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Projections de croissance économique du Sénégal : la Banque mondiale prévoit 8,0% en 2023 et 10,5% en 2024

La croissance économique du Sénégal est projetée à 4,8 % en fin 2022 pour rebondir à 8,0% en 2023 avant de se raffermir à 10,5 % en 2024. C’est ce que renseigne le rapport Africa’s Pulse de la Banque mondiale publié hier, mardi 4 octobre.

La publication semestrielle de la Banque mondiale Africa’s Pulse dans son dernier numéro publié, hier mardi 4 octobre 2022, analyse les perspectives économiques régionales à court terme. Et l’étude de prévoir une décélération de la croissance en Afrique subsaharienne, de 4,1 % en 2021 à 3,3 % en 2022, soit une révision à la baisse de 0,3 point de pourcentage par rapport aux anticipations du mois d’avril. Cette dégradation est principalement due au ralentissement de la croissance mondiale, et en particulier à la baisse de la demande chinoise de biens de base produits en Afrique. Selon le rapport, la guerre en Ukraine exacerbe une inflation déjà élevée et pèse sur l’activité économique en contribuant à déprimer à la fois les investissements des entreprises et la consommation des ménages. En juillet 2022, 29 des 33 pays d’Afrique subsaharienne pour lesquels des informations sont disponibles présentaient des taux d’inflation supérieurs à 5 %, tandis que 17 pays affichaient une inflation à deux chiffres.

Pour l’Afrique de l’ouest, les deux locomotives à savoir la Côte d’Ivoire et le Sénégal, les perspectives sont encourageantes. Et ce, en dépit de la situation de surendettement et de la hausse sensible des coûts d’emprunt de bon nombre des pays de l’Afrique subsaharienne.

Bonnes performances pour le Sénégal en 2023 et en 2024

Ainsi donc, le rapport Africa’s Pulse de révéler que l’économie sénégalaise devrait progresser de 4,8% en 2022, avant d’atteindre des taux de croissance de 8 % en 2023 et de 10,5 % en 2024, grâce à l’entrée en production du pétrole et du gaz. Quant à celle de la Côte d’Ivoire, elle enregistrera la plus forte croissance économique en Afrique de l’Ouest en 2022 (5,7 %). Après avoir ralenti à 4,8 % en 2022, la croissance au Sénégal devrait bondir à 8,0 % en 2023 et se raffermir à 10,5 % en 2024.

La croissance de l’Afrique subsaharienne chute de 0,8%

Ledit rapport fait remarquer que la croissance économique en Afrique subsaharienne (ASS) devrait décélérer, passant de 4,1 % en 2021 à 3,3 % en 2022, en raison du ralentissement de la croissance mondiale, de la hausse de l’inflation exacerbée par la guerre en Ukraine, de conditions météorologiques défavorables, du resserrement des conditions financières mondiales et du risque croissant de surendettement. Ces tendances compromettent la réduction de la pauvreté, déjà mise à mal par l’impact de la pandémie de covid-19.

Toutefois, il sera noté une croissance modérée dans les trois plus grandes économies africaines, à savoir le Nigeria, l’Afrique du Sud, et l’Angola. A noter que l’économie angolaise bénéficie de la hausse des prix du pétrole, d’une augmentation de la production pétrolière et des bonnes performances du secteur non pétrolier.

Un léger rebond de la croissance en Afrique subsaharienne

Selon toujours le rapport, la croissance en Afrique subsaharienne devrait rebondir à 3,5 % en 2023 et à 3,9 % en 2024. A l’exclusion de l’Afrique du Sud et de l’Angola, la sous-région de l’Afrique orientale et australe devrait connaître une croissance de 4,5 % l’année prochaine et de 5,0 % en 2024. A l’exclusion du Nigeria, également, la sous-région de l’Afrique occidentale et centrale devrait connaître une croissance de 5,0 % en 2023 (contre 4,2 %), et la croissance se raffermira en 2024 (5,6 %). Les pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA ou WAEMU en anglais) devraient se redresser en 2023 après le ralentissement de 2022 (4,9 %), pour atteindre 6,4 %, et se raffermir encore en 2024 pour atteindre 7,0 %.

