Gamou de Mbeuleukhé : une femme accouche et enterre son bébé
Une affaire d’infanticide secoue la commune de Mbeuleukhé, dans le département de Linguère. Une dame qui était venue assister au gamou de Mbeuleukhé a accouché d’un bébé et l’a enterré à l’intérieur de la maison où elle est logée. Tentant de dissimuler le tombeau, elle a mis un zinc au dessus. Selon les informations reprises par nos confères de Acusen, elle était venue pour aider les femmes qui se chargeaient de cuisiner. Après avoir commis cet acte odieux, elle s’est rendue au poste de santé où la sage femme a constaté des tâches de sang sur ses parties intimes. Interrogée, elle aurait avoué son accouchement.
Les blouses blanches ont informé les gendarmes qui se sont rendus sur les lieux. Le corps sans vie sera acheminé demain à l’hôpital Idrissa Pouye de Dakar pour autopsie. La femme est arrêtée par les éléments de la brigade de gendarmerie de Yang Yang. Elle sera déférée au parquet régional de Louga. Actuellement cette affaire d’infanticide défraie la chronique et chacun y va de son propre commentaire.
Richard-Toll : Le directeur de l’école « Jacques Mimran » arrêté pour pédopornographie et pédophilie
Selon nos confères de Dakaractu c’est depuis novembre 2024 que Julien Pierre Weynachter, directeur de l’école « Jacques Mimran » de Richard-Toll, croupit en prison, inculpé pour pédopornographie et pédophilie. Une affaire sordide que Libération a mise en lumière, exposant des détails glaçants et un mutisme institutionnel troublant.
Un réseau découvert depuis Richard-Toll
Selon les révélations de Libération, c’est une enquête minutieuse menée par la Division spéciale de cybersécurité (DSC) qui a fait tomber Weynachter. Les experts ont identifié une adresse IP suspecte, liée à des partages de contenus pédopornographiques, provenant de la Cité des cadres de la Compagnie sucrière sénégalaise (CSS). Les preuves techniques ont rapidement conduit à l’arrestation de Weynachter, 54 ans, ressortissant français et directeur de l’établissement scolaire de la zone. Lors de la perquisition, les policiers ont découvert une quantité effarante de contenus pédocriminels sur son téléphone. Mais le plus effrayant réside dans la potentielle implication de l’accusé auprès d’enfants qu’il aurait côtoyés dans le cadre de ses fonctions.
Silence assourdissant et tourmente communautaire
Dans la Cité des cadres de la CSS, le choc est immense, et les questions fusent. Pourquoi l’administration de l’école n’a-t-elle pas réagi ou communiqué sur l’affaire ? « Une opacité insupportable », confie un parent d’élève sous couvert d’anonymat, ajoutant : « Nos enfants étaient sous sa responsabilité. Ce silence est une trahison. »
Pendant ce temps, le juge du troisième cabinet de Dakar a confié une délégation judiciaire à la DSC pour poursuivre les investigations. Une priorité : identifier les présumées victimes et établir si Weynachter a pu abuser d’enfants.
Une défense en difficulté
Si des proches de l’accusé clament que ce dernier nie les accusations de pédophilie, les éléments matériels retrouvés dans son téléphone compliquent sa défense. En outre, Libération souligne une question clé : « Qui sont les enfants filmés ? » Une interrogation lourde de conséquences, alors que l’instruction s’élargit.
Des leçons à tirer pour l’éducation et la communauté
Au-delà de la procédure judiciaire, cette affaire soulève des enjeux cruciaux pour la protection des enfants. Les institutions éducatives doivent renforcer leurs dispositifs de surveillance et réagir avec transparence lorsqu’un scandale éclate.
Alors que l’affaire Weynachter secoue la communauté de Richard-Toll, les regards restent rivés sur l’instruction en cours. Pour beaucoup, il ne s’agit pas seulement de juger un homme, mais de restaurer la confiance brisée au sein d’une communauté traumatisée.
Libération conclut son enquête par un avertissement clair : « La sécurité des enfants ne doit jamais être laissée au hasard. » Une leçon qui, espérons-le, ne restera pas lettre morte.
