L’ancien parti au pouvoir, le PDS, renforce ses instances. Le secrétaire général national du Parti démocratique sénégalais (PDS) a nommé Mouhamed Bop nouveau secrétaire national par intérim de l’Union des jeunesses travaillistes libérales (UJTL), à la suite de la démission de Frank Dady Diatta.
« Le secrétaire national chargé des structures est chargé de l’exécution de cette présente décision, qui prend effet à partir de sa date de signature », informe le communiqué signé par le secrétaire général national, Maître Abdoulaye Wade.
Pour rappel, Frank Dady Diatta et ses proches ont quitté le PDS lors des dernières législatives pour rejoindre le Pastef.
PDS: Me Wade renforce ses instances
Incendie du siège de Taxawu Sénégal: Khalifa Sall dénonce la lenteur de l’enquête et…
Quatre mois après l’incendie criminel ayant ravagé le siège de Taxawu Sénégal, l’enquête peine à avancer, malgré l’existence de preuves, selon Khalifa Sall. Face à cette situation, le président de la plateforme et ancien maire de Dakar s’est rendu ce mardi à la Section de Recherches pour s’enquérir de l’évolution du dossier et renouveler sa plainte.
Dans une déclaration, Khalifa Sall a dénoncé une inégalité dans le traitement des affaires judiciaires, pointant du doigt une justice à deux vitesses. « Pendant que certains dossiers avancent à une vitesse fulgurante lorsqu’ils concernent des opposants ou des activistes, le nôtre semble voué à l’oubli », a-t-il déploré.
L’opposant attend désormais des autorités compétentes qu’elles accélèrent l’enquête et interpellent les responsables de cet acte criminel. « Cette inégalité devant la justice est inacceptable », a-t-il martelé, exigeant des sanctions à la hauteur des faits commis.
FUITE DE GAZ À GRAND TORTUE AHMEYIM: Levée de boucliers contre British Petroleum
Le 19 février dernier, une fuite de gaz est survenue au niveau de la plateforme Grand
Tortue/Ahmeyim (Gta) partagée par le Sénégal et la Mauritanie. Les autorités mauritaniennes ont annoncé l’ouverture d’une enquête, alors que la compagnie Bp, à la tête du consortium qui exploite le gisement, a très peu communiqué – se limitant à une déclaration qui fait état« d’une situation sous contrôle ».
FÉDÉRATION NATIONALE DES PÊCHES : « L’INQUIÉTUDE MONTE DE JOUR EN JOUR »
La Fédération Nationale des Pêches de Mauritanie et l’Ong Zakia sont inquiètes des
conséquences de cette fuite de gaz sur l’écosystème et l’activité économique. Elles l’ont fait savoir au cours d’une conférence de presse tenue à Nouakchott. « Les déclarations faites par Bp sont très restreintes jusqu’à présent. Nous avons vu qu’il y a eu un incident, on nous a dit que l’incident est maîtrisé mais que la fuite demeure et que son impact était minime. Minime, pour moi ça veut dire qu’il y a quand même un impact et nous ce qu’on voudrait savoir aujourd’hui c’est jusqu’où peut aller cet impact. Où va nous mener cet impact ? Nous on est concerné à plus d’un titre parce que quelque part nous on travaille dans ces zones-là, on vit un peu de ces fonds marins » déclare Béchir Ould Ahmed, président de la Fédération nationale des pêches section sud. Il assure que l’inquiétude monte de jour en jour. « Déjà on cumule beaucoup de problèmes par rapport aux aléas climatiques et par rapport à beaucoup de choses. Si aujourd’hui on devrait y ajouter des problèmes écologiques, franchement je pense que l’heure pour nous est vraiment très grave. Quand j’entends parler d’une fuite de gaz, ma peur est énorme parce je ne sais pas ce qui va avec une fuite de gaz. Est-ce qu’il n’y a pas des huiles ? Est-ce qu’il n’y a pas de
choses qui se déversent depuis bientôt 2 semaines à plus de 2800 m de de profondeur dans la zone sud, l’un de nos réservoirs de poisson ? Franchement l’inquiétude
monte de jour en jour » souligne Béchir Oul Ahmed.
