Aucun décès, 36 patients sous traitement

Ce mercredi 08 décembre 2021, le ministère de la Santé a fait le point coronavirus. Ce jour, il a 07 nouveaux cas de contamination, dont 06 issus de la transmission communautaire et 01 cas contact.
A ce jour, le Sénégal compte 74 043 cas déclarés positifs dont 72.120 guéris, 1886 décès et 36 sous traitement. Depuis le début de la campagne de vaccination, 1 334 419 personnes se sont vaccinées sur l’étendue du territoire.
Stratégie nationale de lutte contre la corruption Les recommandations de la Société civile
L’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) a organisé du 2 au 4 décembre 2021, à Saly Portudal, un atelier de partage de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption 2020-2024 (Snlcc) et d’expériences avec la Société civile sur la lutte contre la corruption.
A l’issue de cette rencontre, les organisations de la Société civile ont adopté une déclaration à travers laquelle, un certain nombre de recommandations ont été formulées.
Elles demandent à l’Etat «de poursuivre les réformes visant à renforcer la prévention et la lutte contre la corruption ; de garantir l’effectivité et la célérité des poursuites par les autorités judiciaires compétentes pour les faits présumés de fraude, de corruption, de concussion, de pratiques assimilées et d’infractions connexes». En outre, suggèrent elles, la mobilisation «de ressources nécessaires à la mise en œuvre effective de la Snlcc».
Validant la Snlcc en réunion de Conseil des ministres, le Président Macky Sall avait demandé à la Société civile d’apporter à l’Ofnac, tout le concours nécessaire à l’exécution optimale de son plan d’actions quinquennal.
Et si l’on se fie à cette déclaration, cet appel du chef de l’Etat n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd.
Lors de cet atelier, les organisations de la Société civile ont marqué leur soutien et leur engagement à «participer activement à la mise en œuvre de la Snlcc». Elles invitent ainsi, «les partenaires du Sénégal à appuyer la mise en œuvre de la Snlcc» ; et «encouragent l’ensemble des acteurs à s’investir résolument dans l’opérationnalisation de la Snlcc».
Par ailleurs, appellent-elles «l’ensemble des composantes de la société à s’approprier la Snlcc et à s’engager à lutter contre la corruption»
Les députés Biaye et Sall cherchent avocats désespérément
Nous en savons un peu plus sur les raisons pour lesquelles les députés Boubacar Biaye et El Hadj Mamadou Sall cités dans une affaire de trafic de passeports diplomatiques, ne sont pas toujours convoqués par la justice. Ce, presque un mois après la levée de leur immunité parlementaire. Les députés peinent à se trouver des avocats pour leur défense, rapporte Le Témoin. Ils cherchent « désespérément » des avocats de confiance. Ou alors, ils attendent que l’on leur trouve de bons avocats « étatiques » dès lors que l’affaire aurait pris une tournure d’Etat.
Anniversaire SerigneMansour Sy Borom Daradji : Voilà 9 dejà
Voilà 9 ans, jour pour jour Serigne Mansour Sy Borom Daradji tirait sa révérence. Ce 8 décembre 2021 marque la date d’anniversaire du Saint homme rappelé à Dieu dans la nuit du 8 au 9 décembre 2012.
Serigne Mansour Sy est né le 15 août 1925. Il accéda au titre de Khalife de la Tidjnanya du Sénégal le 14 septembre 1997, après le décès de Serigne Abdou Aziz Sy « Dabakh » son oncle. Il est le petit-fils de El Hadji Malick Sy l’un des piliers de la confrérie Tidjania au Sénégal. Borom Daradji est le fils de Seydi Ababacar Sy qui est le premier Khalife de son père.
De par sa mère Sokhna Astou seck, Serigne Mansour est issu de la grande famille des Lébous de la presqu’île du cap-Vert, actuelle région de Dakar. Après le rappel à Dieu du vénéré Serigne Abdou Aziz Sy Dabakh son oncle,Borom Daradji a pris les rennes du Khalifat à Tivaoune le 4 septembre 1997.Il est décédé dans la nuit du 8 au 9 Décembre en France.
L’informaticien M. Tall se faisait passer pour un agent de la DIC

Informaticien de son état, Mohamed Tall a été attrait hier au tribunal des flagrants délits de Dakar, pour escroquerie et usurpation de fonction au préjudice de Marième Sy. Le mis en cause se faisait passer pour un agent de la Division des Investigations Criminelles (Dic). Il a été condamné à 2 mois avec sursis.
Traduit en justice pour escroquerie et usurpation de fonction, le prévenu Mohamed Tall reconnaît à moitié les accusations qui pèsent sur lui. A l’en croire, Marième Sy a inventé ce statut d’agent de police qu’elle lui a collé. «Les policiers de la Cybercriminalité me sollicitent en cas de besoin et je travaille avec eux sur la base d’une plainte en tant qu’ingénieur en informatique. D’ailleurs, j’ai remboursé l’intégralité de la somme reçue de sa part», affirme-t-il, avant d’ajouter: «Elle avait perdu son téléphone portable de marque IPhone X Max. Elle m’a demandé de géolocaliser le téléphone avant qu’elle parte déposer une plainte au commissariat de point E».
Pour le substitut du procureur, la partie civile a dit qu’on l’avait mise en rapport avec le prévenu en tant qu’agent de la Dic. «Le prévenu l’a dissuadée d’aller porter plainte au Point E. Il voulait qu’elle parte plutôt à la Sûreté urbaine. La partie civile lui avait fait savoir que son argent était avec le téléphone volé mais il lui a demandé d’en chercher un autre en attendant. Cela justifie son forfait», tranche le parquetier, qui a requis 6 mois de prison ferme contre le mis en cause. La défense a plaidé la relaxe. Toutefois, Mohamed Tall a été relaxé pour le délit d’usurpation de fonction, avant d’être condamné à 2 mois avec sursis pour escroquerie.
