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Lycée de Yoff : une très mauvaise nouvelle pour les élèves casseurs

Les élèves avaient saccagé leurs salles de classe pour célébrer la fin de l’année scolaire. Ils sont au nombre de 16 élèves identifiés comme étant les auteurs de la casse d’une salle de classe du lycée Ousmane Sembène de Yoff. Il s’agit, selon Libération, de O. Dièye, O. Samb, E. Diop, M. Diouf, M. Sall, M. Diouf, M. Fall, A. Sylla, M. Faye, O. Mbaye, M. D. Khama, A. Ndao, N. M. Ndiaye, L. Seck, S. M. Sèye, M. M. Sankharé et M. L. Diallo.

Et ces actes de vandalisme ne resteront pas impunis avait menacé le ministre de l’éducation nationale. Et, d’après le ministre Mamadou Talla, les élèves mise en cause seront sanctionnés et les parents vont réparer les dégâts. Au délà des poursuites judiciaires, le conseil de discipline du lycée de Yoff a proposé l’exclusion définitive des 16 élèves. La proposition d’exclusion est soumise à l’inspecteur d’académie de Dakar qui va statuer en dernier lieu.

Engagement et détermination d’un homme fidèle à ses convictions : Abdoul Mbaye tresse des lauriers à Bougane Guèye Dany

La campagne du leader de Gueum Sa Bopp pour une large victoire de l’opposition lors des législatives du 31 juillet commence à récolter ses fruits. Son engagement et sa détermination magnifiés hier les populations de la banlieue, mais aussi son élan de solidarité, aujourd’hui, c’est le leader de l’Alliance pour la citoyenneté et le travail (Act), Abdoul Mbaye qui salue les actes posés par Bougane Guèye Dany.A travers un tweet posté ce jour, il magnifie la détermination d’un homme fidèle à ses convictions : « Mille fois bravo à Bougane Dani. Il faut savoir rester fidèle à ses convictions politiques que l’ont soit déçu ou pas, par les circonstances extérieures ou par ses propres alliés. L’avenir appartient à la politique faite de vérité, de constance et de patience ».Témoignage ne peut être plus éloquent et véridique, surtout venant d’un homme connu pour son langage direct et sans flatterie. Eliminé des législatives suite à un filtrage douteux, Bougane Guèye Dany, le leader de la Grande Colaition Gueum Sa Bopp avait promis de battre campagne pour une large victoire de l’opposition afin de barrer la route à une troisième candidature de Macky Sall à la prochaine présidentielle de 2024.Le voir à Keur Massar patauger dans les eaux des quartiers inondés a titillé la fibre de plus d’un Sénégalais. Les témoignages et élans de sympathie se multiplient…

CAF Awards 2022 / Meilleur Joueur Africain de l’Année : Sadio Mané à tout jamais dans l’histoire avec un 2e sacre d’affilée !

Deux ans et demi après son premier sacre, Sadio Mané se voit de nouveau décerner le Trophée du Meilleur Joueur Africain de l’année. Une récompense qui couronne et une excellente saison de la part de l’international sénégalais.

Les dés sont jetés, et ce qui était attendu est désormais officiel. Comme pressenti depuis plusieurs semaines, le Trophée de Meilleur Joueur Africain de l’année, autrement dit le Ballon d’Or Africain 2022, est décerné à Sadio Mané. Sacré en 2019 pour la première fois, bien que ce trophée ait été remis en janvier 2020, et sur le podium pour la quatrième fois d’affilée, l’attaquant sénégalais soulève ce trophée pour la deuxième fois de suite.

Des statistiques impressionnantes

Ce n’est pas un record sur le plan continental étant donné que des footballeurs comme le Camerounais Samuel Eto’o ou l’Ivoirien Yaya Touré ont gagné au moins à trois reprises. Néanmoins, c’est une prouesse inédite dans l’histoire pour un international sénégalais puisque le natif de Bambali devient seulement le deuxième Lion a remporté deux Ballon d’Or Africain, après son idole El Hadji Ousseynou Diouf, vainqueur en 2001 et 2002.

