De nouveaux détails ont été révélés sur la mort tragique de l’ancien membre du groupe One Direction, mort le 16 octobre dernier à l’âge de 31 ans en Argentine. L’incident s’est produit lorsque Liam Payne est tombé du balcon de sa chambre d’hôtel à Buenos Aires. Des sources du site web de divertissement TMZ ont indiqué que l’artiste, visiblement perturbé et sous l’influence de psychotropes, tentait de s’échapper de la pièce. Mais, alors, que s’est-il passé ce soir-là ?
Tribunal:une célèbre Snapchateuse condamné
La fâcheuse tendance de calomnier d’honnêtes citoyens sur les réseaux sociaux prend de plus en plus d’envergure. Des utilisateurs ne reculent devant rien pour se faire plus de vue allant jusqu’à ternir la réputation des gens. C’est l’exemple de Ndeye Maguette Sané. Cette jeune dame très populaire sur Snapchat, avec plus de 1 million d’abonnés, s’en prend à ses amis et membres de sa famille, tel est l’activité favorite de Ndèye Maguette Sané. Elle affiche les photos de celles-ci avant de lancer un direct où des insanités sont tenues à l’encontre de ces personnes qui le seul tort de la côtoyer. Si à chaque fois elle échappe à une mise en garde à vue du fait de sa supposée démence, cette fois-ci, elle n’a pas échappé à la prison. En effet, suite à une plainte de six de ses victimes pour violences et voies de fait et injures non publiques, Ndèye Maguette Sané a fait l’objet d’une garde à vue avant d’être placée sous mandat de dépôt suite à son passage chez le procureur de la République.
Appelée hier, devant la barre du tribunal d’Instance de Dakar, la prévenue a reconnu partiellement les faits. Toutefois, celle qui refusait de présenter des excuses à ses victimes, a fait son mea culpa à la barre. Mais ses regrets n’ont pas empêché aux plaignantes venues à l’audience hier, de revenir sur les faits. Selon Adji Maimouna Cira Seck, la prévenue qui est son amie depuis plusieurs années a terni son image de la pire des manières. Restauratrice de son état, Ndèye Maguette Sané a affiché sa photo sur Snapchat en la traitant de sorcière.
N’ayant pas échappé à la furie de la prévenue qui aussi était sa copine, Fatou Marie Diagne raconte : «c’est le jour mon anniversaire qu’elle m’a envoyé une message m’accusant à tort et à travers. Dans la foulée, elle a proféré des menaces contre moi. Elle affiche ma photo comme elle a l’habitude de le faire et m’accuse de vendre mon corps à 40 mille francs CFA. Les gens m’appelaient de partout car étant étonné de ses accusations infondées». Cousine de la comparante, Ndeye Fama Sene dit qu’à cause de celle-ci, elle n’est plus respectée surtout par son ex belle famille. Mère d’un enfant, elle affirme que Ndeye Maguette Sane alias Magui ne cesse de la traiter de prostituée alors qu’elles ne sont pas vues depuis plus d’une décennie.
Pour sa part, la prévenue déclare agir de la sorte quand elle est en état de démence. Même si les plaignantes entendues à la barre ne lui ont rien réclamé l’avocat de Sokhna Thiam a demandé la somme de 500 mille francs CFA en guise de dédommagement. La déléguée du procureur de la République estime que les faits reprochés à la prévenue sont suffisamment établies. Elle a requis 3 mois d’emprisonnement ferme pour les violences et voies de faits, 1 mois ferme pour les injures non publiques et une amende de 20 mille francs CFA. Les avocats de la défense qui ont dit qu’ils ne vont pas plaider la démence, ont sollicité une application bienveillante de la loi. Selon eux, ils sont certains qu’elle ne jouit pas de toutes ses facultés mentales.
Relaxée du chef de violences et voies de faits, Ndèye Maguette Sané alias Magui est reconnue coupable du délit d’injures non publiques. Elle a échappé à une peine d’emprisonnement. Toutefois elle est contrainte de payer une amende ferme de 20 mille francs CFA. En sus de cela, le tribunal l’a ordonné à présenter des excuses sur sa plateforme à toutes les parties civiles avant la fin de l’année en cours. Elle doit également allouer la somme de 200 mille francs CFA à Sokhna Thiam en guise de dédommagement.
