Crise à l’ONAS : La pétition qui accable Cheikh Tidiane Dièye
Le comité d’initiative de la coalition “Na Lér” a exprimé sa profonde gratitude envers les Sénégalais pour leur soutien massif à la pétition lancée le 21 août 2024. Initialement, la campagne visait à récolter 50 000 signatures. Cependant, en seulement trois jours, ce sont 73 780 signatures qui ont été enregistrées, démontrant l’engagement inébranlable du peuple sénégalais à défendre la transparence et la bonne gouvernance.
Selon leur communiqué, cette mobilisation record est un témoignage éclatant de la maturité et de la détermination des citoyens à protéger les ressources limitées du pays. La coalition “Na Lér”, renforcée par ce succès, continue d’exiger la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire pour faire la lumière sur les accusations de mauvaise gestion à l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS).
Elle demande également la démission du ministre de l’hydraulique et de l’Assainissement impliqué, M. Cheikh Tidiane Dieye, afin de ne pas entraver le travail de l’Assemblée nationale. Malgré la clôture de la première pétition, de nombreux citoyens ont exprimé leur souhait de voir une deuxième liste ouverte, ne voulant pas manquer ce combat historique.
La coalition appelle donc à maintenir la vigilance et à poursuivre la mobilisation comme garantie afin que la transparence et la bonne gouvernance prévalent au Sénégal.
Double meurtre à Pikine : Nabou Lèye , les enquêteurs de la Dic et les révélations
Six personnes, dont la danseuse Nabou Lèye ont été arrêtées dans l’affaire du double meurtre du danseur Aziz Dabala et de Boubacar Gano alias Waly
Six personnes, dont Omar G., Serigne S., encore appelé N., Assane D, Ousseynou D, Mamadou Lamine Diao et Nabou Lèye, sont interpellés par la DIC après le double meurtre de Pikine Technopole.
La danseuse Nabou Lèye, au lendemain de la découverte des deux corps sans vie, avait été entendue mardi et libérée, avant d’être réentendue, avant-hier samedi 24 aout 2024, pour être placée en garde à vue, suite aux informations livrées par des éléments de la bande, sur son degré d’implication dans le conflit entre El Hadji M. Diao et Aziz Dabala.
Un contentieux, selon L’OBS, confirmé par Nabou Lèye. Lors de son interrogatoire préliminaire, elle avait déclaré aux policiers que El Hadji Mamadou Diao a eu une altercation au téléphone avec son défunt ami.
Le téléphone portable de Nabou Lèye a été bornée dans l’appartement de Aziz Dabala au moment où elle disait dormir. Selon les enquêteurs, Nabou Lèye est venue dans l’appartement avant ou après le double meurtre de Dabala et du jeune Waly.
Toute la bande, arrêtée pour association de malfaiteurs, meurtre avec préméditation et actes de barbarie, avait transformé l’appartement en un lieu de débauche, pour fumer du chanvre indien et s’activer à des actes contre nature.
Dans sa déposition, El Hadji M Diao soutient que les autres éléments de la bande étaient au courant de l’expédition punitive contre Aziz qui voulait le faire chanter en révélant son côté homosexuel.
Affaire Aziz Dabala: La “Mafia” des danseurs et les aveux du meurtrier
Selon nos confrères de Senweb, l’affaire du double meurtre survenu à Pikine Technopole n’a pas fini de livrer ses secrets. Arrêté pendant le Magal par les gendarmes de la brigade spéciale de Touba, Mamadou Lamine Diao dit “Modou Lo” persiste et signe qu’il a bel et bien tué tout seul le danseur Aziz Dabala et Boubacar Gano alias “Waly”.
Sidy Diop face au juge ce lundi
Le chanteur Sidy Diop sera jugé, ce lundi 26 août, devant le tribunal des flagrants délits de Dakar pour défaut de permis de conduire et d’assurance.
Pour rappel, l’artiste a été arrêté par les gendarmes de la Brigade territoriale de Hann lors d’un contrôle de routine alors qu’il conduisait sa voiture sans permis ni assurance.