Avec 23 buts et 5 passes décisives en 51 matchs avec sa désormais ancienne équipe Liverpool, lors de la saison dernière, Sadio Mané n’est devancé que par Mohamed Salah (31 buts et 16 passes décisives en 51 matchs) et Riyad Mahrez (24 buts, 9 passes décisives en 47 matchs) au titre des footballeurs africains les plus décisifs au cours de l’exercice 2021-2022, ceux évoluant bien évidemment dans les cinq meilleurs Championnats européens.

En dehors de ses statistiques en club, l’ancien pensionnaire de l’Académie Génération Foot a également brillé en sélection entre septembre 2021 et juin 2022, soit la période considérée pour donner ce trophée. En 16 sélections avec l’Equipe Nationale du Sénégal, le numéro 10 des Lions s’est distingué avec 10 buts et 2 passes décisives. Des réalisations qui lui ont permis de devenir en juin dernier le meilleur buteur de l’histoire de la sélection sénégalaise.

Des trophées en club et en sélection

Au-delà de ses performances individuelles, Sadio Mané a aussi guidé ses différentes équipes à des sacres. S’il a fini avec Liverpool au pied du titre de Premier League au profit de Manchester City et perdu en finale de Ligue des Champions contre le Real Madrid, l’enfant de Bambali aura décroché deux trophées avec les Reds la saison dernière… face à Chelsea. D’abord en février avec le titre de League Cup, puis en mai avec la victoire en finale de FA Cup, seul trophée qui lui manquait en Angleterre.

Mais avant, l’intéressé nous a régalés au Cameroun en aidant l’Equipe Nationale du Sénégal à soulever son premier titre en Coupe d’Afrique des Nations. Grâce à son leadership, sa dévotion incommensurable, l’envie de mouiller le maillot national, quitte à se faire assommer par un très violent choc sur la tête avec le gardien cap-verdien Vozinha Dias, Sadio Mané, par ailleurs meilleur de la CAN, aura porté le costume d’un Lion affamé pour emmener le Sénégal en finale et battre l’Egypte, avec notamment un tir au but décisif.

Des états de services en club comme en sélection qui ont convaincu le panel de votant du Ballon d’Or Africain et devancé l’attaquant égyptien Mohamed Salah et Edouard Mendy. Champion d’Europe et meilleur gardien la saison dernière, ce dernier avait toutes les chances de remporter ce titre de Meilleur Joueur Africain en 2021 mais, pour son plus grand malheur et celui de beaucoup de personnes également, il n’y a pas eu de cérémonie l’année dernière. Sadio Mané aura sans doute une pensée pour lui…

Bayakh: Des morts et plusieurs blessés dans un accident …

Un accident à hauteur du Lac Tamba sur la route de Bayakh. Un camion est entré en collision avec un car Ndiaga Ndiaye “horaire”. Des morts et plusieurs personnes coincés. Sapeurs pompiers alertés depuis un bon moment toujours pas sur les lieux de l’accident

Bac : Un faux correcteur proposait de gonfler les notes des candidates en échange de séances de parties fines

La gendarmerie de Ross Béthio  a mis la main sur un faux correcteur au baccalauréat. Selon les informations, il s’agit  d’un étudiant en lettres modernes qui  faisait chanter une candidate.
L’homme s’est rendu dans un centre d’examen abordant  des jeunes candidates sous prétexte qu’il venait pour les besoins de la correction du Baccalauréat  général.  Il leur a ainsi promis de  rehausser leurs notes en contrepartie de faveurs sexuelles. Malheureusement pour lui, une des candidates qu’il a abordé a raconté l’histoire à son père. Ce dernier, à son tour,  a saisi la brigade de gendarmerie de Ross Béthio.
Ce qui ressort des témoignages de la famille de la victime, c’est que le faux correcteur a proposé une note de 15 en français et de 14 en anglais en échange d’une séance de parties fines. Ainsi informés, les limiers ont tendu un piège à la personne incriminée et l’ont arrêté en flagrant délit.
Il a, ensuite,  été  conduit à la brigade de la gendarmerie  où  il attend d’être fixé sur son sort.