La guerre en Ukraine a accéléré une inflation déjà orientée à la hausse dans la région. La hausse de l’inflation pèse sur l’activité économique en ASS en déprimant à la fois les investissements des entreprises et la consommation des ménages. En juillet 2022, 29 des 33 pays d’Afrique subsaharienne pour lesquels des informations sont disponibles présentaient des taux d’inflation supérieurs à 5,0 %, tandis que 17 pays affichaient une inflation à deux chiffres.

«L’inflation fonctionne comme une taxe régressive, touchant de manière disproportionnée les pauvres», explique le rapport. En ASS, la forte répercussion des prix des denrées alimentaires et des carburants sur les prix à la consommation a fait grimper l’inflation à des niveaux records dans de nombreux pays, dépassant le plafond des objectifs des banques centrales dans la plupart des pays qui en ont un. La grande majorité de la population d’Afrique subsaharienne est touchée par les prix élevés des denrées alimentaires, car elle consacre en moyenne plus de 40 % de ses dépenses totales à l’alimentation.

Détournement à Sen’cred: Le DG, encore en prison pour 6 mois

Issa Sawaré, directeur général de Sen’cred, a été condamné hier, à six mois d’emprisonnement ferme pour avoir floué la dame Khardiata Guèye de 15 millions de francs. La même peine a été prononcée à l’encontre du prévenu le 8 août 2022 pour des faits similaires.

La descente aux enfers se poursuit pour le directeur général de Sen’cred. Né en 1980, marié et père de trois enfants, Issa Sawaré comporte trois mentions à son casier judiciaire. Il exerçait en toute illégalité dans le domaine de la microfinance depuis 2020. C’est dans ces circonstances qu’il a roulé dans la farine plusieurs chefs d’entreprises et des commerçants à qui il promettait des financements dans un délai de 15 jours moyennant le versement d’une caution.

En 2021, il a écopé de six mois de prison avec sursis pour escroquerie. Mais, cette peine d’avertissement n’a pas dissuadé le filou. Placé encore sous mandat de dépôt le 15 juillet 2022, Issa Sawaré a grugé dans la présente procédure quatre personnes, dont Bocar Guissé. Propriétaire d’une entreprise basée à Dubaï, celui-ci avait sollicité un prêt de 100 millions de francs.

Ainsi, il a versé une caution de 50 millions de francs. « Je devais recevoir les 100 millions le 3 mars 2022. Mais, le chèque est revenu impayé. J’ai fait des allers-retours sans succès », a regretté M. Guissé lors du procès le 8 août. Les trois autres plaignants n’avaient pas déféré à la convocation du tribunal, lequel a condamné le mis en cause à six mois d’emprisonnement ferme et à payer 70 millions de francs à M. Guissé.

D’après Rewmi, extrait de sa cellule hier, le multirécidiviste a fait face à la partie civile Khardiata Dieng qui s’attendait à recevoir un prêt de 30 millions francs, après avoir déposé une caution de 15 millions francs. Barbe fournie, crâne rasé, le natif de Linguère a confié au juge des flagrants délits de Dakar qu’il capitalise 20 ans d’expérience dans le secteur bancaire. Cependant, il a avoué que sa structure ne dispose pas d’agrément. Et il avait reçu une injonction de cesser toute activité d’intermédiation financière courant 2021.

Très remonté contre le prévenu, le substitut du procureur a requis trois ans ferme. Le conseil de la défense a sollicité une application bienveillante de la loi.

Rendant sa décision, le juge a infligé une peine de six mois ferme au prévenu qui doit s’acquitter de 12 millions francs pour la réparation du préjudice de la plaignante, laquelle a reçu une avance de 3 millions de francs.

Assemblée Affaire Benno Mimi Touré : Dossier 100 débats

Le show ne constitue pas actuellement l’attraction dans le jeu politique. Le fait marquant, qui caractérise le landerneau politique, reste en effet l’équilibre de la terreur verbale qui s’est installé entre les responsables de l’Apr et leur camarade «dissidente», Mimi Touré. Les oppositions entre les deux camps traitent de la restitution par Mimi Touré, de son mandat de députée à Benno, mais aussi du troisième mandat prêté au Président Macky Sall, et de son nouveau projet d’amnistie. Les prochaines semaines pourraient être riches en rebondissements dans ce combat qui n’a pas encore dévoilé tous ses aspects.