Hausse du prix des denrées : Le Gouvernement s’explique sans convaincre
Cheikh Amadou Bamba Ndao, le Directeur du commerce intérieur qui s’est prononcé sur la hausse inquiétante du prix des denrées semble ignorer la réalité de l’inflation sauvage qui tenaille les ménages. Le Directeur du commerce intérieur a expliqué que la hausse du prix de l’huile est consécutive à des fluctuations des cours mondiaux sur cette denrée.
Pour rappel, l’huile fait partie des quelques produits dont le prix a été baissé par le gouvernement du président Diomaye Faye. Le Directeur évoque sans convaincre des changements externes pour justifier la hausse du prix de l’huile. Les explications du directeur du commerce intérieur ne convainquent pas. « Il y a un changement de prix qui est noté consécutif au changement des cours mondiaux », a-t- il expliqué pour ce qui est de l’huile qui ne devrait pas coûter si cher au Sénégal qui produit de l’arachide et où des usines la produisent.
L’HUILE NE DEVRAIT PAS COÛTER SI CHER AU SÉNÉGAL QUI PRODUIT DE L’ARACHIDE
Pour l’autre denrée de premier nécessité dont la hausse du prix inquiète, Cheikh Amadou Bamba Ndao a déclaré : « Avec le sucre qui est produit chez nous », « Nous faisons face à ce qu’on appelle de la pur spéculation ». À l’en croire, « certains commerçants veulent simplement créer une situation de pénurie artificielle pour amener les autorités à prolonger un peu la période des importations de sucre », a-t-il souligné. À cause de la surtaxation, la hausse concerne toutes les denrées et produit de consommation courante. Ce que le Directeur du commerce semble ignorer c’est que l’inflation que déplorent les ménages
ne concerne pas que le sucre et l’huile. En ce moment au Sénégal, les prix de tous les
produits de consommation courante sont en hausse à cause de la surtaxation, poussant les
populations à interpeller les autorités.
Le Sénégal et la Mauritanie lancent l’exploitation du gaz de Grand Tortue Ahmeyim
Depuis le 31 décembre, le Sénégal et la Mauritanie ont commencé à exploiter du gaz offshore sur le champ de Grand Tortue Ahmeyim, situé à leur frontière maritime. Ce projet, d’une valeur de 7,5 milliards de dollars, devrait produire environ 2,5 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié par an.
Le Sénégal et la Mauritanie ont franchi une étape décisive dans leur développement énergétique avec le début de l’exploitation du champ gazier de Grand Tortue Ahmeyim.
Situé en mer, à la frontière entre les deux pays, ce projet d’envergure devrait produire environ 2,5 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié (GNL) par an.
Cette initiative, d’un montant de 7,5 milliards de dollars, est portée par plusieurs acteurs internationaux, dont le groupe britannique BP, l’américain Kosmos Energy, ainsi que les entreprises locales Petrosen et la Société mauritanienne des hydrocarbures (SMH).
Le champ de Grand Tortue Ahmeyim est l’un des plus profonds d’Afrique et représente une avancée stratégique pour les deux nations. Le Sénégal, qui a récemment lancé l’exploitation de son champ pétrolier de Sangomar, voit dans ce projet une opportunité majeure de diversification de son économie, en tirant des revenus substantiels de ses ressources naturelles.
Dans un communiqué, le ministre sénégalais du Pétrole, Birame Souleye Diop, a salué cette avancée comme « historique », soulignant que le projet avait débuté il y a six ans. Bien que le Sénégal ne puisse rivaliser avec les géants mondiaux du gaz, il mise sur les retombées économiques pour transformer son tissu industriel et créer des emplois.
Le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a de son côté exprimé son ambition de garantir une exploitation optimale et transparente des ressources, tout en annonçant un audit des contrats pétroliers et gaziers afin de garantir que ces ressources profitent à l’économie nationale. Cette décision pourrait jouer un rôle crucial dans la mise en œuvre d’une gestion durable des ressources énergétiques, tout en renforçant l’intégration économique régionale avec la Mauritanie.