Une étudiante violée durant 72 heures

C’est un véritable film d’horreur. Pendant trois jours, l’étudiante Céline D. a été séquestrée, violée et martyrisée par trois individus dans une maison à Fann Hock. Ses bourreaux présumés risquent de finir leur vie en détention. 

Née en 2000, Céline D. est tombée sous la coupe de trois criminels le 9 décembre 2019. L’étudiante qui vivait avec sa sœur, était sortie acheter à dîner à 22h. C’est en cours de route vers la cité Claudel qu’un individu l’a tapotée et lui a mis un tissu humide sur le nez, avant qu’elle ne tombe dans les vapes. Elle s’est réveillée avec les yeux bandés, les mains et les pieds ligotés à la forêt de Mbao où des maçons l’ont secourue, avant de la transporter à l’hôpital de Pikine. Sa poitrine ainsi que ses membres inférieures présentaient des traces de lacération causées par des objets contondants. Au cours de son audition à la Section de Recherches, Céline a révélé avoir été torturée et violée pendant trois jours par trois individus dans une chambre. Elle a juste reçu une bouteille d’eau. Elle a ajouté qu’elle entendait des sirènes d’ambulance. Une étudiante témoin oculaire du rapt, a déclaré avoir aperçu un individu qui avait sur son épaule quelque chose qui ressemblait à un sac de riz. Ce, avant de jeter la victime dans une voiture de couleur blanche. Ainsi, elle avait pris le soin de relever la plaque d’immatriculation. De fil en aiguille, les pandores ont retrouvé le véhicule suspect, le chauffeur Adama Ndiaye, le mécanicien Lamine Diène et le vigile Diégane Diouf. Également, ils ont saisi des préservatifs usagers avec du sperme dans la chambre de la maison contigüe à la résidence des médecins de l’hôpital Fann où la victime a vécu l’horreur. Les investigations ont permis de savoir que c’est Diégane Diouf qui assurait la sécurité de la maison. Adama Ndiaye a laissé entendre qu’il était le maître des lieux et détenait la clef de la chambre.

« Je ne peux pas identifier mes violeurs. J’ai failli… »

Après près de trois ans de détention provisoire, les accusés ont été jugés hier, par la chambre criminelle de Dakar, pour séquestration et viol collectif. Âgé de 41 ans, marié et père de trois enfants, Lamine Diène a soutenu avoir prêté le véhicule à Adama Ndiaye afin qu’il dépose l’épouse de Diégane Diouf à Ouest Foire. Né en 1996 à Tivaoune, Adama Diouf a réfuté avoir enlevé la partie civile. Diégane Diouf, 34 ans, a abondé dans le sens, affirmant que les hommes en bleu n’ont pas trouvé des préservatifs dans la chambre.

Devant le juge d’instruction jusqu’à la barre, Céline D. a confessé qu’elle n’arrive pas à identifier ses trois violeurs parce qu’ils ont couché avec elle dans le noir en lui bandant les yeux. « Ils m’ont attachée sur un lit en ressort métallique. Quand j’ai repris mes esprits à la forêt de Mbao, j’ai contacté le fiancé de ma frangine », s’est rappelée la plaignante qui s’est fait violence pour raconter le drame. Le cœur meurtri, elle informe qu’elle a eu son bac à 17 ans. Elle était en deuxième année à L’Ism au moment des faits. « J’ai failli sombrer, mais grâce à Dieu je me suis relevée. J’ai poursuivi mes études à l’IAM et soutenu ma licence en communication », renseigne-t-elle.

