeudi à Dya, une commune de l’arrondissement de Ngothie dans le département de Kaolack. Il s’agit des installations de la société chinoise Crbc de Dya en charge des travaux l’autoroute à péage Mbour-Fatick-Kaolack. Elles ont fait l’objet d’attaque à main armée dans la nuit jeudi au vendredi. Selon le deuxième adjoint au maire de Dya, Mame Yatt Ndiaye, plusieurs individus lourdement armés ont fait irruption dans les locaux pour défoncer les portes, ligoter le vigile, avant de s’en prendre à des citoyens chinois qui vivent dans la base de vie de la société.
Après avoir neutralisé les occupants, ils sont partis en emportant avant une forte somme d’argent. On note un blessé évacué à hôpital El hadj Ibrahima Niass de Kaolack. Une enquête est ouverte par la gendarmerie de Kaolack pour élucider ce braquage qui a surpris grand monde et jeté l’inquiétude dans tout le département.
Hydrocarbures : Le Sénégal fait son entrée dans l’Organisation des producteurs de pétrole africains
Le Conseil des Ministres de l’Organisation des Producteurs de Pétrole Africains (Appo) a approuvé officiellement ce vendredi 4 novembre 2022 à Luanda (Angola), lors de sa 43ème session, en présence de Mme Aïssatou Sophie Gladima, ministre du Pétrole et des énergies, l’adhésion du Sénégal au sein de ladite organisation, à la suite de la correspondance adressée par le Gouvernement en date du 18 octobre dernier.
Cette adhésion s’est faite après près de deux (2 ans) de participation et de suivi de notre pays comme observateur. En adhérant à cette organisation panafricaine dans le secteur des hydrocarbures, le Sénégal pourra bénéficier davantage des supports et expériences des autres pays membres de l’organisation. Il sera également membre fondateur de la Banque des énergies en Afrique, créée et lancée officiellement au cours de cette 43ème session du Conseil des ministres.
Par ailleurs, notre pays va élargir son champ d’action et maximiser ses opportunités dans le secteur pour mieux défendre ses intérêts, dans la perspective de l’exploitation prochaine du gaz et du pétrole. Il renforce ainsi les moyens de sa politique dans le secteur où les grands ensembles sont capitaux, pour se positionner sur le marché mondial.
L’Organisation africaine des producteurs de pétrole (anciennement appelée Association africaine des producteurs de pétrole, Appa) a été créée le 27 janvier 1987 à Lagos, en République fédérale du Nigéria, par huit (8) pays (Algérie, Angola, Bénin, Cameroun, République du Congo, Gabon, Libye et Nigéria). Elle compte 17 membres et 1 pays Observateur, le Venezuela. Le Sénégal est le 18ème membre.
L’Appo a pour mission de promouvoir la coopération entre les pays membres et autres institutions internationales dans le domaine des hydrocarbures et d’encourager une collaboration fructueuse et des partenariats en se servant des hydrocarbures comme catalyseurs pour la sécurité énergétique, le développement durable et la diversification économique en Afrique. Elle aspire à être l’institution majeure et de référence dans le monde sur les questions d’hydrocarbures en Afrique.
La Poste : Colère noire des enseignants et des retraités dont les revenus sont bloqués
Pikine : un malade mental retrouvé pendu sous des escaliers
Samba B. s’est-il suicidé ? Cet ancien mécanicien a été retrouvé mercredi matin pendu sous les escaliers de leur domicile au quartier Dalifort-Usine Darling de Pikine. D’après Les Échos, qui donne l’information, la victime se serait donné la mort en s’attachant une corde autour du cou avant de la relier à une échelle servant à accéder à la terrasse de la maison. Il portait une ecchymose au cou.
Le journal précise que la scène d’horreur a été découverte par un membre de sa famille. Le défunt portait un tee-shirt blanc et un bas de survêtement noir. Un de ses frères a alerté la police et les sapeurs-pompiers. Ces derniers ont déposé la dépouille à l’hôpital Dalal Jàmm de Guédiawaye pour une autopsie et une enquête est ouverte.
À en croire Les Échos, Samba B. souffrait de troubles psychiques. Il a récemment été interné à l’hôpital de Thiaroye.
Six personnes envoyées en prison pour blasphème contre le Coran et le Prophète
Six personnes, dont un écrivain, ont été placées jeudi en détention provisoire au Mali pour “délit à caractère religieux pouvant causer des troubles à l’ordre public” après que le ministre des Affaires religieuses a accusé un homme de “propos et actes blasphématoires”, a indiqué à l’AFP le parquet de Bamako.
“Depuis quelques jours, une vidéo présentant un homme tenant des propos désobligeants à l’égard de la communauté des fidèles musulmans et se livrant à des agissements injurieux contre le coran, le prophète Mohamed et l’islam circule sur les réseaux sociaux”, a expliqué le procureur général dans un communiqué.
“Ces propos et agissements sont constitutifs de manifestations contraires à la liberté de conscience et de culte susceptibles de dresser les citoyens les uns contre les autres”, a-t-il poursuivi.
Une enquête a été ouverte lundi et l’homme qui a tenu les propos incriminés est toujours en fuite. Les six placés sous mandat de dépôt jeudi sont accusés de complicité, notamment pour avoir refusé de dire aux autorités où se cachait l’individu, a indiqué à l’AFP une source du parquet.
L’affaire a fait grand bruit au Mali, pays musulman à près de 95%, où le droit de blasphémer n’existe pas.
Le haut conseil islamique du Mali, regroupant des associations et leaders religieux, a appelé à ce que l’auteur de cet acte soit “tué”, selon les textes de l’islam.
Il a appelé à une manifestation vendredi après-midi, après la grande prière.
Selon le procureur du tribunal de la commune 4 de Bamako, Idrissa Touré, les six personnes arrêtées appartiennent au mouvement des kamites, considéré comme une secte qui ne reconnaît pas Allah et les prophètes.
A leur tête se trouverait selon lui l’écrivain Doumbi Fakoly, qui a pris publiquement position pour défendre l’auteur de la vidéo, et qui est l’un des six placés sous mandat de dépôt jeudi.
La plainte à leur encontre a été déposée par l’influent imam Chérif Ousmane Madani Haidara, président du haut conseil islamique du Mali.