Un combat entre apéristes et… apériste ! Les passes d’armes verbales qui opposent les responsables de l’Apr, qui se vêtissent du manteau de Benno bokk yaakaar (Bby), et l’une des leurs, Aminata Mimi Touré, qui est en passe de quitter les rangs, édifient sur au moins une réalité : l’équilibre de la terreur a fini d’installer ses quartiers entre les deux camps. Cette situation prend les allures d’un feuilleton. Chacun joue à se faire peur. Chacun travaille à semer la «terreur verbale» chez le vis-à-vis. Jusqu’ici, rien d’anormal en politique. Et les observateurs avertis du landerneau politique sont loin d’être surpris par le film qui est en train d’être déroulé. Les protagonistes ne se font pas de cadeaux. Les propos sonnent fort et convoquent de grandes notions liées aux principes, à l’éthique et à tout ce qu’il y a de vertueux, se rapportant aux mœurs politiques.
Les communiqués de presse ne cessent de pleuvoir, démontrant toujours qu’il subsiste une guerre des mots, qui ont fini d’étaler les maux qui gangrènent chaque partie à la castagne. Chaque sortie du camp d’en face est méticuleusement observée, décortiquée, disséquée pour se voir opposer, en fin de compte, la répartie qui sied. La première sortie de Mimi, après la «trahison» du 12 septembre, n’a pas manqué d’être accueillie par une pluie de vives réactions chez les apéristes. Tout comme le courrier qu’elle au prédident de l’Assembé nationale pour se désaffilier du groupe parlementaire Bby. Il en est de même pour les déclarations du président de ce groupe, Oumar Youm, le wee-end dernier dans une radio de la place, ont poussé les partisans de Mimi à pondre un communiqué pour rappeler au maire Benno de Thiadiaye, la posture qui devrait être, normalement, à leurs yeux, la sienne en ces temps intenses de pré-campagne électorale pour la Présidentielle 2024.
Du côté de la majorité, on a beaucoup insisté sur l’éthique, en demandant à l’ex-Pm, Mimi Touré, de rendre le mandat. Mais aussi en menaçant de l’exclure du groupe Benno si elle pose des actes de dissidence. On n’a pas manqué du côté du pouvoir, non plus, de la casser en convoquant, la plupart du temps, son intérêt nourri pour les stations seniors au niveau de l’Etat. Tout en lui rappelant qu’elle n’est pas une héroïne politique, pas une championne politique du parti au pouvoir. Donc, un zéro en politique.
La réplique du côté de la «future» dissidente de Bby vise à être à la hauteur des attaques subies. Le troisième mandat ou la troisième candidature du Président Macky Sall est toujours remis sur la table, rabâché à longueur d’ondes, de lignes et de colonnes. Mais aussi le niet opposé au projet d’amnistie dont pourraient bénéficier Karim Wade et Khalifa Sall.
Au moment où les acteurs de ce jeu politique qui rythme l’été et l’hivernage finissants, sont en mode joutes oratoires, le temps de l’action se fait désirer. Et l’on est à se demander toujours qui sera le premier à passer à l’action pour faire tomber l’autre. Dans les états-majors des deux camps, ce ne sont pas les idées devant permettre de mettre en place une stratégie bien huilée contre l’adversaire qui manquent.
Les prochaines semaines risquent d’être intéressantes puisqu’elles pourraient être riches en rebondissements. Y’aura-t-il des agressions physiques ou verbales ? Le temps fera bien son œuvre. A coup sûr, le marathon budgétaire à l’Hémicycle, qui commence à pointer son nez, sera un fort moment d’empoignades entre la majorité présidentielle et celle à qui elle réclame «son» mandat parlementaire.

Avec LQ

Erection d’une mosquée à Pire : Un muezzin battu à mort

La construction d’une mosquée a viré au meurtre. Le drame s’est joué dans le village de Ndieye, situé dans la commune de Pire (département de Tivaouane).