« Ils ont drogué la victime avec des somnifères… »

De l’avis de Me Martin Diatta, il n’y a pas de faits plus graves, plus écœurants que les faits reprochés aux accusés qui se présentent comme de doux agneaux. « C’est à juste raison que le viol a été criminalisé. Ce qu’ils ont fait est criminel. Les gendarmes avaient raison de parler d’association de malfaiteurs. La maison servait de lieu de rencontre. Il y a suffisamment d’éléments de preuves pour entrer en voie de condamnation », a plaidé le conseil de la partie civile. A l’en croire, les mis en cause ont drogué sa cliente avec des somnifères. « Elle n’a même pas eu le temps d’émettre des cris parce qu’on lui a mis un tissu imbibé de liquide, avant qu’elle ne perde connaissance. Celui qui s’était chargé de la droguer l’avait portée comme un sac de patate. Heureusement que ses parents lui ont cherché un psychologue. Espérons que le travail de ce dernier la ramènera sur un chemin paisible », a souhaité l’avocat.

Invité à faire ses réquisitions, le maître des poursuites a relevé qu’il n’y a aucun élément à charge en ce qui concerne Lamine Diène. Par conséquent, il a sollicité son acquittement. Pour Diégane Diouf et Adama Ndiaye, le parquet a requis la réclusion criminelle à perpétuité. Les avocats de la défense ont plaidé l’innocence des accusés. L’affaire sera vidée le 4 octobre prochain.

Les assurances de l’administration pour une bonne organisation Magal

Le gouverneur de la région de Diourbel, Ibrahima Fall, a donné, mercredi, des assurances pour une bonne organisation du grand magal de Touba prévu entre le 14 et le 15 septembre prochain.

’’Nous avons fait le tour des doléances du comité d’organisation et à travers certains pôles. Si tout est bien fait, nous osons espérer que l’édition 2022 du grand magal de Touba sera une réussite’’, a-t-il dit au terme d’une réunion du comité régional de développement (CRD) consacré aux préparatifs du grand magal de Touba.

La rencontre s’est tenue en présence du président du comité d’organisation, Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre, porte-parole du Khalife général des mourides, et d’autres dignitaires de la confrérie.

Le magal de Touba commémore le départ en exil au Gabon du fondateur du mouridisme, Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké, le 12 août 1895, sous la contrainte de l’autorité coloniale.

Des centaines de milliers de fidèles musulmans, principalement de la confrérie mouride se rendent chaque année à cette manifestation religieuse. Nécessitant une importante préparation dans divers domaines.

C’est ainsi que dans le secteur de la santé, les doléances évoquée lors de CRD ont essentiellement tourné autour de la mise en service du nouvel hôpital, Ahmadoul Khadim, et l’achèvement des travaux de construction du forage de l’hôpital Matlabul Fawzeiny.

Au total, 6353 praticiens de la santé (médecin généraliste, spécialistes, infirmiers etc) seront déployés dans les hôpitaux de Touba et de Diourbel.

Selon le gouverneur, ’’des mesures ont été prises’’ par la région médicale avec la mise en place de 182 postes, le renforcement du parc des ambulances. Il est prévu la mise en place d’un service des urgences aux alentours de la grande mosquée de Touba.

Le service d’hygiène va, de son côté, procéder à des opérations désherbage de saupoudrage, et de désinfection des domiciles et certaines résidences de dignitaires religieux. Des mesures de prévention contre le paludisme seront mises en oeuvre.

L’unité de Coordination de la gestion des déchets solides s’est engagée à appuyer le comité d’organisation pour le nettoiement de la ville religieuse.

Ibrahima Fall a rappelé que le gouvernement avait fait des efforts considérables dans les secteurs de l’eau et de l’assainissement à Touba.

’’On a conscience que le grand magal de Touba va se tenir en période d’hivernage c’est pour cela que l’année dernière une enveloppe de 4 milliards a été dégagée et cette année, il y a un projet de 23 milliards uniquement pour la réalisation des travaux de drainage des eaux pluviales’’, a-t-il souligné.

