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Une bonne nouvelle pour les anciens travailleurs d’Air-Afrique non encore indemnisés

Le gouvernement sénégalais est en train de travailler pour solder “définitivement” le reliquat de quatre milliards de francs CFA dû aux ex-travailleurs de la compagnie panafricaine Air-Afrique liquidée en 2002. Ils sont au total 244 personnes. L’annonce a été faite ce mardi par le ministre du Tourisme et des Transports aériens; renseigne l’APS.

“Le chef de l’Etat a donné instruction au gouvernement en Conseil des ministres pour ce dossier soit confié à l’agent judiciaire de l’Etat, et les ministres des Finances et celui de la Justice sont en train de travailler pour éponger ce reliquat de quatre milliards que l’on doit verser aux ex-travailleurs pour solder définitivement cette question”, a dit Alioune Sarr face aux députés lors du vote du budget 2022 de son ministère.

Il a soutenu que cette question est “douloureuse et sensible”. C’est pourquoi, a ajouté le ministre, “le chef de l’Etat est sensible à cela”. Le ministre du Budget Abdoulaye Daouda Diallo a abondé dans le même sens. “Je peux vous assurer que le chef de l’Etat vient de marquer son accord à l’instant pour régulariser définitivement cette situation au titre de l’année 2022”, a-t-il assuré.

Une Ivoirienne élue Miss Monde, Juliette Ba interpelle les jeunes sénégalaises

Le concours de Miss Sénégal et les scandales continuent d’alimenter les débats. Après le sacre de miss Cote d’Ivoire au concours mondial, l’ex animatrice de la RTS est revenue sur l’éducation et les ambitions de femmes sénégalaises qui doivent représenter la nation. Sur sa page Facebook, elle recadre les sénégalaises.

« Quand je vois l’organisation du concours Miss Sénégal  et les scandales qu’il y a autour … Tout cela parce que c’est une opportunité pour certaines de sortir de la misère …et pour certains de se transformer en prédateurs sexuels

Olivia Yacé remporte le titre de Miss World Top Model. Une des quatre compétitions « dans la compétition ». Ce titre lui permet de se qualifier d’office pour la suite de la compétition principale qui aura lieu le 16 décembre. « Moungui nonou … »

23 ans, étudiante en 3e année de marketing et gestion à Philadelphie aux Etats Unis.

Quand on lui demande les combats qu’elle compte mener durant son mandat de Miss Côte d’Ivoire :

– valorisation de la peau noire

– rééducation de la jeunesse ivoirienne

– réconciliation nationale

Le chic, la classe, l’intelligence, l’ambition…

Cette fille ne pense ni au mariage, ni à faire des enfants, ni à compter sur un quelconque homme pour lui payer un chawarma, ses slips ou son loyer… A part son père…

Et… Oui elle est la fille du maire de Cocody … Et oui elle a probablement moins de problème que vous et moi réunis mais elle est consciente de sa chance et se donne les moyens de réussir…

Pitié, mon Sénégal prenons exemple …

Je ne discuterai pas ici de la nécessité ou non d’une telle compétition mais pitié… Prenons exemple… Élevons le niveau !

Les jeunes filles de chez nous devraient rester focus sur  » COMMENT DEVENIR AUTONOME » !!!

Allez au bout de vos études …

Arrêtez vos mariages systématiques et vos bébés que vous mettez en route à peine la nuit de noces terminée… Surtout si vous ne travaillez pas

Arrêtez de vouloir coûte que coûte un homme qui vous prends en charge…

Arrêtez de vous satisfaire de « Dina bakh » « ça va aller »,  » Yalla bakhna »…

Arrêtez de vous plaindre et BOSSEZ !

Tu es chez tes parents tu fais du « takhawalou », dans ça la tu veux te marier… Pour aller vivre aux crochets de ton mari, sois disant c’est la tradition …

« Passeke deukk bi mo métti, Amo liggey » mais c’est toi tu es toujours dans les taxis et tu as toujours un téléphone dernier cri… ?