Le maçon Bassirou Mbaye dit Basse, artisan principal de la construction de la mosquée faisant en même temps office de muezzin de l’édifice religieux.D’après L’AS, il a été tué ce mardi à la suite d’accrochages avec une partie des populations. Le corps de la victime a été transporté par les sapeurs-pompiers à l’hôpital Mame Abdoul Aziz Sy Dabakh de Tivaouane.

 

Et hier, la menace a été mise à exécution. Les populations l’ont attaqué sur son chantier avec des pelles et toutes sortes d’armes blanches. Il a violemment battu à mort.

Le film du drame

Un témoin rejoue le film du drame : « Ce matin (NDRL : hier), alors qu’il était dans le chantier avec son fils, des individus du village se sont pointés pour détruire ce qu’il avait commencé à construire. Ils étaient armés de haches et marteaux piqueurs. Le vieux a refusé de transiger. Il s’est battu jusqu’à son dernier souffle. Quand des riverains et voisins ont voulu s’interposer, Bassirou a dit qu’il préférait mourir que de reculer devant ses agresseurs. Il a reçu plusieurs coups de machettes. Son fils a également eu de graves blessures au bras ».

La France et le business de ses Visas: entre un taux de refus élevé et un trafic dans des pays comme le Sénégal

Le journaliste Michael Pauron a publié une enquête dans le site Afrique XXI, ce mercredi 5 octobre, dans laquelle il révèle le business florissant de l’Etat français sur le dos des demandeurs de visa. L’enquête montre que les frais dépensés (plusieurs centaines d’euros) ne sont jamais remboursés, si la procédure n’aboutit pas.

La situation n’est pas tout à fait inédite. Dans les pays africains, le taux de refus est particulièrement élevé depuis au moins 2015 et ce que l’on a appelé en Europe « la crise migratoire ». En 2019, année pré-Covid qui peut être considérée comme une année « normale » (la pandémie a par la suite fait chuter les voyages internationaux), sur 1 471 374 demandes de visa en provenance de 47 pays africains, 448 400 ont été refusées, soit un taux de 30,47 %. C’est presque deux fois plus que la moyenne de l’ensemble des consulats français dans le monde (16 %).

Dans le détail, certains pays se distinguent. C’est le cas de l’Algérie (de 41,6 % de refus à 54,8 % selon les consulats), du Sénégal (42,7 % de refus), des Comores (42,3 %), de la Guinée-Conakry (52 %), du Nigeria (41,3 % de refus à Abuja et 52 % à Lagos), du Togo (34,9 %) ou encore du Maroc (32 %).

En 2021, année post-Covid, le nombre de demandes a été beaucoup moins élevé (325 972), mais l’écart reste significatif entre la moyenne des refus au niveau mondial et celle qui concerne uniquement l’Afrique : 21 %, contre 27 %. C’est un fait : la politique migratoire de la France est plus sévère pour les ressortissants africains que pour les personnes venant des autres continents (en comparaison, le taux de refus pour des demandes de visa depuis la Chine était de 5,4 % en 2019).

Un trafic de visas à Dakar ?

Le site Afrique XXI révèle dans son enquête, en septembre 2022, à Dakar, les délais d’attente pour obtenir un rendez-vous de dépôt de dossier auprès du prestataire privé VFS Global (qui gère le dépôt du dossier et l’enregistrement des données biométriques pour le compte du consulat français) dépassaient deux mois. Quant à ceux qui avaient enfin pu le déposer, ils n’avaient toujours pas obtenu de réponse plusieurs semaines après leur enregistrement. Afin de débloquer la situation, Moïse Sarr, le secrétaire d’État chargé des Sénégalais de l’étranger, a rencontré les 12 et 22 août Philippe Lalliot, l’ambassadeur de France, et Didier Larroque, le consul général à Dakar. Les deux diplomates ont promis de renforcer les équipes et d’ouvrir 1 200 créneaux supplémentaires au niveau du prestataire.

George Cherian, le directeur adjoint de VFS Global en charge de la communication, explique ces difficultés par « l’ouverture des frontières internationales, l’assouplissement des restrictions de voyages, la reprise des vols internationaux, la vaccination généralisée et la réouverture des cours dans les universités étrangères ». Tout cela aurait selon lui « contribué à l’augmentation du trafic sortant du Sénégal cette année, notamment vers des destinations comme la France ».