Dans le même temps, des dispositions ont été annoncées pour lutter contre les inondations par la l’ONAS et la 22 ème compagnie d’incendies et de secours de Touba.

Dans le secteur de l’hydraulique, trois nouveaux forages devraient être mis en service avant l’événement, en plus d’un dispositif d’appui à travers des camions citernes.

S’agissant du volet sécuritaire, des effectifs conséquents de police et de gendarmerie seront déployer afin de garantir une meilleure sécurité des personnes et des biens.

’’Les forces de défense et de sécurité sont rodées mais également mieux outillées et toutes les dispositions seront prises pour assurer une bonne couverture sécuritaire du grand magal’’, a assuré le gouverneur de Diourbel.

Les secteurs de l’énergie, de la communication, l’élevage, le commerce, les eaux et forêts et l’Agéroute ont également exprimé leurs engagements pour un bon déroulement de l’évènement religieux.

Pour une réussite l’édition 2022, le chef de l’exécutif régional Diourbel a exhorté les chefs de services concernés à prendre toutes les dispositions pour satisfaire les doléances du comité d’organisation.

Il a recommandé un suivi rapproché par le préfet du département de Mbacké des engagements et mesures prises à travers des réunions sectorielles.

APS

Décès de François Mancabou : les conclusions de l’autopsie

Le corps de François Mancabou, décédé alors qu’il était en détention dans le cadre de l’enquête sur la «Force spéciale» dont il serait membre, a été autopsié dimanche dernier à l’hôpital Idrissa Pouye de Grand-Yoff. L’expertise a été menée par des spécialistes désignés par l’Ordre des médecins du Sénégal. Le rapport des légistes va dans le sens de la thèse avancée par le procureur de la République lors de son point de presse suivant l’annonce du décès de la victime. Selon Libération de ce jeudi, l’autopsie conclut que François Mancabou est mort d’une «fracture du rachis cervical ayant entraîné des complications neurologiques». Le journal rapporte que les légistes déclarent n’avoir relevé aucune trace de violence sur le corps de la victime. Après l’annonce du décès de François Mancabou, le procureur avait déclaré devant les journalistes que ce dernier a succombé à ses blessures contractées lors de sa garde à vue. Ce jour-là, avait précisé le chef du parquet, le défunt avait violemment cogné la porte de sa cellule avant de s’évanouir. Il est mort après quelques semaines d’hospitalisation dans une structure de santé. A l’exception de Pape Mamadou Seck, qui s’est évadé du Pavillon spécial de l’hôpital Aristide Le Dantec, tous les membres supposés de la «Force spéciale» gardés à vue en même que François Mancabou, auraient confirmé que la victime a lui-même cogné la porte du violon du commissariat central de Dakar. Ils se seraient confiés aux éléments de la DIC, qui sont chargés de l’enquête. La famille de François Mancabou ne croit pas à cette version. Elle défend que ce dernier est décédé de tortures qu’il aurait subies lors de sa garde à vue. Elle n’avait pas apprécié que l’autopsie ait été pratiquée à son insu et sans la présence d’un expert de leur choix. Son avocat, qui n’écarte pas de recourir à une contre-expertise, disait attendre le rapport d’autopsie avec l’espoir que la thèse des tortures soit confirmée.

Inondations_Sénégal: plus de 800 milliards FCFA engloutis dans les eaux depuis 2012, le peuple encore suspendu à un plan d’urgence (REDIFFUSION)

Dakar et sa banlieue sont encore sous les eaux depuis la matinée de ce mercredi 20 juillet. La pluie qui s’est abattue sur la capitale sénégalaise a fait plusieurs dégâts et a empêché beaucoup de se rendre au travail. Au Sénégal, on a l’impression que la lutte contre les inondations tourne en rond. Des milliards FCFA ont été investis depuis des années, mais jusqu’ici, il n’y a pas changement. PressAfrik juge nécessaire de rediffuser cet article publié en septembre 2020. Bonne (re)lecture !!