Goûter à la satisfaction de dépenser son propre argent, celui gagner à la sueur de son front … « Lolou Dara gueunouko »

Reste la fille de ton père … Ne deviens pas la fille de ton mari … Ne sois pas un poids pour lui et qu’il ne devienne pas non plus un poids pour toi, ce n’est point le but …

Bref, Croyez en vous et allez cueillir vos rêves !

Je ne sais pas si elle gagnera, je le lui souhaite … Mais en tous cas, le fait qu’elle en inspire plus d’une est déjà une belle victoire …

Dieu te donne les outils et les bénédictions, il ne peut pas faire le taf à ta place …

Konn les cendrillons là allez ramasser vos godasses là on va quitter ici.

Nekk fi di Belle au bois dormant rek … Ish !

Élevons le niveau la wakh !!! »

Plage de Gadaye : Un maçon traîne une fillette de 12 ans dans les alentours et…

En novembre 2020, à la plage de Gadaye, A. Fofana, maçon, profitait de son repos dominical vers 18 h, lorsque la petite A. Sarr, âgée de 12 ans, est passée devant lui avec un seau de glace. Il l’a taquinée et elle a souri en poursuivant son chemin. Ne voyant personne dans les alentours, A. Fofana s’est dit qu’il a une occasion en or de satisfaire ses désirs sexuels.
 
Selon le récit du quotidien «Le Soleil», il a sauté sur la gamine qui s’est débattue et a crié fort.  Les deux premiers témoins qui ont volé à son secours ont déclaré à la police que le sous-vêtement de la fillette était à hauteur de ses genoux.
 
Attrait à la barre du tribunal des flagrants délits de Pikine-Guédiawaye pour attentat à la pudeur, le prévenu a nié les faits. Il a voulu jeter le discrédit sur les deux prétendus témoins, en affirmant qu’ils n’ont même pas daigné se présenter à la barre. 
 
A. Fofana a reconnu avoir taquiné la victime, mais il a juré qu’il ne l’a pas touchée. La mère d’A. Sarr a fait savoir qu’il y avait du sable dans les habits de sa fille.
 
Selon toujours le quotidien national, la représentante du parquet a requis deux ans ferme, affirmant que les faits sont avérés. L’avocat du prévenu a admis qu’il est difficile de plaider une cause, quand la victime est une fille âgée de 12 ans.
 
Toutefois, il estime que l’accusation ne repose que sur deux témoins dont les propos ne sont pas des paroles d’Evangile. Selon lui, un doute plane sur la culpabilité de son client qui aurait admis les faits à l’enquête, mais il les a niés à la barre. L’avocat en appelle à la magnanimité du tribunal, pour permettre à A. Fofana, même s’il a trébuché, de recouvrer la liberté.
 
Le tribunal rend son verdict le 10 décembre prochain. 

Locales à Thiès : “Espoir de la jeunesse” vote Yankhoba Diattara”

Benno Bokk Yakaar continue d’engranger des soutiens. La coalition de la majorité élargit ses tentacules dans la ville de Thiès en vue des prochaines locales.  Cette fois-ci, c’est la jeunesse à travers le mouvement “Espoir de la jeunesse”. Ledit mouvement a organisé un grand meeting pour afficher son choix. Babacar Mbengue (Sop Nabi2) président du mouvement et compagnie jettent leur dévolu sur le ministre de l’Economie numérique et des télécommunications non moins candidat de la coalition Bby à la ville de Thiès.  
 
“On ne peut pas aspirer à gérer les destinées d’un pays et vouloir le mettre à feu et à sang. Thiès n’a jamais été avec le parti au pouvoir, rien n’est plus beau que le « Mbourou ak sow ». Nous avons besoin de Yankhoba Diattara parce qu’il a été patient et attentif”, a soutenu Babacar Mbengue, qui explique ainsi le choix porté sur le candidat à la ville de Thiès. 

Joal : Des pêcheurs sénégalais ramènent deux garde-côtes Bissau-Guinéens

Des pêcheurs sénégalais ont enlevé 2 garde-côtes Bissau-Guinéens. Ils étaient 21 pêcheurs partis pécher, ils ont atterri dans les eaux de la Guinée-Bissau. 
 