Ces explications, qui seraient à l’origine d’une augmentation de 250 % des demandes par rapport à 2021, sont également avancées par le ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères, qui affirme « [s’efforcer] d’instruire ces demandes de visa dans le souci de favoriser les échanges entre les deux pays, notamment pour la mobilité étudiante ».

Une argumentation peu convaincante. Cette explosion des demandes ne représente en réalité qu’un « rattrapage » (terme utilisé par le Quai d’Orsay dans ses réponses envoyées à Afrique XXI) par rapport à la situation observée avant la pandémie de Covid-19 : en 2019, la France avait enregistré 52 721 demandes ; en 2021, 12 584 demandes. Si l’on applique une augmentation de 250 % à ce dernier chiffre, le nombre de demandes serait d’un peu plus de 44 000 depuis le début de l’année 2022. Le consulat n’aurait donc pas anticipé un retour à la normale, pourtant prévisible, en ne fournissant pas assez de créneaux à VFS Global.

Le problème est-il ailleurs ? Ainsi que l’a révélé la lettre d’information Africa Intelligence, une enquête administrative diligentée par le Quai d’Orsay au sujet du consulat français de Dakar a mis au jour un « trafic de visas » dont auraient pâti de nombreux demandeurs

Une manne financière pour le Quai d’Orsay

Centrafrique, Congo-Brazzaville, Sénégal… Les affaires de corruption dans les services consulaires français sont récurrentes (…) Une certitude : loin d’avoir mis fin à ce fléau, cette privatisation est une charge supplémentaire pour les demandeurs, et a permis au Quai d’Orsay d’augmenter ses recettes  l’activité « visa » étant la seule qui en rapporte à ce ministère tout en lui permettant de réduire ses effectifs dans les consulats. Selon un rapport publié par le Sénat en 2018, « les recettes tirées de l’activité visas se sont élevées à 217,7 millions d’euros, en hausse de 3,5 % par rapport à 2016 (210,4 millions d’euros) ». Pour 2019, les prévisions étaient de 222,1 millions d’euros.

C’est une manne d’autant plus intéressante que même ceux qui n’obtiennent pas le fameux sésame l’abondent. Contacté, le Quai d’Orsay se réfugie derrière le « code Schengen » : « Le remboursement n’est pas prévu par la réglementation européenne et les frais sont fixés par le code communautaire des visas pour les visas de court séjour ».

En tout cas, de nombreux étudiants africains admis dans une faculté française n’ont pu assister à la rentrée universitaire le 13 septembre. Certains ne comprennent pas le refus de leur visa malgré les sommes avancées et non remboursées. D’autres n’ont toujours pas eu de réponse. Aucun des étudiants contactés par Afrique XXI, et ayant une demande de visa en cours, n’ont souhaité s’exprimer. Tous craignent d’être reconnus et que leur dossier soit pénalisé.

AttijariWafa Bank condamnée à payer 11 milliards à Bocar Samba Dièye

Dans l’affaire de la saisie et mutation frauduleuses des trois immeubles de l’opérateur économique, AttijariWafa Bank a été condamnée à payer 11 milliards de francs CFA à Bocar Samba Dièye, rapporte Libération dans sa livraison du jour. Le journal ajoute qu’en rendant sa décision hier mardi, la deuxième Chambre civile du tribunal de grande instance hors classe de Dakar a aussi bloqué la vente des immeubles mutés en mode fast-track par la banque. Pour rappel, ce bras de fer dure depuis plusieurs années.

Boy Djiné lors de son procès : «je suis l’auteur des vols qui me sont imputés mais il y a un acharnement sur moi puisque je suis en prison depuis 2008»

Baye Modou Fall alias Boy Djiné a finalement été appelé, hier mardi, à la barre de la chambre criminelle du tribunal de grande instance de Dakar. Poursuivi pour association de malfaiteurs, vol en réunion avec escalade et usage de moyens de locomotion, il est en détention depuis 15 ans. Le représentant du ministère public a requis contre lui une peine de réclusion criminelle de 20 ans.

