Tgi Mbour : Il achète de la drogue ecstasy pour soigner sa fatigue et prend 15 jours
Les mesures de Macky Sall pour gagner la bataille contre la vie chère
| A | Mesures d’urgence | Maîtres d’œuvre |
| 01 | Payer les compensations financières évaluées à 15.518.704.763 F.CFA dues aux meuniers. | MFB |
| 02 | Payer la subvention pour le riz paddy de 30 FCFA le kg sur le prix au producteur et de 2 FCFA le kg au transformateur, en vue de prendre en charge les frais liés à la tierce détention et certification pour un montant de 3.200.000.000 FCFA. | MFB |
| 03 | Suspendre les droits d’accises sur les corps gras appliqués aux industries huilières locales | MFB |
| 04 | Tenir des pourparlers avec les gouvernements indien et/ou pakistanais sur les importations de riz brisé. | PRIMATURE |
| 05 | Renforcer le contrôle ainsi que l’octroi de moyensmatériels, logistiques et humains des services du ministère du commerce et des PME pour une plus grande efficacité de ses actions liées à l’application correcte de la réglementation économique. | MFBMFPTSPMCCPME |
| 06 | Maitriser les droits et frais de passage portuaires qui ont un impact aggravant sur les prix intérieurs. | MCCPME/MPEM |
| 07 | Décongestionner lePort Autonome de Dakar. | MCCPME/MPEM |
| 08 | Mettre en place un numéro vert opérationnel | MCCPME/ SONATEL |
| 09 | Mettre en place un système d’information d’alerte et suivi des prix | MCCPME |
| 10 | Poursuivre les mesures visant à contenir les prix | MFBMCCPME |
| 11 | Tenir périodiquement des concertations avec les acteurs du secteur | PRIMATUREMCCPME |
| B | Mesures structurelles | Maîtres d’œuvre |
| 01 | Réorganiser la distribution par l’assainissement des circuits, la maitrise des flux des produits et le respect des règles régissant l’information commerciale qui restent indispensables en matière de concurrence. | MCCPME |
| 02 | Relancer la production agricole. | MAER |
| 03 | Améliorer le cadre de gestion des filières d’intérêt stratégique ainsi que la protection des revenus des producteurs. | PRIMATURE |
| 04 | Promouvoir le consommer local. | MCPME |
Pikine : l’ASP dégaine son arme, tire en l’air et tente d’intimider les policiers
Dans la nuit du samedi à dimanche dernier, une patrouille de la brigade de recherches du commissariat de Pikine Guinaw Rails est alertée par des coups de feu. Ils tendent l’oreille et comprennent que les détonations provenaient des abords du stade Alassane Djigo.
Arrivés sur les lieux, les policiers tombent sur un individu tenant un pistolet automatique. Ils le désarment et le soumet à un bref interrogatoire.
Sans doute pour impressionner ses interlocuteurs, avec sûrement l’espoir de se tirer d’affaires, il se présente en gendarme. Lorsque les policiers lui demandent de présenter sa carte professionnelle, l’individu cafouille.
Entretemps, le chef de la brigade de recherches avait rejoint ses éléments pour leur prêter main forte. Il reconnaît le mis en cause en lançant : «C’est un habitué des faits, je le reconnais.»
Ainsi démasqué, le faux gendarme se confond en excuses et décline sa vraie identité. D’après L’Observateur, qui a relaté l’incident dans son édition de ce mardi, il se nomme A. Badji, est âgé de 24 ans et est ASP (Agent de sécurité de proximité) détaché au ministère des Infrastructures.
Le journal rapporte qu’il a confié aux policiers avoir acheté son arme dans une armurerie sur l’avenue lamine Guèye. Il a été placé en garde à vue pour usurpation de fonction et détention illégale d’arme à feu sans autorisation administrative.
[Vidéo] Bandia (sortie Nguekhokh) : 4 morts et des blessés dans un accident
Quatre personnes sont mortes suite à un accident survenu à hauteur de Bandia, à la sortie du campement Nguekhokh. Des blessés sont également dénombrés.
Un véhicule Dacia et un autre de marque Peugeot sont entrés en collision.
Pape Abou Cissé : « La situation de certains joueurs en club peut nous booster pour être plus forts »
Le défenseur de Lions s’est présenté en conférence de presse ce lundi soir à la veille du match amical face à l’Iran.