Selon notre source, les deux capitaines des pirogues “Aminata Sow Gueye” et ” Papa Amadou Gueye” ont débarqué hier mardi au quai de pêche de Joal/Fadiouth avec les 02 garde-côtes Bissau-Guinéens. 
Ils ont été immédiatement interpellés et acheminés à la brigade de gendarmerie de Joal/Fadiouth. 
 
Toujours selon la source , M. Dieye et D. Dieye, capitaines des pirogues ont été interpellés par les garde-côtes dans les eaux Bissau-guinéennes.
Par la suite, l’équipage a voulu soustraire le matériel de pêche d’une éventuelle saisie, ils se sont alors enfuis avec, à bord, deux garde-côtes.

L’Etat majoritaire dans le capital de l’Aibd S.A.

L’Assemblée nationale a adopté, mardi, à l’unanimité le projet de loi autorisant la prise de participation majoritaire de l’Etat dans ’’AIBD.SA’’.
 
A en croire le ministre du Tourisme et des Transports aériens, Alioune Sarr. « Cette nouvelle loi va permettre à la société de s’organiser et se mobiliser pour relever les financements nécessaires aux travaux de construction du hub aérien du Sénégal’ », a-t-il confié. 
 
Et d’ajouter : « Le hub aérien est un des piliers du Plan Sénégal émergent (PSE), et permettra à l’AIBD de pouvoir construire un centre de maintenance des avions au Sénégal, un centre de formation aux métiers de l’aviation civile pour que Air Sénégal puisse avoir assez de pilotes et de techniciens à bord », a précisé le ministre du Tourisme et des transports aériens, Alioune Sarr.

Cherté de la facture et qualité du service : Les députés font le procès de la Sen’Eau

La directrice de la Sen’Eau, Jany Arnal, a eu des sueurs froides, sous la virulence des critiques des députés, ce mercredi, lors du vote du budget du ministère de l’Eau et de l’Assainissement. Les parlementaires, qui ont porté la parole des populations, ont fait le procès de la Sen’Eau. Ils ont tour à tour fustigé la mauvaise qualité de l’eau dans certaines zones, de même que les factures très salées de la remplaçante de la Sde. 
 
Le bal des critiques a été ouvert par la plus jeune parlementaire, Marème Soda Ndiaye, qui s’est offusquée de la cherté des factures de la Sen’Eau. Embouchant la même trompette, Mame Diarra Fam n’y va pas avec le dos de la cuillère, attaquant sans ménagement la directrice de la Sen’Eau.
 
«Bilay barki Serigne Touba, ça ne marche pas (je vous jure que ça ne marche pas). J’habite seule, je payais 3 000 F Cfa et maintenant, je paie 17 500 F Cfa. Madame, je vais vous le dire dans la langue que vous maîtrisez (le français, Ndlr) : Ça ne marche pas !», martèle-t-elle. 
 
L’ancien maire de Pikine, Pape Sagna Mbaye, est venu enfoncer le clou. «Monsieur le Ministre, vous nous avez promis qu’un audit sera ou est déjà lancé. Mais aujourd’hui à Dakar et en banlieue, la seule chose qui est constante, c’est cette hausse vertigineuse, cette exponentialité indéterminée du prix de l’eau que nous ne pouvons pas comprendre», tonne le député de la majorité. 
 
«De l’argent indu engrangé par la Sen’Eau»
Poursuivant son réquisitoire de feu, Pape Sagna Mbaye livre des exemples. «Qu’est-ce qui a changé réellement, Madame la Directrice ? Au niveau du dispositif expérimental, rien n’a changé chez moi, à part un compteur peut-être qui tourne beaucoup plus vite. 
J’ai reçu le président de l’Association des retraités, un homme qui a été en France pendant six mois. Les factures qu’il a trouvées chez lui où il y avait qu’une bonne qui passait faire le ménage, sont excessives. Alors qu’il payait 13 000 F Cfa, il est à 80 000 F. C’est du visu, je peux vous envoyer ça. Comment on peut se l’expliquer ? Et tout le monde en parle», fulmine le progressiste. 
 