Ses multiples évasions lui ont valu le sobriquet de Boye Djiné. De son vrai nom Baye Modou Fall, il rappelle le héros de la série Prison Break, Michaël Scofield. Toutefois, Boy Djiné souhaite maintenant sortir par la grande porte de la maison d’arrêt de Camp pénal. Après que sa demande de mise en liberté provisoire est rejetée le 19 juillet dernier lors de son procès qui a été renvoyé à la date d’hier, 4 octobre 2022, l’As de l’évasion au Sénégal, Baye Modou Fall alias Boy Djiné a été finalement jugé hier, devant la chambre criminelle de Dakar. Les faits qui lui valent sa comparution datent de 15 ans.

Il est poursuivi pour association de malfaiteurs, vol en réunion avec escalade et usage de moyens de locomotion. Pour ces faits qu’il avait commis durant la période de 2007-2008, il a été acquitté purement et simplement. En effet, les poursuites ont été abandonnées parce que tout simplement les droits de la défense ont été violés. Ce qui fait que la procédure a été déclarée nulle. Hélas pour lui, il ne sortira pas de prison suite à cette annulation des poursuites.

«Je suis l’auteur des vols qui me sont imputés à l’hôtel Lagon et à Mbour. Je regrette et je présente mes excuses. Il y a un acharnement sur moi puisque je suis en prison depuis 2008», a-t-il confié au juge. Après ses observations, le substitut du procureur a requis 20 ans de réclusion criminelle contre Baye Modou Fall qui a déjà purgé 15 ans. L’un des avocats de la défense, en l’occurrence Me Maïmouna Dieye, a souligné que dans ce dossier, à part les témoignages, aucune partie civile ne s’est présentée.

La robe noire a demandé à la chambre de lui appliquer les circonstances les plus atténuantes. «Il faut lui tendre la perche. C’est une personnalité qu’on a créé sur pièces. C’était un petit délinquant qu’on pouvait redresser. On pouvait le récupérer à 18 ans», a-t-elle déclaré. Me Doudou Ndoye de renchérir : « C’est un dossier qu’on a aggravé pour destituer ce petit garçon. Il a été à la chambre criminelle des mineurs en 2009. C’était un jugement à l’occasion d’une de ses évasions. Il n’a pas tué, ni poignardé personne. Ce qui a été fait, est impardonnable. Le juge d’instruction a violé les textes. Aucun prélèvement n’a été pris pour confirmer les accusations». À l’issue des débats, le juge a mis l’affaire en délibéré. Le jugement sera rendu le 15 novembre prochain.

Fimela : 150 kg de chanvre indien saisis par la brigade fluviale

Suite à un service de patrouille en mer,  ce mardi 4 octobre, la brigade fluviale de Fimela a saisi cent cinquante kilogrammes de chanvre indien.

Selon les informations parvenues à Seneweb, la saisie répartie en six colis est estimée  à 11 250 000 fcfa. La drogue était dissimulée à bord d’une pirogue.

Diourbel : Une explosion dans une usine agroalimentaire fait un mort !

C’est un drame qui vient de se produire à Nébé, une localité située dans la région de Diourbel. La chaudière de la société de transformation agroalimentaire a pris feu. Bilan : un mort et neuf blessés.

Ainsi ,  le corps n’a pu être identifié, pour l’instant, car sérieusement dégradé par les flammes.  Les blessés, quant à eux, ont été transférés à l’hôpital de Diourbel. Le gouverneur et le préfet se sont rendus sur les lieux du drame.

La société de transformation agroalimentaire a été inaugurée le 18 juin 2021. Elle produit de l’huile, des denrées alimentaires et des aliments bétail. Elle est logée à Nété, dans la région de Diourbel.

Pêche illicite non déclarée et non réglementée : Les pertes annuelles de 26 millions de tonnes de poisson

Les captures de pêche Inn sont estimées annuellement à 26 millions de tonnes de poissons, d’une valeur d’environ 23 milliards de dollars. Pour contrer cette pratique irrégulière aux conséquences majeures et multiples, les Etats-parties de l’Accord Psma sont en conclave à Dakar depuis hier pour cinq jours.