ONG ZAKIA : « CET INCIDENT POSE DE SÉRIEUSES QUESTIONS QUANT À LA TRANSPARENCE DES OPÉRATIONS MENÉES SUR CE SITE STRATÉGIQUE »
Le secrétaire général de l’Ong Zakia, Bekay Samba Sy, émet sur la même longueur d’ondes. Il craint que la fuite de gaz ait un impact dévastateur sur l’environnement. « Les fuites de gaz naturels peuvent avoir des effets dévastateurs sur les écosystèmes marins, notamment en perturbant la biodiversité et en menaçant des poissons et d’autres espèces marines. De plus le méthane, gaz principal du gisement, est un gaz à effet de serre extrêmement puissant contribuant au réchauffement climatique, les risques de pollution de l’air et de l’eau sont également présents » souligne Bekay Samba Sy. Face à cette situation, l’Ong Zakia appelle à une action immédiate et transparente de la part des autorités mauritaniennes, sénégalaises et des compagnies exploitantes. « Nous réclamons une enquête indépendante pour déterminer les causes de la fuite, son ampleur et ses impacts réels ; la mise en place de mesures d’urgence pour contenir la fuite et limiter les dégâts environnementaux ; la transparence totale dans la communication des informations relatives à l’incident et aux actions entreprises. Le renforcement des normes de sécurité et de surveillance pour prévenir de futurs incidents est aussi souhaité, ainsi que la prise en
compte des communautés locales dans les décisions et mesures de réparation », mentionne un communiqué de l’Ong. Elle souligne que « cet incident, dont l’ampleur reste à déterminer, pose de sérieuses questions quant à la gestion des risques environnementaux et à la transparence des opérations menées sur ce site stratégique dont l’exploitation vient juste de démarrer dans le plus grand récif corallien en eau profonde du monde. »
PERTE D’EMPLOIS DANS LE SECTEURS DES BTP : Plus de 100 mille travailleurs au chômage
Si au niveau du secteur public et parapublic le personnes qui ont perdu leurs emplois se chiffre à 3000, selon des statistiques rendues publiques, ils sont plus de 100 mille travailleurs. du BTP à se retrouver au chômage entre avril 2024 et février 2025.
La vague de chômage qui secoue le secteur public et parapublic
n’épargne par celui des BTP où des milliers et des milliers de travailleurs sont
en arrêt de travail dans presque toutes les régions du pays. Et au-delà des travailleurs
directs , plusieurs autres personnes sont affectées car le secteur des BTP touche plusieurs activités connexes.
LE SECTEUR DES BTP SÉNÉGALAIS
TRAVERSE LA PLUS GRAVE CRISE DE
SON EXISTENCE
Des milliers de personnes sont touchées tant sur le plan formel qu’informel . Et c’est plus difficile pour le secteur informel avec cette mesure prise par les nouvelles autorités à savoir l’arrêt des travaux dans une dizaine de lotissement allant de Dakar à St Louis.
LES TRAVAILLEURS DE L’INFORMEL
LIÉ AUX BTP SONT DANS UNE
SITUATIONS DRAMATIQUE
La situation qui prévoit au niveau des BTP relance la nécessité de revoir la politique
du gouvernement dans ce secteur qui crée beaucoup d’emplois.
LA VOCATION D’UN GOUVERNEMENT
C’EST FE CRÉER DES EMPLOIS ET
NON DES CHÔMEURS
Selon un responsable de ce secteur qui confirme le nombre effarant de chômeurs , la vocation d’un gouvernement c’est de maintenir les emplois et créer d’autres et non d’être un facteur de blocage et de perte de travail.