Quels enseignements tirez-vous du match contre la Bolivie et à quoi s’attendre contre l’Iran ?
C’était important de gagner et on l’a fait avec la manière. C’est une bonne chose. On va essayer de poursuivre dans cette dynamique positive. L’Iran ? Ce sera un adversaire différent de la Bolivie. C’est le haut niveau. On s’attend donc à un match plus compliqué.
Et comme il n’y aura pas de matchs faciles à la Coupe du Monde, on se prépare bien et en conséquence. L’Iran est une équipe agressive, qui aime courir et qui se bat. On prépare ce match comme il se doit.
Pensez-vous qu’il y aura un impact du fait que le match se jouera à huis clos ?
C’est dommage que ce soit un match à huis clos. On aurait aimé qu’il y ait de supporters, mais on respecte cette décision. Néanmoins, que ce soit avec ou sans supporters, on représente le Sénégal.
Il y a beaucoup d’incertitudes avec certains joueurs de l’Equipe Nationale… Comment vivez-vous cela en groupe ?
On vit bien en groupe. On s’entraide malgré tout ce qui se passe pour certains d’entre nous. Nous sommes des sportifs prêts à tout. Dans le football, il y a des hauts et des bas. Je pense que cette situation peut nous booster pour être plus forts qu’avant.
Quel est selon vous le secret du Sénégal pour avoir autant de réservoirs de talents ?
Ce sont de jolis mots. Merci ! Si une telle remarque est faite, cela veut dire que notre pays travaille. Le secret est que nous avons de bons joueurs, qui évoluent un peu partout. Nous avons de tout et puis, on travaille beaucoup sur le football local pour pouvoir évoluer en Europe.
Vous êtes timide devant les journalistes mais vous avez toujours eu cette joie de vivre avec nos coéquipiers… Parlez-nous un peu de ce trait de caractère !
Tout le monde dit que je mets plus de sérieux sur les terrains, c’est parce qu’il faut savoir que les lieux ne sont pas les mêmes. J’ai toujours eu cette joie de vivre en moi, depuis tout jeune. C’est naturel et ça ne disparaîtra jamais (rires).
Après, sur le terrain, je représente le Sénégal, et c’est une fierté. Quand on a l’occasion d’être là, il faut se donner à fond car il y a d’autres joueurs qui méritaient peut-être d’être à votre place.
Affaire Kalifone : les graves accusations de l’avocat de Adja Thiaré Diaw
L’avocat de Adja Thiaré Diaw, Me Abdy Nar Ndiaye, est inquiet. Sa cliente accuse l’activiste Kalifone de viol et coups et blessures volontaires, mais il vaque tranquillement à ses occupations. «Dans ce dossier-là, il y a une volonté ferme d’étouffer l’affaire», a accusé la robe noire dans les colonnes de Les Echos.
Les deux parties devaient être soumises à une confrontation hier, lundi, à la gendarmerie de Ouakam, chargée de l’enquête. Mais le commandant a reporté à ce mardi les auditions, prétextant, selon l’avocat, que les réquisitions n’étaient pas disponibles.
Cette situation décuple les soupçons du conseil de Adja Thiaré Diaw. «Nous savons en réalité que pour le certificat médical, c’est une question d’heures, rappelle-t-il. Une dame qui est examinée depuis vendredi et le lundi jusqu’à 14 heures, on vous dit que les réquisitions ne sont pas disponibles. C’est insoutenable et ce n’est pas compréhensible. (…) Ils vont essayer de le (Kalifone) protéger alors que les faits en l’espèce existent.»
Me Abdy Nar Ndiaye a saisi le bâtonnier de l’Ordre des avocats «pour lui demander de rétablir l’équilibre, c’est-à-dire pour communiquer». Il explique : «Ma cliente est traitée de mœurs légères, de lesbienne, de prostituée et tout, alors qu’en réalité, c’est faux. Elle est étudiante régulièrement inscrite à Paris et qui a suspendu ses études pour des questions de santé.»
L’avocat ajoute : «Kalifone était là et ils l’ont laissé partir. C’est inadmissible. (…) Tout le monde a vu qu’il y avait traces de bagarre puisque la dame a subi des sévices corporels. Vous imaginez qu’un homme vous roue de coups jusqu’à ce que votre visage commence à se déformer. Et malgré ça, on dit qu’on n’a pas besoin de le mettre en garde à vue. On ne laissera pas passer cette affaire. Je compte poursuivre cette affaire jusqu’au dénouement total.»