Quid de l’audit annoncé par le ministre ? A ce propos, Pape Sagna Mbaye demande le reversement des sommes indûment perçues par la Sen’Eau, et ceci de manière rétroactive, si l’audit arrive à établir qu’il y a surfacturation. 
«Une fois que l’audit sera réalisé, est-ce que le redressement sera rétroactif, parce que c’est de l’argent indu engrangé par la Sen’Eau ?», s’interroge-t-il. 

Sergent Malamine Camara : Sur les traces du sous-officier sénégalais qui permit à la France de garder le Congo

À l’heure où les patriotes africains dissertent sur la nécessité ou non de faire disparaître les symboles de la colonisation, notamment les rues, écoles ou autres édifices publics qui portent les noms des représentants de la puissance occupante, il apparaît que certains des vaillants fils de l’Afrique ont participé héroïquement à l’histoire que beaucoup veulent effacer.

Leur participation ne signifie pas qu’ils adhéraient totalement à la philosophie qui fondait la volonté hégémonique de l’Europe sur les terres d’Afrique, non. Ils avaient seulement fait leur travail avec conscience et beaucoup de détermination, en se donnant avec abnégation sans se soucier des questions morales qui nous préoccupent aujourd’hui.

Selon Le Témoin, le sergent Malamine Camara, sous-officier de l’armée française, qui a servi pendant plus de 15 ans avec une bravoure exceptionnelle le drapeau, sous lequel il s’était engagé volontairement, est de ceux-là.

Malamine Camara, d’origine soninké, est né vers 1850. Il a été recruté à l’âge de 20 ans, en 1870, comme laptot c’est-à-dire un marin subalterne mais il finira par devenir un soldat d’infanterie qui a joué un grand rôle dans la conquête française du Congo. De simple laptot lors de son engagement dans la marine, il gravira rapidement les échelons grâce à son sens de la discipline. Il est présenté comme l’un des premiers noirs sous-officiers de l’infanterie française et, plus tard, avec le grade de sergent, il rejoindra l’expédition de l’explorateur Savorgnan de Brazza qui avait pour mission de conquérir le Congo.

De la côte du Gabon, le groupe qui comprend une douzaine de soldats indigènes, quelques interprètes et quatre Français devait remonter le fleuve Congo et occuper le territoire en y plantant et en défendant le drapeau de la France. La bataille faisait alors rage entre l’Angleterre et la France pour occuper le maximum de territoires en Afrique et le sergent Malamine, qu’il l’eût voulu ou non, était au cœur de cette funeste compétition.

Sur le terrain, ses qualités de soldat, de chef de troupe et de… diplomate apparaissent au grand jour. Quasiment adjoint de l’explorateur Savorgnan de Brazza, il conquiert plusieurs terroirs congolais et s’implante avec ses hommes dans le gros village de M’fa, qui deviendra plus tard la ville de Brazzaville. Il avait une telle capacité à s’adapter qu’il apprend rapidement la langue locale et se lie d’amitié avec les chefs et rois traditionnels des localités environnantes.

En octobre 1880, Brazza, rappelé en métropole pour y recevoir de nouveaux ordres, le laisse sur place au poste de M’fa avec sous son commandement deux soldats seulement. Il y restera pendant 18 mois sans aucune aide matérielle ni instructions spéciales des autorités françaises avec pour seule mission de tenir le poste et protéger le territoire conquis.

Livré à lui-même durant cette période, et en dépit des faibles moyens dont il dispose, le sergent Malamine s’organise pour subsister. Il réussit surtout à établir avec les autochtones des relations amicales et à gagner leur confiance. Il utilise ses talents de chasseur pour alimenter les villages voisins en viande d’hippopotame, de phacochère et même d’éléphant, au point d’être surnommé par les villageois mayele («le débrouillard») et tâta nyama, («père de la viande»).

C’est là que surviendra un événement qui le fera entrer dans l’histoire de la France. En face de M’fa (aujourd’hui Brazzaville), se trouvait un autre explorateur – en fait un mercenaire avant l’heure – un Américain qui travaillait pour le compte du roi des Belges Léopold II et qui avait pris possession de la rive gauche du fleuve Congo, l’actuelle métropole de Kinshasa. Cet homme s’appelait Henry Morton Stanley. Hégémoniste, il souhaitait aussi conquérir la rive droite contrôlée par la France et protégée seulement par le sergent Malamine et ses deux soldats.