Le Sénégal a toujours été confronté à des inondations récurrentes qui n’ont cessé d’impacter négativement les conditions de vie des populations. Au regard de l’urgence de soulager des sinistrés, le président Macky Sall, arrivé au pouvoir en 2012, a mis place le Programme Décennal de Gestion des Inondations (PDGI) pour la période 2012-2022, dans le seul but de gérer les risques d’inondation, préserver les vies humaines, et réduire les incidences négatives aux plans économique et environnemental. Ce programme, y compris le Projet de Gestion des Eaux pluviales et d’Adaptation au Changement climatique (#PROGEP) est doté de plus de 800 milliards FCFA. Malgré le décaissement de cette somme importante, Dakar et sa banlieue ont, après les fortes pluies enregistrées le week-end dernier, pataugé sous les eaux, qui ont causé d’énormes dégâts et des pertes en vies humaines.

Comment a été prévue l’injection des 750 milliards de FCFA dans le PDGI 

D’un montant de plus de 750 milliards de FCFA, le PDGI est articulé autour de quatre volets essentiels : l’Amélioration de la connaissance des zones d’inondation, le Relogement des populations sinistrées, la Planification, l’Aménagement des villes et un important aspect relatif au Renforcement de la résilience des villes qui consiste entre autres, à réaliser des ouvrages de drainage d’eaux pluviales.

L’exécution du PDGI est étalée sur trois phases. Une première phase d’urgence pour un montant de 66 milliards FCFA, qui a été calée entre 2012 et 2013; une phase à court terme couvrant la période 2014-2016 pour 250 milliards FCFA et la dernière phase sur le moyen terme 2017-2022 avec un budget de 450 milliards FCFA.

D’après une analyse de L’Observateur, plus de 144 milliards FCFA ne sont pas décaissés, car prévus dans les  budgets des deux prochaines années. 75,6 milliards FCFA devraient être inscrits dans la Loi de finances 2021 et 69,084 milliards FCFA en 2022, pour boucler le financement intégral du Plan décennal de lutte contre les inondations.

60,65 Milliards de FCFA du PROGEP

Dans le Plan décennal, est inclus le Projet de Gestion des Eaux pluviales et d’Adaptation au Changement climatique (#PROGEP) piloté par l’Agence de Développement Municipal (ADM).

Le coût global de ce projet (2012-2019), lancé en 2012 pour une durée de cinq ans, est de 121,3 Millions de dollars US (60,65 Milliards de FCFA). Le fonds a été mobilisé par l’Etat du Sénégal, avec le concours de la Banque Mondiale, du Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) et du Fonds nordique de Développement (FEM).

La zone d’intervention couvre les Villes de Pikine et de Guédiawaye, l’agglomération de Saint-Louis et le Pôle urbain de Diamniadio. Conçu comme un programme intégré de développement urbain, le PROGEP est structuré en 4 composantes.

Il s’agit de l’Intégration des risques climatiques dans l’aménagement et la gestion urbaine (SIG, PDD, PUD, Normes, Etudes diverses ….), de la Construction et gestion des ouvrages primaires de drainage; de l’Engagement communautaire dans la réduction des risques d’inondations et l’adaptation au changement climatique, et de la Coordination, gestion et suivi-évaluation du Projet.

Son objectif de développement est de réduire les risques d’inondation dans la zone périurbaine de Dakar et de promouvoir les pratiques de gestion durable des villes dans les zones urbaines sélectionnées.

Un Plan d’urgence qui remonte à la surface 800 milliards engloutis dans les eaux 
Huit (8) ans après le lancement du Plan décennal de gestion des inondations, des Sénégalais vivent toujours sous les eaux. Les inondations sont encore revenues à la Une de l’actualité, comme en 2012 et 2016. Obligeant même le chef de l’Etat Macky Sall à déclencher à nouveau le fameux Plan ORSEC. Une preuve plus ou moins directe de l’échec de son PDGI.

