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Immatriculation des 2 roues : L’Etat change de méthode et tente de calmer
L’Etat ne change pas de voie, mais tente de calmer les conducteurs de deux-roues ulcérés par le début des opérations d’immatriculation. Selon le Lequotidien pour lever les incompréhensions, le Ministère des infrastructures et des transports terrestres et aériens (Mitta) a accueilli les responsables des motos Jakarta les 5 et 6 janvier derniers pour des séances d’explication. Pour le Mitta, «les différents échanges ont permis de recueillir les préoccupations des acteurs, de préciser davantage le périmètre d’application de la circulaire primatorale, notamment dans son volet «Immatriculation des deux-roues», et surtout de s’accorder sur un dispositif organisationnel pour une mise en œuvre et un suivi réussis». Quelques décisions majeures ont été prises pour faciliter les opérations : il s’agit de l’augmentation souhaitée par les acteurs des sites de vérification technique des motos, notamment à Dakar, où le Cices a été rajouté au Service des mines de Colobane. Il y a la mise en place de commissions itinérantes dans les chefs-lieux de département ou certaines communes, pour éviter le goulot d’étranglement lié à la distance, même si le «choix des localités indiquées est laissé à l’appréciation des gouverneurs et préfets», la «facilitation de la certification conforme des pièces au niveau des commissariats de police et brigades de gendarmerie». Sans oublier «la transmission par bordereau d’envoi des dossiers, avec toute la diligence qui sied, au Service régional des impôts par les soins des directions ou divisions régionales des transports routiers».
Autant de facilités accordées aux «Jakartamen» pour leur permettre de se conformer aux exigences de la circulation pour organiser «une activité de plus en plus importante sur l’étendue du pays».
Il faut savoir que cette normalisation du monde des deux-roues a été décidée d’une rencontre de «haut niveau» tenue le 27 décembre 2024 entre les responsables des ministères des Infrastructures et des transports terrestres et aériens, de l’Intérieur, des Forces armées, des Finances et du budget, des Pêches pour «harmoniser les positions en vue d’assurer une mise en œuvre efficace des mesures édictées par la circulaire primatorale».
A la suite de ces concertations, l’Etat a décidé d’accorder un sursis de 3 mois aux conducteurs de deux-roues qui «contreviennent à l’obligation de plaques». Il court du 13 décembre 2024 au 13 mars 2025. Par contre, les autres «motifs de contrôle restent en vigueur, notamment le port de casque, le permis de conduire, l’assurance, etc. ne sont pas visés par cette dérogation».
C’est ce 6 janvier que les immatriculations «gratuites» ont débuté sur tout le territoire national, dans la confusion et la contestation.
Koungheul : Un mort lors d’une bagarre entre bergers et cultivateurs
Le village de Diounto, situé dans la commune d’Ida Mouride, a été le théâtre d’une violente bagarre il y a deux jours. L’incident a éclaté après que M. Danfa, propriétaire d’un champ, a découvert un troupeau ayant ravagé sa plantation. Cherchant à résoudre pacifiquement le conflit, il a tenté de conduire le troupeau chez le chef du village pour discuter d’une indemnisation.
Cependant, les bergers se sont opposés à cette initiative, entraînant une altercation. B. Ngack et son frère C. Ngack, venus en aide au propriétaire, ont été grièvement blessés après avoir reçu plusieurs coups de coupe-coupe.
Alertés par les cris, des villageois sont intervenus, poussant les bergers à prendre la fuite. Les deux blessés ont été évacués d’urgence à l’hôpital régional Thierno Birahim Ndao. Leur état reste préoccupant.
Un autre incident tragique s’est produit ce mercredi 8 janvier 2025, vers 21 heures, dans le village d’Amdalah, situé dans la commune de Lour Escale. Un berger a été tué par un agriculteur suite à une dispute.
Selon des sources locales, le conflit aurait éclaté en raison d’un désaccord lié à des dégâts causés par le troupeau du berger. L’altercation a rapidement dégénéré, entraînant la mort du berger.
4 responsables de « Plazza Cosmétiques » placés en garde à vue
La gendarmerie de Keur Massar, en collaboration avec l’Agence sénégalaise de réglementation pharmaceutique (Arp), a mené une opération d’envergure qui s’est soldée par l’arrestation de quatre responsables de « Plazza Cosmétiques » et la saisie de plusieurs produits pharmaceutiques illégalement commercialisés.
Selon la Division communication et relations publiques de la gendarmerie nationale, tout a commencé le 7 janvier 2025, lorsqu’un renseignement parvenu à l’unité a révélé qu’une entreprise dénommée « Plazza Cosmétiques », située à la cité Mame Dior de Keur Massar, serait impliquée dans la vente non autorisée de compléments alimentaires et de produits de santé.
Nos informateurs ont rapporté que les investigations menées ont permis de découvrir que ladite entreprise opérait également dans d’autres localités, notamment à Ngor, aux HLM et aux Parcelles Assainies à Dakar.
Ainsi, sur instructions du Procureur, une opération de saisie a été menée, ce mercredi 8 janvier, mobilisant les éléments de la brigade de recherches de Keur Massar et les agents de l’Arp. L’opération a donné des résultats significatifs.
En effet, la même source indique qu’au cours des descentes dans les différents points de vente, une importante quantité de produits pharmaceutiques non homologués a été saisie.
Pas moins de quatre personnes ont été interpellées et placées en garde à vue pour « association de malfaiteurs, mise en danger de la vie d’autrui, détention et commercialisation de produits de santé sans autorisation, et publicité illégale de produits de santé ». Les investigations suivent leur cours.
Actunet Avec S. GUEYE lesoleil.sn