Le sergent Malamine comprend très vite les desseins de Stanley et tente une première fois de l’en dissuader en se rendant sur la rive gauche. Il maîtrise parfaitement la langue française et il est doté d’un esprit militaire assez aigu. Et, au poste de M’fa, il incarne la présence militaire française en tant que sous-officier noir. Il est donc bien placé pour faire face au mercenaire Stanley qu’il rencontrera deux fois.

Lors de leur première rencontre, lorsque le sergent Malamine traverse le fleuve, il montre à Stanley une copie du traité passé en septembre 1880 par Brazza avec le roi Makoko, chef traditionnel des Batékés, qui plaçait son territoire sous l’autorité de la République Française.

La seconde rencontre, en janvier 1882, est plus sérieuse. Stanley apparait sur le fleuve à la tête d’une flottille de trois bateaux à vapeur à bord desquels se tiennent de nombreux mercenaires armés venus de Zanzibar. Cette démonstration de force avait sans doute pour but d’impressionner Malamine et ses hommes afin de les pousser à abandonner leur poste. Contre toute attente, la détermination du sous-officier est telle que Stanley et ses hommes n’insistent pas et retournent sur la rive droite.

Dans ses mémoires, Stanley écrit qu’il avait été «impressionné par l’attitude du sergent sénégalais qui, outre une grande fermeté dans le respect de sa mission, faisait preuve d’une forte autorité sur les indigènes » qui vivaient sur le territoire qui était sous son contrôle.

Le recul du mercenaire américain peut aussi s’expliquer par le soutien dont bénéficiait le sergent Malamine de la part du roi Makoko. Ce dernier s’est opposé à l’éviction de la France à cause des avantages commerciaux non négligeables dont il profitait depuis 1880, sans même évoquer les méthodes de Stanley très éloignées par leur brutalité de celles de Brazza.

En mai 1882, un message du commandement militaire ordonne à Malamine de quitter M’fa avec ses hommes pour s’établir à Franceville au Gabon. Bien qu’il soupçonne que cet ordre puisse être le résultat d’intrigues confuses, il obtempère mais tient avant son départ à visiter les chefs locaux pour les convaincre que son absence, temporaire, ne devait en aucun cas affaiblir leur loyauté à la France.

Son chef, Savorgnan de Brazza, qui était retourné en France pour faire connaître ses découvertes mais surtout recevoir de l’aide du gouvernement, monte une nouvelle expédition dans le bassin du Congo en 1883. Il charge Malamine de recruter à Dakar les membres de la mission puis, lorsque cette dernière est arrivée sur la côte gabonaise, il est chargé d’acquérir les pirogues qui permettront la remontée du fleuve.

Arrivé sur le Pool, Brazza constate la joie des populations locales à voir revenir Malamine mais surtout la réalité du maintien de la présence française, les chefs locaux n’ayant pas succombé à l’influence des hommes de Stanley. Une fois encore, le sergent apparait rapidement indispensable dans la direction du poste mais plus encore par les quantités importantes de gibier qu’il fournit régulièrement aux populations.

En février 1885, lors d’une prise d’armes à Brazzaville, le sergent Malamine reçoit la médaille militaire sur la recommandation de son chef Savorgnan de Brazza qui voulait ainsi saluer son travail de militaire et son rôle important dans la conquête du Congo.

Mais, il ne survivra pas très longtemps à cette distinction. Sa santé s’était détériorée et il est rapatrié au Sénégal. En janvier 1886, il rend l’âme à l’hôpital militaire de Gorée.

Bien que sa contribution à l’établissement de la France au Congo n’ait été que très peu relevée de son vivant, le sergent Malamine fut après sa mort célébré par les autorités, comme le montre le nom du bateau à vapeur qui permit en 1892 à Antoine Mizon de remonter le Niger. Plus encore, il est à noter que les hommages récents se sont multipliés, d’abord au Congo mais aussi au Sénégal où une rue et un lycée ont été baptisés en son honneur.

Entre Merkel et Thatcher: qui est Valérie Pécresse, qui se voit en première femme présidente de la République?