Assemblée nationale : comment Benno entend récupérer le mandat de Mimi Touré
Face à la presse, dimanche dernier, Mimi Touré avait annoncé qu’elle allait saisir le président de l’Assemblée nationale pour l’informer de sa décision de quitter Benno Bokk Yakaar pour devenir député «non-aligné». Le Quotidien informe que le groupe de la majorité attend que cet acte soit posé pour déclencher la procédure pour récupérer le mandat de l’ancienne Première ministre.
Le journal rapporte que les députés de Benno entendent agiter l’article 60 de la Constitution qui dispose : «Tout député qui démissionne de son parti en cours de législature est automatiquement déchu de son mandat. Il est remplacé dans les conditions déterminées par la loi organique.»
Mais le souhait du camp présidentiel est que Mimi Touré s’inspire de la jurisprudence Macky Sall. «Quand il a rompu avec le PDS, il a rendu ses mandats électifs. Il a démissionné de l’Assemblée nationale et de la mairie de Fatick», rappellent les membres de Benno.
Si l’ancienne présidente du Conseil économique, social et environnemental n’écoute pas leur conseil, il leur sera difficile de récupérer son mandat par voie légale. Car, certains spécialistes rappellent que l’article 60 de la Constitution fait référence au député qui a démissionné de son parti et non à celui qui a rompu avec sa coalition.
Kaliphone : “Si je vais en prison, Ousmane Sonko devrait m’y rejoindre…”
Krépin Diatta, un retour avec le Sénégal qui tombe à pic
Près d’un an après son dernier match avec l’équipe du Sénégal, Krépin Diatta a retrouvé ses amis sur le terrain ce samedi 24 septembre à Orléans lors de la victoire face à la Bolivie 2-0. Pendant sa blessure qui l’avait éloigné de la sélection, les Lions ont été sacrés champions d’Afrique.
« J’ai tourné la page ! » Krépin Diatta a sorti ces mots comme pour fermer une parenthèse douloureuse pour lui. Un rendez-vous manqué avec l’histoire. Le 6 février 2022, le Sénégal fêtait en effet son premier sacre en Coupe d’Afrique sans Krépin Diatta, titulaire en puissance, et joueur installé dans la tanière depuis mars 2019 et sa première sélection. Le polyvalent milieu de terrain était absent à cause d’une blessure contractée à un mois du début de la CAN ; une lésion du ligament antérieur du genou gauche qui actait déjà la fin de sa saison.
C’est donc de loin que le gamin de Ziguinchor a vécu la victoire historique de ses amis avec une pointe d’amertume. « C’était dommage pour moi de ne pas y être, mais, j’espère que j’aurais encore beaucoup de CAN et de Coupe du monde à disputer à l’avenir », a lâché Diatta après la rencontre amicale remportée par le Sénégal face à la Bolivie.
« Ce n’est pas comme si j’étais un nouveau »
Dix mois après son dernier match avec les Lions, Krépin Diatta, 23 ans, a été titularisé par son entraîneur Aliou Ciss pour son retour en sélection. Un come-back sans appréhension et vécu avec bonheur. « Ça fait plaisir de revenir en équipe nationale, a-t-il confié. Ça fait moment que je n’étais pas venu, mais ce sont presque les mêmes têtes, les mêmes visages que j’avais laissés. Ce n’est pas comme si j’étais un nouveau. Donc, cela a facilité mon retour ».
L’ancien joueur du club Bruges (Belgique) doit son retour autant à son vécu dans le groupe des Lions qu’au bon début de saison avec l’AS Monaco (France). Diatta, premier buteur cette saison de son club en Ligue 1, a retrouvé ses sensations et a disputé tous les matches de l’ASM depuis le début de la saison. De bon augure pour le Sénégal qui va disputer son troisième Mondial avec une entrée en face aux Pays-Bas. Krépin Diatta, qui a repris le bon wagon à temps, entamera sa première Coupe du monde avec un « esprit revanchard ». « Il faudra tout donner. Le Mondial, c’est un tout autre niveau et il faut être prêt. » Le numéro 15 des Lions semble déjà prêt.