Déféré mardi dernier, Sidy Diop a été placé sous mandat de dépôt le même jour.
Air Sénégal va suspendre ses vols vers les USA
Selon des informations, à compter du 19 septembre 2024, Air Sénégal va interrompre sa liaison de Dakar-New York (JFK).
Selon des sources, cela est en rapport direct avec une affaire récente. En effet, le 22 août 2024 à 16H00, la firme Carlyle Aviation, qui réclame près de 10 Millions USD (environ 6 Milliards CFA) à Air Sénégal, a obtenu de la justice américaine une ordonnance immobilisant quatre appareils loués par la compagnie nationale sénégalaise. Affaire à suivre.
Le patron de Telegram arrêté en France
Aussitôt atterri, aussitôt arrêté ! Le patron de la messagerie chiffrée Telegram a été interpellé par la police française samedi à l’aéroport du Bourget. Sous le coup d’un mandat de recherche en France, le milliardaire d’origine russe et naturalisé français depuis trois ans devait être présenté à un juge dimanche. Le fondateur de Telegram venait de Bakou (Azerbaïdjan) et devait passer au moins la soirée à Paris où il avait prévu de dîner selon l’AFP.
L’homme de 39 ans va devoir répondre du laisser-aller et de l’absence de modération qu’il revendique sur la messagerie aux 900 millions d’utilisateurs qu’il a cofondé avec son frère Nikolaï. Après un premier succès en Russie avec la création d’un Facebook en cyrillique en 2006 (VKontakte), le duo se présentait comme des opposants à la mainmise du Kremlin sur la tech locale avec cette application promettant un secret total des correspondances.
Mantra libertarien
Problème, ce mantra libertarien a tout autant attiré des personnalités politiques avides de confidentialité que des criminels, des terroristes et des réseaux pédophiles. Alors que l’utilisation de l’application par des suspects revient très fréquemment dans diverses enquêtes, Telegram – contrairement à son rival WhatsApp – ne coopère pas du tout avec la police. La justice française s’était donc saisie du dossier.
Dans le détail, l’Ofmin, chargé de la lutte contre les violences faites aux mineurs, s’intéressait depuis quelques mois à Pavel Durov en coordination avec d’autres services afin d’établir sa possible complicité au titre de directeur général de Telegram pour des infractions allant de l’escroquerie au trafic de stupéfiants, au cyberharcèlement, à la criminalité organisée en passant par l’apologie du terrorisme et la fraude. « En France, les attentats de 2015 et 2016 avaient déjà souligné le rôle privilégié de Telegram dans le relai de la propagande, du recrutement et du financement du terrorisme », rappelle Julien Nocetti, chercheur associé spécialiste de la Russie et des technologies à l’Institut français des relations internationales (Ifri).
Cette arrestation tombe au moment où Pavel Durov voyait arriver le succès pour son application. Dans une interview au « Financial Times » il y a quelques mois, il insistait sur la monétisation de son audience. A le croire, Telegram génère des « centaines de millions de dollars » de revenus via des espaces publicitaires dans l’application, des frais sur les paiements en cryptomonnaies et des abonnements premium. Même si la marche est haute et si la dette de la société reste importante, il visait d’en faire une affaire rentable en 2025, voire dès 2024. Il faisait aussi planer l’idée d’une cotation à Wall Street.
Mais la sulfureuse réputation du patron continuait de le poursuivre. Dans le contexte du conflit entre l’Ukraine et la Russie, l’indépendance affichée de l’homme d’affaires exilé à Dubaï ne convainquait pas tout le monde alors qu’il paraît impossible qu’il ait connu le succès en Russie sans liens avec le pouvoir. Sur des canaux pouvant réunir des milliers de personnes, Telegram est par ailleurs un relais important de désinformation d’origine russe. Son interpellation a suscité de nombreuses réactions internationales. «#FreePavel », a publié sur X le patron de la plateforme, Elon Musk, avant de publier un nouveau message en français disant « Liberté. Liberté ! Liberté ? ».