A l’échelle mondiale, la pêche Illicite non déclarée et non réglementée (Inn) est responsable de captures annuelles allant jusqu’à 26 millions de tonnes de poissons d’une valeur pouvant atteindre 23 milliards de dollars, environ 11 500 milliards de francs Cfa. Cette mauvaise pratique constitue, selon l’Organisation des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (Fao), une menace majeure non seulement pour la durabilité des ressources halieutiques, mais aussi pour les écosystèmes marins en général.

«La pêche Inn menace également les moyens de subsistance des pêcheurs légitimes, y compris les pêcheurs à petite échelle, et leur propre sécurité alimentaire», dénonce Mehdi Drisse, fonctionnaire principal chargé de Programme au bureau sous-régional pour l’Afrique de l’Ouest. Il s’exprimait hier à l’atelier de coordination régionale sur l’Accord relatif aux mesures du ressort de l’Etat du port en cours depuis hier jusqu’au 7 octobre.

En 2020, souligne-t-il, 13% des captures marines mondiales provenaient des zones de pêche entourant le continent africain et le Proche-Orient, ainsi que la mer Méditerranée. «Ces mêmes zones de pêche représentaient entre 35 et 63% des stocks pêchés à des niveaux non durables. Tout obstacle qui entrave notre objectif de pêche durable, tant aux niveaux national, régional que mondial, doit être résolument levé», appelle Mehdi Drisse.

L’Accord sur les mesures du ressort de l’Etat du port (Psma), qui regroupe actuellement 72 Parties, est le premier accord international contraignant visant spécifiquement la pêche Inn. Son objectif est de prévenir, dissuader et éliminer la pêche illicite en empêchant les navires pratiquant cette activité d’utiliser les ports et débarquer leurs prises. «De cette façon, le Psma réduit la poursuite de ces activités illégales, en empêchant également ainsi les produits dérivés de la pêche illicite d’inonder les marchés nationaux et internationaux», a soutenu M. Drisse.

La réunion en cours témoigne, selon lui, de la volonté commune des parties prenantes à travailler ensemble, afin de coordonner la mise en œuvre de l’accord et contribuer au processus d’élaboration d’une stratégie visant à améliorer son application efficace.

«Avec la volonté de nos Etats, notamment dans le renforcement des arsenaux juridique et administratif, nous parviendrons sans doute à une gestion plus rigoureuse des ressources et promouvoir davantage leur durabilité», dira Ibrahima Diaw, directeur de la Protection et de la surveillance des pêches. A l’en croire, le Sénégal a progressé par rapport aux pertes liées à la pêche Inn grâce aux nombreux artifices mis en œuvre par le pays sur les plans légal, institutionnel et administratif pour lutter efficacement contre ce fléau.
A ce jour, 71 Etats et l’Union européenne, au nom de l’ensemble de ses 27 Etats membres, sont déjà parties à l’Accord Psma, et au moins deux autres Etats sont actuellement en passe de devenir parties. «Cela signifie que le Psma sera bientôt adopté par 100 pays dont 42 d’Afrique, du Proche-Orient et de la Méditerranée», se réjouit le fonctionnaire principal chargé de Programme au bureau sous-régional pour l’Afrique de l’Ouest.

Environ 80 délégués d’États d’Afrique, du Proche-Orient et d’Europe, ainsi que des organismes régionaux de pêche travaillant dans la région, sont en réunion à Dakar pour la prochaine réunion de coordination régionale sur l’Accord de la Fao relatif aux mesures du ressort de l’Etat du port (Psma) pour l’Afrique, le Proche-Orient et la Méditerranée. La tenue de cette rencontre à Dakar témoigne la reconnaissance faite du rôle majeur que joue le Sénégal dans le secteur des pêches.

Le Psma, qui est entré en vigueur en 2016, est le premier accord international contraignant à cibler spécifiquement la pêche Inn.

A terme, la réunion fera le point sur l’état et l’application du Psma dans la région, abordera les défis propres à la région et les stratégies régionales de mise en œuvre des mesures du ressort de l’Etat du port, y compris par l’intermédiaire des organismes régionaux de pêche compétents. La rencontre coordonnera les préparatifs des prochaines réunions mondiales du Psma, y compris la quatrième réunion des parties au Psma.

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