Thiès : Il vole les Bijoux or de sa grand-mère estimé à 8 Millions … et rate son exil vers le Nicaragua
L’histoire d’A. Niang avait tout pour être un scénario de film : un vol audacieux, un rêve d’émigration et un retour humiliant. Mais dans la réalité, son plan a tourné au fiasco. Selon L’Observateur repris par dakaractu , ce jeune éleveur de poulets a dérobé les parures en or de sa propre grand-mère, espérant financer son voyage vers le Nicaragua. Malheureusement pour lui, son périple s’est soldé par un échec cuisant, le ramenant directement entre les griffes de la justice sénégalaise.
Un coup de maître… sur sa propre famille
Après la faillite de son poulailler, A. Niang voit son avenir s’assombrir. Pour lui, une seule option semble envisageable : partir. Il se renseigne alors sur la route migratoire menant au Nicaragua, souvent perçue comme un passage stratégique vers les États-Unis. Mais il y a un problème : il n’a pas les moyens de payer ce voyage.
Sa solution ? Piocher dans le patrimoine familial. Il cible alors sa grand-mère, une femme qui possède plusieurs parures en or de grande valeur. Profitant de sa confiance, il réussit à subtiliser des bijoux estimés à 8 millions de FCFA. Mais pressé d’agir, il brade son butin à 5 millions de FCFA, réunissant ainsi les fonds nécessaires pour financer son projet d’exil.
Un voyage avorté entre le Nigéria et la Gambie
Avec son argent en poche, A. Niang se lance dans l’inconnu. Son premier arrêt est le Nigéria, où il espère prendre un vol pour le Nicaragua. Mais très vite, il se retrouve bloqué. Les complications administratives et financières l’empêchent d’avancer, et il doit se résoudre à changer de cap.
Pensant trouver une issue en Gambie, il s’y rend avec l’espoir de poursuivre son voyage. Mais là encore, c’est la désillusion. Son argent s’épuise, et le Nicaragua devient une chimère lointaine. Sans solution, il est contraint de revenir bredouille au Sénégal.
Retour à Thiès : la chute après l’illusion
Ce qu’il ne sait pas encore, c’est que sa grand-mère ne l’a pas attendu pour agir. Dès qu’elle a constaté la disparition de ses bijoux, elle a saisi la justice et porté plainte contre son propre petit-fils. Dès son retour à Thiès, A. Niang tombe dans un piège bien plus redoutable que les obstacles de son voyage : il est arrêté et placé sous mandat de dépôt pour vol.
Jugé par le tribunal d’instance de Thiès, le prévenu ne cherche pas à nier l’évidence. « Je n’ai pas volé toutes ses parures, j’en ai pris quelques-unes pour financer mon voyage. Après l’échec de mon élevage, je n’avais plus d’issue », tente-t-il d’expliquer à la barre.
Un argument qui ne convainc pas le tribunal. Le procureur, estimant que les faits sont constants, requiert trois mois de prison ferme, une peine que le juge confirme sans hésitation.
Quand le rêve vire au cauchemar
De l’or au Nicaragua, il n’y aura eu qu’un pas… ou plutôt un faux pas. Le plan d’A. Niang, bâti sur l’illusion d’un départ vers un avenir meilleur, s’est effondré comme un château de cartes. Au lieu d’une nouvelle vie à l’étranger, il écope d’une peine de prison et d’un lourd sentiment de trahison envers sa propre famille.
Ironie du sort : il voulait fuir le Sénégal pour chercher un avenir meilleur, mais c’est derrière les barreaux qu’il va devoir refaire ses plans.
L’AIBD vers une paralysie et une action judiciaire : Le Collectif de 514 travailleurs dit niet à un licenciement jugé illégal et à la mauvaise gestion…

Guerre en Ukraine : Donald Trump suspend l’aide militaire des États-Unis à Kiev
Donald Trump a décidé de mettre en pause, lundi, l’aide militaire des États-Unis à l’Ukraine, rapporte un responsable de la Maison Blanche sous couvert d’anonymat. Les tensions entre le président américain et son homologue ukrainien ne faiblissent pas.