Touba: La fille de 6 ans portée disparue, retrouvée morte
Soudainement disparue durant 13 jours, Ndèye Anta Lô, 6 ans, a finalement été retrouvée morte, dans une maison inachevée. Sous le choc, ses parents n’expliquent pas ce crime horrible. Elle a été retrouvée par ses proches, qui étaient inquiets de ne pas avoir de ses nouvelles.
Pont de l’Émergence : Deux charretiers et un carreleur surpris en train de…
M. Sène et S. Ndiaye, charretiers de leur état, ainsi que leur carreleur B. Kane ont été déférés au parquet pour usage collectif de produit cellulosique.
Elections: L’Etat débloque 22 milliards Fcfa
Un montant de 22 milliards de Fcfa est inscrit dans le projet de budget 2021 du ministère de l’Intérieur pour l’organisation des élections locales, législatives et celles du Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct).
Les élections locales de janvier 2022, les Législatives et celles du Hcct, c’est aussi une question de gros sous ! À l’occasion du vote du budget de son département, le ministre de l’Intérieur a estimé le coût de ces scrutins. Selon ses projections, les crédits alloués à la gouvernance électorale sont estimés à 22 milliards 841 millions 58 mille FCFA. Ce montant est contenu dans le budget global du ministère de l’Intérieur pour l’année 2022.
Le ministre Antoine Abdoulaye Félix Diome, qui défendait son projet de budget devant les députés, ce mardi 7 décembre 2021, a rassuré d’une bonne organisation des trois élections prévues l’année prochaine. Il s’agit des élections locales, du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT) et des Législatives. ‘’Quant au programme Gouvernance électorale, mon département compte organiser, en janvier 2022, les élections territoriales dans les 601 collectivités territoriales dont 553 communes, 5 villes et 43 départements. Il devra s’en suivre, les élections du Haut Conseil des Collectivités territoriales et les élections législatives dès le deuxième semestre de l’an 2022. Concernant ces dernières élections, il sera procédé à une révision exceptionnelle des listes électorales, conformément aux dispositions de l’article L37 du Code électoral’’, a-t-il dit aux élus.
Ce budget est arrêté à 162 427 894 025 FCfa et est réparti sur six programmes.
Diome pèse plus de 160 milliards Fcfa
Le budget 2022 du ministère de l’intérieur de son département est arrêté à 162 427 894 025 F Cfa et est réparti sur six programmes.
Le premier concerne le ‘’Pilotage, la gestion et la coordination administrative’’ qui va absorber 5 849 871 105 de nos francs en autorisations d’engagement (AE) et 4 672 973 552 F Cfa en crédits de paiement (CP). Ce programme met en œuvre la coordination entre plusieurs ministères dans des domaines comme celui de la lutte contre l’émigration clandestine.
La question de la ‘’Sécurité publique’’ constitue le deuxième programme qui va absorber 75 170 526 235 F Cfa en AE et en CP. Il est prévu, ainsi, à l’horizon 2022, de s’inscrire dans une dynamique de relever les défis sécuritaires.
La ‘’Sécurité civile’’ est consignée dans le troisième programme, avec un budget de 28 929 429 122 F Cfa. Il vise à faire face aux catastrophes naturelles et sanitaires, entre autres.
Le quatrième point concerne l’Administration territoriale. Sur ce point, le ministre de l’Intérieur a annoncé la mise en place d’un Programme de modernisation de l’Administration territoriale (PMAT). Lequel «permettra la construction et la réhabilitation des bâtiments administratifs».
L’un des programmes phares de ce budget est certainement la ‘’Gouvernance électorale’’ qui vient en cinquième place et qui absorbe 22 841 591 000 F Cfa.
Le sixième programme concerne, enfin, la lutte contre les incendies. Ce fonds est estimé à 200 000 000 F Cfa en AE et en CP.
M.BA
Point-E: Macky a rénové la maison des WADE
C’est une histoire peu connue, qui s’est jouée en coulisses : le chef de l’État a contribué au financement des travaux de rénovation de la maison de son prédécesseur, laquelle avait un temps été saisie sur ordre de la justice. Et le pape du Sopi pourrait bientôt y reposer ses valises.
Début 2022, le patriarche devrait quitter la résidence versaillaise qu’il occupe avec son épouse, Vivianne, et rentrer au pays pour le lancement de la campagne électorale pour les scrutins locaux du 23 janvier. Il pourra alors reprendre possession de sa maison du Point-E, acquise avant qu’il arrive au pouvoir. Terminés, les séjours dans une suite de l’hôtel Terrou Bi ou la location de la luxueuse résidence de Fann dans laquelle il tenait ses audiences depuis qu’il était revenu au Sénégal, en 2019.
L’ancien chef de l’État avait d’ailleurs proposé à Alpha Condé, renversé par les militaires le 5 septembre dernier, d’y loger. « Si vous souhaitez, à un moment ou un autre, un retrait momentané de réflexion, je mets à votre disposition la maison que j’occupe actuellement à Dakar », avait-il fait savoir. Après avoir été retenu près de deux mois par les militaires dans le palais Mohammed V de Kaloum, à Conakry, l’ancien président guinéen a finalement regagné le domicile de son épouse, le 29 novembre dernier.
À son retour au pays, Abdoulaye Wade devrait donc retrouver la villa emblématique dans laquelle il avait célébré sa victoire et la première alternance démocratique du pays, le 19 mars 2000. Cette même demeure dans laquelle ses enfants, Karim et Sindiély, ont grandi.