Acunet avec Aïssatou TALL
Cour d’Appel de Dakar : Anta Babacar, l’hypothèque et la fausse procuration
Les Échos, qui a assisté à l’audience, évoque une affaire invraisemblable concernant la mise en hypothèque d’un immeuble à l’insu de sa propriétaire qui n’est autre que la présidente du mouvement Alternative pour la relève citoyenne (Arc).
La Cour d’appel de Dakar s’est penchée, mardi dernier, sur une affaire de mise en hypothèque frauduleuse d’un immeuble appartenant à Anta Babacar Ngom Diack. Cet immeuble R+5 situé aux Almadies, d’une valeur estimée à 8 milliards de francs CFA, a été hypothéqué sur la base de faux documents pour obtenir un prêt de 85 millions de francs auprès d’Orabank.
Les principaux accusés, Momar Samb, Tamsir Ndiaye, Tahir Hann et Ndèye Penda Dieng, auraient utilisé une fausse procuration et de faux états financiers pour accomplir leur forfait, rapporte Les Échos. Selon l’accusation, le sieur Samb, avec la complicité de Ndiaye, chef d’agence d’Orabank Thiaroye, aurait présenté l’immeuble comme un bâtiment simple et nu, alors qu’il s’agit d’un R+5 au bord de la mer.
Anta Babacar Ngom Diack, désormais députée à la 15ᵉ législature, était présente à l’audience. Elle a réitéré ses accusations, affirmant “ne jamais avoir vendu son immeuble ni donné procuration à quiconque pour agir en son nom.” La patronne de Sedima a déclaré n’avoir “jamais connu” les accusés et a qualifié leurs actes “de tentative de spoliation.”
À en croire le journal, les faits remontent à 2021, mais l’affaire a été jugée pour la première fois en 2023. Le tribunal avait alors condamné Momar Samb et Ndèye Penda Dieng pour “faux et usage de faux en écritures privées et administratives.” Momar Samb, également reconnu coupable “d’usurpation d’identité”, avait écopé de deux ans de prison, dont un an ferme. Ndèye Penda Dieng avait été condamnée à deux ans ferme avec confirmation du mandat d’arrêt. Quant à Tamsir Ndiaye et Tahir Hann, ils avaient été condamnés à deux ans de prison, dont six mois ferme.
Les prévenus, ayant interjeté appel, ont nié les faits devant la Cour, mais le Parquet a demandé la confirmation des peines prononcées en première instance. Le verdict sera rendu le 21 janvier 2025.
Saint-Louis : comment Basssirou Diop a passé ses derniers jours avant sa mort
La polémique autour de la mort de Bassirou Diop enfle malgré les résultats de l’autopsie ordonnée par le procureur et ayant conclu à une mort naturelle. Le garde du corps de Barthélémy Dias sera enterré, selon le quotidien L’Observateur, ce 10 décembre 2024.
Actionnée par le procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Saint-Louis, la police locale mène l’enquête. L’Observateur rappelle que le magistrat instructeur avait également «initié des démarches» pour informer la famille du défunt de la triste nouvelle. C’est ainsi que la famille du défunt a dépêché des représentants pour «s’enquérir des détails concernant le processus de restitution de la dépouille et le déroulement de l’enquête». D’autant que souffle le journal du Groupe futurs médias, ce dernier «s’était plaint de douleurs lombaires alors qu’il était en détention préventive».
«Le 4 décembre dernier, lors d’échanges avec des proches, il leur avait fait savoir que ses douleurs lombaires s’étaient intensifiées et qu’il en souffrait», rembobine la même source. Qui avance que Bassirou Diop, «admis à l’infirmerie de la prison de Saint-Louis le lendemain de son procès, il y était resté en observation et avait été mis sous perfusion de 10h à 19h» avant de «retourner en cellule».
«Le lendemain, alors qu’il se reposait dans sa cellule, Bassirou Diop aurait soudainement été pris d’un malaise. Il était 10h du matin. [Il] éprouvait de sérieuses difficultés à respirer, complète L’Obs. Il avait la respiration forte. L’alerte a été donnée et les mesures nécessaires ont été prises pour le transporter immédiatement à l’infirmerie, d’où il a été évacué d’urgence à l’hôpital régional de Saint-Louis. Suivi par le Dr Ali Diakhaté, il a été pris en charge avant de rendre l’âme le samedi 7 décembre».