Encore un scandale à Vélingara : Une femme (aussi) décède en accouchant
CAUSES DES MALADIES CARDIAQUES : L’hypertension artérielle et le diabète sortent du lot
Drame à Mbacké : Deux ados meurent noyés dans la station d’épuration
Viol présumé : Deux nouveaux gros rebondissements dans l’affaire Kaliphone Sall-Adji Thiare Diaw
Les choses bougent dans l’affaire Kaliphone Sall-Adja Thiaré Diaw ! Selon des sources de Seneweb, le procureur de la République vient d’accélérer la cadence. Le parquet a demandé la conduite de l’influenceur et son accusatrice.
Les gendarmes de la brigade de gendarmerie de Ouakam viennent d’embarquer Kaliphone Sall au Tribunal. Toutefois, Adja Thiaré Diaw a échappé provisoirement au déferrement pour des raisons médicales.
En effet, l’avocat de la jeune fille a fait savoir aux enquêteurs que sa cliente doit subir un traitement médical. Mais l’accusatrice de Kaliphone Sall sera aussi présentée au procureur, selon des sources de Seneweb proches du dossier.
Bougane Guèye Dani : « Non à une amnistie calculée… »
Le leaders de Gueum Sa Bopp n’est pas euphorique et n’a pas le même regard sur le sujet autour d’une probable amnistie qui pourrait être accordée à Khalifa Sall et Karim Wade.
r sa page Facebook, avec un extrait tiré de son intervention à seneweb, Bougane Guèye Dani, nous indiquait ici, de manière ramassée, ce qu’il pense de cette actualité sortie du conseil des ministres.
« Non à une amnistie calculée
Oui pour une révision des procès de Karim Wade et Khalifa Sall comme d’ailleurs toujours réclamée par les concernés, mais pas d’amnistie calculée cherchant à immuniser une génération de politiciens voleurs de ce régime finissant.
Le Président Macky Sall, à travers un tel projet veut protéger d’avance ses proches contre d’éventuelles
poursuites pour enrichissements illicites et détournements de derniers publics après 2024.
Libérons le pays de ce système et des voleurs de la république… »
70 morts sur les routes à Kaolack : la note de rappel du procureur aux policiers et gendarmes
Face à l’hécatombe sur les routes de la région, le procureur de Kaolack, Cheikh Dieng, a interpellé les officiers de police judiciaire. Libération, qui donne l’information, précise que le chef du parquet a adressé aux policiers et gendarmes une circulaire dans laquelle il leur demande de traquer sans concession les chauffards.
Le journal rapporte que Cheikh Dieng leur demande de constater les infractions à la circulation routière et de rechercher les auteurs. Il les invite à pointer surtout les excès de vitesse ainsi que les défauts d’équipements techniques obligatoires. Et de faire remonter ces infractions au niveau de son parquet.
Libération informe que depuis le mois de janvier, 231 accidents de la route ont été enregistrés dans la région de Kaolack. Ces accidents ont causé 70 morts et 537 blessés.
Résultats de l’examen gynécologique : le récit glaçant de la supposée victime de Kalifone
[Journée mondiale du coeur] L’histoire jamais racontée du Pr Papa Koité, père de la cardiologie au Sénégal
Le cœur est célébré aujourd’hui 29 septembre dans le monde. Une ironie de l’histoire. En 1961, lorsque le père de la cardiologie au Sénégal, le Pr Papa Koité voulait ouvrir une unité de prise en charge de ces pathologies, il n’était pas pris au sérieux. Personne ne croyait que les maladies cardiovasculaires allaient exploser sous nos tropiques. Le temps lui a donné raison. Ces disciples, dont le Pr Abdoul Kane, continuent de vénérer le visionnaire.
La cardiologie a son histoire au Sénégal. Elle est riche. Cette histoire est racontée par le Professeur, Abdoul Kane.