Alors que la rumeur traversait Washington, Donald Trump a mis sa menace à exécution. Trois jours après l’altercation à la Maison Blanche avec Volodymyr Zelensky, le président américain a ordonné lundi 3 mars une “pause” dans l’aide militaire des États-Unis à l’Ukraine en guerre contre la Russie.
“Nous faisons une pause et réexaminons notre aide pour nous assurer qu’elle contribue à la recherche d’une solution” au conflit entre l’Ukraine et la Russie, a déclaré un responsable de la Maison Blanche sous couvert d’anonymat, confirmant des informations de médias.
“Le président a clairement indiqué qu’il se concentrait sur la paix. Nous avons besoin que nos partenaires s’engagent eux aussi à atteindre cet objectif”, a-t-il ajouté.
Il s’agit essentiellement de l’aide militaire déjà approuvée sous l’ancienne administration de Joe Biden et très largement soldée mais dont il reste encore des équipements et armes à livrer.
Cette décision a été prise après une réunion à la Maison-Blanche lundi après-midi avec les responsables chargés de la défense, Pete Hegseth, et de la diplomatie, Marco Rubio, ainsi que les principaux conseillers du président Donald Trump. Interrogé à ce sujet plus tôt lundi, le républicain n’avait pas répondu clairement mais indiqué que des discussions se tenaient “en ce moment même”.
Escalade des tensions entre Trump et Zelensky
Donald Trump ne décolère pas contre Volodymyr Zelensky depuis la rencontre vendredi à la Maison Blanche qui a tourné en affrontement verbal, et il a accentué lundi ses menaces contre le dirigeant ukrainien, qu’il suspecte de ne “pas vouloir la paix” avec la Russie.
Il a assuré notamment qu’il ne “tolérerait plus très longtemps” les positions du président ukrainien. Le président américain a aussi jugé dans la journée que son homologue ukrainien devrait être davantage “reconnaissant” pour l’aide des États-Unis.
Mais il a aussi estimé que l’accord sur l’accès aux minerais ukrainiens, que Volodymyr Zelensky était censé signer à Washington vendredi, pouvait encore être conclu.
De son côté, le chef de l’État ukrainien a estimé sur X qu’il était “très important que nous essayions de rendre notre diplomatie vraiment substantielle pour mettre fin à cette guerre le plus vite possible.”
Et, dans une vidéo publiée lundi soir, il a réitéré son appel à fournir à l’Ukraine des garanties de sécurité. “C’est l’absence de garanties de sécurité pour l’Ukraine il y a 11 ans qui a permis à la Russie de commencer l’occupation de la Crimée et la guerre dans le Donbass, puis l’absence de garanties de sécurité a permis à la Russie de lancer une invasion à grande échelle”, a-t-il dit.
Réagissant plus tôt à une déclaration faite dimanche à Londres, dans laquelle Volodymyr Zelensky estimait “qu’un accord mettant fin à la guerre (était) très très lointain”, Donald Trump l’a menacé de “ne plus tolérer très longtemps” cette position.
“C’est la pire chose que Zelensky pouvait dire et l’Amérique ne va plus tolérer ça très longtemps”, a écrit Donald Trump sur son réseau Truth Social. “Ce gars ne veut pas de paix tant qu’il a le soutien de l’Amérique”, a déclaré Donald Trump, qui avait menacé vendredi de “laisser tomber” l’Ukraine s’il ne se faisait pas plus conciliant.
Comme en écho aux propos du président américain, le Kremlin, qui avait ordonné en février 2022 l’invasion de l’Ukraine, a assuré lundi qu’il fallait “forcer Zelensky” car “il ne veut pas la paix”.
Avec AFP