« Il me semble que le fait de n’avoir pas pris en compte l’aspect prévention dans le Programme décennal 2012-2022 a été la cause de la situation actuelle. S’il est vrai, jusqu’à la mesure d’une certaine vérification, que 750 milliards de francs ont été dépensés dans la lutte contre les inondations, le gouvernement a échoué dans le fait qu’il n’a pas accompagné cet investissement financier par les aléas qui viennent perturber toute la stratégie mise en place » a souligné un ancien fonctionnaire du ministère de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Construction dans les colonnes du journal Le Témoin.

L’universitaire et chercheur Boubacar Barry associé à l’iPar (initiative prospective agricole et rurale) est sans langue de bois. selon lui, le PDGI est un échec à mettre sur le compte du régime actuel. « La science est le parent pauvre dans ce pays. Nous ne sommes pas loin des derniers de la classe. Tout ce qui vient en premier, c’est l’administration et la politique. Mais la science est laissée en rade. Qu’on le veuille ou pas, l’eau c’est de la science. Il y a combien de gens qui comprennent le cycle de l’eau dans la plupart de ces ministères qui gèrent ces questions. Je peux comprendre que le ministre soit politique, mais il doit être entouré d’hommes de science et non des copains et de coquins du ministre. Il faut que ça cesse. L’échec du Plan décennal, ce rien d’autre que l’incompétence notoire de nos autorités », a-t-il déclaré sur les ondes de i-Radio

Une réunion d’urgence convoquée au Palais après les 6 morts du week-end

 

#Inondations_Sénégal: plus de 800 milliards FCFA engloutis dans les eaux depuis 2012, le peuple encore suspendu à un plan d'urgence (REDIFFUSION)

Entre samedi et dimanche, au moins 6 personnes sont mortes des suites de pluies diluviennes qui se sont abattues sur l’étendue du territoire national, selon le décompte du journal L’Observateur. Des blessés et des dégâts matériels ont été aussi enregistrés.

À Kaolack, au centre du pays, le corps sans vie d’un jeune homme de 22 ans a été repêché dimanche par les sapeurs-pompiers dans le village de Tawa Mboudaye dans la commune de Ndiaffate. Alors qu’un petit berger transhumant, N. Tine, âgé de 08 ans, s’est noyé dans un marigot dans la commune de Vélingara.

Le sud du pays non plus n’est pas épargné. À Sédhiou, au village de Soumboundou Pakao, situé dans la commune d’Oudoucar, un mur en banco s’est effondré sur un groupe d’enfants, tuant une fillette de 2 ans et blessant son grand frère de 18 ans.

Toujours dans le sud, dans la commune de Faoun, village de Touba Mouride (département de Bounkiling), un mort a été enregistré et trois blessés après que le toit d’une maison s’est effondré sur les occupants.

À Dakar, dans le quartier populeux de Grand-Yoff, un bébé de 2 ans a succombé à ses blessures suite à l’affaiblissement d’un mur. À noter également qu’un corps sans vie a été retrouvé sous les eaux au niveau du tunnel de Guinaw Rails Sud. Le jeune homme âgé de 20 ans serait mort noyé.

Pour venir en aide aux sinistrés, le président Macky Sall a demandé à son ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, de déclencher le Plan ORSEC. Un plan d’urgence né du décret n°1288 du 17 novembre 1993 qui organise le Plan national d’organisation des secours (ORSEC) conçu sous le magistère du deuxième président de la République du Sénégal, Abdou Diouf. Il a été aussi déclenché en 2012 et 2016 par le Président Macky Sall.

Ce mardi, le chef de l’Etat a convoqué une réunion d’urgence au Palais. Tous les ministres impliqués dans la gestion des inondations feront face au Président. Des instructions ont été données aux ministres pour se présenter avec des éléments concrets aussi bien dans le suivi, l’exécution du programme décennal que dans la gestion des cas pratiques en cours.