“Si nous jetons un retard dans le rétroviseur, on se rend compte que cette spécialité a pris de l’épaisseur au fil des années. Juste après les indépendances, on s’occupait davantage de la santé maternelle et infantile, des infections parce que l’Afrique était considérée comme le continent des endémies infectieuses. Durant cette période, la priorité a été accordée à la santé maternelle et infantile et aux endémies infectieuses. En conséquence, les maladies cardiovasculaires étant estimées comme rares et exceptionnelles, étaient considérées comme des maladies qui ne pouvaient pas toucher les africains. En 1959-60, le Professeur Papa Koité formé en France rentre au Sénégal. Celui qui est considéré comme le père de la cardiologie au Sénégal a constaté que la courbe des maladies cardiovasculaires, l’hypertension artérielle a pris une pente ascendante. Il était un singleton dans l’aventure qu’il voulait entreprendre. A l’Hôpital Aristide Le Dantec comme à la Faculté de Médecine comme si on s’était passé le mot : la cardiologie n’était pas une priorité. Personne ne croyait à une explosion des maladies cardiovasculaires. Certains soutenaient que c’était impossible de créer une unité d’enseignement pour la cardiologie.
C’était le Directeur de l’Hôpital Aristide Le Dantec de l’époque qui était le premier directeur africain. Le poste était dirigé par des Français. Ces derniers ont pensé que ce qu’il disait était pertinent. Le Directeur quitte ainsi son propre logement de fonction en demandant au professeur Koité de démarrer là-bas son unité de cardiologie.
Et c’est pour cette raison que ce service de cardiologie qui est à Dantec est isolé des autres services puisque c’était un logement de fonction. Puis le professeur Koité a récupéré les autres maisons, il a récupéré ce qui était l’école des infirmiers pour créer ce qui est aujourd’hui le plus grand service de cardiologie du Sénégal. Un demi-siècle plus tard, le temps lui donne raison. En 1981, il crée l’une des premières écoles de cardiologie qui forme des spécialistes en Afrique. En somme, c’est l’histoire de la cardiologie qui a commencé en 1961 qui se poursuit en 1981. Résultat, la cardiologie sénégalaise est en avance sur la plupart des autres spécialités médicales au Sénégal qui ont été créées 10 à 20 ans après.
Le Sénégal est aussi en avance sur beaucoup de pays africains puisque le service ouvert en 1961 en Afrique mais aussi l’un des premiers services de cardiologie au monde. Même les pays occidentaux étaient encore sous la tutelle de grands services de médecine interne.
La chance qu’on a eu c’est d’avoir eu des visionnaires très tôt. Le professeur Koité avait développé la cardiologie comme cela se faisait en occident qui fait que et peu de gens le savent à la fin des années 70, malgré les difficultés rencontrées par le Sénégal à l’époque, la cardiologie sénégalaise disposait d’un plateau technique qu’on retrouvait à Paris ou à New York. Toutefois la crise économique est arrivée, le pays a traversé des difficultés. Et, la cardiologie a connu des contraintes en cette période de récession. Mais depuis une quinzaine d’années, les choses ont pu reprendre et d’autres visionnaires ont pris le relais ».
Accusation de viol : Sitor Ndour joue une nouvelle carte
Les Echos informe que Sitor Ndour a saisi la chambre d’accusation pour bénéficier d’une liberté provisoire. Il espère ainsi obtenir l’infirmation de l’ordonnance de refus opposée à sa requête par le juge d’instruction chargé de son dossier.
Pour convaincre la chambre d’accusation, le conseil de Sitor Ndour, Me Baboucar Cissé, continue de mettre en parallèle le cas Ousmane Sonko. Accusé de viol, comme l’ancien directeur général du COUD, le président de Pastef est placé sous contrôle judiciaire. L’avocat estime que son client doit bénéficier du même traitement.
Siutor Ndour est accusé de viol par sa domestique. Il a toujours nié les faits.