Après avoir déjoué la plupart des pronostics, Valérie Pécresse a finalement été choisie par les adhérents des Républicains pour représenter la droite à l’élection présidentielle française, au printemps prochain. Ancienne ministre sous Nicolas Sarkozy, la présidente de la région Ile-de-France a gravi tous les échelons de la politique et rêve d’accéder à la fonction suprême, et ainsi devenir la première présidente de la République française. Combative, réformiste, libérale: Valérie Pécresse, qui affirme aujourd’hui vouloir “remettre de l’ordre dans la rue”, se définit elle-même entre Angela Merkel et Margaret Thatcher. Mais qui est-elle vraiment? Portrait.
 
Le 5 juin 2019, Valérie Pécresse quittait Les Républicains avec fracas à la suite d’une nouvelle débâcle électorale lors des européennes. “J’ai acquis la conviction que la refondation de la droite doit se faire de l’extérieur”, expliquait-elle pour justifier son départ. 
 
Deux ans et demi plus tard, c’est un retour par la grande porte que vient de réaliser Valérie Pécresse au sein des Républicains, quelques semaines seulement après avoir repris sa carte. La présidente de la région Ile-de-France s’est imposée contre toute attente face à ses concurrents lors de la primaire interne pour devenir la première femme à représenter la droite lors de l’élection présidentielle française, a-t-elle répété à l’envi depuis sa victoire samedi dernier.
 
La plus grande menace pour Macron?
Une victoire un peu inespérée, de l’aveu de son propre camp, pour celle qui rêve désormais de devenir la première femme présidente de la République française. Et il s’agit précisément d’un argument de campagne de poids pour la droite, bien décidée à réinvestir l’Élysée après dix ans et deux échecs consécutifs. D’ailleurs, selon un récent sondage, Valérie Pécresse l’emporterait face à Emmanuel Macron au second tour. C’est tout simplement la première fois que le président sortant est donné battu dans les enquêtes d’opinion. 
 
 
Bachelière à 16 ans, diplômée des plus prestigieuses grandes écoles (HEC, ENA), polyglotte (elle parle notamment le russe), Valérie Pécresse peut se targuer d’avoir réalisé un parcours parfait. À 54 ans, son expérience politique plaide en sa faveur. D’abord conseillère auprès de son mentor Jacques Chirac, puis députée, ministre de l’Enseignement supérieur (on se souvient de sa réforme des universités), ministre du Budget et porte-parole du gouvernement sous Nicolas Sarkozy, elle est depuis 2015 la présidente de la région Ile-de-France, la plus peuplée et la plus riche du pays.
 
“Je suis 2/3 Merkel et 1/3 Thatcher” 
Issue de la droite sociale et libérale, Valérie Pécresse aime à se comparer à Angela Merkel, mais aussi à Margaret Thatcher, deux femmes qui incarnent l’autorité selon elle. Mariée à un polytechnicien et mère de trois enfants, la native de Neuilly-sur-Seine, qui incarne l’aile centriste au sein de LR, a durci son discours ces derniers mois, particulièrement sur le régalien, comme elle l’a montré lors des différents débats précédant le congrès des Républicains. 
 
Jugée trop molle par ses détracteurs, que d’aucuns qualifient de “Macron en jupe”, Valérie Pécresse affirme désormais ne pas avoir la main qui tremble “pour remettre de l’ordre dans la rue, stopper l’immigration incontrôlée et lutter contre l’islamisme.” 
 
Promesses fillonistes
Sur le plan économique, la libérale souhaite supprimer 150.000 postes de fonctionnaires, reprenant ainsi, en partie, une promesse de campagne de François Fillon en 2017. Afin d’augmenter le pouvoir d’achat, Valérie Pécresse promet d’augmenter de 10% les salaires nets des Français gagnant moins de 3.000 euros nets. Une proposition financée, en partie, par la fin des 35 heures.
Bac 2024 à Kaolack : 64 candidats détenteurs de téléphones exclus crazytime Quelque 64 candidats au baccalauréat ont été expulsés aujourd’hui par le président glory casino online du jury 1506 du centre nouveau lycée de Kaolack pour détention
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