Ce qui devrait permettre au président Sall d’avoir une idée très claire sur les actes d’urgence à poser pour soulager les populations sinistrées et faire dans la prévention. En attendant, les Sénégalais qui souffrent de cet échec du Plan décennal, attendent avec impatience les nouvelles décisions qui seront prises à l’issue de cette réunion.

Avec pressafric

Un parent d’élève casse le bras d’un enseignant

Mamadou Tall Thiombane a fait un boucan d’enfer à l’école où étudie sa petite fille. Pour venger cette dernière qui a été tabassée, le sexagénaire a menacé de mort son enseignante, madame Diallo et cassé le bras de son collègue, Mamadou Seck. Les faits se sont déroulés dans un établissement, sis à Rufisque le 16 juin 2022. 

Mamadou Tall Thiombane a donné un mauvais exemple à sa petite-fille et ses camarades qui étudient dans une école à Rufisque. Âgé de 63 ans, le retraité s’est acharné sur leurs enseignants à la suite d’une punition corporelle infligée à sa petite-fille. Élève en classe de Cm2, celle-ci a confié à son grand-père avoir été molestée par son enseignante, madame Diallo. Remonté, Mamadou Tall Thiombane est allé se plaindre auprès de l’inspecteur d’académie de Rufisque, lequel lui a promis de régler le problème. Mais, le vieux qui était toujours fâché, s’est rendu ensuite à l’école pour s’attaquer aux enseignants. Devant les élèves qui étaient en train de composer, il a menacé de mort madame Diallo et brisé le bras de son collègue, Mamadou Seck au cours d’une incroyable scène de violence. Arrêté suite à la plainte de ses victimes, le prévenu a été placé sous mandat de dépôt le 7 juillet 2022. À la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar hier, il explique que madame Diallo avait corrigé sa petite-fille et son camarade avec un fouet en bronze. Ces derniers ont eu des blessures respectivement à la hanche et au bras qui ont été constatées par l’inspecteur. « Je suis le président des parents d’élèves de cette école depuis 2014. J’étais parti là-bas pour régler le problème à l’amiable avec le directeur. Mamadou Seck est sorti de nulle part pour me demander de sortir de l’école. C’est dans ces circonstances qu’on s’est battu, avant de se retrouver ensemble au sol. Il m’a blessé à l’œil gauche en y introduisant ses deux doigts. Ses collègues et la femme du gardien de l’établissement m’ont également administré des coups. Cette dernière s’est emparée d’un pilon », a relaté le marié, père de cinq enfants qui a battu en brèche le chef de menace de mort contre madame Diallo. « C’est la première fois que je la vois », lance-t-il. « Faux », lui rétorque madame Diallo. « Il a dit clairement qu’il allait me tuer », a asséné l’institutrice. Mamadou Seck a, quant à lui, renseigné que le comparant avait injurié tout le personnel. « Lorsque je lui ai demandé de sortir de l’école, il m’a agressé et fracturé mon bras droit. Il a aussi menacé ma collègue. Il n’a pas été pris à partie », a souligné M. Seck. Des allégations corroborées par le directeur de l’établissement qui a comparu en tant que témoin. D’après M. Ndoye, le mis en cause ne l’a pas épargné. Il l’a abreuvé d’injures. Les parties civiles qui ont opté pour l’apaisement, se sont désistées de leur plainte. Le maître des poursuites a requis l’application de la loi. Le conseil de la défense a plaidé la disqualification des faits en blessures involontaires. Un avis qu’il ne partage pas avec le juge qui a condamné le prévenu à trois mois de prison avec sursis pour menace de mort et coups et blessures volontaires ayant entraîné 15 jours d’incapacité temporaire de travail.

Bac 2024 à Kaolack : 64 candidats détenteurs de téléphones exclus crazytime Quelque 64 candidats au baccalauréat ont été expulsés aujourd’hui par le président glory casino online du jury 1506 du centre nouveau lycée de Kaolack pour détention